CHAPITRE 01:00
Je me souviens parfaitement de ce jour-là : le jour où j’ai commencé à me dire que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. J’avais toujours trouvé que ma mère était une belle femme, mais ce matin-là elle était bien plus que cela. Elle était charmante, envoûtante, désirable. J’étais irrémédiablement attiré par ce corps de femme mûre. Il faut dire que la tenue qu’elle portait n’aidait en rien, bien au contraire. J’étais pourtant loin d’être un gamin tout juste pubère, à la découverte de sa sexualité, se laissant facilement impressionner par la vue d’une peau dénudée.
J’étais tranquillement en train de prendre mon petit déjeuner en compagnie de ma petite sœur quand ma mère est apparue et a en quelque sorte bouleversé ma vision de la famille. Elle n’était vêtue que d’une nuisette. Bien que pas spécialement subjective, celle-ci était légèrement usée et laissait apercevoir par transparence la couleur brune appétissante de ses tétons et la rondeur lourde et parfaite de sa poitrine. Elle s’est présentée à nous sans aucune gêne, comme elle l’avait fait de nombreux matins auparavant, comme si de rien n’était, sans s’imaginer un seul instant que j’aurais pu poser sur elle un regard bien moins innocent qu’habituellement.
Je me souviens parfaitement de ce jour-là : le jour où j’ai commencé à me dire que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. J’avais toujours trouvé que ma mère était une belle femme, mais ce matin-là elle était bien plus que cela. Elle était charmante, envoûtante, désirable. J’étais irrémédiablement attiré par ce corps de femme mûre. Il faut dire que la tenue qu’elle portait n’aidait en rien, bien au contraire. J’étais pourtant loin d’être un gamin tout juste pubère, à la découverte de sa sexualité, se laissant facilement impressionner par la vue d’une peau dénudée.
J’étais tranquillement en train de prendre mon petit déjeuner en compagnie de ma petite sœur quand ma mère est apparue et a en quelque sorte bouleversé ma vision de la famille. Elle n’était vêtue que d’une nuisette. Bien que pas spécialement subjective, celle-ci était légèrement usée et laissait apercevoir par transparence la couleur brune appétissante de ses tétons et la rondeur lourde et parfaite de sa poitrine. Elle s’est présentée à nous sans aucune gêne, comme elle l’avait fait de nombreux matins auparavant, comme si de rien n’était, sans s’imaginer un seul instant que j’aurais pu poser sur elle un regard bien moins innocent qu’habituellement.
Ce jour-là, quelque chose
se déclencha en moi, quelque chose qui par engrenage allait bouleverser
ma vie. Mes yeux ne purent se décoller tout de suite de ces formes
maternelles. Je ne compris pas pourquoi mon regard était si attiré. Je
ne saisis pas sur le coup ce qu’il m’arrivait. Je savais juste que
c’était anormal. Ce n’est que la honte ressentie pour quelque chose que
je ne parvenais pas encore à définir qui me fit détourner les yeux. Ma
sœur Charlotte lui lança un bonjour détaché, mes lèvres suivirent avec
émotion, ma mère s’installa à table et la journée débuta comme
d’habitude.
Ce fut un choc pour moi. Je n’avais jamais ressenti cela
auparavant, je ne l’avais jamais désirée. Je m’en serais bien passé.
C’était ma mère, tout de même ! Comment pouvais-je me permettre de la
voir autrement ? C’était mal.
J’avais beau chasser ces désirs les
jours suivants, ils revenaient me hanter plus fortement qu’ils ne
l’avaient fait la veille. Dès que ma mère faisait son apparition le
matin dans sa nuisette, mon cœur ne pouvait pas s’empêcher de faire un
bond et une chaleur m’irradiait. Mes désirs reprenaient possession de
moi. Ils continuèrent de grandir avec le temps. Je ne pouvais plus
m’empêcher de poser mon regard sur elle dès que j’en avais l’occasion –
que je cherchais dorénavant à provoquer – dès que ses vêtements
mettaient ses formes en valeur ou me permettaient de voir un centimètre
carré de peau inhabituellement découverte. Mon problème était maintenant
très clair : je fantasmais sur ma mère, je désirais même une relation
incestueuse, bien que j’en eus honte. J’eus beau me retenir, mais ma
mère réussit jusqu’à envahir mes pensées quand je me masturbai. Je finis
par me faire jouir en m’imaginant lui faire l’amour ou tout simplement
la caresser. Contrairement à ce que j’espérais, même ma première copine
ne réussit pas à chasser ces désirs honteux de mon être.
