mardi 23 février 2016

L'heure des courses

Pratiquant depuis nombre d’années plusieurs arts martiaux, mon kimono, acheté neuf à mes débuts, commençait à montrer des signes d’usure. J’achetais toujours de la qualité, en général des vestes en coton tressé qui résistaient longtemps aux tractions et aux frottements, mais force était de constater qu’une quasi-décennie et des heures de pratique avaient fait perdre son bel aspect au vêtement.

Je n’avais rien à prouver aux autres, et si pour certains, pratiquer avec une veste complètement élimée est un signe d’expérience, personnellement, paraître miteux pourrait passer pour un manque de respect pour le dojo, les autres, et le Dōshu.

Étant donné que cela fait quelques années que j’ai pris conscience du gâchis, du gaspillage liés à la consommation effrénée de notre époque, à laquelle on nous pousse au nom du sacro-saint mythe de la « croissance » (alors que les ressources naturelles non renouvelables de notre planète – et même les renouvelables, d’ailleurs – s’épuisent à un rythme accéléré), je me suis dit qu’avant d’aller dans un magasin de sport acheter une veste toute neuve, pourquoi ne pas rechercher sur les sites de petites annonces si des personnes n’en proposaient pas d’occasion à la vente ? Vu le nombre de personnes, adultes ou enfants, qui commencent chaque année à la rentrée un art martial et l’abandonnent au bout de quelques semaines, il devait bien en avoir des quasi neuves qui dormaient dans des penderies, proposées à un prix réduit.


Effectivement, quand on consulte les sites d'annonces du net en ayant sélectionné le thème choisi, on s’aperçoit vite que nombre de personnes mettent ce genre d’article en vente.

Une fois éliminées les annonces de vendeurs habitant à plus de 50 km, celles dont les vendeurs cupides en veulent un prix quasiment égal à celui du neuf, celles dont les tailles des vestes ne correspondent pas ou présentent un problème manifeste, on arrive quand même à en sélectionner quelques-unes dont le produit semble correspondre à ce qu’on recherche, et ce dans des villes avoisinantes.

Je pris donc un rendez-vous et passai un soir chez le vendeur après mon boulot.
Mais là, déception : la taille n'était pas bonne.

Puis un deuxième ; et là, déception et surprise encore : la veste s’avérait encore plus usée et élimée que la mienne (je m’abstins de faire la remarque à la dame et de dire que, personnellement, quand la mienne est dans cet état-là, je la jette, je ne cherche pas à la vendre, surtout une douzaine d’euros).

Je commençais donc à déchanter, constatant, en faisant le tri de toutes ces offres, qu’il y en avait probablement finalement bien peu qui correspondaient à ce que je cherchais.
Mais je ne perdais pas encore espoir.

Un troisième rendez-vous m’amena dans un pavillon à peu de kilomètres de chez moi. Une dame m’accueillit, blonde, une petite cinquantaine (quelques années de plus que moi, donc).
Elle me fit entrer dans sa maison. Elle me précéda dans l’escalier qui montait à l’étage où se trouvaient les pièces principales.

Nous nous retrouvâmes dans sa cuisine et elle alla chercher le kimono en question. Je défis ma veste et enfilai par-dessus ma chemise la veste blanche en coton écru. Elle était propre, quasiment pas usée. Malheureusement, je constatai aussitôt qu’elle était un peu étriquée. Je grimaçai et lui en fis la remarque, autant déçu pour moi que pour elle.

— Vous pouvez l’essayer sans votre chemise, me dit-elle ; peut-être qu’elle vous ira mieux…

J’hésitai un peu, non pas que ça me dérangeait de me mettre torse nu devant cette femme (l’inverse aurait été plus dérangeant), mais parce que je me rendais compte que, avec ou sans chemise, j’allais être trop serré dans cette veste.
Elle insista :

— Vous pouvez vous changer dans la pièce à côté si vous voulez, pensant que j’étais gêné par la situation, ce qui n’était absolument pas le cas.

Elle continua en souriant :

— Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous violer.

J’eus un rire franc :

— Non, ce n’est pas la question, lui dis-je en reprenant un air soucieux par rapport à la taille ; c’est que je crois que ça ne changera rien.

J’allais renoncer et laisser tomber, mais me ravisai :

— Bon, oui, OK. Je vais quand même l’essayer.

