Ce que je vais vous raconter s’est passé il y a un peu plus de vingt ans.
J’étais
encore un jeune médecin, attendant de trouver un cabinet intéressant à
reprendre, et comme beaucoup de confrères fraîchement sortis de la
faculté j’effectuais des remplacements de médecins libéraux durant leurs
congés.
À cette époque, des promotions pléthoriques d’étudiants
arrivaient sur « le marché » pour peu de remplacements intéressants ;
quand je dis « intéressants » voulait dire « réguliers » car travailler
seulement quelques semaines par an (les congés scolaires) n’était pas
franchement suffisant pour gagner sa vie.
Aussi, il était intéressant
de trouver un cabinet de groupe de plusieurs médecins qui prenaient
leurs vacances à tour de rôle, ce qui donnait la garantie de plusieurs
semaines consécutives de travail assurées.
De plus, souvent, ces
cabinets (en général de trois à cinq médecins, voire plus quand ils se
regroupaient avec d’autres) ne rentraient pas dans le tour de garde
officiel de la ville ou du canton parce qu’ils s’arrangeaient pour qu’il
y ait toujours un médecin du cabinet qui effectue la garde du week-end
et de la nuit à tour de rôle.
Bien évidemment, quand ils avaient un
(ou des) remplaçants réguliers, ils leur refilaient la garde, et tout le
monde y trouvait son compte.
J’avais donc trouvé un cabinet de
groupe de quatre médecins que je remplaçais durant leurs congés, et
effectuais leurs gardes de nuit et de week-end.
Le cabinet (on
l’appellerait maintenant « maison médicale ») était un petit bâtiment de
deux étages qu’ils avaient fait construire plusieurs années auparavant ;
au rez-de-chaussée étaient les quatre cabinets médicaux et les deux
salles d’attente, une petite salle de repos, un vaste hall d’accueil
avec le poste de la secrétaire.
Au second, ils avaient aménagé une
chambre pour les remplaçants de garde, avec une salle d’eau et une assez
grande salle qui pouvait servir pour des repas ou des réunions ; avec
l’idée d’aménager un jour un cabinet de plus s’ils intégraient un
médecin supplémentaire.
Ce cabinet de groupe ayant mis les moyens
des quatre toubibs en commun, ils avaient deux secrétaires qui
effectuaient l’accueil, la prise de rendez-vous, et aussi le ménage (le
matin de bonne heure). L’une avait la trentaine, brune, mince, plutôt de
type italien. La seconde avait cinquante ans (je le sus après), petite
et très ronde.
Rapidement, je me trouvai avoir plus d’affinités
avec la seconde qui se prénommait Marie-Claire. Elle aurait pu être ma
mère (mais ne l’était pas…) et m’avait sans doute connu en culottes
courtes ou presque, vu que j’avais grandi dans le coin. Elle avait un
côté rassurant, maternel peut-être – bien que discret – et un humour
subtil que je découvrais petit à petit.
Au fur et à mesure que je la fréquentais au cabinet, j’eus l’impression qu’elle m’aimait bien.
Les
discussions que nous avions, durant les rares moments de calme dans la
journée d’un cabinet médical de banlieue, étaient cependant très
formelles, axées souvent sur les gens qu’elle connaissait et que j’avais
connus au lycée en particulier ; ces moments de détente, moment
privilégiés, étaient cependant un peu plus fréquents en période estivale
puisque la région parisienne a tendance à se vider en juillet et août.
Un
jour que nous discutions un peu – elle assise derrière son petit bureau
dans le hall, moi devant – elle se leva de sa chaise le temps de
redescendre sa jupe droite (qui devait la coller un peu, vu la chaleur) ;
durant la seconde que ça lui prit pour le faire, j’eus le temps
d’apercevoir ses fortes cuisses et je vis qu’elle avait surpris mon
regard (que je m’étais efforcé de garder indifférent). Je n’avais rien
laissé transparaître (pas une émotion, pas d’yeux de loup de Tex Avery)
mais, je ne sais pourquoi, j’étais sûr qu’elle avait deviné que j’avais
apprécié cette vision de ses deux jambonneaux courts et appétissants,
presque luisants.
Fait du hasard, elle était en train de parler
de sa sœur en disant qu’elles se ressemblaient, « sauf qu’elle est mince
et moi je suis grosse ». Il est clair qu’à l’époque il ne me fallait
pas plus que ce type de parole pour m’émoustiller, d’autant que c’était
comme joindre le geste à la parole, me prouver par l’image ce que je
savais déjà.
Ses mots ne démontraient pas qu’elle était dénuée de
complexes, mais du moins qu’elle avait accepté avec philosophie ce que
la nature lui avait légué. Et ce geste, ainsi que sa façon de s’habiller
(elle portait souvent des jupes un peu au-dessus du genou et des
chemisiers de couleur claire et gaie, pas ces affreuses tuniques de type
« sac » que portent parfois les femmes de forte corpulence qui espèrent
vainement cacher leurs formes, avec à l’arrivée un résultat désastreux :
de « en formes » elles deviennent « informes » !) révélaient même un
certain goût et, j’en étais sûr, une certaine coquetterie.