— Je n’avais pas remarqué à quel point tu avais grandi.
C’était
un matin, quelque temps après. Je rougis tout de suite de la remarque
et détournai mes yeux de sa poitrine. Elle s’approcha de moi et passa sa
main tendrement dans mes cheveux en me lançant un sourire rassurant. Si
elle m’avait pris sur le fait – ce que j’avais cru au départ – elle
n’avait pas l’air de m’en vouloir.
— Tu es devenu un vrai jeune homme, mon chéri, déclara-t-elle affectueusement. Tu vas faire craquer beaucoup de filles.
— Tu crois ? fis-je, dubitatif.
— Bien évidemment. Tu es si mignon...
Et
elle partit sans rien dire de plus. Ces quelques mots m’avaient donné
chaud au cœur. Ma mère reconnaissait mon charme. Cela me donnait
l’espoir de voir un jour mes fantasmes se réaliser, même si, dans ma
tête, c’était très peu probable. En tout cas, cela permit de les nourrir
davantage.
Je ne sais pas si elle s’était vraiment rendu compte que
mon regard sur elle avait changé, que je ne la regardais pas tout le
temps comme une mère, mais en tout cas elle n’a rien fait pour me
calmer. Bien au contraire, j’avais plutôt l’impression qu’elle cherchait
à se dévoiler un peu plus par quelques postures innocemment impudiques
comme quand elle se baissait, me permettant d’apercevoir dans son
décolleté une magnifique fente dessinée par ses imposants seins. Ces
gestes, elle ne les avait jamais autant faits auparavant, à moins que je
ne les aie pas remarqués.
Plus j’observais cette magnifique
femme aux formes envoûtantes, plus je me laissais hypnotiser. Ma mère
avait dépassé la quarantaine mais avait l’air d’en avoir dix de moins.
Elle semblait dotée d’une classe naturelle qui la sublimait quelques
soient les situations. Ses longs cheveux étaient châtain clair, à la
limite du blond, et elle savait parfaitement mettre en valeur ses yeux
vert émeraude avec un subtil et léger maquillage qui lui rendait le
regard pétillant. Elle affichait toujours un sourire rayonnant et à
toute épreuve.
J’avais toujours été admiratif d’elle et de sa
joie de vivre. Elle ne s’était jamais laissée abattre par les
difficultés de la vie, et avait toujours su comment rebondir,
contrairement à mon père qui avait plutôt tendance à se refermer sur lui
dès qu’un problème pointait le bout de son nez. Même quand ce dernier
s’était retrouvé au chômage après la fermeture de son usine, nous
mettant dans une position financière difficile, elle ne s’était pas
laissée abattre : elle avait enchaîné les heures supplémentaires tout en
gérant la dépression de mon père et en s’occupant de ma sœur, de moi et
de la maison. Finalement, elle avait réussi à trouver une piste pour
mon père grâce à ses contacts, ce qui lui avait permis de retrouver une
bonne place. C’était une femme forte et courageuse.
C’était un
samedi, je crois. Tout du moins, c’était le week-end. J’étais allongé
sur le canapé, un bouquin à la main, mais mes yeux étaient
irrémédiablement attirés par ma mère en train de dépoussiérer les
meubles. Elle portait une jupe assez courte qui lui mettait le fessier
en valeur. Impossible de me concentrer sur mon bouquin bien que je fisse
tous les efforts du monde. Voir ses fesses remuer à chacun de ses
mouvements m’hypnotisait.
On frappa à la porte. Ma mère cria à
ma sœur d’aller ouvrir tandis que l’excitation me gagnait peu à peu. Je
sentais mon sexe se tendre doucement dans mon pantalon. Pris de honte,
je modifiai ma position pour cacher mon état naissant. Je tentai, mais
sans succès, de chasser les pensées incestueuses qui me traversaient
l’esprit.
— C’est Julien, me surprit ma sœur, il voudrait savoir si tu veux faire un foot.
Je
ne l’avais pas entendu arriver, trop concentré sur le derrière
maternel, si bien qu’elle me fit bondir, ce qui la fit rire.
