Depuis
le décès de ma femme, je vis seul, loin de mes enfants, tous établis à
l’étranger avec leurs conjoints respectifs. À presque soixante-dix ans,
retraité, j’ai pris mes marques, et bien que sevré sexuellement, je vis
très bien mon veuvage. Ma femme est décédée il y a maintenant près de
cinq ans. Ce n’était pas le grand amour ; disons un mariage de raison.
J’ai mes habitudes dans un petit restaurant près de chez moi où je me
rends quand je n’ai pas envie de faire la popote. Quelquefois je réunis
mes amis – des couples de mon âge – et je leur concocte des repas
gastronomiques. On dit de moi que je suis un fin cuisinier très
imaginatif. C’est vrai que j’adore ça. J’agis d’instinct sans recettes
préétablies avec les produits du moment. Ces instants me sortent de ma
solitude qui est parfois très pesante.
La maison où j’habite est
très grande et nécessite des travaux réguliers d’entretien. Il fait beau
aujourd’hui, samedi. J’ai décidé de tailler la haie, qui borde ma
maison côté rue et qui commence à prendre de l’ampleur. Je sors tous les
outils de jardin nécessaires à mon travail et je démarre ma tâche.
Je travaille depuis déjà près d’une heure quand ma voisine sort de chez elle pour aller faire ses courses hebdomadaires. Un petit signe de sa part, auquel je réponds ; elle monte dans sa voiture et s’en va rapidement. Élodie – c’est elle – est une femme divorcée d’environ quarante ans qui vit dans le pavillon mitoyen du mien avec ses deux enfants dont elle a la garde. Elle est grande, près d’un mètre soixante-quinze, son corps est bien proportionné, et très élégante quand elle part tous les matins au travail. Au cours de nos rares conversations de voisinage j’ai appris qu’elle est cadre de haut niveau dans une grande entreprise du CAC 40. Il me semble qu’elle n’a pas refait sa vie car je ne vois jamais d’hommes venir chez elle, hormis son ex-mari quand il vient chercher les enfants.
Tout dans mes pensées, je la vois revenir de faire ses emplettes. Elle sort de sa voiture et se dirige immédiatement vers moi.
— Bonjour Hervé, vous allez bien ?
— Oui, très bien Élodie ; et vous ?
Les phrases banales que tout le monde prononce quand on veut établir de bonnes relations avec son propre voisinage…
— Bien, merci. Je peux vous demander un service ?
— Bien sûr ; que voulez-vous ?
— Je voudrais fermer l’arrivée d’eau générale pour pouvoir changer le mitigeur de ma baignoire, et j’ai du mal car il est coincé. Je n’ai pas beaucoup de force dans les bras et je n’y arrive pas. Quand vous aurez un moment, vous pourrez venir voir ?
— Bien sûr : une fois ma haie taillée je viens chez vous.
— Merci. À tout à l’heure !
Une heure plus tard je sonne chez elle. Elle m’amène directement dans le garage et me désigne le robinet. Au passage, je peux sentir les effluves de son parfum de grande marque. Une senteur que j’apprécie beaucoup. Bizarrement, ça éveille en moi des émotions disparues depuis le décès de ma femme.
Effectivement, le robinet – d’un autre âge – est bien grippé, et manifestement il faut le changer ou au moins changer la tête. Je lui propose de le faire, et en même temps de changer le mitigeur de sa baignoire. Ce qui lui évitera de faire venir un plombier.
— Oh, merci Hervé, c’est très gentil de votre part. Vous voulez voir la salle de bain ?
— Oui ; comme ça je pourrai voir le modèle.
Nous montons à l’étage et, alors qu’elle me précède pour me montrer l’endroit, je peux voir le haut de ses très jolies jambes surmonté d’une jupe plissée, courte, mais pas suffisamment pour que je puisse en découvrir plus…
La salle de bain est étroite et, alors qu’elle est à l’intérieur pour m’indiquer le mitigeur, mon dos touche sa poitrine et – est-ce une impression ? – je sens son téton qui durcit contre mon épaule. Il faut dire qu’avec mon mètre soixante-dix, je fais petit à côté d’elle. Je n’en laisse rien paraître, et la suite de notre conversation ne se bornera qu’à échanger des propos sur le type de matériel qu’elle désire me voir installer.
Je lui dis que, le temps d’aller acheter le matériel au magasin de bricolage proche, je pourrai lui faire ça cet après-midi. Ça ne devrait me prendre qu’une heure car ce genre de travail de plomberie n’est pas très compliqué.
— Pas de problème ; je suis là aujourd’hui et je ne sors pas car les enfants sont chez leur père cette semaine – ils sont en garde alternée – et j’en profite pour exécuter des tâches que je n’ai pas le temps de faire quand ils sont là.
L’après-midi, une fois mon déjeuner avalé, je reviens chez elle avec mes outils et le matériel acheté le matin.
Elle s’est changée. Elle porte juste un pantacourt rehaussé d’un débardeur peu échancré qui lui moule parfaitement sa poitrine que je soupçonne généreuse. J’ai l’impression qu’elle ne porte pas de soutien-gorge car je ne distingue aucune attache ou armature que révèle souvent ce genre de vêtement. Elle m’offre un café, nous papotons quelques instants et je file au garage où, en moins d’un quart d’heure, je change le robinet d’arrêt. Je monte ensuite à l’étage pour attaquer le mitigeur de la baignoire, et quelques minutes plus tard je rencontre quelques difficultés dans mon travail. J’ai besoin d’une aide. J’appelle Élodie.
— Élodie ! Vous pouvez venir ? J’ai besoin d’un coup de main.
— J’arrive tout de suite !
J’ai besoin qu’elle tienne le mitigeur pendant que je serre quelques écrous. Dans cette position, nos têtes se frôlent, se touchent. Je sens son haleine fraîche – elle a dû se laver les dents après avoir pris son café. Nos mains se touchent elles aussi. Je lui donne quelques indications. Mon émotion monte et, à mon grand étonnement, ma verge aussi… Il y a bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
J’en perds mes moyens et je laisse tomber une vis dans la baignoire. Dans le mouvement pour aller la récupérer, nos têtes se retrouvent face à face, nos corps se heurtent l’un contre l’autre. Des pulsions incontrôlées me poussent à aller plus loin, à commettre l’irréparable. Il est impossible qu’elle réponde à mes avances ; près de trente ans de différence d’âge. Elle va me gifler, au pire me traiter de vieux vicieux. Qu’importe ! La folie m’envahit… Je la prends dans mes bras, je pose mes lèvres sur les siennes, ses seins sont pressés contre mon torse. C’est trop tard, je ne peux plus revenir en arrière. Je tente de faire pénétrer ma langue dans sa bouche et… elle répond à mon baiser, fougueusement, sans retenue. Sa langue vient rejoindre la mienne, violemment. Sa bouche est douce, parfumée. Ses mains pressent mon corps. J’empaume ses seins, fais remonter son débardeur qui libère une poitrine nue, fière, les pointes érigées, arrogantes dans leur sublimité. Nous nous redressons.
Elle me dit juste ces mots :
— Viens !
Elle m’amène à sa chambre. En deux temps trois mouvements nous sommes nus. Je la prends dans mes bras, dos à moi ; ma verge dressée, victorieuse, se frotte entre ses fesses. Mes mains caressent sa poitrine ferme. Elle se dégage de mon étreinte et se couche sur la couette. Je m’allonge sur elle et lui écarte légèrement les cuisses. Je dirige mon vit vers sa fente et je la pénètre lentement, tout en douceur ; je suis étonné de la rigidité de mon sexe. Je ne sens aucune résistance : son antre est trempé, en attente. Je me redresse pour lui sucer les tétons. Elle gémit. Je prends sa bouche pour un long baiser profond où ma langue s’enroule autour de la sienne. Son corps est agité de petites secousses ; les prémices d’une jouissance forte ?
Je ne sais pas, mais je ne vais pas tarder à le découvrir.
