samedi 10 janvier 2015

Quand je vois Fernande...

— Tiens… mais c’est Monsieur C... ! Que faites-vous donc là ?

Cette exclamation me fit sursauter. Je me tournai vers cette femme qui m’adressait la parole ; tout d’abord, je ne la reconnus pas. Cependant, le timbre particulier de sa voix me fit réaliser que je me trouvais en présence de mon ancienne chef de service, qui avait fait valoir ses droits à la retraite depuis plusieurs années déjà. Bien qu’elle eût changé sa coiffure et fait teindre ses cheveux, il s’agissait bien de mademoiselle L…, cette femme autoritaire, un peu hautaine, dotée d’une stature sortant de l’ordinaire.
Même si elle n’avait plus rien à voir avec l’administration dans laquelle je travaillais, j’étais cependant un peu gêné car, au lieu d’être au bureau, je déambulais sur le marché en fumant une cigarette.

Mine de rien, je la détaillai ; sa silhouette n’avait pas changé : un bassin pas très large (jamais mariée, elle n’avait pas eu d’enfants) prolongé par de longues jambes, et toujours ce cul superbe, rebondi et haut placé qui m’avait fait tant de fois fantasmer lorsque je travaillais sous ses ordres.

— … taxes foncières sans en avoir été avertie ?

Je sortis de mes rêveries érotiques lorsque je réalisai qu’elle me parlait. La ritournelle du regretté Georges Brassens « Quand je vois Fernande, je bande, je bande… » qui trottait dans ma tête s’arrêta net (elle se prénommait Fernande, et l’autorité qu’elle dégageait avait provoqué à maintes reprises des érections incontrôlables de mon membre : mes fantasmes me la dépeignaient comme une maîtresse sévère, voire cruelle…)

— Je crains de ne pouvoir vous donner immédiatement une réponse précise, Mademoiselle ; accordez-moi le temps de consulter une documentation fiable afin que je puisse vous communiquer des renseignements crédibles.
— Bien ! Alors, passez chez moi en fin d’après-midi en sortant du bureau ; nous prendrons le thé.
— Avec grand plaisir, Mademoiselle ; c’est entendu. Je serai chez vous à 17 heures précises.

Elle me tourna le dos et s’éloigna ; mais tant qu’elle n’eût pas disparu de mon champ de vision, mon regard s’attarda sur sa croupe majestueuse.

De retour au bureau, je trouvai facilement le renseignement dont mademoiselle L… avait besoin ; une base de données m’apprit que mon ancienne chef de service résidait à 200 m de là, qu’elle vivait seule dans une immense maison, et qu’elle était âgée de 71 ans… Incroyable pour une femme – mûre, certes – mais pourtant extrêmement attirante. Je lui aurais donné facilement 15 ans de moins !

À l’idée de me retrouver seul avec elle, les espoirs les plus fous m’envahirent ; j’espérais pouvoir concrétiser certains des fantasmes que j’avais projetés sur Fernande depuis plusieurs années déjà. Inutile de préciser que la journée de travail semblait s’étirer en longueur, comme si elle devait ne jamais atteindre son terme. Enfin, à 17 heures précises, je sonnai à sa porte.

— Ah bon, c’est vous ! Eh bien, entrez. Suivez-moi.

Elle me fit pénétrer dans son salon ; sur une table basse, un service à thé en fine porcelaine anglaise était déjà installé, et quelques biscuits étaient disposés dans une soucoupe.

— Installez-vous sur ce canapé. Je vais faire bouillir l’eau ; je n’en ai que pour quelques instants.

Je disposai à côté de moi la documentation que j’avais apportée ; mademoiselle L... revint au bout de quelques minutes, portant une bouilloire dont elle vida le contenu dans la théière. Pendant que le thé infusait, je lui donnai les informations dont elle avait besoin ; puis, après avoir rempli nos tasses, elle se rassit dans le fauteuil qui me faisait face, de l’autre côté de la table basse.
Tout en appréciant les saveurs raffinées d’un Grand Oolong, nous devisâmes sur des sujets d’ordre professionnel. Fernande désirait savoir comment le service fonctionnait depuis son départ, et si son successeur était apte à assumer la direction du site.