Heureusement, elle n’eut pas l’air de comprendre vers quoi se portait
mon attention. Aller prendre l’air et me défouler un peu me sembla une
bonne idée. C’était l’excuse parfaite pour mettre fin à ma séance
d’espionnage. Je demandai donc à ma sœur d’aller dire à Julien que
j’arriverais dans quelques minutes, prétextant une page à finir. Je me
donnais ainsi le temps de calmer un peu mon état.
Charlotte
partit transmettre mon message en arborant un sourire espiègle, le même
que celui de ma mère. Ce n’était pas d’ailleurs le seul héritage que lui
avait transmis ma mère ; Charlotte possédait nombre de ses charmes et
était devenue une très belle jeune femme. Elle avait gagné les mêmes
yeux verts et les mêmes cheveux, quoiqu’un peu plus dorés, que ceux de
ma mère. Elle respirait aussi la fraîcheur et se montrait dotée d’une
grande curiosité et d’une grande ouverture d’esprit.
Le match de
foot me fit, en effet, un bien fou et me permit de me changer les idées.
Je rentrai vers dix-sept heures trente pour me laver. J’avais beaucoup
transpiré et étais recouvert de boue suite à une chute. Je me dirigeai
donc dans la salle de bain pour prendre une douche méritée.
Je me
déshabillai doucement. Les vêtements glissaient les uns derrière les
autres. Prêt à les jeter dans le panier des affaires sales, je remarquai
au sommet de la pile une petite culotte en dentelle appartenant à ma
mère. Je ne sais pas pourquoi mon regard resta fixé sur ce
sous-vêtement.
Je repris mes esprits et grimpai dans la douche.
L’eau coulait doucement sur mon corps. La chaleur de ce jet me
détendait. Je me savonnai et commençai à me frotter, mais mon regard fut
attiré par ce tissu. « Je pourrais peut-être… » Non, il me fallait chasser cette idée imbécile de la tête.
Je
finis de me laver et me séchai pour enfin enfiler un caleçon propre.
Avant de franchir la porte, je ne sais pas pourquoi je fis deux pas en
arrière et je m’emparai de la culotte maternelle. Je me précipitai comme
un voleur dans ma chambre et fermai promptement ma porte après mon
entrée. Pourquoi avais-je fait cela ?
Je m’assis sur mon lit et observai ce si doux tissu dans ma main comme un précieux cadeau.
Une
chaleur exquise envahit mon bas-ventre, une torpeur s’empara de mes
muscles et mon membre se raidit. Je ne pouvais que reconnaître que la
culotte m’excitait. Je me sentais stupide, mais j’avais envie de sentir
son odeur. D’un bras hésitant, je la portai à hauteur du nez pour en
humer le parfum. Les arômes me firent tourner la tête. Je finis par me
débarrasser de mon propre sous-vêtement et libérai mon sexe tendu. Ma
main l’enserra délicatement et commença à glisser sur tout le long. Je
me retrouvai à me masturber tout en respirant le parfum qui imprégnait
la culotte maternelle. J’avais honte, mais c’était si excitant !
— Mon Dieu, mais qu’est-ce que tu fais ?
Cette voix me fit sursauter. Je jetai un regard sur le visage choqué de ma petite sœur.
— Non, attends, c’n’est pas ce que tu crois !
— Mam… commença-t-elle à hurler.
Je
me précipitai sur elle en un instant et plaquai ma main sur sa bouche
pour la faire taire. Je l’attirai ensuite violemment à l’intérieur et
fermai la porte d’un coup de pied pour enfin plaquer Charlotte sur le
mur. Elle se défendit mais je la maintins en me servant de mon corps.
— Ne crie pas, s’il-te-plaît. Je peux tout t’expliquer. Tu promets de ne pas crier ?
Elle me répondit positivement d’un signe de tête. Je pris donc le risque de lui libérer la bouche.
— Ne me fais pas de mal, implora-t-elle.
— Te faire du mal ? Mais t’es cinglée ou quoi ? Pourquoi te ferais-je du mal ? Tu es ma sœur, tout de même.
— Je croyais que tu allais me… Tu t’es plaqué contre moi et…
— Non ! Non ! réagis-je soudain en comprenant de quoi elle voulait parler. J’ai juste paniqué Excuse-moi
— D’accord, se rassura-t-elle. Tu peux donc me lâcher. T’as ton truc pointé sur mon ventre.
— Oh merde, désolé, obéis-je.
— Et la prochaine fois, évite de m’obstruer la bouche avec la main qui tenait ta bi… ta chose.