Mes mains parcourent son corps dans de longues caresses, englobent ses seins, les pétrissent. Je titille les pointes. Bien au fond d’elle, je ne bouge plus. Je fais alors pulser mon gland pour lui masser lentement les chairs profondes et sensibles de son vagin. Je me relève et la regarde. Elle est belle. Ses yeux « bleu profond » chavirent. Elle est en extase, ne dit rien, mais sa respiration s’accélère. J’entame alors de longs va-et-vient, ressortant mon sexe entièrement pour replonger en elle de plus en plus vite. Elle ne peut plus se retenir. Elle crie. Elle hurle. Secoue son bassin pour venir à ma rencontre. Ses ongles s’enfoncent dans mon dos. Sa tête s’agite dans des mouvements désordonnés. Je pince ses seins tellement je suis excité. Je suis déchaîné, je la défonce sans relâche – à mon âge, on est endurant. J’entre. Je ressors. Elle est trempée. Mon sexe coulisse en elle, sans obstacle, mais ses chairs intimes m’enserrent suffisamment pour pétrir mon vit, dur comme du bois. Elle jouit plusieurs fois. Elle n’en peut plus, je le sens. Il faut que je finisse. J’accélère et, dans une poussée ultime, une contraction de ma prostate, je viens inonder le fond de sa matrice de mon sperme généreux. Elle pousse un dernier cri et s’effondre sur la couette, emportée dans un orgasme commun, fulgurant.
Épuisé, je m’écroule sur elle, lui baise le front pour la remercier et je me laisse aller quelques minutes, heureux.
Je bascule sur le dos et je la vois se redresser pour me regarder tendrement. Elle passe sa main sur mon front, puis ses doigts sur mes lèvres ; elle ouvre la bouche pour la première fois depuis qu’elle m’a amené dans sa chambre et me dit :
— Merci !
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Parce que je ne regrette pas de m’être laissée aller sans retenue avec toi. Il y a seulement quelques heures, jamais je n’aurais pensé que nous ferions l’amour tous les deux. Tu n’étais qu’un voisin sympa avec qui les relations de voisinage étaient agréables. Mais, soudainement, ce matin quand nous étions dans ma salle de bain, lorsque tu m’as frôlé, j’ai humé ton eau de toilette et j’ai senti un frisson me parcourir.
— Alors ce n’était pas une illusion de ma part quand j’ai senti ton téton durcir contre mon épaule ?
— Non. J’ai juste été déçue que tu ne me prennes pas alors dans tes bras car j’en avais envie. Ce désir qui s’est alors éveillé en moi, au lieu de retomber, s’est accru dans l’attente de ton retour cet après-midi. Mais je ne savais pas comment faire pour que tu succombes. Rien ne s’y prêtait. C’est alors que tu m’as appelée pour me demander de l’aide, et j’ai su alors qu’il ne fallait pas que je laisse passer cette chance. J’avais prémédité mon acte en mettant un débardeur très moulant pour faire monter la pression chez toi. J’ai vu dans ton regard, insistant, que tu semblais apprécier. D’ailleurs, dès le premier frôlement, j’ai vu que ton sexe était entré en érection. Ça m’a rassurée. Je me suis rendu compte que je ne t’avais pas laissé indifférent.
— Tu sais, ça a bouillonné dans ma tête... J’avais peur que tu me gifles ou que tu me prennes pour un vieux vicieux. Mais ça a été plus fort que moi, il fallait que je te prenne dans mes bras.
— Tu as bien fait. Je n’attendais que cela. J’ai toujours pensé, depuis que nous sommes voisins, que tu es un type bien. Je n’ai jamais senti de ta part une quelconque attitude vicieuse. Je ne l’aurais d’ailleurs pas supporté, et jamais, alors, je ne serais venue solliciter une aide de ta part. Et puis je ne le regrette pas car tu m’as fait jouir au-delà de tout entendement. Tu es un amant attentionné, prévenant et… endurant. Depuis mon divorce il y a trois ans, je n’ai pas connu d’autres hommes. Tu es le premier…
C’est ce moment qu’elle choisit pour poser délicatement sa main sur mon sexe.
— Tu sais quand même que j’ai soixante-neuf ans. Je ne sais pas si je vais pouvoir remettre le couvert. J’ai peur qu’à la longue tu sois déçue. Tu es jeune : tu as besoin d’un homme de ton âge, pas d’un « vieux » comme moi.
— Qui te dit que ça ne me suffira pas ? J’ai besoin de tendresse, pas d’un « bourrin » comme l’était mon ex qui ne pensait qu’à son plaisir et était en plus éjaculateur précoce. Ma vie sexuelle avec lui n’a pas été terrible. Mais toi, en une seule fois, tu m’as fait avoir de multiples orgasmes. Alors je saurai m’adapter à tes possibilités, mais sache que je ferai tout pour que ce soit le plus souvent possible.
Un sourire illumine son visage, et tout en continuant la caresse de mon sexe, elle pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser langoureux auquel je réponds en l’enserrant dans mes bras, sa poitrine ferme contre moi. Soulevant légèrement sa tête, je lui dis :
— Je vais te montrer qu’il n’est pas nécessaire qu’un homme bande pour rendre heureux une femme.
Je me sépare alors d’elle pour me lever du lit.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Chut, laisse-toi faire…
Je prends ses jambes pour amener ses fesses au bord du lit tout en lui écartant bien les cuisses. Dans cette position, son sexe glabre est totalement offert, à ma merci. Je m’agenouille alors par terre et j’embrasse son pubis. Puis, sortant ma langue, je la fais parcourir son corps en effectuant quelques haltes sur ses hanches, son nombril, la base de ses seins, ses tétons…
Elle gémit de bonheur. Elle aime manifestement ce que je lui fais, même si ça la chatouille par moments, la faisant pouffer. Je redescends alors vers la fourche que je désire honorer et je lèche lentement sa fente odorante où suintent quelques gouttes d’un mélange de ses propres sécrétions et de mon sperme. Je fouille à la recherche de son clitoris que je viens débusquer d’où il était caché. Je l’agace avec la pointe de ma langue. Élodie pousse un petit cri et plaque ma tête sur son entrejambe. Je poursuis mon œuvre en faisant entrer mon majeur dans sa chatte, vite rejoint par mon index. Je la branle lentement en écartant ses chairs au maximum. Elle pousse son bassin vers moi comme pour mieux avaler les doigts qui la fouillent. C’est un appel à aller plus loin. Elle ruisselle tellement que je n’ai aucun mal à introduire quatre doigts. Elle hurle.
— Je te fais mal ?
— Non. Continue, c’est sublime. Jamais on ne m’avait fait ça. Je suis bien. Mais toi, je ne peux rien faire pour toi ?
— Non, ça me suffit. Je vais te faire tordre de plaisir, et ça me rend heureux rien qu’à cette idée. Je continue ?
— Oui, ne t’arrête pas…
Le lent travail continue. Je ménage des moments de repos pour enfoncer ma main plus loin encore. Élodie exprime son bonheur en haletant de plus en plus vite comme si elle allait accoucher. Son vagin est désormais dilaté par mon poing qui est entré jusqu’au poignet. Le plus dur est fait. Il ne me reste plus qu’à porter l’estocade en le faisant aller et venir de plus en plus vite en elle sans le faire ressortir. Sa respiration s’accélère. Sa jouissance est au paroxysme. Elle prononce des mots insensés qui viennent se contredire :
— Je t’aime. Je jouis. Arrête. Non, continue. Oh, c’est trop bon ! Salaud, tu sais profiter de moi… Tu es un démon !
Elle a le bonheur expressif jusqu’au moment ultime où je viens mâchouiller son clitoris érigé comme pour me narguer, provocateur. Son corps s’arque brutalement ; elle pousse alors un long hurlement strident, me montrant ainsi qu’elle vient d’atteindre le septième ciel dans un orgasme dévastateur.
