Et de loin on la voit bien dressée,
Remplissant parfaitement son devoir
Tous les jours, matin, midi et soir.
Beaucoup aiment longuement la regarder ;
D'autres, devant, préfèrent rêvasser.
Certains, dessus, aimeraient s'asseoir,
Se dandiner comme sur une balançoire.
C'est vrai qu'elle est bien utile,
Loin des ces colifichets futiles,
Même si parfois, pendant quelques jours,
Aucun orin ne vient ceindre ses contours.
Attendant l'arrivée de la marie-salope,
D'un gros cargo ou d'un léger canot',
À son pourtour, on y choque souvent le cordage
Pendant les manœuvres d'appareillage
Pour laisser ensuite, aux soins des services de lamanage,
Sur le long quai de granit, cette grosse bitte d'amarrage.
Auteur : Pierheim
Une belle histoire de bite.
RépondreSupprimerje dirais même plus, un belle histoire de bitte.
SupprimerN'est-ce pas mon cher Dupont ?