— Bon, écoute, encore désolé. Mais je te promets que ce n’était pas ce que tu crois.
— Pas ce que je crois ? Tu n’étais donc pas en train de te branler avec la culotte de m’man ?
—
Euh… Je te promets que c’était la première fois. Je ne sais pas ce qui
m’a pris. Écoute, Charlotte, tu dois me promettre de ne rien dire à
m’man. Il ne faut pas qu’elle le sache.
— Ne rien dire ? Mais t’étais en train de te…
— Je t’en prie. Elle va me tuer si elle le sait.
— Bon, d’accord. Mais toi, tu dois me promettre de ne jamais recommencer.
— Marché conclu, m’exclamai-je, rassuré.
___________________________
CHAPITRE 02:00
Heureusement,
j’avais échappé à la catastrophe cette soirée-là, mais je savais que ma
relation avec ma sœur risquait de changer irrémédiablement. Par contre,
j’ignorais encore jusqu’à quel point.
Je m’étais fait surprendre
par Charlotte et j’en avais honte. Qu’allait-elle penser de moi ? Me
prenait-elle pour un pervers ? Tiendrait-elle parole ou révèlerait-elle
la scène qu’elle venait de surprendre ? Je me réfugiai sur le canapé du
salon pour reprendre la lecture de mon bouquin afin de penser à autre
chose, mais rien à faire, je ne parvenais pas à me concentrer sur la
lecture. La scène me hantait l’esprit. Je décidai donc d’allumer la
télé. J’observais d’un air absent les images qui défilaient sur l’écran
tandis que je zappais.
— Quelque chose ne va pas ?
C’était
ma mère. Elle venait d’arriver dans la pièce et avait remarqué mon air
préoccupé. Elle avait toujours su quand quelque chose clochait.
— Non, rien, mentis-je.
—
Il fut un temps où tu me disais tout ce qui te préoccupait,
évoqua-t-elle en s’asseyant à côté de moi. Visiblement, ce temps est
révolu. Je vois bien que ça fait quelque temps que tu te comportes
bizarrement. Allez, viens faire un câlin à ta mère.
— M’man, me plaignis-je, gêné. Je suis trop grand pour ça.
—
Tss, rit-elle en se blottissant contre moi, nous ne sommes jamais trop
grands pour ça. Tu ne veux peut-être pas me dire ce que tu as – et je
respecte ton choix – mais tu n’empêcheras pas une mère de consoler son
fils par tous les moyens qui lui sembleront nécessaires.
Je
baissai les armes et acceptai ce contact maternel. C’était agréable de
la sentir le long de moi. Son parfum fruité m’envahissait les narines et
me détendait. Je choisis finalement d’afficher sur la télé une émission
traitant de la guerre de Cent ans. La tête appuyée sur l’épaule de ma
mère, j’avais une nouvelle fois une vue plongeante sur son décolleté. Je
voulus détourner les yeux mais la vision était trop attrayante. Ma mère
posa sa main sur ma cuisse comme elle le faisait jadis, mais ce geste
avait une toute autre signification pour moi, maintenant. Ses légères
caresses firent poindre une douce excitation.
— Je t’aime, mon chéri, murmura-t-elle doucement.
***
Le
lendemain, Charlotte m’évita le plus possible. Il n’y avait que pour
les repas que nous fûmes obligés de rester tous les deux dans la même
pièce. Nos regards n’osèrent pas se croiser. Elle était visiblement
gênée en ma présence, mais elle tint parole et ne dit rien. J’étais
moi-même gêné dès que je posais les yeux sur elle. Je ne pouvais
m’empêcher de rougir de honte. Je me sentais si idiot, si sale...
Étais-je un pervers ? J’avais l’impression de l’être aux yeux de
Charlotte. Je devais la dégoûter.
Les jours qui suivirent ne
furent pas beaucoup différents, mais Charlotte m’adressa de nouveau la
parole. Oh, juste quelques mots bateau, rien de bien folichon, mais
j’eus l’espoir de me rapprocher de mon ancienne relation avec elle. Elle
me surprit même en m’adressant à un moment un sourire qu’elle ravit
l’instant d’après. Peut-être avait-elle baissé furtivement sa garde.
Peut-être avait-elle oublié juste un moment ce qu’elle avait découvert.