Elle retombe sur le lit, achevée. Je retire ma main lentement de son antre béant ; je me lève, me dirige vers la salle de bain pour constater que l’eau étant fermée, je ne peux même pas me laver les mains…
Je jette un œil vers la chambre où Élodie s’est endormie d’un sommeil réparateur. Je termine mon travail pour changer le mitigeur. En fait, je n’ai plus besoin d’elle car j’ai compris l’astuce pour le faire seul. Que se serait-il passé si j’avais deviné plus tôt ? Rien, probablement ; ou alors autrement. Une fois la remise en eau faite, je peux me laver et la rejoindre dans son lit. Entre-temps elle est passée sous la couette et elle m’attend impatiemment. À peine dans le lit, elle se jette sur moi, me couvre de baisers et formule à mon oreille des mots d’amour :
— Mon Dieu, Hervé, comme tu m’as fait jouir... Tu es un amant exceptionnel. J’aimerais, si tu le veux bien, qu’on continue cette aventure. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Tu es libre, je suis libre. Tu habites à côté : c’est pratique, non ? Tu veux bien ?
— Oui, je ne suis pas encore rassasié de ton corps ; j’ai envie de toi, mais il faut que je reprenne de la vigueur.
— Laisse-moi faire, je crois savoir comment faire… me dit-elle avec un sourire malicieux.
Élodie écarte la couette et approche son visage de mon bas-ventre. Il y a longtemps qu’une femme ne m’a pas fait de fellation. Mon épouse n’en était pas une grande adepte.
Mon sexe est mou et pend lamentablement sur le côté, comme mort. Élodie caresse mes bourses tout en les griffant légèrement. Puis ses doigts saisissent mon vit pour le décalotter. Elle approche ses lèvres pour en suçoter le bout. Je suis un peu crispé et je la regarde faire, attentif.
— Tu es trop nerveux ; laisse-toi faire, mon chéri. Ferme les yeux.
J’obéis. Sa bouche tète mon gland puis absorbe ma bite entièrement. Ses lèvres touchent mon pubis. Elle me pompe intensément, et j’ai la surprise de sentir que je suis en train d’avoir une érection. Je durcis à vue d’œil. Ça me redonne confiance. J’appuie sur sa tête pour qu’elle m’avale profondément. Je grossis encore, envahissant le fond de sa gorge. Elle tousse mais continue ses mouvements, attentive à mon plaisir qui monte.
Il est temps de passer à autre chose. Je lui dis :
— Viens, je veux qu’on fasse l’amour. Tu m’as fait bander : je vais te récompenser ; mets-toi sur moi.
— J’arrive ; j’en ai très envie aussi, même si j’aimerais continuer, tellement ta verge a bon goût…
Elle se positionne sur moi, sa poitrine face à mes yeux et s’empale d’une seule poussée sur mon sexe dur comme de la pierre. Je suce alternativement la pointe de ses seins et mets un doigt dans son fondement. Elle ne dit rien, apprécie. Elle a du potentiel. Elle est brûlante, tellement brûlante qu’il suffit de quelques va-et-vient en elle pour que nous jouissions de concert, tellement moi aussi mon désir est grand. C’est une entente sexuelle parfaite qui se concrétise… Elle s’écroule sur moi, épuisée.
Un mouvement de bassin de sa part me fait sortir d’elle. Elle baise mes lèvres – je peux sentir ma propre odeur qui parfume son haleine – puis descend vers mon ventre, prend mon pénis et mes testicules entièrement dans sa bouche pour effectuer un nettoyage complet de mes attributs. C’est doux, je suis bien. Je lui en fais part :
— J’adore ce que tu me fais.
— J’aime l’odeur et le goût de nos sécrétions mélangées.
— Fais-moi partager !
Elle remonte alors sa tête jusqu’à la mienne. Nous nous embrassons tendrement. Ma langue tournoie pour recueillir ces substances particulières qui tapissent ses muqueuses et parfument son haleine. J’adore ces senteurs.
Elle se relève, souriante, apaisée et me dit :
— Tu n’as pas faim ?
C’est alors que je constate qu’il fait déjà nuit. Je me tourne vers son réveil : il est vingt heures trente ! Ça fait plus de six heures que notre aventure a commencé. Elle a eu de nombreux orgasmes, j’ai éjaculé deux fois : un exploit à mon âge et, effectivement, ça m’a donné faim et je lui en fais part.
— Si tu as des provisions dans le frigo, je peux nous concocter un bon repas. Qu’en penses-tu ?
— Tu sais cuisiner ?
— Oui, et j’adore ça.
Nous sommes nus dans la cuisine et je pars à la recherche d’ingrédients disponibles dans le frigo. Élodie me dit alors :
— Tu sais, Hervé, en quelques heures tu m’as libérée sexuellement. Tu m’as défoncée, me menant au paroxysme du bonheur, et j’ai aimé. Jamais on ne m’avait fistée, et j’ai aimé. Je t’ai sucé pour te faire bander, et j’ai aimé. J’ai nettoyé ton sexe après qu’il m’ait investi, et j’ai aimé. Tu m’as doigté l’anus, et j’ai aimé ; et je sais que, si tu veux, tu pourras me sodomiser quand tu le voudras. Tu peux désormais faire de moi ce que tu veux, et j’aimerai.
— Eh bien, dis-moi, je n’aurais jamais pensé il y a quelques heures que tu pourrais devenir mon esclave sexuelle. C’est bien ce que tu veux ?
— Oui, je le désire profondément. Tu ne me feras pas mal ?
— Pourquoi veux-tu que je te fasse mal ? Je ne suis pas un sadique. Tu es trop belle pour que j’aie envie de te détruire ou te martyriser. Ton corps, magnifique, est un appel continuel à la caresse. Tes seins pleins et fermes sont un éloge à la perfection ; ton sexe une fontaine de jouissance. Je n’ai pas essayé ton anus, mais je sens que j’aimerai m’y enfoncer puisque tu en as éprouvé le désir. J’ai presque soixante-dix ans, et je n’ai plus les mêmes moyens qu’à ton âge. Par contre, et je te l’ai montré, je peux te faire jouir de différentes façons sans que je ne te pénètre moi-même.
— C’est beau, ce que tu dis de moi. J’en frémis. Oui, mais toi, comment jouiras-tu ?
À ces mots, je la prends dans mes bras, dos à moi. Mes mains englobent ses seins et les massent profondément. Je pince légèrement les pointes pour qu’elles se dressent…
— Tout est dans ma tête. Il me suffira de voir ton visage extatique quand j’utiliserai tous les moyens possibles pour t’amener au septième ciel ou quand toi-même, de ton propre chef, tu me suceras ou me caresseras sans que je bande forcément. Tu l’as d’ailleurs fait tout à l’heure pour me nettoyer.
— Oh, comme c’est bon ! Tu me fais du bien, continue… Oui, c’est vrai, je t’ai senti paisible, rasséréné.
— D’ailleurs, en voyant ce qu’il y a dans le frigo, ça m’a donné des idées…
— Qu’est-ce que tu as encore inventé ?
— Encore une fois, laisse-toi faire !
Je la pousse vers la table de la cuisine, la fais se pencher en avant, les fesses relevées, et je lui écarte les jambes. Je vais prendre la bombe de crème Chantilly que j’ai repérée et j’en répands sur ses fesses, son petit œillet et sur son sexe. J’entame alors un léchage de toute la zone pour faire disparaître toute trace de crème. J’insiste bien sur son clitoris, l’entrée de sa grotte d’amour et, bien sûr, son anus. Élodie se tortille, gémit, me montrant qu’elle apprécie. Je prends alors en main un concombre en attente sur la table, lui écarte les lèvres ruisselantes de son sexe et le fais pénétrer lentement. Il est de loin beaucoup plus gros et long que mon sexe qui, lui, est tout à fait dans la norme. Mais tout à l’heure, mon poing est bien entré…
— Qu’est-ce que tu fais ? me dit-elle.
— Tu aimes ?
— Oui, un peu froid. C’est gros, non ?
— Plus gros que mon sexe, mais moins que mon poignet : c’est un concombre.
— Tu vas me déchirer !
— Tu sais bien que je ne veux pas te faire mal. D’ailleurs, il est entré complètement.
— Je suis bien dilatée mais, c’est vrai, je ne ressens aucune douleur. C’est même bizarre comme sensation.
— Hé, hé, je prépare du concombre à la crème pour dîner…
— Mais la Chantilly que tu as utilisée pour me badigeonner, c’est sucré ?