Et j’entrepris d’enlever ma chemise et mon maillot ici-même, dans la cuisine, pour lui montrer que ça m’était égal. J’espérais en me défaisant qu’elle n’allait pas s’imaginer que je n’étais pas gêné parce que je ne la trouvais ni avenante, ni digne d’intérêt ; bref, que je ne la considérais pas comme une femme, car c’était bien le contraire. Mais je ne me voyais pas non plus lui dire quelque chose à ce sujet pour me rattraper : je n’avais pas envie de prendre le risque de lui balancer une allusion fine ou une blague maladroite qui aurait pu lui faire croire que je la draguais.
Pourtant, cette situation commençait, finalement, à m’émoustiller : me retrouver torse nu devant une parfaite inconnue dans sa cuisine aurait pu être cocasse si ça n’avait pas pu paraître équivoque.

Je vis ses yeux me regarder, me détailler, sans aucune gêne ni sourire ambigu. Après tout, nous aurions pu tout aussi bien nous rencontrer sur un tatami et être deux camarades de pratique, même si dans les dojos les vestiaires hommes et femmes sont bien évidemment séparés.

Constatant avec regret que, même sans chemise ni maillot, la veste était toujours trop juste, je me résolus à prendre congé.

Au bout de quelques jours de recherche, je finis par trouver ailleurs ce que je cherchais : une personne me vendit un kimono en excellent état, de marque qui plus est ; les manches étaient un peu courtes à force de lavages, mais la taille était bonne.

***


Quelques mois passèrent. Un soir, en rentrant du boulot, je m’arrêtai faire des courses au SuperX qui est sur la route. Rien de palpitant, les courses, il faut bien avouer, mais il faut bien les faire.

De temps en temps, et selon mon « humeur », en me déplaçant dans les rayons, je mate des « petits lots » qui font leurs courses également (j’appelle « petits lots » les femmes de mon âge que je trouve appétissantes, dans la tranche 45-60 ans car je n’ai jamais couru après les minettes, et ça ne m’a pas encore pris en vieillissant). C’est bien la seule distraction que je m’octroie le soir en semaine ; elle alimente pauvrement mes fantasmes depuis mon veuvage.

À la caisse, quand il y a de l’attente, ça permet parfois aussi de passer le temps agréablement, du moins quand on a la chance que la caissière soit pas mal – ce qui est rarement le cas – ou que les dames devant nous, dans la file, se penchent assez sur leur caddie pour nous offrir une vue intéressante sur leur décolleté ou sous leur jupe qui remonte, c’est selon.

Ce soir-là, il y avait peu de monde ; la fréquentation de ce petit supermarché semble un peu déclinante. Devant moi, en train de passer à la caisse ses articles, une vieille dame. Sans intérêt. Derrière moi était arrivée une blonde à lunettes. J’avais bien vu qu’elle s’était mise à me sourire, sourire que je lui avais rendu bien évidemment, bien qu’un peu étonné.

Elle finit par me dévisager. Devant son insistance, je finis par lui demander :

— On se connaît ?
— Ce n’est pas vous qui êtes venu chez moi pour une annonce ? Une veste de kimono.
— Ah oui, à C. ? Oui, en effet, je m’en souviens maintenant.
— Vous habitez près d’ici ?
— Oui, je n’habite pas loin, en effet. G., c’est à peine à 2 kilomètres.

Je me souvins alors de cet étrange essayage dans sa cuisine. Et aussi de cette impression, peut-être fausse, que je ne la laissais pas indifférente.

Notre bref échange verbal s’était arrêté. Mes articles passaient en caisse, et la caissière, pour pouvoir faire une mini-pause entre les deux clients, allait à une allure démente. Je n’arrivais pas à suivre. Ma suivante me regardait en coin et continuait à sourire. Peut-être avais-je l’air comique en essayant de rattraper le retard que j’avais pris sur la caissière, soufflant, fronçant les sourcils cherchant à vider le bout du tapis où commençaient à s’amonceler mes articles, et à les placer où je pouvais dans mon caddie.

Mais soudain je vis ma blonde suivante, prise d’empathie, se précipiter à côté de moi et venir à mon secours :

— Je vais vous aider ! me dit-elle en s’activant et en commençant à remplir mon chariot.