Puis
son attitude évolua encore. Elle restait toujours distante, mais je la
voyais m’observer du coin de l’œil. Chaque fois que je parlais avec
notre mère ou que je posais mes yeux sur cette dernière, Charlotte me
guettait en fronçant les sourcils.
Finalement, un soir vers
dix-sept heures trente, j’étais tranquillement en train de lire un
bouquin dans mon lit quand on frappa à la porte. Cela ne pouvait qu’être
une seule personne : Charlotte. En effet, nos parents n’étaient jamais
rentrés de leur travail à cette heure-ci, contrairement à nous deux.
C’est avec une intonation surprise que je l’autorisai à entrer.
— Tu as vu ? J’ai pensé à frapper ce coup-ci, dit-elle avec un sourire timide.
— Merci, mais ce n’était pas nécessaire ; j’étais en train de lire.
— Je te dérange ? s’inquiéta-t-elle. Tu veux peut-être que je passe plus tard ?
— Non, c’est bon, sœurette. J’allais faire une pause de toute manière. Tu voulais parler de quelque chose de particulier ?
— Euh oui, hésita-t-elle. C’est à propos de la dernière fois…
— Euh…OK. Comme tu veux.
— J’aimerais saisir ce qu’il t’a pris. Je ne comprends pas. Pourquoi maman ? Elle te plaît ? Elle t’attire ?
— Je n’en sais rien au juste. Oui, je crois. Elle est belle en tout cas, très belle.
— Comment c’est possible ? C’est notre mère, après tout. C’est mal, non ?
—
Je ne suis pas fier de moi, tu sais ! Bien sûr que c’est mal. Je l’aime
comme une mère, je la regarde la plupart du temps comme une mère, mais
parfois je vois une autre facette de sa personnalité, une facette bien
intrigante : celle d’une femme aimante. Je prends conscience de ses
courbes charnues et de la sensualité qui se trame au fond d’elle, et
j’oublie un instant que c’est maman. Je ne vois alors plus qu’une femme
désirable.
— Eh ben, c’est étrange tout ça. Je n’arrive pas à comprendre.
Alors
je lui racontai toute l’histoire depuis le début, comment mon désir
incestueux était né et s’était développé avec le temps, comment
j’essayais de le chasser, l’effet que ma mère me faisait et la honte de
ressentir cette attirance. Charlotte m’invita à détailler au maximum mon
récit. Elle voulait tout connaître des manifestations physiques de mon
désir. Elle me poussa à entrer dans le fond des choses si bien qu’elle
m’amena même à lui décrire les scènes que j’imaginais quand je me
donnais du plaisir.
C’était étrange de tout dire à ma sœur, de
lui parler de mes fantasmes les plus inavouables, de me confier sur les
désirs qui me perturbaient, mais cela me faisait beaucoup de bien. Qui
pouvait vraiment se confier sur ce genre de chose ? Peu de personnes à
mon avis. En tout cas, moi je le pouvais. Charlotte écoutait les
moindres détails et jamais ne semblait me juger. Elle avait découvert
une nouvelle facette de moi, une qu’elle ne soupçonnait pas ou à peine,
et cherchait à me comprendre à fond. Peut-être voyait-elle dans mes
révélations la clé pour résoudre le mystère de la gent masculine. En
prenant conscience des pulsions qui m’animaient, elle pouvait mieux se
faire une idée de celles qui animaient les autres gars.
C’est
comme cela que nos discussions commencèrent. Chaque soir, toujours à
dix-sept heures trente, Charlotte me retrouvait dans ma chambre et
m’inondait d’un tas de questions. Si j’avais eu des copines ? Comment
les mecs draguaient. Sur cette dernière, j’eus du mal à lui répondre,
étant donné mon manque d’expertise. Je lui passai donc en revue la
totalité de ma triste vie amoureuse. Je lui détaillai tout. Je lui
parlai de la fille que j’avais aimée au collège sans jamais oser lui
avouer mes sentiments, de celle qui au lycée m’avait fait espérer une
histoire mais qui en fait jouait avec moi, de celle que j’avais
rencontrée l’été suivant et qui était à l’origine de mon dépucelage
catastrophique, et enfin des trop nombreux râteaux que j’avais pris.
Charlotte
se renseigna aussi sur ce que j’aimais en général chez les filles. Elle
voulut aussi savoir à quelle fréquence je me masturbais, et si c’était
pareil pour tous les garçons. Elle fut d’ailleurs étonnée du résultat.