Il ne
se passa pas grand-chose de plus durant ce remplacement d’été, hormis
une fois une bousculade volontaire, de sa part, bien innocente (elle
m’avait poussé par rigolade) ; j’aimais ce genre de contact qui faisait
un peu blague de collégiens, et je ne savais pas ce qu’elle ressentait à
l’époque. Mais moi, le moindre contact – même un effleurement – avec
son corps plantureux me provoquait une vive émotion, et était de nature à
éveiller chez moi les fantasmes les plus torrides et les plus
coupables.
Son âge – 50 ans, elle avait lâché ça très
naturellement dans une conversation – dont elle semblait n’éprouver
aucun complexe, me faisait à l’époque fantasmer comme jamais. J’avais eu
quelques années auparavant des aventures avec des femmes de 20 ans de
plus que moi dont je gardais des souvenirs émus, que j’aimais me
rappeler souvent avec ravissement.
Si j’ai cet âge-là aujourd’hui,
je réalise encore plus maintenant combien les femmes de mon âge sont
loin d’être vieilles, et combien elles sont désirables. Je comprends les
jeunes hommes qui sont attirés par elles, et je comprends toujours le
jeune homme que j’étais à l’époque (je ferme la parenthèse).
Vint
la rentrée ; aucun médecin du cabinet ne devait plus prendre de
vacances avant un moment, mais il me restait les gardes de week-end et
de semaine (soirée et nuit).
Un lendemain de garde, en début de
matinée, je descendais l’escalier et m’apprêtais à partir ; je saluai
les médecins du cabinet déjà arrivés et elle-même, qui travaillait ce
matin-là (le cabinet ouvrait à 8 h 30, mais la secrétaire arrivait une
heure plus tôt pour faire le ménage).
Elle me dit bonjour joyeusement, comme à l’accoutumée. Puis elle lâcha :
— Ah, si j’avais su que c’était vous qui faisiez la garde, je serais venue vous embêter ce matin !
Je restai quelques secondes abasourdi par sa phrase. Puis j’osai :
—
Dommage alors… Mais je reviens jeudi prochain. Si m’embêter c’est venir
me réveiller vendredi matin avec des croissants, pas de problème. Mais
attention : je veux un réveil en douceur.
— Pas de chance, je ne travaille pas ce jour-là.
— Eh bien, je reviens le lundi suivant. Alors si vous travaillez mardi matin…
— Oui, je serai là.
— Alors à bientôt.
Là-dessus, je dis au-revoir et partis. Je n’en revenais pas de mon audace. J’avais le cœur qui cognait, la tête en ébullition.
Sur le trajet qui me ramenait chez moi, j’eus cependant le temps de me calmer. «
Elle a dit ça pour rire… Les femmes lancent ce genre de truc parfois,
comme des promesses qu’elles n’honorent pas. Et puis ça peut être une
taquinerie, quelque chose d’innocent. Elle me voit peut-être comme un
fils, et « m’embêter », ça peut vouloir dire pour elle simplement me
réveiller en fanfare, une blague de potache, sans plus. » me dis-je.
« N’empêche, continuai-je à me dire, cet
appartement est l’appartement de garde, avec une chambre où l’on dort.
Et si elle vient me réveiller à l’heure où elle arrive, c'est à dire
assez tôt (alors que j’aurai peut-être eu une garde un peu agitée, c'est
à dire une nuit entrecoupée, avec insuffisamment de sommeil), si elle
débarque là-haut, elle sait qu’il y aura de fortes chances de me trouver
au lit... et elle ne sait même pas comment je dors (en slip, en pyjama
ou à poil), et donc comment je l’accueillerai. »
«
Qu’est-ce qui peut bien se passer dans sa tête ? Débarquer dans la
chambre d’un homme qu’on connaît à peine, avec qui on a des rapports
professionnels, elle sait combien ça peut être suggestif… Oui, en fait,
elle a lancé ça comme ça, histoire de me titiller, de mettre le feu dans
ma tête. Elle a vu mon coup d’œil l'autre jour sur ses cuisses ; elle
m’allume et c’est tout, elle ne fera rien, n’ira pas jusqu’au bout,
faisant comme si c’était juste une plaisanterie. Après tout elle est
mariée, elle a des enfants d’une vingtaine d’années. Elle n’a pas
l’allure d’une mangeuse d’hommes. »
J’avais à l’époque une
vision un peu fleur bleue des femmes, les voyant par défaut comme des
êtres très sages et parfaitement raisonnables, avec une libido faible et
bien contrôlée, bien canalisée.
Je me calmai un peu et me dis –
pour ne pas nourrir des espoirs déçus – qu’il ne se passerait rien,
qu’il ne fallait pas que je m’emballe. Elle n’oserait pas, aurait
oublié, elle se dégonflerait ; ou bien elle n’avait pas envie. Mais une
partie de moi-même, le soir, au fond de mon lit, quand j’y repensais en
attendant la prochaine garde, était tout excitée par l’idée que,
peut-être… et si… finalement...