Touché par son intention, et ne cherchant pas à l’en empêcher, je lui répondis :

— Merci, c’est très gentil à vous.
— Je sais ce que c’est ; quelle corvée, les courses ! Le pire, c’est après, quand il faut les monter à la maison. Et moi, la mienne n’est pas très pratique : il y a un étage à monter. Et j’ai cette épaule qui me fait mal depuis plusieurs semaines. Il paraît que j’ai une tendinite. En plus, il n’y a personne chez moi ; mon mari part travailler à la semaine (je ne peux pas attendre le week-end qu’il rentre pour le traîner aux courses), et je vais devoir porter tous mes sacs au premier étage toute seule.
— Oui, en effet... dis-je, touché que cette gentille femme soit venue m’aider alors qu’elle souffrait de son épaule.

Je me souvenais bien sûr de sa maison, avec cette cour devant, l'entrée par le rez-de-chaussée, l’escalier, et les pièces à vivre au premier étage (la cuisine comme les autres pièces). Du coup, une fois que j’eus payé, c’est tout naturellement que je lui proposai de l’aider à mon tour à mettre ses courses dans son caddie. Elle me remercia avec force sourires.
À nous voir nous entraider et finir nos courses ensemble, on aurait presque eu l’impression que nous étions un couple.

Je proposai bien évidemment de l’accompagner jusqu’à sa voiture pour prendre les choses lourdes des profondeurs de son caddie afin de lui éviter ces manutentions douloureuses pour elle.

— Voilà, lui dis-je une fois que ce fut fini.
— Je vais vous aider de même.
— Non, ce n’est pas la peine. Moi, je n’ai pas mal à l’épaule. Par contre, c’est vous qu’il faut ménager.
— Oui, je sais, mais ce n’est pas évident. Et le plus dur reste à faire…
— Aïe, en effet… Écoutez, vous ne voulez pas que je vous accompagne jusque chez vous pour vous aider à les monter au premier étage ?
— Oh, c’est super gentil à vous, mais ça me gêne. Et vous devez être pressé ?
— Non, ça va, je ne suis pas à une demi-heure près. Et puis personne ne m’attend chez moi.
— OK, alors, vous êtes vraiment adorable. Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais je suis à dix minutes d’ici. Vous me suivez ?
— Pas de problème.

Je la suivis donc, prenant garde à ne pas la perdre, car j’aurais été bien incapable de retrouver le chemin de sa maison où je n’étais allé qu’une seule fois.

Arrivé là-bas, je garai ma voiture dans la rue tandis qu’elle ouvrait son portail pour rentrer la sienne. J’entrai dans sa cour et lui proposai de refermer son portail tandis qu’elle avait déjà ouvert son coffre. Je m’empressai de venir auprès d’elle et lui demandai expressément de ne prendre que les sacs légers ; je pris en premier les sacs et les cartons les plus lourds pour les monter jusqu’à sa cuisine.
En quelques voyages, montées et descentes des escaliers d’un pas alerte et énergique, je lui déposai l’ensemble de ses courses sur le pavé de sa cuisine.

— Ah, je vous remercie ; c’est tellement gentil de vous être donné ce mal et de m’avoir accompagnée jusqu’ici pour me donner ce coup de main.
— Mais non, il n’y a pas de quoi. Ce n’était vraiment pas difficile.
— Si, quand même. Vous avez pris du temps pour m’aider ; et je suis sûre que vous auriez pu l’utiliser à autre chose…
— Je vous assure que je n’aurais pas mieux pu l’employer.
— Oh, vous êtes trop chou !

Et sur cette parole, elle s’approcha et, me caressant une joue, elle déposa un baiser sur l’autre.
Je m’empêchai avec grand mal de ne pas laisser échapper un sourire bête. Je ne savais plus que dire ni quoi faire.
Voyant mon embarras, elle me dit :

— Pour vous remercier, je peux quand même vous offrir l’apéro ?
— Oui bien sûr ! répondis-je, satisfait de ne pas partir déjà et de devoir laisser cette dame si charmante.
— Mais il faut que je range quand même un peu les courses… surtout les produits frais, je ne peux pas les laisser comme ça.
— Naturellement. Je vais vous aider.