Elle me demanda aussi de lui décrire comment je procédais.
Tout
au début, j’étais plutôt réservé de lui parler de tout cela, mais elle
sut très rapidement me mettre en confiance et m’inviter à me livrer sans
aucune entrave. Elle semblait vouloir tout savoir. Sa curiosité et son
enthousiasme me firent baisser la garde, si bien que je finis par
répondre à toutes ses questions indiscrètes. Très vite, j’appréciai ces
moments où je n’avais pas à me cacher. Ça me faisait du bien de pouvoir
parler de ces choses, et puis ça m’amusait de voir les réactions de
Charlotte. Parfois elle était subjuguée par mes révélations ou étonnée.
Parfois, et c’est ce que j’appréciais le plus, elle paraissait excitée
par ce qu’elle entendait. J’étais heureux de réussir à lui faire ce
dernier effet, et je finis moi-même par éprouver une certaine excitation
à lui avouer mes secrets les plus intimes. Mon regard sur elle changea
peu à peu. Elle n’était plus la petite fille riante et parfois
capricieuse : je la voyais plus grande et lui avais trouvé un côté
sexualisé. Son corps s’était bien métamorphosé au cours des précédentes
années ; elle était devenue une jeune femme très attirante. Sans m’en
rendre compte, je transférais les désirs que j’éprouvais pour ma mère
sur Charlotte.
Et voilà qu’un soir elle me posa une autre question qui allait permettre de franchir une nouvelle étape dans notre relation.
— Et moi ?
— Comment ça, et toi ? demandai-je en craignant la réponse.
—
Eh bien, tu as dit avoir fantasmé sur d’autres filles, mais aujourd’hui
tu fantasmes principalement sur maman. Tu dis la trouver belle. C’est
vrai qu’elle l’est encore beaucoup malgré son âge. Moi, je ressemble
beaucoup à maman bien que j’aie une poitrine bien plus petite, mais j’ai
l’avantage d’être plus jeune. Et puis je semble correspondre à tes
critères de beauté. Je me demandais donc si cela t’était déjà arrivé de
fantasmer sur moi.
— Charlotte, tu es sûre de vouloir savoir ?
—
Oui, ne t’inquiète pas. Je ne comprends pas encore tout à fait tes
désirs incestueux, mais j’ai fini par les accepter. J’ai compris que ce
n’était pas de ta faute, que tu ne les avais pas choisis. Alors ?
— Pour être honnête, hésitai-je, j’ai déjà fait un rêve érotique te concernant.
— C’est vrai ? Raconte-moi, s’il-te-plaît.
—
Oh, rien de bien original ! Tu venais de te faire larguer par un mec et
j’ai voulu te consoler. Nous avons fini par nous embrasser et nous
caresser. Tu as ensuite proposé de me sucer et tu as offert de
recommencer dès que je te le demanderais.
— Ah ouais, carrément ! Et j’ai accepté comme ça ?
— Oui. Je sais, c’est plutôt débile mais je n’y peux rien, ce n’était qu’un rêve.
— Et alors, je me suis bien débrouillée, j’espère ? demanda-t-elle en plaisantant.
—
Je ne me souviens plus vraiment des détails, mais je sais que
j’appréciais beaucoup. Malheureusement, je me suis réveillé avant la
fin.
— Et tu t’es branlé après en repensant à ton rêve ? poursuivit-elle avec un sourire espiègle.
— Oui…
— Tu m’as donc imaginée en train de te sucer ? me demanda-t-elle afin de me pousser à détailler.
— Oui, je l’ai fait. Désolé, mais ce rêve ne me lâchait pas et je n’arrivais pas à retrouver le sommeil ; j’étais trop excité.
— Ah ouais, il t’a autant excité ?
Il
y avait quelque chose d’étrange dans son intonation. La confidence que
je lui livrais avait l’air de la chambouler, de la perturber.
Visiblement, son esprit semblait traiter l’information à vive allure
mais ne semblait pas parvenir à distinguer quelle serait la réaction la
plus adéquate à fournir. Charlotte semblait à la fois curieuse d’en
savoir plus et gênée, intéressée et surprise, confuse et honteuse…
En
même temps, je pouvais la comprendre. Quel choc cela devait être pour
elle, découvrir que son frère aîné avait rêvé d’elle et s’était branlé
ensuite. Indirectement, je venais de lui avouer qu’elle me plaisait
aussi beaucoup. Ce que je n’avais pas précisé, c’est que depuis le début
de nos conversations je fantasmais de plus en plus sur elle et que je
m’imaginais parfois que les choses dérapaient entre nous deux et que
cela se terminait au lit.