— Certes, il est sympathique, mais il est loin d’avoir vos compétences, Mademoiselle. En outre, depuis votre départ, ce n’est plus comme avant. Vous avez laissé un grand vide, surtout en ce qui me concerne.
— Vraiment ? Expliquez-vous mieux, Monsieur C... !
— Eh bien, c’est difficile de m’exprimer sur ce point, Mademoiselle, car il s’agit de quelque chose de très personnel, voire même d’intime.
— Vous m’intriguez… Ne pouvez-vous pas m’en dire plus ?
— Je vais essayer, mais ne m’en voulez pas si cela vous choque. Voilà : j’appréciais vos manières autoritaires. Vous dirigiez le service d’une main de fer, avec beaucoup de prestance, ce qui vous rendait infiniment désirable à mes yeux… Être dominé par une femme autoritaire, c’est mon désir le plus secret…

En prononçant ces paroles, je baissai les yeux pour ne pas soutenir le regard de mademoiselle L… ; en même temps, je ressentis une sorte d’humiliation qui éveilla mon désir : je percevais des ondes de chaleur envahir ma verge, qui commença à se déployer.

— N’avez-vous pas honte de me dévoiler ce genre de choses, Monsieur C… ? Vous mériteriez d’être puni pour avoir osé tenir ce genre de propos à une femme aussi respectable que moi !

Elle était courroucée, et ses yeux lançaient des éclairs.

— Oh oui, Mademoiselle… Punissez-moi sévèrement ; et même, humiliez-moi car je le mérite ! Voyez dans quel état vous me mettez…

Joignant le geste à la parole, je désignai la bosse qui déformait mon pantalon puis, envahi par une vague d’excitation insurmontable, j’entrepris de faire glisser la fermeture Éclair de ma braguette pour en extraire ma verge en érection.

— Mais que faites-vous ? Êtes-vous devenu fou ?
— Oui, mais fou de vous, Mademoiselle !

Je réalisai l’audace de mon geste et les conséquences qu’il pourrait avoir sur ma carrière, ce qui provoqua presque instantanément le ramollissement de mon organe. Mademoiselle L… ricana dédaigneusement :

— Et c’est tout ce que vous avez à me proposer ? Cette ridicule petite chose toute molle ? Oui, je vais vous punir... À genoux ! Immédiatement !

Honteux, j’obéis à mon ex chef de service.

— Plus près de la table ! Tout contre ! Et placez votre misérable asticot sur son plateau !

J’obéis ; la table était juste à la hauteur de ma verge, mais la froideur du meuble fit disparaître le semblant d’érection qui subsistait encore.

Mademoiselle L… devait avoir pratiqué l’équitation ; elle se dirigea vers un mur du salon où étaient accrochés une bombe ainsi qu’une cravache. Elle prit cette dernière en main, et s’approcha de moi en affichant un air menaçant.

— Alors, Monsieur C…, vous semblez moins brave que tout à l’heure, dirait-on…

Elle commença à faire courir l’extrémité de sa cravache sur mon organe recroquevillé, puis la passa sous mon gland pour l’élever afin de l’examiner. Elle ricana en arborant une attitude méprisante.

— Et c’est avec ça que vous escomptiez me donner du plaisir ? Mais il me faut quelque chose de plus vigoureux que cette dérisoire petite nouille amorphe, Monsieur C… !

Retirant la cravache, elle laissa ma verge retomber sur la table, puis elle se mit à la tapoter à l’aide de son stick. Progressivement, ses coups se firent de plus en plus appuyés, ce qui eut pour effet de redonner de la vigueur à mon membre : il tenta de se redresser, mais mademoiselle L… le maintint fermement contre la table avec sa cravache, qu’elle fit glisser sur mon prépuce pour tenter de le retrousser. Mon gland se découvrit à moitié ; elle glissa l’extrémité de son stick sous la fine peau et finit de la tirer en arrière : décalotté, mon gland, qui avait gonflé et était devenu violacé, semblait intéresser ma tourmenteuse.

— Hmmm… Ça devient intéressant. On dirait que vous appréciez les émotions fortes, Monsieur C… ! Vous êtes un monstre de perversité et, à ce titre, la punition que je vais vous appliquer se doit d’être exemplaire. Masturbez-vous devant moi ! Immédiatement !