Elle parut à nouveau gênée mais ne protesta pas. Et avec douceur je pris un par un les sacs, les ouvris, lui tendis les victuailles qu’elle plaça au fur et à mesure dans son réfrigérateur. J’étais tout près d’elle, presque tout contre ; à certains moment nos bras se touchaient au cours de ce ballet, de cette chaîne que nous faisions à deux.
Nous agissions en silence, et mes gestes se voulaient empreints d’une grande douceur, comme pour ne pas casser une ambiance feutrée de sereine complicité qui s’était installée en quelques minutes.

— Où rangez-vous ces packs ? lui demandai-je.
— Non, laissez.
— Ah non, insistai-je, ce ne serait pas la peine de vous avoir aidée jusqu’à maintenant si je devais vous laisser désormais porter ces packs de liquide si lourds…
— Bon, OK. Portez ce pack dans la pièce au fond ; les autres, je vais les déballer. Je range les bouteilles ici.

En parfait chevalier servant, je fis ce qu’elle m’avait indiqué.
Quand je la rejoignis à nouveau dans la cuisine, elle venait de terminer de ranger ses courses et semblait détendue. Elle me sourit.

— Un porto, ça vous dit ?
— Oui, c’est parfait.

Elle nous servit deux verres et sortit des amuse-bouche.

— Ça ne court quand même pas les rues, des hommes comme vous…
— Pourquoi ?
— Parce que : m’accompagner jusque chez moi et m’aider à ranger mes courses, il n’y a personne qui ne le proposerait.
— Eh bien moi, oui. Je suis comme ça.
— Je vois ça. Vous n’êtes pas quelqu’un de banal.
— Oh, mais si. C’est quand même normal d’aider son prochain.

Venant juste de prononcer ces mots, je me dis qu’elle allait me prendre pour un vieux catho, un bigot, et que c’était mal engagé pour moi si j’espérais recevoir, comme marque de sa gratitude, plus qu’un baiser sur la joue et un apéro.

La dame, bien que d’un physique banal, commençait à me plaire (ça a toujours été la personnalité qui m’a séduit et attiré chez les femmes, bien plus que leur physique : il y a des femmes au physique parfait qui n’ont pas plus de charisme et de pouvoir de séduction qu’un bulot) ; sa gentillesse, sa douceur, sa confiance me donnaient une envie croissante de partager avec elle plus qu’un verre de porto, et commençaient à danser dans ma tête des idées inavouables. Aussi ajoutai-je, non sans prudence :

— C’était un plaisir de vous rendre ce service… et ce n’est pas perdre son temps que de passer un petit moment avec une personne aussi charmante.
— Merci. Je suis touchée.

Elle me regarda avec un sourire qui s’élargissait à vue d’œil, un sourire qui était comme entendu, une invite, un don d’elle-même.

Sa main était appuyée sur la table ; je posai la mienne dessus et commençai à la caresser lentement, sensuellement, en prenant mon temps. Je prenais mon temps pour qu’elle puisse protester, exprimer un refus. Elle n’en fit rien. Elle ne retira pas sa main, laissa la mienne caresser son poignet, remonter sur son avant-bras tandis que ses yeux restaient dans les miens. Sa peau était douce ; j’avais envie de le lui dire, mais je la vis se lever lentement et je fis de même.

Ma main se posa sur sa taille et je l’attirai vers moi. Immédiatement, je sentis ses bras se nouer autour de mon cou. Mon autre main se posa sur sa nuque et nos bouches se rejoignirent pour échanger un baiser, long et sensuel. Nos langues se mêlèrent, langoureusement, passionnément. Je caressais ses épaules fines, nos lèvres jouaient les unes avec les autres.
Je pris son visage comme une coupe tandis que je sentis qu’elle s’était lancée dans le déboutonnage de ma chemise. J’avais l’impression que j’allais revivre une scène déjà vue, sauf que cette fois ses mains caressaient mon poitrail, et je réalisai qu’elle avait dû en avoir très envie, la première fois.

Mes mains l’imitèrent, déboutonnant son chemisier que je fis passer par-dessus ses épaules. Celles-ci étaient douces, arrondies, miracle et merveille de l’anatomie féminine. Ma bouche entreprit de les parcourir, descendit sur ses bras, la naissance de ses seins.