Nous n’abordâmes pas ce sujet plus
longtemps ce soir-là. Ce n’est que trois jours plus tard qu’elle me
demanda plus de détails sur ce rêve et sur ce qui avait suivi. Je lui
racontai donc comment je m’étais imaginé sentir ses lèvres coulisser le
long de mon sexe, sa langue laper le gland et ses mains masser les
bourses. J’inventai même les détails qui me manquaient. Bien qu’elle eût
le visage empourpré, Charlotte ne me coupa pas dans mon récit et
m’invita à détailler un maximum. Je dois dire que raconter tout cela à
ma sœur ne me laissait pas indifférent ; l’excitation était grimpée en
flèche et mon sexe avait pris du volume dans mon pantalon. Ce dernier
élément n’était pas passé inaperçu aux yeux de Charlotte.
— Cela t’excite d’y repenser ? demanda-t-elle pour confirmation.
— Oui, avouai-je.
— Tu te branlerais si tu étais seul ? ajouta-t-elle avec hésitation.
— Je pense que oui.
— Peux-tu me montrer, s’il-te-plaît… comment tu fais ?
— Quoi ? fis-je, surpris. Tu veux que je me masturbe devant toi ?
— Oui. Tu n’as qu’à repenser à ce rêve et faire comme si je n’étais pas là. Moi, je reste à côté et je te regarde faire.
— Es-tu sûre de toi ?
— Oui, affirma-t-elle d’un ton ferme. Je verrai mieux comment vous faites… et puis j’ai besoin de vérifier un truc.
— Vérifier quoi ?
— Quelque chose, répondit-elle, mystérieuse. Tu vas le faire, oui ou non ?
— Très bien, concédai-je. C’est d’accord.
Ce
qu’elle me demandait était incroyable ! J’enlevai mon maillot pour me
mettre à l’aise et défis ma ceinture. Je m’allongeai sur mon lit et
essayai de me détendre. Bien que la situation fût excitante, se laisser
aller était loin d’être évident. Charlotte s’allongea à mes côtés et
posa la tête sur mon épaule. Je pouvais sentir son corps chaud pressé
contre moi, son souffle tiède dans mon cou et son parfum apaisant. Je
dus fermer les yeux et laisser les images envahir mon cerveau. La suite
fut plus aisée que je ne le pensais. Je défis mon pantalon et libérai
mon sexe sous le regard attentif de ma sœur.
Ma main glissa sur
mon ventre pour finir par caresser mon sexe afin de le raidir. Je puisai
dans ma mémoire les restes de mon rêve de Charlotte. Je l’imaginais
totalement dédiée à mon plaisir. Je fantasmais sur mes mains parcourant
son corps et sur les siennes en train de me masser le sexe.
J’étais
maintenant bien dur. Je sentais le regard de Charlotte fixé sur ma
hampe. Comment réagissait-elle ? Était-elle excitée ? En tout cas, c’est
ce que j’imaginais. C’était incroyable de me masturber en sa présence ;
et le pire, c’est que c’était son souhait !
Ma main glissait de
plus en plus rapidement le long de mon membre, et le plaisir grimpait.
Des images érotiques défilaient dans ma tête : ma sœur se caressant elle
aussi, les doigts glissés dans sa vulve ; elle se pinçait les seins,
son corps ondulait sous le plaisir qu’elle se procurait, son visage
était radieux et sa respiration saccadée et bruyante. D’ailleurs, ce
dernier point était réel : à mes côtés, le souffle de la véritable
Charlotte s’était considérablement accéléré depuis qu’elle avait
découvert mon membre dans toute sa splendeur. Quoi qu’il en fût, j’étais
sûr que le spectacle que je lui offrais ne la laissait pas
indifférente.
Sa demande insolite, les images dans ma tête, sa
présence envoûtante, le fait qu’elle semblait apprécier, tout ça
commençait à faire beaucoup pour moi. Il ne me fallut pas beaucoup plus
d’allers-retours sur mon sexe pour offrir à Charlotte une scène
d’éjaculation.
Auteur : Nathan Kari
Lisez la suite bientôt
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