Je voyais Fernande et je bandais, comme dans la chanson. Je ne pus qu’obéir à l’ordre qui m’avait été donné sur un ton aussi autoritaire. Je saisis ma verge entre deux doigts et en fis coulisser très lentement le prépuce, recouvrant mon gland et le décalottant à fond alternativement. J’étais fort excité de me branler sous le regard intéressé de Mademoiselle L… ; mais je le fus encore plus lorsqu’elle releva sa jupe pour faire glisser son string le long de ses jambes gainées de nylon noir. L’ayant fixé à l’extrémité de sa cravache, elle me tendit le sous-vêtement de dentelle blanche.

— Léchez !

Fernande devait être, elle aussi, très excitée par le spectacle que je lui offrais, car lorsque j’écartai la dentelle pour atteindre le fond de son string, je découvris une large tache gluante. Enivré par les effluves épicés qui s’en dégageaient, je plaquai la pièce de tissu contre ma bouche pour la sucer avec avidité. Mademoiselle L… remarqua ma verge agitée de soubresauts, prête à cracher sa semence sans même que je la touche. Ayant reposé sa cravache pour caresser ses tétons qui pointaient sous son chemisier, elle m’ordonna d’une voix autoritaire :

— Maintenez votre membre fermement à plat sur la table !

Reprenant sa cravache en main, elle m’en cingla la verge de plus en plus durement, lui infligeant de profondes stries ; il me semblait que mon membre allait éclater, tressautant sous mes doigts qui le plaquaient sur la table.

— Regardez bien, Monsieur C… !

Sous mes yeux ébahis, Mademoiselle L… releva d’une main sa jupe jusqu’à la taille tout en continuant à me martyriser la verge, me dévoilant la touffe poivre et sel de sa toison. Tout en haut de sa vulve, un clitoris hypertrophié – presque aussi gros que mon pouce – se dressait à l’horizontale, étirant de longues lèvres congestionnées qui pendaient entre ses cuisses ; de cette vulve extraordinaire suintaient des filets de liquide gluant, opalescent, qui s’écoulaient sur ses bas noirs en les maculant…

Nous étions tous deux envahis d’une folle excitation ; ses coups de cravache sur ma verge redoublaient d’intensité… Le plaisir montait du creux de mes reins, j’allais bientôt exploser. Je gémissais tout en fixant d’un regard halluciné le bas-ventre de cette furie déchaînée, hypnotisé par sa vulve dégoulinante ; j’implorai :

— Plus fort, Mademoiselle ! Plus fort, Maîtresse ! S’il vous plaît…

La cravache s’abattit avec encore plus de vigueur ; la peau délicate de mon membre tuméfié éclata sous les coups ; du sang s’écoula des blessures que mon bourreau m’infligeait et, presque aussitôt, des jets de sperme sanguinolent jaillirent par saccades sur la table pendant que je hurlais de douleur et de plaisir…

Un jet fusa jusqu’à la soucoupe, éclaboussant quelques biscuits.

C’est à ce moment-là que mademoiselle L… écarta les lèvres de sa vulve et s’enfonça profondément dans le vagin le manche de la cravache qu’elle se mit à agiter frénétiquement ; ses yeux se révulsèrent tandis que sa gorge laissait échapper un long feulement de délivrance.

Plus tard, une fois assouvis l’un et l’autre, cette femme distinguée remplit à nouveau nos tasses de thé, et choisit un biscuit en m’avouant :

— C’est comme ça que je les préfère : avec de la crème…



*****


Même si mademoiselle L… arborait une allure hautaine – voire méprisante – je savais, pour l’avoir expérimenté, que sa froideur affectée cachait en fait une perversion démesurée. Je lui étais reconnaissant de m’avoir révélé que plaisir et douleur sont des sensations très proches l’une de l’autre. Pour moi, ce qui n’était – de prime abord – qu’une inclination à la soumission avait évolué pour devenir une attirance immodérée envers des situations équivoques mêlant le plaisir à la souffrance, les seules susceptibles de me procurer les voluptés démesurées que j’avais ressenties sous la cravache de cette femme dominatrice ; c’est pourquoi je brûlais de continuer des relations avec cette perverse Maîtresse. Dès que ce fut possible, je retournai chez elle ; elle m’accueillit avec un sourire narquois.