— Qui t’a parlé de Chantilly ? Je parle de la crème que tu vas produire quand je t’aurai bien pistonnée et fait hurler de plaisir.
— Alors vas-y, mon chéri. Ne t’en prive pas ! Je sens que je ne m’en lasserai pas…
Pendant plus d’un quart d’heure je fais aller et venir le concombre en elle, en douceur, en contrôlant mes mouvements pour ne pas la blesser. J’ai mal au poignet mais ça vaut le coup, tant elle jouit. Elle hurle sa joie, me demande d’arrêter dès qu’elle a un orgasme pour, quelques secondes plus tard, me demander de continuer… Sa cyprine inonde le sol tellement elle mouille. Jusqu’au moment où, dans un dernier orgasme, je sens qu’elle est arrivée au bout de ses forces. Je m’arrête alors. Je la redresse face à moi ; ses yeux sont révulsés. Elle n’a plus d’énergie. Elle a juste le temps de me dire « Tu m’as tuée ! » qu’elle s’écroule dans mes bras. Je la porte jusqu’à sa chambre ; je l’allonge, et elle s’endort immédiatement. Elle est belle, et elle est désormais à moi.
Le dîner sera pour un autre jour…
Je clos tous les volets de sa maison, prends ses clés pour fermer sa porte avant de rentrer chez moi. Au préalable, j’ai laissé un mot sur l’oreiller pour lui dire qu’il suffit qu’elle m’appelle, si elle n’a pas de double des clés, pour que je vienne immédiatement la libérer… car j’ai trop envie de la revoir autrement qu’en voisin. J’y ajoute quelques mots doux pour lui montrer que je tiens à elle.
Quelle journée !
Le lendemain, je me réveille de bonne heure. Chose étonnante, j’ai une érection. Je décide de lui faire une surprise. Je sors acheter des croissants à la boulangerie proche, un bouquet de roses, et je me rends chez elle. Les volets sont fermés ; nous sommes dimanche, elle doit dormir encore. Ses enfants ne rentrent que ce soir.
Je nous concocte un petit déjeuner avec les ingrédients que j’ai pu trouver. Je vois qu’elle a une machine à café. Ce sera donc deux expressos, ne sachant ce qu’elle prend d’habitude. Je monte le plateau jusqu’à sa chambre et je le pose sur la coiffeuse. Elle dort profondément. Elle a rejeté la couette et dort sur le dos, nue comme un ver, apaisée. Dans cette position, on peut se rendre compte qu’elle a une très belle poitrine, ferme à souhait, ses tétons dressés vers le ciel. L’une de ses mains se trouve enfouie entre ses cuisses. Elle a dû se masturber après mon départ. L’aurais-je déjà mise en état de manque ? C’est très bon signe.
La voir ainsi à ma merci et prête à mon bon vouloir me fait bander. C’est vraiment étonnant, moi qui pensais ne plus être sujet à de telles émotions. Je me déshabille et me glisse à côté d’elle, sur le côté. Je ne sais pas si elle fait semblant de dormir ou si c’est un réflexe, mais elle en fait de même. Elle se retrouve ainsi dos à moi. Je me rapproche et colle mon sexe dur dans la raie de ses fesses. Elle pousse un gémissement montrant qu’elle n’est pas indifférente à ce que je lui fais et se recule pour bien me le montrer. Ma main gauche vient se poser sur son sein ferme et entame un doux massage. Elle semble apprécier. Je glisse mon autre main sous son corps pour atteindre le second afin qu’il ne soit pas frustré. Elle m’aide dans cette tâche en se soulevant, me montrant ainsi qu’elle sort de son sommeil.
— Hum, il y a longtemps qu’on ne m’avait pas réveillée comme ça… J’aime, c’est trop bon.
Je saisis l’occasion pour soulever sa cuisse et glisser mon vit à l’entrée de son puits d’amour. Elle m’aide de sa main pour bien me diriger ; il n’a donc aucun mal à la pénétrer profondément tant elle est trempée. Je m’accroche à ses seins, lui pinçant les tétons, et la pilonne intensément. Très réactive, elle jouit en quelques secondes.
— Tu n’as pas éjaculé ? me dit-elle, étonnée.
— Non, mais c’est normal : après nos séances d’hier, c’est plus long. Ce n’en sera que mieux pour toi.
Je la bascule sur le ventre et lui fais remonter les fesses. Je me réintroduis dans sa fente, je ressors pour lui enduire l’anus de ses sécrétions, et cela plusieurs fois. Elle s’agite et me demande :
— Tu as envie de me sodomiser, petit cochon ?
— Oui.
— Alors fais-le ! Je suis réceptive, mais sois doux avec moi ; je suis une femme fragile qui veut t’appartenir complètement.
L’extrémité de mon gland se fait un chemin par petits coups, absorbé successivement par ses deux sphincters. Mon pénis est désormais entièrement en elle.
— Tu as mal ?
— Non, continue. Tu es formidable, tellement tu es plein d’attentions. Les femmes que tu as connues ont eu de la chance. J’espère te garder longtemps… Vas-y, maintenant, jouis, ne me ménage pas. Je veux que toi aussi tu sois heureux.
Je ne me le fais pas dire deux fois. J’aplatis son corps contre le matelas et je la sodomise de plus en plus fort, entrant et sortant de toute la longueur de mon sexe. Je glisse une main vers sa chatte et lui branle l’entrée du vagin. Elle pousse des cris. Pour m’encourager à aller plus fort ?
Elle me le confirme par ses paroles :
— C’est trop bon ! C’est la première fois, mais ce ne sera pas la dernière. Profite de mon corps : il est entièrement à toi. Accélère et jouis, je t’en supplie…
Je suis galvanisé par ce qu’elle me dit. Encore quelques va-et-vient et j’éjacule dans son fondement alors qu’au même instant elle aussi est terrassée par un orgasme.
N’ayant pris aucune précaution, elle n’était probablement pas très propre puisque pas prévenue de mes intentions malhonnêtes ; je vais à la salle de bain pour me nettoyer. Elle me rejoint pour en faire de même. Nous prenons une douche ensemble, l’occasion de mieux faire connaissance de nos corps. Nous nous savonnons mutuellement en insistant sur nos parties intimes, nous nous embrassons fougueusement. Je la doigte, elle me masturbe. Elle me suce le sexe, sans succès – je ne suis pas un extraterrestre – je la fais jouir à nouveau avec ma langue. Nous sortons de la douche et nous nous séchons.
De retour dans la chambre, nous constatons, à juste raison, que nos cafés sont froids.
— Oh, je n’avais pas vu ! Tu m’as acheté des roses… comme c’est gentil ! Des croissants aussi ? Tu es un amour.
— Oui, ce sont mes premiers cadeaux… Tu aimes ?
— Comment ne pourrais-je pas ? dit-elle, les yeux envahis de larmes. Jamais un homme ne m’avait traitée comme ça. Mon ex-mari, n’en parlons pas. Les autres hommes, souvent des goujats, ils partent au petit matin, en catimini, contents d’avoir « tiré un coup ». Toi, tu es leur antithèse. Cette nuit, je me suis réveillée après ton départ et j’ai trouvé ton mot sur l’oreiller. Quand je l’ai lu, ça m’a énormément touchée et j’ai su que quelque chose de bien venait de démarrer. Je me suis même masturbée en pensant à toi et je me suis endormie, heureuse.
Sur ces derniers mots elle dépose un baiser sur mes lèvres et descend, nue, dans toute sa splendeur, refaire le petit déjeuner.
Je passe sur le reste de la journée, trop rapidement passée, où nous avons longuement discuté de notre avenir. Une remarque quand même : nous avons mangé le concombre…
Élodie est une femme très intelligente, qui gagne très bien sa vie. Je suis moi-même retraité, et j’ai d’excellents revenus. Nous n’avons donc aucun problème de ce côté. Elle est érudite ; je le suis aussi. Elle aime les voyages ; moi-aussi. Tous les ingrédients sont là pour réussir notre union. Le seul hiatus, c’est notre différence d’âge. Mais sexuellement, nous avons constaté que ça allait très bien. La petite pilule bleue m’est familière… pas trop, car Élodie me donne toute l’énergie nécessaire pour la combler ; et puis, je suis toujours aussi imaginatif…
Nous avons donc décidé de continuer à vivre dans nos maisons respectives et de ne rien dire, pour l’instant, à nos enfants et à son ex.
