Ce que je vais vous raconter s’est passé il y a peu.
Cela
fait presque huit ans que le syndrome de Barjavel a ravagé l’humanité,
réalisant ce que cet auteur de science-fiction avait imaginé dans son
roman Ravage : presque toute la gent masculine a été décimée en
trois ans par un agent infectieux inconnu. Seuls 0,002 % d’hommes y ont
survécu, soit après un syndrome infectieux terrible et un coma de
quelques mois (comme moi), soit ne les touchant pas (les chercheurs –
disons plutôt « les chercheuses » – n’ont pas encore trouvé d’où
provient leur invulnérabilité ou résistance au supposé agent
infectieux).
Je me suis adapté (après avoir perdu, comme presque
tout le monde, quasiment toute ma famille) et j’ai dû m’habituer à vivre
dans un monde sans hommes.
Bon, étant hétérosexuel, je ne
ressens pas le manque sexuel pénible que ressentent les femmes
hétérosexuelles dans un monde sans hommes. Parfois je ressens juste
douloureusement la nostalgie de la pratique de certains sports, et en
particulier de celui de vider quelques bières en parlant des femmes en
compagnie de camarades de mon sexe, de nos prouesses sexuelles, enfin
celles dont on se vante à la vingt-septième heure, quand le cerveau
commence à bien baigner dans l’alcool.
Je me console parfois dans
des soirées avec des copines lesbiennes et viriles. L’avantage de leur
compagnie, c’est qu’elles me considèrent un peu comme leur égal, et que
dans ces soirées avec plein de femelles je sais qu’il n’y en pas une qui
va me sauter dessus.
Parce que, sinon, dans la vie de tous les jours, c’est devenu compliqué !
D’abord,
j’ai dû abandonner mon boulot de médecin. À part les pures lesbiennes,
je les voyais toutes arriver dans mon cabinet, l’œil allumé et vicelard,
avec des airs de chienne en chaleur, la langue sortie, se frottant les
cuisses l’une contre l’autre sur mes chaises, remontant leur jupe le
plus haut possible, tachant mes coussins. Et quand il fallait qu’elles
se déshabillent un tant soit peu, je ne vous dis pas : j’avais droit à
un effeuillage en règle ; il ne manquait plus que la musique de la
coco-girl. Et comme par hasard elles venaient toutes pour un problème
gynéco !
Rapidement, j’ai jeté l’éponge.
Pour me déplacer sans
me faire harceler, j’ai dû opter pour une Mercedes avec des vitres
fumées intégrales ; marcher en ville nécessite de sortir avec un jogging
hyper-large, la capuche sur le bonnet comme les weshs de banlieue
(limite s’il ne faut pas le passe-montagne), et il faut marcher vite, la
tête baissée, regarder par terre, ne pas mater autour de soi.
Et
puis il a des jours où j’en ai marre de sortir camouflé comme un membre
du RAID ou vêtu d’une burka, d’autant qu’il est interdit de dissimuler
son visage dans l’espace public ; et se faire arrêter par une (femme)
flic expose à bien des désagréments, qui vont du chantage dans la rue
pour que je donne mon numéro de portable à l’embarquement au poste où je
peux subir toute la nuit un viol collectif par tout un commissariat de
fliquettes ripoux et en rut.
***
L’autre
jour il faisait soleil, un magnifique soleil de printemps bien avancé,
25° à l’ombre ; je ne pouvais quand même pas m’emmitoufler au risque de
mourir de chaud. Je me suis dit « Zut, je vais quand même profiter un peu de cette belle journée, et advienne que pourra. »
Tant pis, je suis quand même suffisamment grand pour me défendre, pour
repousser les avances insistantes de femelles en chaleur ; et puis,
quand je suis d’humeur joyeuse, je me dis que c’est presque marrant
parfois de se faire draguer et de jouter verbalement… enfin, tant que ça
ne tourne pas au vinaigre.
Ce jour-là, donc, j’avais choisi un
quartier calme et friqué, ce qui limitait les risques d’agressions
sauvages au cutter ou au pistolet d’alarme. Quel plaisir de sortir
habillé normalement, en homme, tenue de ville, légère ! Évidemment, dans
ce cas les femmes se retournent sur moi, l’œil éveillé, voire parfois
égrillard ; mais étant dans un endroit où elles sont bien élevées, elles
me décochent des « Bonjour, Monsieur ! » ou des « Oh, un homme !