— Eh bien, Monsieur C…, vous voilà de retour ; que désirez-vous cette fois-ci ?
— Vous, Mademoiselle.
— Vous ne manquez pas d’aplomb ! Mais puisque votre ambition s’exprime avec une telle détermination, je tiens à vous prévenir que je suis extrêmement exigeante. M’obéirez-vous en tout point ?
— Je serai votre esclave, Mademoiselle.
— Alors, suivez-moi !

Elle me fit parcourir un long corridor et, après avoir ouvert une porte semblable à toutes les autres, m’introduisit dans une petite salle carrelée de blanc, équipée de ce qui me sembla être une table d’auscultation. Le caractère médical de cette pièce était renforcé par la présence d’instruments chirurgicaux tels que seringues, ciseaux, pinces, ainsi que d’autres que je voyais pour la première fois et dont l’utilité m’était inconnue. Elle me laissa seul pendant quelques minutes ; lorsqu’elle revint, elle était revêtue d’une blouse blanche.

— Déshabillez-vous et allongez-vous !

Son ordre claqua comme un coup de fouet, me décontenançant totalement ; je lui obéis néanmoins, ainsi que je le lui avais promis. Elle enfila des gants de latex blanc.

— Il faut que j’examine ce pénis avec lequel vous ambitionnez de m’honorer. Voyons cela…

Sous le coup de l’émotion, ma verge s’était ratatinée ; mon gland pendouillait lamentablement à l’extrémité d’une hampe réduite à trois ou quatre centimètres de longueur. Elle la prit dédaigneusement entre deux doigts.

— Vous appelez ceci une verge, Monsieur C… ? Mais ce n’est qu’une misérable petite chose bien incapable de me satisfaire ! Je vais remédier à votre déficience.

Elle prit une cordelette qu’elle enroula à la base de mon sexe, l’enserrant fortement, et attendit le résultat. Au bout de quelques secondes, la couleur de ma verge passa du rose au rouge sombre, et elle se mit à gonfler un peu. Quelques minutes plus tard, elle présentait une belle érection et sa teinte tirait sur le violet ; la douleur qui irradiait de mon membre était encore supportable. Mademoiselle L… saisit mon gland boursouflé, l’examina d’un œil critique et tenta vainement de le décalotter.

— C’est dégoûtant, toute cette peau qui pend ; j’aime les choses nettes !

Elle se dirigea vers une tablette adjacente ; j’entendis des bruits métalliques tandis qu’elle fouillait parmi ses instruments chirurgicaux. Lorsqu’elle se rapprocha de moi, elle tenait une sorte de pince aux mâchoires crantées. Avec un sourire sardonique, elle déclara :

— Je vais vous arranger ça…

Mademoiselle L… plaça les mâchoires de sa pince à l’extrémité de mon prépuce et serra brusquement : une douleur fulgurante envahit ma chair meurtrie ; puis elle tira fermement pour allonger au maximum ce morceau de peau qui dépassait à présent mon gland d’au moins trois à quatre centimètres.

Je craignais que Fernande arrachât mon lambeau de peau ; mais elle fouilla dans l’une des poches de sa blouse blanche. Lorsque sa main réapparut, elle tenait un grand rasoir de barbier. La lame aiguisée étincela d’un éclat froid lorsqu’elle la déploya. Frémissant d’anxiété, je constatai avec étonnement que mon excitation était à son comble : ma verge était d’une raideur extrême. Qu’allait-elle me faire endurer ?

— Il faut trancher dans le vif : je vais vous circoncire, Monsieur C… !

Elle approcha lentement la lame jusqu’à la mettre en contact avec mon prépuce allongé par la pince. Je sentis le froid de l’acier tranchant lorsque mademoiselle L… fit glisser lentement son rasoir autour de ma peau étirée, semblant chercher l’endroit le plus approprié pour l’entailler. Elle accrut la pression de sa lame. Je ne sentis presque rien tant elle était affilée, mais une fine incision apparut, qui laissa perler quelques gouttes de sang.