Les semaines ou les vacances, quand ses enfants sont à la garde de leur père, nous allons passer des week-ends coquins dans des « Relais et Châteaux » ou nous partons à l’étranger pour des voyages idylliques.
Nous sommes heureux comme ça et espérons, si Dieu me prête vie, le rester encore longtemps.
Je travaille depuis déjà près d’une heure quand ma voisine sort de chez elle pour aller faire ses courses hebdomadaires. Un petit signe de sa part, auquel je réponds ; elle monte dans sa voiture et s’en va rapidement. Élodie – c’est elle – est une femme divorcée d’environ quarante ans qui vit dans le pavillon mitoyen du mien avec ses deux enfants dont elle a la garde. Elle est grande, près d’un mètre soixante-quinze, son corps est bien proportionné, et très élégante quand elle part tous les matins au travail. Au cours de nos rares conversations de voisinage j’ai appris qu’elle est cadre de haut niveau dans une grande entreprise du CAC 40. Il me semble qu’elle n’a pas refait sa vie car je ne vois jamais d’hommes venir chez elle, hormis son ex-mari quand il vient chercher les enfants.
Tout dans mes pensées, je la vois revenir de faire ses emplettes. Elle sort de sa voiture et se dirige immédiatement vers moi.
— Bonjour Hervé, vous allez bien ?
— Oui, très bien Élodie ; et vous ?
Les phrases banales que tout le monde prononce quand on veut établir de bonnes relations avec son propre voisinage…
— Bien, merci. Je peux vous demander un service ?
— Bien sûr ; que voulez-vous ?
— Je voudrais fermer l’arrivée d’eau générale pour pouvoir changer le mitigeur de ma baignoire, et j’ai du mal car il est coincé. Je n’ai pas beaucoup de force dans les bras et je n’y arrive pas. Quand vous aurez un moment, vous pourrez venir voir ?
— Bien sûr : une fois ma haie taillée je viens chez vous.
— Merci. À tout à l’heure !
Une heure plus tard je sonne chez elle. Elle m’amène directement dans le garage et me désigne le robinet. Au passage, je peux sentir les effluves de son parfum de grande marque. Une senteur que j’apprécie beaucoup. Bizarrement, ça éveille en moi des émotions disparues depuis le décès de ma femme.
Effectivement, le robinet – d’un autre âge – est bien grippé, et manifestement il faut le changer ou au moins changer la tête. Je lui propose de le faire, et en même temps de changer le mitigeur de sa baignoire. Ce qui lui évitera de faire venir un plombier.
— Oh, merci Hervé, c’est très gentil de votre part. Vous voulez voir la salle de bain ?
— Oui ; comme ça je pourrai voir le modèle.
Nous montons à l’étage et, alors qu’elle me précède pour me montrer l’endroit, je peux voir le haut de ses très jolies jambes surmonté d’une jupe plissée, courte, mais pas suffisamment pour que je puisse en découvrir plus…
La salle de bain est étroite et, alors qu’elle est à l’intérieur pour m’indiquer le mitigeur, mon dos touche sa poitrine et – est-ce une impression ? – je sens son téton qui durcit contre mon épaule. Il faut dire qu’avec mon mètre soixante-dix, je fais petit à côté d’elle. Je n’en laisse rien paraître, et la suite de notre conversation ne se bornera qu’à échanger des propos sur le type de matériel qu’elle désire me voir installer.
Je lui dis que, le temps d’aller acheter le matériel au magasin de bricolage proche, je pourrai lui faire ça cet après-midi. Ça ne devrait me prendre qu’une heure car ce genre de travail de plomberie n’est pas très compliqué.
— Pas de problème ; je suis là aujourd’hui et je ne sors pas car les enfants sont chez leur père cette semaine – ils sont en garde alternée – et j’en profite pour exécuter des tâches que je n’ai pas le temps de faire quand ils sont là.
L’après-midi, une fois mon déjeuner avalé, je reviens chez elle avec mes outils et le matériel acheté le matin.
Elle s’est changée. Elle porte juste un pantacourt rehaussé d’un débardeur peu échancré qui lui moule parfaitement sa poitrine que je soupçonne généreuse. J’ai l’impression qu’elle ne porte pas de soutien-gorge car je ne distingue aucune attache ou armature que révèle souvent ce genre de vêtement. Elle m’offre un café, nous papotons quelques instants et je file au garage où, en moins d’un quart d’heure, je change le robinet d’arrêt. Je monte ensuite à l’étage pour attaquer le mitigeur de la baignoire, et quelques minutes plus tard je rencontre quelques difficultés dans mon travail. J’ai besoin d’une aide. J’appelle Élodie.
— Élodie ! Vous pouvez venir ? J’ai besoin d’un coup de main.
— J’arrive tout de suite !
J’ai besoin qu’elle tienne le mitigeur pendant que je serre quelques écrous. Dans cette position, nos têtes se frôlent, se touchent. Je sens son haleine fraîche – elle a dû se laver les dents après avoir pris son café. Nos mains se touchent elles aussi. Je lui donne quelques indications. Mon émotion monte et, à mon grand étonnement, ma verge aussi… Il y a bien longtemps que ça ne m’était pas arrivé.
J’en perds mes moyens et je laisse tomber une vis dans la baignoire. Dans le mouvement pour aller la récupérer, nos têtes se retrouvent face à face, nos corps se heurtent l’un contre l’autre. Des pulsions incontrôlées me poussent à aller plus loin, à commettre l’irréparable. Il est impossible qu’elle réponde à mes avances ; près de trente ans de différence d’âge. Elle va me gifler, au pire me traiter de vieux vicieux. Qu’importe ! La folie m’envahit… Je la prends dans mes bras, je pose mes lèvres sur les siennes, ses seins sont pressés contre mon torse. C’est trop tard, je ne peux plus revenir en arrière. Je tente de faire pénétrer ma langue dans sa bouche et… elle répond à mon baiser, fougueusement, sans retenue. Sa langue vient rejoindre la mienne, violemment. Sa bouche est douce, parfumée. Ses mains pressent mon corps. J’empaume ses seins, fais remonter son débardeur qui libère une poitrine nue, fière, les pointes érigées, arrogantes dans leur sublimité. Nous nous redressons.
Elle me dit juste ces mots :
— Viens !
Elle m’amène à sa chambre. En deux temps trois mouvements nous sommes nus. Je la prends dans mes bras, dos à moi ; ma verge dressée, victorieuse, se frotte entre ses fesses. Mes mains caressent sa poitrine ferme. Elle se dégage de mon étreinte et se couche sur la couette. Je m’allonge sur elle et lui écarte légèrement les cuisses. Je dirige mon vit vers sa fente et je la pénètre lentement, tout en douceur ; je suis étonné de la rigidité de mon sexe. Je ne sens aucune résistance : son antre est trempé, en attente. Je me redresse pour lui sucer les tétons. Elle gémit. Je prends sa bouche pour un long baiser profond où ma langue s’enroule autour de la sienne. Son corps est agité de petites secousses ; les prémices d’une jouissance forte ?
Je ne sais pas, mais je ne vais pas tarder à le découvrir.
Mes mains parcourent son corps dans de longues caresses, englobent ses seins, les pétrissent. Je titille les pointes. Bien au fond d’elle, je ne bouge plus. Je fais alors pulser mon gland pour lui masser lentement les chairs profondes et sensibles de son vagin. Je me relève et la regarde. Elle est belle. Ses yeux « bleu profond » chavirent. Elle est en extase, ne dit rien, mais sa respiration s’accélère. J’entame alors de longs va-et-vient, ressortant mon sexe entièrement pour replonger en elle de plus en plus vite. Elle ne peut plus se retenir. Elle crie. Elle hurle. Secoue son bassin pour venir à ma rencontre. Ses ongles s’enfoncent dans mon dos. Sa tête s’agite dans des mouvements désordonnés. Je pince ses seins tellement je suis excité. Je suis déchaîné, je la défonce sans relâche – à mon âge, on est endurant. J’entre. Je ressors. Elle est trempée. Mon sexe coulisse en elle, sans obstacle, mais ses chairs intimes m’enserrent suffisamment pour pétrir mon vit, dur comme du bois. Elle jouit plusieurs fois. Elle n’en peut plus, je le sens. Il faut que je finisse. J’accélère et, dans une poussée ultime, une contraction de ma prostate, je viens inonder le fond de sa matrice de mon sperme généreux. Elle pousse un dernier cri et s’effondre sur la couette, emportée dans un orgasme commun, fulgurant.