Bonjour. » Sur quoi je réponds bien sûr : « Bonjour, Madame ! » J’aurais
un chapeau, je le soulèverais comme on le faisait avant-guerre. Je suis
un gentleman, quand même... Pas un dandy, mais bon. J’essaie de rester
naturel. Je suis comme je suis ; pas besoin de jouer un rôle.
Une
superbe vitrine de macarons et de chocolats avait attiré mes pas, et
j’étais en train de contempler les merveilles qui s’y trouvaient quand
une dame, à mon côté, tout en regardant la même chose que moi, me
déclara sans aucune entrée en matière :
— Que de belles choses, là ; n’est-ce pas, Monsieur ?
— Oui, en effet...
—
Mais c’est comme les fleurs : c’est périssable, et il faut en profiter
très vite avant qu’elles ne soient plus bonnes... comme les femmes.
Je
la regardai. C’était une femme d’un âge vénérable, mais bien mise. Des
cheveux gris coiffés impeccablement. Très élégante. Très féminine.
— En tout cas, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu un homme… si vous en êtes bien un… ?
— Je vous le confirme, Madame.
—
Ce n’est pas désagréable, en tout cas… Et si j’achetais quelques-uns de
ces fantastiques macarons, vous accepteriez de venir les partager avec
moi devant une tasse de café ?
— Eh bien, euh…
Là, je fus pris
par surprise. S’il y a une invitation à laquelle je ne m’attendais pas,
c’était bien de la part d’une dame septuagénaire…
Elle ne me laissa pas répondre, vit ma gêne :
— Vous êtes pressé peut-être ? Vous n’avez pas beaucoup de temps… ?
— Eh bien, pas trop pressé... Disons que j’ai un tout petit peu de temps devant moi, pas trop, mais…
— Bon, alors attendez-moi. J’achète ces macarons et je vous emmène prendre le café chez moi ? J’habite à deux pas.
— Bon. Entendu.
Elle avait prononcé tout ça d’un ton calme, sans insistance, comme quelqu’un qui n’a rien à perdre, mais est sûr de lui.
Elle
ressortit au bout de cinq minutes et je la suivis. Effectivement, nous
fîmes à peine 500 mètres et elle s’arrêta devant le porche d’un immeuble
haussmannien.
Tandis que nous montions les escaliers, elle me dit d’un air rieur :
— Ça ne vous fait pas peur de suivre comme ça une inconnue ? Vous n’avez pas peur de vous faire agresser ?
—
C’est plutôt moi qui devrais vous demander ça. Vous abordez un inconnu
dans la rue et vous l’emmenez chez vous, vous pourriez vous faire
braquer…
— Mais non. On voit bien que vous êtes un monsieur bien.
—
Vous savez, les apparences… Qu’est-ce qui vous dit que je ne me suis
pas bien habillé pour venir faire un mauvais coup dans les beaux
quartiers ?
Elle eut un haussement d’épaules mi-moqueur, mi-blasé :
—
Vous savez, jeune homme, il y a des choses qui ne trompent pas. Le
langage, le maintien, la façon de se comporter. Je ne vais pas vous
l’apprendre.
— Sans doute. Mais la malhonnêteté n’est pas l’apanage
des voyous de basse classe. Il y a des escrocs très bien élevés. C’est
même leur atout majeur, qui leur permet d’arriver à leurs fins.
Elle leva sur moi un œil inquiet mais qui retomba bien vite :
—
De toute façon, je ne vais pas vous donner la combinaison du coffre que
je n’ai pas, ni l’accès à mon compte en banque. Je donne facilement ma
confiance, mais je ne suis pas naïve.
Elle me fit rire sincèrement, et je lui communiquai ma bonne humeur.
— De toute façon, vous m’avez dit que vous étiez un peu pressé. Les escrocs donnent toujours beaucoup de temps à leurs victimes.
—
C’est vrai. Mais je ne vais pas me sauver dans cinq minutes. Des
moments comme ceux-là sont rares, des moments de partage, des moments
fortuits et agréables comme celui-ci.
Elle me regarda et me sourit, un sourire beau et sincère, un sourire où je lus un peu de bonheur et de reconnaissance.
Elle ouvrit sa porte et me fit entrer.
— Asseyez-vous, je vais préparer du café.
Elle
m’avait fait asseoir dans sa cuisine, une cuisine très moderne et
claire, comme son intérieur. Ca n’était pas le genre d’intérieur qu’on
imagine chez une femme de cet âge et d’apparence bourgeoise. C’était
néanmoins cossu, mais simple.