Nos bouches se reprirent ; elles ne se disjoignaient plus que pour fondre à nouveau l’une sur l’autre. Mes mains enhardies firent glisser les bretelles de son soutien-gorge ; puis, caressant sa nuque et son dos, elles tombèrent sur les agrafes qui cédèrent, la libérèrent du sous-vêtement qui vola dans la pièce. Mes paumes découvrirent ses seins, à la peau infiniment douce ; ma bouche goba leur fraise que je sentis frissonner et s’ériger, devenir dures, leur surface toute granuleuse sous ma langue. Son corps s’était révulsé en arrière, son dos tendu comme un arc, ses mains caressaient mes cheveux.

Ma bouche glissa, comme sous l’effet de la pesanteur, sur son ventre parfait tandis que mes mains avaient fait descendre son pantalon : la jolie blonde était désormais en culotte, poitrine nue, au milieu de sa cuisine. Je la débarrassai de ce petit slip de dentelle décidément en trop et j’humai les parfums subtils de son petit triangle secret à peine voilé par une fine et courte toison.
Emprisonnant des fesses souples, mes mains possessives se refermèrent sur des hanches douces, des cuisses pleines ô tellement féminines, qui s’ouvrirent lentement pour me dévoiler l’entrée de la grotte mystérieuse des plaisirs.

Ma bouche se referma sur cette autre petite bouche aux lèvres fines et tellement humides, recueillant le miel et la promesse de retrouver le paradis perdu. Ma langue se délecta de cette source inépuisable tandis qu’au-dessus de moi je n’entendais que soupirs et gémissements.
La belle roucoulait, poussait des « Ah, oui ! Vas-y ! Oh oui, que c’est bon ! »
Je prenais plaisir à explorer, tel un spéléologue, toutes les anfractuosités de la voûte qui me surplombait, léchant le nectar qui tombait de la cavité, ma langue se frayant même un chemin jusqu’à un étroit cratère au goût musqué.

Je sentis les parois trembler comme sous les coups d’un séisme venu des profondeurs tandis que je maintenais ses cuisses flageolantes, secouées par un orgasme incontrôlable. Ses cris puissants me firent m’accrocher à ses fesses, maintenant sa vulve plaquée contre ma bouche qui la ventousait avec des bruits de succion.
Je remontai à l’air libre et trouvai sa bouche qui me gratifia d’un profond baiser plein de reconnaissance tandis que mes mains jouaient avec ses jolis seins si appétissants.

Elle se laissa ensuite guider et courber sur sa table de cuisine, et le spectacle de son cul harmonieux fit durcir davantage ma virilité qui réclamait son dû. M’étant débarrassé de mon pantalon et de mon slip, j’enfilai une capote et me plaçai derrière sa jolie fente bien entrebâillée. La belle blonde se cambra au mieux et écarta ses cuisses avec grâce pour me livrer passage. J’empaumai son mont de Vénus renflé d’une main tandis que l’autre se saisit d’un sein qui pointait vers le sol d’une façon touchante, et mon vit, trouvant tout seul l’entrée de sa chatte, s’y glissa avec délice. Arrivant en butée, je poussai un soupir de contentement, y restant quelques instants pour savourer la chaleur et la douceur satinée de l’intimité de mon hôtesse, puis mes mains se posèrent sur les hanches bien marquées de cette belle, et je commençai à la gratifier d’une bonne levrette qu’elle accueillit avec des petits cris de joie et de plaisir.

Je m’arrêtais à intervalles réguliers pour bien lui montrer que je n’étais pas pressé de prendre mon plaisir, ralentissant le rythme (« ô temps, suspens ton vol » …et ta saillie), profitant de cette pause pour explorer de mes mains avides la mollesse et l’élasticité de son ventre, la souplesse de ses seins gourmands, la douceur de ce pubis plein comme un fruit mûr ; puis, enserrant sa taille de mon bras, je reprenais le rythme de mes coups de boutoir qui ébranlaient tout son ventre, la faisaient gémir, puis crier, jurer, et perdre tout contrôle !

Je plaquai son corps contre moi en la redressant ; ma bouche léchait son cou parfumé, et je continuai à la besogner en cadence. De mon autre main, mes doigts caressaient sa fourche humide ; ses petits gémissements m’excitaient comme un damné.
Soudain, reprenant l’initiative, elle m’échappa et se mit à genoux, prit ma queue dans sa bouche et se mit à me sucer goulûment et avec talent. La petite garce s’y prenait terriblement bien, et je l’encourageai à continuer en caressant ses cheveux mi-longs et soyeux, cajolant ses bras et ses épaules.