Épuisé, je m’écroule sur elle, lui baise le front pour la remercier et je me laisse aller quelques minutes, heureux.
Je bascule sur le dos et je la vois se redresser pour me regarder tendrement. Elle passe sa main sur mon front, puis ses doigts sur mes lèvres ; elle ouvre la bouche pour la première fois depuis qu’elle m’a amené dans sa chambre et me dit :
— Merci !
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Parce que je ne regrette pas de m’être laissée aller sans retenue avec toi. Il y a seulement quelques heures, jamais je n’aurais pensé que nous ferions l’amour tous les deux. Tu n’étais qu’un voisin sympa avec qui les relations de voisinage étaient agréables. Mais, soudainement, ce matin quand nous étions dans ma salle de bain, lorsque tu m’as frôlé, j’ai humé ton eau de toilette et j’ai senti un frisson me parcourir.
— Alors ce n’était pas une illusion de ma part quand j’ai senti ton téton durcir contre mon épaule ?
— Non. J’ai juste été déçue que tu ne me prennes pas alors dans tes bras car j’en avais envie. Ce désir qui s’est alors éveillé en moi, au lieu de retomber, s’est accru dans l’attente de ton retour cet après-midi. Mais je ne savais pas comment faire pour que tu succombes. Rien ne s’y prêtait. C’est alors que tu m’as appelée pour me demander de l’aide, et j’ai su alors qu’il ne fallait pas que je laisse passer cette chance. J’avais prémédité mon acte en mettant un débardeur très moulant pour faire monter la pression chez toi. J’ai vu dans ton regard, insistant, que tu semblais apprécier. D’ailleurs, dès le premier frôlement, j’ai vu que ton sexe était entré en érection. Ça m’a rassurée. Je me suis rendu compte que je ne t’avais pas laissé indifférent.
— Tu sais, ça a bouillonné dans ma tête... J’avais peur que tu me gifles ou que tu me prennes pour un vieux vicieux. Mais ça a été plus fort que moi, il fallait que je te prenne dans mes bras.
— Tu as bien fait. Je n’attendais que cela. J’ai toujours pensé, depuis que nous sommes voisins, que tu es un type bien. Je n’ai jamais senti de ta part une quelconque attitude vicieuse. Je ne l’aurais d’ailleurs pas supporté, et jamais, alors, je ne serais venue solliciter une aide de ta part. Et puis je ne le regrette pas car tu m’as fait jouir au-delà de tout entendement. Tu es un amant attentionné, prévenant et… endurant. Depuis mon divorce il y a trois ans, je n’ai pas connu d’autres hommes. Tu es le premier…
C’est ce moment qu’elle choisit pour poser délicatement sa main sur mon sexe.
— Tu sais quand même que j’ai soixante-neuf ans. Je ne sais pas si je vais pouvoir remettre le couvert. J’ai peur qu’à la longue tu sois déçue. Tu es jeune : tu as besoin d’un homme de ton âge, pas d’un « vieux » comme moi.
— Qui te dit que ça ne me suffira pas ? J’ai besoin de tendresse, pas d’un « bourrin » comme l’était mon ex qui ne pensait qu’à son plaisir et était en plus éjaculateur précoce. Ma vie sexuelle avec lui n’a pas été terrible. Mais toi, en une seule fois, tu m’as fait avoir de multiples orgasmes. Alors je saurai m’adapter à tes possibilités, mais sache que je ferai tout pour que ce soit le plus souvent possible.
Un sourire illumine son visage, et tout en continuant la caresse de mon sexe, elle pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser langoureux auquel je réponds en l’enserrant dans mes bras, sa poitrine ferme contre moi. Soulevant légèrement sa tête, je lui dis :
— Je vais te montrer qu’il n’est pas nécessaire qu’un homme bande pour rendre heureux une femme.
Je me sépare alors d’elle pour me lever du lit.
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Chut, laisse-toi faire…
Je prends ses jambes pour amener ses fesses au bord du lit tout en lui écartant bien les cuisses. Dans cette position, son sexe glabre est totalement offert, à ma merci. Je m’agenouille alors par terre et j’embrasse son pubis. Puis, sortant ma langue, je la fais parcourir son corps en effectuant quelques haltes sur ses hanches, son nombril, la base de ses seins, ses tétons…
Elle gémit de bonheur. Elle aime manifestement ce que je lui fais, même si ça la chatouille par moments, la faisant pouffer. Je redescends alors vers la fourche que je désire honorer et je lèche lentement sa fente odorante où suintent quelques gouttes d’un mélange de ses propres sécrétions et de mon sperme. Je fouille à la recherche de son clitoris que je viens débusquer d’où il était caché. Je l’agace avec la pointe de ma langue. Élodie pousse un petit cri et plaque ma tête sur son entrejambe. Je poursuis mon œuvre en faisant entrer mon majeur dans sa chatte, vite rejoint par mon index. Je la branle lentement en écartant ses chairs au maximum. Elle pousse son bassin vers moi comme pour mieux avaler les doigts qui la fouillent. C’est un appel à aller plus loin. Elle ruisselle tellement que je n’ai aucun mal à introduire quatre doigts. Elle hurle.
— Je te fais mal ?
— Non. Continue, c’est sublime. Jamais on ne m’avait fait ça. Je suis bien. Mais toi, je ne peux rien faire pour toi ?
— Non, ça me suffit. Je vais te faire tordre de plaisir, et ça me rend heureux rien qu’à cette idée. Je continue ?
— Oui, ne t’arrête pas…
Le lent travail continue. Je ménage des moments de repos pour enfoncer ma main plus loin encore. Élodie exprime son bonheur en haletant de plus en plus vite comme si elle allait accoucher. Son vagin est désormais dilaté par mon poing qui est entré jusqu’au poignet. Le plus dur est fait. Il ne me reste plus qu’à porter l’estocade en le faisant aller et venir de plus en plus vite en elle sans le faire ressortir. Sa respiration s’accélère. Sa jouissance est au paroxysme. Elle prononce des mots insensés qui viennent se contredire :
— Je t’aime. Je jouis. Arrête. Non, continue. Oh, c’est trop bon ! Salaud, tu sais profiter de moi… Tu es un démon !
Elle a le bonheur expressif jusqu’au moment ultime où je viens mâchouiller son clitoris érigé comme pour me narguer, provocateur. Son corps s’arque brutalement ; elle pousse alors un long hurlement strident, me montrant ainsi qu’elle vient d’atteindre le septième ciel dans un orgasme dévastateur.
Elle retombe sur le lit, achevée. Je retire ma main lentement de son antre béant ; je me lève, me dirige vers la salle de bain pour constater que l’eau étant fermée, je ne peux même pas me laver les mains…
Je jette un œil vers la chambre où Élodie s’est endormie d’un sommeil réparateur. Je termine mon travail pour changer le mitigeur. En fait, je n’ai plus besoin d’elle car j’ai compris l’astuce pour le faire seul. Que se serait-il passé si j’avais deviné plus tôt ? Rien, probablement ; ou alors autrement. Une fois la remise en eau faite, je peux me laver et la rejoindre dans son lit. Entre-temps elle est passée sous la couette et elle m’attend impatiemment. À peine dans le lit, elle se jette sur moi, me couvre de baisers et formule à mon oreille des mots d’amour :
— Mon Dieu, Hervé, comme tu m’as fait jouir... Tu es un amant exceptionnel. J’aimerais, si tu le veux bien, qu’on continue cette aventure. Je n’ai pas envie que ça s’arrête. Tu es libre, je suis libre. Tu habites à côté : c’est pratique, non ? Tu veux bien ?