Être introduit dans l’intimité de
cette femme – femme que je ne connaissais pas dix minutes avant, et dont
j’ignorais même l’existence – me faisait un drôle d’effet. C’était
émoustillant et un peu intimidant à la fois, mais j’étais touché par sa
confiance, et en même temps je trouvais reposant de ne pas me faire
sauter dessus par une chatte en chaleur, comme c’était si souvent le cas
avec des femmes jeunes, effrontées, insolentes, et à la libido
agressive.
— Vous savez, vous n’allez sans doute pas me croire,
et ça va vous faire sourire, mais j’étais une belle femme. J’avais du
succès. Je sais que vous aurez du mal à l’imaginer, parce que je suis
une vieille dame maintenant… Mais je ne tiens pas à vous montrer des
photos pour vous le prouver ; je le pourrais, mais ça va me démoraliser,
et je ne suis pas de celles qui vivent sur le passé et la nostalgie de
ce qu’elles ont été.
— Mais vous êtes toujours une belle femme ! lui
dis-je sans sourciller et sans ironie, au risque de paraître flatteur ;
il y a des femmes qui vieillissent mal. Vous avez de la chance de ne
pas être de celles-là.
Elle sourit avec un air attendri.
— C’est mignon ce que vous me dites. Ah, si j’avais vingt ans de moins, je vous aurais séduit, je vous jure.
— Mais je suis séduit, lui dis-je avant de boire une gorgée de café.
Elle
me regarda avec un air malicieux et interrogateur, et j’eus
l’impression de voir dans ses yeux une lueur venue de très loin, quelque
chose qui se réveillait.
Je reposai ma tasse, lui caressai
doucement la main, puis posai ma main sur sa joue que je caressai
tendrement. Son visage était beau, avec les rides d’une femme mûre, mais
assurément pas celui d’une vieille femme. Elle laissa aller sa tête
pour appuyer son visage dans ma main, ferma une petite seconde les yeux,
soupira tandis que je continuais à lui caresser la joue avec tendresse.
Elle me regarda soudain avec des yeux sérieux et me dit d’une voix rauque :
— Vous savez que je pourrais encore vous donner du plaisir ? Si vous vouliez…
J’inclinai la tête, conquis, les yeux allumés par cette promesse de volupté.
— Pourquoi pas ? Je ne refuserais pas une proposition aussi alléchante.
Elle me regarda dans les yeux, et sans lâcher mon regard elle me dit doucement :
— Levez-vous.
Je
me levai de ma chaise et m’approchai d’elle, répondant à l’invitation
de ses mains tendues qui me guidaient vers elle. Elle défit ma ceinture,
déboutonna mon pantalon et murmura :
— Il y a vingt ans, je me mettais encore à genoux, mais je ne peux plus ; pardonnez-moi. Mes articulations...
— Pas de problème. Je ne vais quand même pas me plaindre… lui dis-je en caressant ses cheveux gris abondants et soyeux.
Elle
baissa mon pantalon et mon boxer, prit mon sexe dans la main, le
caressa, palpa avec douceur mes testicules de l’autre main,
manifestement avec contentement.
— Vous avez une belle bite, murmura-t-elle.
Dans la bouche de cette dame si digne, ces mots me surprirent. « Après tout, elle a eu une vie sexuelle, et elle est peut-être un peu émoustillée. »
me dis-je. C’était doux et agréable ; elle s’y prenait avec tendresse,
mais ça ne suffisait pas encore à me faire bander. Néanmoins cette
situation commençait à me plaire et à m’exciter.
— Mettez-vous torse nu. Quand une femme me suce, je veux qu’elle soit torse nu, les seins à l’air.
Elle leva les yeux vers moi, étonnée, un peu inquiète.
— J’ai peur que vous soyez déçu. Je suis une vieille femme…
— Je vous prends telle que vous êtes ; ne vous inquiétez pas : j’aime les femmes. Je ne serai pas déçu.
Elle
déboutonna son chemisier, le retira, et apparut dans un soutien-gorge
gris des plus élégants, le genre de lingerie raffinée qu’une femme
achète et met parce qu’elle porte une grande attention à elle. Je
caressai un instant son cou, ses épaules ; de belles courbes douces,
lisses, sur une peau mate, appétissante.
— Je vais vous aider, lui dis-je.
J’abaissai
l’une après l’autre les bretelles sur ses bras puis, me penchant sur
elle et lui collant mon service trois-pièces presque sous le nez, je
défis lentement une à une les agrafes. Je la débarrassai de la pièce de
tissu.