Je la fis se relever et, l’embrassant, l’invitai à s’allonger sur sa table de cuisine, sur le dos. Ses reins une fois au bord de la table, je lui fis écarter les cuisses, et encore une fois fondis sur sa vulve rose et ouverte, toute luisante, pour laper sa rosée abondante qui lui coulait partout. Elle exultait, mugissait son plaisir, au comble de l’excitation, tout son corps secoué de petites secousses incontrôlables.

À nouveau je la pénétrai, glissai sur toute la longueur de son fourreau brûlant, et la maintenant par les cuisses, je la travaillai à longs coups de reins souples. Mes mains passaient de ses cuisses douces à ses seins moelleux, caressant ses flancs, mes yeux dans ses yeux brillants, déjà partis au Nirvana de l’extase.

Elle reprit ses esprits quelques instants pour me demander dans un souffle de monter également sur la table et de me placer en 69. Elle ouvrit largement ses cuisses pour que je déguste son coquillage bien offert tandis que je sentais qu’elle avait littéralement aspiré mon membre ; elle le faisait entrer et sortir de sa bouche à une allure folle avec des bruits de succion. Mes lèvres prenaient l’une après l’autre ses fines lèvres, ma langue parcourait ses trésors satinés sur tout le coquillage et la perle, glissant jusqu’au fond du rocher, léchant la petite bouche sombre de son anémone tandis que mes mains pelotaient avidement cuisses et fesses, et toute chair qu’elles trouvaient à leur portée.

Un de mes majeurs glissa lentement dans la petite crevasse musclée qui se livra sans résistance et lui laissa passage tandis que l’autre avait pris place dans les profondeurs de sa conque et caressait la face grenue et spongieuse, lui arrachant des cris étouffés par mon vit qui remplissait si bien sa bouche.

Je sentis son plaisir monter, les secousses de ses cuisses et de ses muscles pelviens se rapprocher puis être parcourus de spasmes. Elle lâcha un cri violent tandis que ses cuisses, son ventre et ses jambes s’agitaient, en proie à un violent orgasme.

Avec un zèle qui força mon admiration, ne se laissant pas décontenancer, après les quelques secondes durant lesquelles elle avait été tétanisée, sa bouche reprit ses mouvements de va-et-vient comme si sa vie en dépendait, et s’appliqua jusqu’à ce que je sente le plaisir monter ; encouragée par les signes avant-coureurs, par la sensation entre ses joues et sur sa langue d’une raideur exacerbée, elle continua jusqu’à ce que je sente l’acmé arriver. Toute ma semence jaillit, et je me vidai dans sa jolie bouche.
J’étais un peu honteux de n’avoir pas tenté de me retirer, mais elle ne montra, pour sa part, aucune gêne ni signe de dégoût puisque je la sentis déglutir et m’avaler lentement, jusqu’à la dernière goutte.

Les muscles tout endoloris, nous parvînmes à descendre lourdement de cette table dure. Je lui caressai tendrement les cheveux. Elle me confia qu’elle n’avait jamais joui comme ça, ou en tout cas, aussi loin qu’elle s’en souvenait. Je l’enlaçai et l’embrassai encore, lui confessant que pour moi aussi ça avait été très bon, que ça n’était que du bonheur de faire l’amour avec elle.

Après la douche, elle voulut me retenir à dîner. Comme elle était seule ce soir-là – comme beaucoup d’autres – et moi également, je ne refusai pas et nous soupâmes tous les deux dans une ambiance tendre, chaleureuse et feutrée.

Depuis ce fameux soir, j’ai gardé le numéro de son portable qu’elle m’a donné. Néanmoins, je lui laisse l’initiative de l’appel. Parfois, elle me téléphone en fin d’après-midi et m’invite à passer chez elle. Nous nous rejoignons à sa maison après l’heure des courses.
Et nous faisons l’amour, passionnément, en prenant notre temps.

C’est toujours aussi bon.

Auteur : Docsevere

2 commentaires:

  1. Tendre Chaud et existant.
    Belle narration et je m'y vois dans la même action.
    Continuez!

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  2. Merci l'ami ;-)
    Je continue, promis

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