— Oui, je ne suis pas encore rassasié de ton corps ; j’ai envie de toi, mais il faut que je reprenne de la vigueur.
— Laisse-moi faire, je crois savoir comment faire… me dit-elle avec un sourire malicieux.
Élodie écarte la couette et approche son visage de mon bas-ventre. Il y a longtemps qu’une femme ne m’a pas fait de fellation. Mon épouse n’en était pas une grande adepte.
Mon sexe est mou et pend lamentablement sur le côté, comme mort. Élodie caresse mes bourses tout en les griffant légèrement. Puis ses doigts saisissent mon vit pour le décalotter. Elle approche ses lèvres pour en suçoter le bout. Je suis un peu crispé et je la regarde faire, attentif.
— Tu es trop nerveux ; laisse-toi faire, mon chéri. Ferme les yeux.
J’obéis. Sa bouche tète mon gland puis absorbe ma bite entièrement. Ses lèvres touchent mon pubis. Elle me pompe intensément, et j’ai la surprise de sentir que je suis en train d’avoir une érection. Je durcis à vue d’œil. Ça me redonne confiance. J’appuie sur sa tête pour qu’elle m’avale profondément. Je grossis encore, envahissant le fond de sa gorge. Elle tousse mais continue ses mouvements, attentive à mon plaisir qui monte.
Il est temps de passer à autre chose. Je lui dis :
— Viens, je veux qu’on fasse l’amour. Tu m’as fait bander : je vais te récompenser ; mets-toi sur moi.
— J’arrive ; j’en ai très envie aussi, même si j’aimerais continuer, tellement ta verge a bon goût…
Elle se positionne sur moi, sa poitrine face à mes yeux et s’empale d’une seule poussée sur mon sexe dur comme de la pierre. Je suce alternativement la pointe de ses seins et mets un doigt dans son fondement. Elle ne dit rien, apprécie. Elle a du potentiel. Elle est brûlante, tellement brûlante qu’il suffit de quelques va-et-vient en elle pour que nous jouissions de concert, tellement moi aussi mon désir est grand. C’est une entente sexuelle parfaite qui se concrétise… Elle s’écroule sur moi, épuisée.
Un mouvement de bassin de sa part me fait sortir d’elle. Elle baise mes lèvres – je peux sentir ma propre odeur qui parfume son haleine – puis descend vers mon ventre, prend mon pénis et mes testicules entièrement dans sa bouche pour effectuer un nettoyage complet de mes attributs. C’est doux, je suis bien. Je lui en fais part :
— J’adore ce que tu me fais.
— J’aime l’odeur et le goût de nos sécrétions mélangées.
— Fais-moi partager !
Elle remonte alors sa tête jusqu’à la mienne. Nous nous embrassons tendrement. Ma langue tournoie pour recueillir ces substances particulières qui tapissent ses muqueuses et parfument son haleine. J’adore ces senteurs.
Elle se relève, souriante, apaisée et me dit :
— Tu n’as pas faim ?
C’est alors que je constate qu’il fait déjà nuit. Je me tourne vers son réveil : il est vingt heures trente ! Ça fait plus de six heures que notre aventure a commencé. Elle a eu de nombreux orgasmes, j’ai éjaculé deux fois : un exploit à mon âge et, effectivement, ça m’a donné faim et je lui en fais part.
— Si tu as des provisions dans le frigo, je peux nous concocter un bon repas. Qu’en penses-tu ?
— Tu sais cuisiner ?
— Oui, et j’adore ça.
Nous sommes nus dans la cuisine et je pars à la recherche d’ingrédients disponibles dans le frigo. Élodie me dit alors :
— Tu sais, Hervé, en quelques heures tu m’as libérée sexuellement. Tu m’as défoncée, me menant au paroxysme du bonheur, et j’ai aimé. Jamais on ne m’avait fistée, et j’ai aimé. Je t’ai sucé pour te faire bander, et j’ai aimé. J’ai nettoyé ton sexe après qu’il m’ait investi, et j’ai aimé. Tu m’as doigté l’anus, et j’ai aimé ; et je sais que, si tu veux, tu pourras me sodomiser quand tu le voudras. Tu peux désormais faire de moi ce que tu veux, et j’aimerai.
— Eh bien, dis-moi, je n’aurais jamais pensé il y a quelques heures que tu pourrais devenir mon esclave sexuelle. C’est bien ce que tu veux ?
— Oui, je le désire profondément. Tu ne me feras pas mal ?
— Pourquoi veux-tu que je te fasse mal ? Je ne suis pas un sadique. Tu es trop belle pour que j’aie envie de te détruire ou te martyriser. Ton corps, magnifique, est un appel continuel à la caresse. Tes seins pleins et fermes sont un éloge à la perfection ; ton sexe une fontaine de jouissance. Je n’ai pas essayé ton anus, mais je sens que j’aimerai m’y enfoncer puisque tu en as éprouvé le désir. J’ai presque soixante-dix ans, et je n’ai plus les mêmes moyens qu’à ton âge. Par contre, et je te l’ai montré, je peux te faire jouir de différentes façons sans que je ne te pénètre moi-même.
— C’est beau, ce que tu dis de moi. J’en frémis. Oui, mais toi, comment jouiras-tu ?
À ces mots, je la prends dans mes bras, dos à moi. Mes mains englobent ses seins et les massent profondément. Je pince légèrement les pointes pour qu’elles se dressent…
— Tout est dans ma tête. Il me suffira de voir ton visage extatique quand j’utiliserai tous les moyens possibles pour t’amener au septième ciel ou quand toi-même, de ton propre chef, tu me suceras ou me caresseras sans que je bande forcément. Tu l’as d’ailleurs fait tout à l’heure pour me nettoyer.
— Oh, comme c’est bon ! Tu me fais du bien, continue… Oui, c’est vrai, je t’ai senti paisible, rasséréné.
— D’ailleurs, en voyant ce qu’il y a dans le frigo, ça m’a donné des idées…
— Qu’est-ce que tu as encore inventé ?
— Encore une fois, laisse-toi faire !
Je la pousse vers la table de la cuisine, la fais se pencher en avant, les fesses relevées, et je lui écarte les jambes. Je vais prendre la bombe de crème Chantilly que j’ai repérée et j’en répands sur ses fesses, son petit œillet et sur son sexe. J’entame alors un léchage de toute la zone pour faire disparaître toute trace de crème. J’insiste bien sur son clitoris, l’entrée de sa grotte d’amour et, bien sûr, son anus. Élodie se tortille, gémit, me montrant qu’elle apprécie. Je prends alors en main un concombre en attente sur la table, lui écarte les lèvres ruisselantes de son sexe et le fais pénétrer lentement. Il est de loin beaucoup plus gros et long que mon sexe qui, lui, est tout à fait dans la norme. Mais tout à l’heure, mon poing est bien entré…
— Qu’est-ce que tu fais ? me dit-elle.
— Tu aimes ?
— Oui, un peu froid. C’est gros, non ?
— Plus gros que mon sexe, mais moins que mon poignet : c’est un concombre.
— Tu vas me déchirer !
— Tu sais bien que je ne veux pas te faire mal. D’ailleurs, il est entré complètement.
— Je suis bien dilatée mais, c’est vrai, je ne ressens aucune douleur. C’est même bizarre comme sensation.
— Hé, hé, je prépare du concombre à la crème pour dîner…
— Mais la Chantilly que tu as utilisée pour me badigeonner, c’est sucré ?
— Qui t’a parlé de Chantilly ? Je parle de la crème que tu vas produire quand je t’aurai bien pistonnée et fait hurler de plaisir.