— Ils sont encore beaux, dis-je en les caressant à deux
mains, lentement, les soupesant, les soulevant ; ils sont encore ronds,
ils ont encore un beau volume.
Mes doigts errèrent sur les
mamelons roses, les agacèrent, les pinçotèrent ; ils se mirent à durcir,
à devenir de belles pointes, sous l’effet de la caresse et de
l’émotion, sans aucun doute.
Je les travaillai un moment en
insistant. Elle levait vers moi un regard troublé, éperdu. Je voyais
que, malgré son âge, je commençais à lui faire de l’effet. Je caressai
toute la surface de ses seins, ses épaules, son visage encore ; mon
pouce passa sur sa bouche qui s’entrouvrit.
Tout ceci m’avait
bien excité, et ma queue dressait fièrement. Elle la prit dans sa jolie
main, se pencha et emboucha le gland. Elle se mit à me sucer doucement,
lentement, progressivement. Elle s’y prenait bien, la diablesse ! Elle
n’avait rien perdu de la pratique qu’elle avait dû avoir, une pratique
sûre et sensuelle.
Je ronronnais de contentement, caressant sa nuque,
attrapant ses seins, commençant à les malaxer fermement. Elle se mit à
gémir. J’eus peur d’y aller trop fort, de meurtrir ses chairs.
Elle comprit, me sortit de sa bouche, et levant ses yeux vers moi me dit :
—
Non, non, continuez. Vous pouvez continuer. Laissez-vous aller,
défoulez-vous. Pelotez-moi comme vous peloteriez une jeune fille au
corps ferme. Abandonnez-vous à votre désir, vous me flattez.
Abandonnez-moi votre plaisir, j’aime !
Je me mis à lui masser les
épaules, les bras, le cou, les replis gras de son dos, ses flancs,
tandis qu’elle m’avalait de plus en plus loin, faisait des va-et-vient
en s’aidant de ses mains sur mes couilles. Je sentais mon gland buter
tout au fond de sa gorge, son nez taper contre mon bas-ventre ; j’étais
terriblement excité : elle me suçait longuement et patiemment, vraiment
bien à fond, bien appliquée à sa besogne.
Je saisis ses deux
mamelons entre pouce et index et les travaillai durement, les pinçant de
plus en plus fort, les étirant, les faisant rouler entre mes doigts,
puissamment ; elle gémissait, mais sans protester ni ralentir, ni cesser
de s’appliquer. Elle me faisait grimper aux rideaux ! Quelle bonne
pipeuse… Je n’en n’avais jamais rencontré de meilleure !
Je n’en
pouvais plus. Je savais qu’elle voulait m’emmener jusqu’au bout, et
probablement me pomper à fond, me vider de ma semence, et qu’elle allait
la boire à longs traits et jusqu’à la dernière goutte ; mais j’avais
désormais d’autres envies. Mes deux mains sur son visage le tirèrent en
arrière, lui faisant comprendre fermement que je voulais arrêter la
fellation.
— Je ne veux pas me contenter d’une pipe. Vous m’avez
trop excité ; je me fiche bien de votre âge : je vais vous baiser, j’en
ai envie !
Je la fis se lever de sa chaise et se retourner, puis
s’appuyer contre le réfrigérateur. Je remontai rapidement sa jupe, la
retroussant sur ses reins, et je fus surpris de découvrir avec plaisir
que ses bas gris étaient autofixants. Cette vision sexy renforça mon
désir. Je lui baissai prestement sa culotte élégante, assortie au
soutien-gorge, et l’en débarrassai. Elle était désormais debout sur ses
chaussures à talons, et me présentait une paire de fesses menues et un
peu affaissées, mais qui restaient appétissantes, comme n’importe quel
cul féminin.
Je trouvai dans la cuisine une bouteille d’huile ;
j’en étalai un peu sur mes doigts, puis me mis à caresser l’intérieur de
sa vulve et à l’huiler (la sécheresse étant physiologique à cet âge, je
ne voulais pas la blesser, ni rendre ce qui allait suivre pénible pour
elle ni désagréable pour moi). Sa chatte était bien rasée ; pas de poils
gris hirsutes, mais un beau mont de Vénus soigné et doux, sensuel,
agréable à palper, à presser, ce dont je ne me privai pas.