— Non, Mademoiselle, je vous en supplie… Ne faites pas cela !

Elle se délectait manifestement de mon expression terrorisée ; mais, loin de céder à ma supplique, ma délicieuse tortionnaire essaya de taillader mon prépuce selon une courbe régulière. Je sentais l’acier entamer ma chair dont les fibres cédaient sous la morsure de son tranchant. Mais elle n’était pas experte : c’était certainement la première fois qu’elle pratiquait une telle ablation.

— Bon ! Alors… Je n’y arriverai pas comme ça. Essayons autre chose…

Elle eut un geste vif ; je vis la lame scintiller brièvement, et simultanément je ressentis une fulgurante brûlure à l’extrémité de ma verge. Mademoiselle L… brandit fièrement son trophée, encore serré entre les mâchoires de la pince. Un anneau de chair sanguinolente : une partie de mon prépuce tranché net.

D’un geste précipité, elle écarta les pans de sa blouse blanche : elle était nue dessous. S’asseyant sur un tabouret, Fernande écarta les cuisses. Apparut alors à mon regard cette vulve particulière que je connaissais déjà, aux longues lèvres pendantes et au clitoris hypertrophié. Elle devait être très excitée par ce qu’elle venait de me faire subir, car ses nymphes gonflées et ruisselantes d’un fluide onctueux saillaient largement hors de sa fente vulvaire, et son clitoris phénoménal se dressait, tel une petite verge en érection.

Mademoiselle L… prit l’anneau de peau meurtrie qu’elle avait retranché de mon prépuce ; elle le plaça autour de son clitoris à la manière d’une bague puis lui imprima des mouvements saccadés de va-et-vient, le faisant coulisser le long de son organe démesuré. Elle se branla frénétiquement avec cet anneau de chair sanguinolente jusqu’à ce qu’un puissant orgasme la terrasse.

Obnubilé par le spectacle libidineux que ma tortionnaire venait de m’offrir, j’en avais oublié ma douleur. À présent, elle se rappelait à moi, se répandant par vagues lancinantes à partir de mon pauvre sexe meurtri ; j’y portai mon regard : le rasoir n’avait tranché mon prépuce que partiellement, et celui-ci laissait mon gland – qui était devenu bleu sombre, presque noir, engorgé de sang par la cordelette qui comprimait la base de ma verge – à découvert sur la moitié de sa longueur. Mademoiselle L… n’avait donc pas réussi à me circoncire complètement. Du sang gouttait des lèvres de la plaie circulaire, encore ouverte, qu’elle m’avait infligée. Quelques gouttes de sperme perlaient à l’orée du méat.

— Je vais soigner votre blessure.

Je pensais que Fernande allait m’appliquer un antiseptique et poser des compresses de gaze ; il n’en fut rien. Approchant son visage de ma verge torturée, elle prit délicatement mon gland entre ses lèvres avant de le faire pénétrer dans sa bouche. La douceur de sa langue, qui le caressait délicatement, apaisait la sensation de brûlure ; en quelques secondes, je me vidai dans sa cavité buccale de toute la semence que j’avais accumulée. Mademoiselle L… déglutit mon sperme et se rassit sur le tabouret.

— Je n’ai pas terminé : votre gland n’est pas totalement découvert, Monsieur C… ; en conséquence, je vais devoir reprendre mon opération là où je l’avais laissée. Mettez-vous debout, là, devant moi !

Je me dressai sur mes jambes flageolantes et me plaçai à l’endroit qu’elle m’avait désigné. Son visage se trouvait juste à la hauteur de ma verge.

— Je ne peux pas opérer cette pauvre chose toute molle ; il me faut un organe en érection.

Mademoiselle L… entreprit de redonner de la vigueur à mon membre par de délicats attouchements, mais ses caresses expertes restèrent sans effet. Elle prit alors mon scrotum au creux d’une main et serra de plus en plus fort, jusqu’à ce que je gémisse sous l’effet de la douleur émanant de mes testicules malmenés ; cependant, ma verge restait toujours en berne.