— Alors vas-y, mon chéri. Ne t’en prive pas ! Je sens que je ne m’en lasserai pas…
Pendant plus d’un quart d’heure je fais aller et venir le concombre en elle, en douceur, en contrôlant mes mouvements pour ne pas la blesser. J’ai mal au poignet mais ça vaut le coup, tant elle jouit. Elle hurle sa joie, me demande d’arrêter dès qu’elle a un orgasme pour, quelques secondes plus tard, me demander de continuer… Sa cyprine inonde le sol tellement elle mouille. Jusqu’au moment où, dans un dernier orgasme, je sens qu’elle est arrivée au bout de ses forces. Je m’arrête alors. Je la redresse face à moi ; ses yeux sont révulsés. Elle n’a plus d’énergie. Elle a juste le temps de me dire « Tu m’as tuée ! » qu’elle s’écroule dans mes bras. Je la porte jusqu’à sa chambre ; je l’allonge, et elle s’endort immédiatement. Elle est belle, et elle est désormais à moi.
Le dîner sera pour un autre jour…
Je clos tous les volets de sa maison, prends ses clés pour fermer sa porte avant de rentrer chez moi. Au préalable, j’ai laissé un mot sur l’oreiller pour lui dire qu’il suffit qu’elle m’appelle, si elle n’a pas de double des clés, pour que je vienne immédiatement la libérer… car j’ai trop envie de la revoir autrement qu’en voisin. J’y ajoute quelques mots doux pour lui montrer que je tiens à elle.
Quelle journée !
Le lendemain, je me réveille de bonne heure. Chose étonnante, j’ai une érection. Je décide de lui faire une surprise. Je sors acheter des croissants à la boulangerie proche, un bouquet de roses, et je me rends chez elle. Les volets sont fermés ; nous sommes dimanche, elle doit dormir encore. Ses enfants ne rentrent que ce soir.
Je nous concocte un petit déjeuner avec les ingrédients que j’ai pu trouver. Je vois qu’elle a une machine à café. Ce sera donc deux expressos, ne sachant ce qu’elle prend d’habitude. Je monte le plateau jusqu’à sa chambre et je le pose sur la coiffeuse. Elle dort profondément. Elle a rejeté la couette et dort sur le dos, nue comme un ver, apaisée. Dans cette position, on peut se rendre compte qu’elle a une très belle poitrine, ferme à souhait, ses tétons dressés vers le ciel. L’une de ses mains se trouve enfouie entre ses cuisses. Elle a dû se masturber après mon départ. L’aurais-je déjà mise en état de manque ? C’est très bon signe.
La voir ainsi à ma merci et prête à mon bon vouloir me fait bander. C’est vraiment étonnant, moi qui pensais ne plus être sujet à de telles émotions. Je me déshabille et me glisse à côté d’elle, sur le côté. Je ne sais pas si elle fait semblant de dormir ou si c’est un réflexe, mais elle en fait de même. Elle se retrouve ainsi dos à moi. Je me rapproche et colle mon sexe dur dans la raie de ses fesses. Elle pousse un gémissement montrant qu’elle n’est pas indifférente à ce que je lui fais et se recule pour bien me le montrer. Ma main gauche vient se poser sur son sein ferme et entame un doux massage. Elle semble apprécier. Je glisse mon autre main sous son corps pour atteindre le second afin qu’il ne soit pas frustré. Elle m’aide dans cette tâche en se soulevant, me montrant ainsi qu’elle sort de son sommeil.
— Hum, il y a longtemps qu’on ne m’avait pas réveillée comme ça… J’aime, c’est trop bon.
Je saisis l’occasion pour soulever sa cuisse et glisser mon vit à l’entrée de son puits d’amour. Elle m’aide de sa main pour bien me diriger ; il n’a donc aucun mal à la pénétrer profondément tant elle est trempée. Je m’accroche à ses seins, lui pinçant les tétons, et la pilonne intensément. Très réactive, elle jouit en quelques secondes.
— Tu n’as pas éjaculé ? me dit-elle, étonnée.
— Non, mais c’est normal : après nos séances d’hier, c’est plus long. Ce n’en sera que mieux pour toi.
Je la bascule sur le ventre et lui fais remonter les fesses. Je me réintroduis dans sa fente, je ressors pour lui enduire l’anus de ses sécrétions, et cela plusieurs fois. Elle s’agite et me demande :
— Tu as envie de me sodomiser, petit cochon ?
— Oui.
— Alors fais-le ! Je suis réceptive, mais sois doux avec moi ; je suis une femme fragile qui veut t’appartenir complètement.
L’extrémité de mon gland se fait un chemin par petits coups, absorbé successivement par ses deux sphincters. Mon pénis est désormais entièrement en elle.
— Tu as mal ?
— Non, continue. Tu es formidable, tellement tu es plein d’attentions. Les femmes que tu as connues ont eu de la chance. J’espère te garder longtemps… Vas-y, maintenant, jouis, ne me ménage pas. Je veux que toi aussi tu sois heureux.
Je ne me le fais pas dire deux fois. J’aplatis son corps contre le matelas et je la sodomise de plus en plus fort, entrant et sortant de toute la longueur de mon sexe. Je glisse une main vers sa chatte et lui branle l’entrée du vagin. Elle pousse des cris. Pour m’encourager à aller plus fort ?
Elle me le confirme par ses paroles :
— C’est trop bon ! C’est la première fois, mais ce ne sera pas la dernière. Profite de mon corps : il est entièrement à toi. Accélère et jouis, je t’en supplie…
Je suis galvanisé par ce qu’elle me dit. Encore quelques va-et-vient et j’éjacule dans son fondement alors qu’au même instant elle aussi est terrassée par un orgasme.
N’ayant pris aucune précaution, elle n’était probablement pas très propre puisque pas prévenue de mes intentions malhonnêtes ; je vais à la salle de bain pour me nettoyer. Elle me rejoint pour en faire de même. Nous prenons une douche ensemble, l’occasion de mieux faire connaissance de nos corps. Nous nous savonnons mutuellement en insistant sur nos parties intimes, nous nous embrassons fougueusement. Je la doigte, elle me masturbe. Elle me suce le sexe, sans succès – je ne suis pas un extraterrestre – je la fais jouir à nouveau avec ma langue. Nous sortons de la douche et nous nous séchons.
De retour dans la chambre, nous constatons, à juste raison, que nos cafés sont froids.
— Oh, je n’avais pas vu ! Tu m’as acheté des roses… comme c’est gentil ! Des croissants aussi ? Tu es un amour.
— Oui, ce sont mes premiers cadeaux… Tu aimes ?
— Comment ne pourrais-je pas ? dit-elle, les yeux envahis de larmes. Jamais un homme ne m’avait traitée comme ça. Mon ex-mari, n’en parlons pas. Les autres hommes, souvent des goujats, ils partent au petit matin, en catimini, contents d’avoir « tiré un coup ». Toi, tu es leur antithèse. Cette nuit, je me suis réveillée après ton départ et j’ai trouvé ton mot sur l’oreiller. Quand je l’ai lu, ça m’a énormément touchée et j’ai su que quelque chose de bien venait de démarrer. Je me suis même masturbée en pensant à toi et je me suis endormie, heureuse.
Sur ces derniers mots elle dépose un baiser sur mes lèvres et descend, nue, dans toute sa splendeur, refaire le petit déjeuner.
Je passe sur le reste de la journée, trop rapidement passée, où nous avons longuement discuté de notre avenir. Une remarque quand même : nous avons mangé le concombre…
Élodie est une femme très intelligente, qui gagne très bien sa vie. Je suis moi-même retraité, et j’ai d’excellents revenus. Nous n’avons donc aucun problème de ce côté. Elle est érudite ; je le suis aussi. Elle aime les voyages ; moi-aussi. Tous les ingrédients sont là pour réussir notre union. Le seul hiatus, c’est notre différence d’âge. Mais sexuellement, nous avons constaté que ça allait très bien. La petite pilule bleue m’est familière… pas trop, car Élodie me donne toute l’énergie nécessaire pour la combler ; et puis, je suis toujours aussi imaginatif…
Nous avons donc décidé de continuer à vivre dans nos maisons respectives et de ne rien dire, pour l’instant, à nos enfants et à son ex.
Les semaines ou les vacances, quand ses enfants sont à la garde de leur père, nous allons passer des week-ends coquins dans des « Relais et Châteaux » ou nous partons à l’étranger pour des voyages idylliques.
Nous sommes heureux comme ça et espérons, si Dieu me prête vie, le rester encore longtemps.
10 juin 2015
Auteur : Imaxparis
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