J’enfilai
rapidement une capote lubrifiée (j’en ai toujours une dans ma poche, vu
les rencontres impromptues auxquelles je suis sujet dès que je sors de
chez moi) puis je me collai contre elle, enserrant ma verge entre ses
fesses pour bien lui faire sentir ma virilité ; je la pris par les
épaules, caressant ses bras. Mes mains descendirent et malaxèrent ses
seins, et je lui soufflai à l’oreille :
— Vous sentez dans quel état vous m’avez mis ?
— Oh oui, je le sens bien… !
— Vous l’avez bien cherché, petite allumeuse ! Avouez que vous y avez pensé dès le moment où vous m’avez abordé.
—
Je n’aurais jamais espéré… Mais il y avait si longtemps que je n’avais
vu un homme… lui parler, le toucher… Je voulais prolonger ce moment.
Jamais je n’aurais espéré que vous accepteriez ce café.
— Il y a combien de temps qu’on ne vous a pas enfilée ?
— Oh… plus de quinze ans.
— Alors je vais vous rappeler des souvenirs : je vais vous saillir !
Je
guidai ma queue sur sa vulve, caressant ses lèvres douces avec mon
gland en quelques va-et-vient bien sentis, puis tout doucement
j’engloutis dans son ouverture le bout arrondi de ma pine, et d’un
mouvement continu des reins je progressai jusqu’au fond : elle était
étroite et chaude ! Elle poussa un petit râle de contentement.
J’enserrai sa taille de mon bras gauche, ma main droite lui pelota ses
seins, et je lui murmurai d’un air vicelard :
— Tu me sens bien ?
— Oh oui.
— Je vais bien te baiser, tu vas aimer ça. Je vais te baiser comme une salope !
— Mmmmmh…
Je
me mis à la besogner lentement à longs coups de reins souples, tandis
que ma main se mit à caresser doucement le velours humide de sa chatte.
— Ohhh oui…
— Tu aimes ?
— Oh oui, c’est bon !
— Ça te rappelle des souvenirs ?
—
Oh, c’est meilleur que dans mes souvenirs. J’avais peur d’être déçue,
mais c’est très bon. Tu es un amant extraordinaire ; tu es très doux, tu
prends beaucoup de précautions… Ah, tu me fais du bien !
— Et toi tu m’excites !
— Oh merci, merci de me baiser si bien !
— Je vais t’en mettre plein ta petite chatte ! Elle est très bonne, très douce, tu me donnes du plaisir…
Elle
se déplaça un peu, alla poser ses mains à plat sur la table de cuisine,
se cambrant davantage, creusant ses reins, tendant et offrant son cul.
Je me mis à la gratifier d’une vigoureuse levrette à un rythme soutenu,
mes mains la cramponnant par ses légères poignées d’amour ou tripotant
ses seins pendants qui ballotaient au rythme de mes coups de boutoir, et
allant jusqu’à lui claquer deux ou trois fois les fesses.
Elle poussait des cris, se laissait aller, criait son plaisir, visiblement très excitée, perdant presque tout contrôle :
— Oui, baise-moi ! Baise-moi fort !
— T’aimes ça, hein ?! T’en prends plein la chatte ! C’est bon de se faire trombiner, ma chérie !
— Oh oui, défonce-moi ! Baise-moi comme une salope !
— T’as pas honte de te faire ramoner la chatte, à ton âge…
— Oh si, j’ai honte, mais c’est bon !
— … de te faire tringler dans ta cuisine, hein ?!
— Oh si, j’ai honte ! Je suis une vieille salope !
—
Ah, tu l’as dit ! Une veille salope qui aime se faire reluire, se faire
farcir la chatte dans sa cuisine pendant que les autres font du tricot !
—
Oh oui, j’ai honte mais j’aime ça ! Je me fais enfiler comme une salope
! Ah, bourre-moi comme une chienne ! Fais-moi jouir, je vais prendre
mon pied !
Et elle partit dans une extase qui secoua tout son
corps avec des spasmes en saccades. Elle hurla brièvement son plaisir
tandis que mes doigts pressaient à mort ses mamelons durcis.
Bien
que n’ayant pas joui, je me retirai (faisant si souvent l’amour, je
peux durer longtemps, et même me passer de jouir parfois…) Mais c’était
sans compter sur la dame, qui ne voulut pas me laisser comme ça,
question de fierté.