Fernande avait beaucoup d’imagination : elle plaça deux doigts autour du reste de mon prépuce, qu’elle fit coulisser plusieurs fois avant de le tirer violemment en arrière pour dégager totalement mon gland ensanglanté ; elle saisit le frein de mon prépuce, cette excroissance de chair si sensible qui se trouve sous le gland, le fit rouler entre ses doigts, le pinça à plusieurs reprises, et le lécha. Constatant que ses tentatives demeuraient infructueuses, elle le prit entre ses dents et se mit à le mordiller de plus en plus fort.

— J’ai bien envie de vous l’arracher avec mes dents…

À ces paroles, ma verge reprit un peu de vigueur, mais pas assez à son goût.

— Je connais un moyen infaillible.

Elle saisit une tige de métal chromé d’une trentaine de centimètres de longueur et d’environ trois millimètres de diamètre dont elle plaça l’une des extrémités au bout de mon gland, au niveau du méat. Elle exerça une légère pression, et la tige commença à pénétrer dans mon urètre. Je pouvais sentir la progression de cet objet à l’intérieur de mon canal intime, éveillant des sensations voluptueuses au fur et à mesure qu’il se frayait un passage de plus en plus profond à l’intérieur de mon conduit.

Ma verge prit du volume, progressant d’elle même le long de cette tige métallique. Lorsqu’elle se fut enfoncée d’une douzaine de centimètres, sa progression fut arrêtée par un obstacle, ce qui me provoqua une légère douleur. Mademoiselle L… s’en aperçut ; elle modifia l’angle de ma verge, l’abaissant d’une quarantaine de degrés. Elle appuya, et la pièce de métal continua à s’enfoncer de plus en plus profondément en moi. Lorsqu’elle atteignit un endroit particulier, je ressentis un vif plaisir, comme si j’étais sur le point d’éjaculer ; Fernande comprit qu’elle avait trouvé ce qu’elle cherchait et, n’essayant pas d’aller plus loin, elle se mit à pratiquer de courts va-et-vient à cet endroit-là. Elle m’expliqua doctement :

— Je masse votre prostate, Monsieur C…

Sous cette caresse inusitée, ma verge avait retrouvé toute sa vigueur. Satisfaite du résultat ainsi obtenu, mademoiselle L… s’empara d’une seringue équipée d’une grosse aiguille. Je pensais qu’elle allait m’injecter un analgésique, mais je me trompais. L’approchant de mon gland, elle posa la pointe de l’aiguille contre le frein de mon prépuce. Je ne ressentis qu’une légère piqûre, jusqu’au moment où ma tourmenteuse appuya doucement, mais fermement. Je sentais l’aiguille progresser en moi ; elle s’immisçait en forçant le passage entre les fibres nerveuses si sensibles.

Cette sensation de douleur mêlée à une forme de plaisir un peu trouble m’excitait au plus haut point, et je regardai avec intérêt ce que Fernande me faisait. Au bout d’un moment, je vis une partie de la fine peau se déformer en se soulevant, poussée de l’intérieur par l’aiguille, jusqu’à former un petit cône du plus de cinq millimètres de hauteur. L’épiderme résista longtemps ; la douleur se faisait de plus en plus puissante. Ma chirurgienne appuya avec plus de force ; la pointe de l’aiguille apparut sous la peau, puis la transperça.

La douleur disparut ; seule subsistait une petite gêne. Mademoiselle L… enleva la seringue, mais laissa l’aiguille plantée dans ma chair, traversant de part en part le frein du prépuce. Elle retira lentement la tige métallique de mon urètre ; elle apparut, toute engluée de sperme.

— Voici une érection convenable, Monsieur C… ; je vais enfin pouvoir opérer. Mais je vous préviens : je vais le faire à vif, sans anesthésie, et vous allez souffrir !

Elle prit une longue aiguille de couturière dans le chas de laquelle elle fit passer un gros fil ; elle saisit mon membre raide et tira mon restant de prépuce juste en arrière du gland. Affichant une expression sadique, Fernande fit lentement pénétrer l’aiguille dans ma chair, à quelques millimètres en retrait des lambeaux de peau qu’elle venait de retrousser. Je connaissais déjà la souffrance provoquée par une aiguille : c’était relativement supportable. Mais ce qui me surprit, ce fut la douleur cuisante causée par le passage du fil lorsqu’elle tira dessus pour le tendre. Je ne pus m’empêcher de gémir.