Toute essoufflée, elle m’emmena dans son salon,
s’assit sur un pouf, ôta ma capote et commença à me branler en me
léchant et suçant les couilles ; puis elle me prit en bouche et
s’appliqua à me faire une pipe d’anthologie. Bien que je ne sois pas
trop sensible à cette sensation, l’excitation d’avant aidant, je sentis
grandir le plaisir.
Je pris son visage entre mes mains et me mis à
baiser sa bouche comme un salaud. Elle s’y plia de bonne grâce, me
laissa faire avec docilité, et je sentis bientôt l’apothéose arriver. Je
grognai que j’allai jouir et retirai ma queue, m’apprêtant à agir en
gentleman. Mais c’était sans compter sur le perfectionnisme de la dame
et son amour du travail bien fait. Elle leva ses yeux brillants et
troubles vers moi :
— Viens dans ma bouche, mon chéri. Je veux ta semence.
Je
ne me fis pas prier et me laissai aller. Je gémis, et elle sentit ma
queue gonfler juste avant le premier jet. Elle ouvrit la bouche et
murmura :
— Donne-moi tout, donne-moi ta sève précieuse. Je vais t’avaler.
Je
partis à longs traits, et elle se mit à déglutir consciencieusement.
Elle me but jusqu’à la dernière goutte et me suça la queue encore
longtemps après.
Elle me la lâcha presque à regret.
— C’était bon ? Tu as aimé ?
— Oh, c’était excellent ! Vous êtes très douée… Et vous, vous avez bien pris votre pied ? Vous avez eu votre plaisir ?
— Oui, mon chéri. Mais j’avoue que j’ai encore envie… C’est incroyable, mais c’est vrai.
— Venez, lui dis-je.
Je l’entraînai vers le canapé et la fis s’allonger, cuisses bien ouvertes.
Je
me mis à lui caresser la vulve avec des mouvements pressants et
appuyés. Son corps ondulait de vagues. Je lui glissai deux doigts et la
ramonai à un rythme soutenu. Elle avait fermé les yeux, gémissait,
soupirait profondément, émettait des petits « Oh ! », « Ahh… »
Manifestement elle était, cette fois, longue à venir.
Finalement
je me mis à genoux et lui offris ma botte secrète : gardant mes doigts
en elle, ma bouche et ma langue se livrèrent à une chorégraphie complète
sur l’ensemble de sa vulve tandis que je massais bien sa zone G,
manifestement pas en sommeil. Elle se mit à hululer, à gueuler, à crier
hors de tout contrôle. Ses poings serrés convulsivement, sa tête
oscillait de droite et de gauche comme une jeune ingénue novice qui
découvre le plaisir.
Un long feulement suivi de spasmes et de
révulsions de tout son corps, et ses yeux écarquillés m’annoncèrent que
je venais de l’achever.
Je restai un long moment à lui cajoler
doucement l’intérieur des cuisses tandis qu’elle me caressait gentiment
les cheveux en attendant de recouvrer ses esprits et la force de bouger.
Je parlai le premier :
— Désolé de vous avoir tutoyée tout à l’heure, mais c’était dans le feu de l’action ; et avec l’excitation…
—
Mais tu peux me tutoyer, mon chéri. Et puis, après ce que tu viens de
me faire, on peut dire qu’on est intimes. Tu es mon amant, maintenant…
— Oui, mais je tiens à vous vouvoyer, par respect pour vous.
— Comme il est mignon… me dit-elle avec un air attendri en me flattant le torse.
Après un brin de toilette nous reprîmes un café, puis je dus quand même me résoudre à prendre congé.
Elle allait me laisser partir sans même me demander mon prénom ni mes coordonnées.
Je
lui demandai son numéro de téléphone que je notai dans mon agenda «
pour si je repasse dans le coin », puis l’embrassai tendrement avant de
m’en aller.
***
J’ai tellement
de numéros de téléphone de femmes avec qui j’ai fait l’amour ou qui
m’ont tapé dans l’œil que je dois marquer à côté une petite indication
pour me rappeler qui elles sont.
Mais d’elle, je me souviendrai. Et
pas seulement à cause de son audace, de son âge record parmi mes «
conquêtes » ou de ses cheveux gris.
Mon emploi du temps est plein
comme un œuf ; mon agenda ne me laisse que peu d’occasions pour flâner.
Plusieurs mois se sont écoulés avant que je ne me rende compte combien
temps avait passé. Mais cet après-midi, je l’ai rappelée. Je dois lui
rendre visite dimanche. Elle m’a dit que le café serait chaud.
« Et pas seulement le café ! » ai-je pensé.
Auteur : Docsevere
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