— Jusqu’à présent, ce n’est rien encore ; mais tout à l’heure, vous aurez de bonnes raisons de vous plaindre…

Je n’osais imaginer ce que cette femme perverse allait me faire endurer ; cependant, j’étais curieux de connaître les limites de ma résistance à la douleur. Et puis, ce qu’elle avait déjà infligé à ma verge était tellement excitant…

Mademoiselle L… continua à coudre la base de mon prépuce, puis elle tendit le fil aussi fort qu’elle put. Ainsi étranglé, mon gland congestionné, entouré de points de suture, prit une couleur violacée.

— Je fais cela pour éviter une hémorragie. À présent, passons aux choses sérieuses !

Se retournant vers ses instruments chirurgicaux, Fernande choisit de petits ciseaux aux lames courtes et légèrement incurvées, dont elle vérifia le tranchant en passant un doigt sur le fil.

— Ceux-ci devraient convenir…

J’esquissai un mouvement de recul lorsqu’elle tira sur mon prépuce pour l’écarter de ma verge, mais le regard sévère qu’elle me lança me figea sur place. Elle glissa une lame des ciseaux entre mon gland et la peau qui le recouvrait encore partiellement, et serra énergiquement.

Je hurlai : ce n’était pas la brûlure à laquelle je m’attendais, mais une sensation de pincement atroce, de déchirement abominable. Mademoiselle L… retira son instrument de torture pour regarder avec satisfaction l’entaille de deux centimètres qu’elle venait de pratiquer. L’incision était franche et nette : les lèvres de la plaie ne saignaient pas, grâce aux points de suture qu’elle avait pratiqués au préalable. Mais le plus dur restait à faire : je le compris lorsque je la vis saisir ma verge frémissante et la maintenir d’une main ferme. Elle plaça ses ciseaux entre les bords de l’incision et les fit pivoter de quatre-vingt dix degrés ; ils étaient à présent parallèles à la couronne de mon gland.

— Êtes-vous prêt, Monsieur C… ? Cela va être long et très douloureux. Mais ce n’est qu’après cette petite formalité que vous pourrez me mériter.

Sans attendre ma réponse, mademoiselle L… resserra les lames de son instrument. Une monstrueuse douleur me submergea instantanément. Sans tenir compte de mes hurlements, ma tortionnaire continua à me découper à vif, centimètre après centimètre, sur tout le pourtour de ma pauvre verge. J’entendais le crissement des fibres de ma chair mutilée qui cédaient les unes après les autres lorsqu’elles étaient pincées entre les branches des ciseaux. Les lames claquèrent dans le vide alors que mes genoux fléchissaient et que j’étais sur le point de m’évanouir. Fernande s’exclama :

— Eh bien, nous y sommes, cette fois !

Après avoir rangé ses ciseaux, elle me montra ce qu’elle tenait : un ruban de peau qu’elle déploya. Il faisait une douzaine de centimètres de longueur sur deux de largeur.

— Il ne me reste plus qu’à enlever vos sutures.

Comme elle avait besoin de ses deux mains pour y procéder, elle se débarrassa de mon prépuce en le plaçant entre ses lèvres. Qu’elle était désirable, cette femme autoritaire qui arborait une partie de ma verge mutilée à l’orée de sa bouche…

Elle défit le nœud qui maintenait le fin lien et tira dessus pour l’enlever. En glissant tout autour de mon sexe à présent circoncis, le fil me brûla horriblement mais ne fit pas faiblir mon érection. Par contre, lorsque ma verge fut libérée de ce lien, un flot de sperme s’en échappa, mais sans que je ressente le moindre plaisir.

— Ah, voici un beau gland, digne de moi, Monsieur C… Il faut que je vous dise quelque chose : je suis une vieille cochonne et, comme toute truie qui se respecte, j’adore les glands !

Après m’avoir fait cette confidence, cette digne femme retira l’aiguille qui transperçait encore mon frein et se précipita sur ma verge pour l’engloutir dans sa bouche gourmande.

Auteur : Lioubov

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