Le jour de la garde arriva. J’étais évidemment survolté.
La
garde fut très calme : juste une visite à domicile en milieu de soirée.
Pas réveillé de la nuit donc, mais mon sommeil fut très superficiel :
déjà que lorsqu’on est de garde, on est un peu sur le qui-vive, un peu
stressé parce qu’on se demande si on ne va pas être réveillé par un
appel, et pour quel motif, mais là… c’était autre chose qui monopolisait
mon esprit.
Je me réveillai donc spontanément très tôt (6 h 30),
mais néanmoins pas mécontent : j’allai vérifier que je n’avais pas mis
le verrou à la porte de l’appartement. J’entrouvris les stores, histoire
de laisser passer un peu de clarté dans la chambre. Je pris même ma
douche (histoire d'avoir une peau fraîche) puis j’allai me recoller au
lit.
Oh, et puis… une idée : je suis allé préparer le café, et me
suis recouché, tout mes sens aux aguets. Évidemment, je restai en slip
sous les draps (comme j’avais dormi et je dormais toujours pendant les
gardes : pas de raison de changer mes habitudes, bien entendu !)
Peu
après 7 heures je crus entendre du bruit en bas ; pas facile d’être sûr
avec le bruit de la rue (le bâtiment se trouvait à un carrefour
bruyant, un feu double). Un temps qui me sembla infini passa. Je n’osais
pas bouger de mon lit. « Elle ne va pas venir, elle va se dégonfler, c’était du flan ! »
me dis-je ; mais 7 heures, c’était beaucoup plus tôt que l’heure à
laquelle les secrétaires arrivent d’habitude (en général, 7 h 30).
Finalement, un bruit un peu sourd dans l’escalier en granit.
Je ne rêvais pas : la porte de l’appartement s’ouvrit : c’était elle ! Des croissants à la main.
J’étais au lit mais le café était coulé ; il sentait dans tout l’appart : elle ne pouvait pas ne pas l’avoir remarqué.
Elle passa la porte de la chambre, s’arrêta et dit doucement en agitant le sac des croissants avec un bruit de papier froissé :
— Bonjour. C’est l’heure… !
—
Mhhhhhh… Bonjour. Ah, c’est super d’être réveillé comme ça… Et si vous
alliez chercher le café et m’apportiez le petit déjeuner au lit ?
— Et puis c’est tout ?
— Oh, allez, vous êtes gentille. Faites les choses jusqu’au bout. Vous ramenez ça, qu’on prenne un café tous les deux ?
— Ben voyons…
Puis après un instant, elle ajouta d’un air espiègle :
— On peut le prendre à table, aussi…
— Ah non, je préfère au lit. J’aime bien me faire servir. S’il vous plaît…
J’avais
pris une voix un peu embrumée, paresseuse, mais aussi celle de l’enfant
gâté, tout en m’étirant. Elle ne protesta pas et revint en moins de
trois minutes avec un plateau et les croissants, et deux bols de café
fumant. À mon grand ravissement, elle s’assit sur le bord du lit, tout
près de moi. De plus, elle portait encore ce matin sa jupe étroite et un
peu courte, qui remonta forcément une fois qu’elle fut assise.
Je
mordis dans un croissant, bus un gorgée de café chaud et respirai
profondément, avec un air de contentement. Elle sourit et but également
du café.
Tout en continuant à boire du café à petits coups,
comme pour le déguster, je posai ma main droite sur le bas de sa cuisse
découverte (sa peau était lisse et douce) ; elle ne protesta pas, ne
retira pas ma main : l’essai était concluant. Mon cœur se mit à battre
très fort et je me mis à bander.
Enhardi par son absence de réaction –
qui ne pouvait évidemment s’interpréter que comme un encouragement – je
me mis à caresser sa cuisse soyeuse tout en finissant mon café.
— Vous savez que vous avez de très belles cuisses ?
— Si vous aimez le boudin…
Ça, c’était typiquement son humour !
—
Je ne plaisante pas. Je vous trouve très attirante. Et ne me dites pas
que n’avez pas remarqué que vos charmes ne me laissaient pas
indifférent…
— Hin-hin…
J’envoyai balader le plateau, me
redressai dans le lit et me mis à lui caresser les deux cuisses ; enfin,
la partie qui était laissée découverte par la jupe remontée.
Elle
posa également son bol de café ; mon bras gauche enserra sa large
taille et je l’attirai doucement à moi, collant ma bouche à la sienne.
Tout en lui caressant l’intérieur des cuisses avec insistance, je lui
roulai une pelle magistrale, la plus belle et la plus sensuelle de ma
vie. Ma main droite se fraya un chemin sous son pull, trouvant la peau
nue de son ventre replet, aussi soyeuse que ses cuisses, à mon grand
ravissement.
Quand je lâchai sa bouche elle me murmura :
— Je savais bien que je faisais une connerie en faisant ça…
— Pourquoi vous dites ça ?
— Je suis mariée, et vous pourriez être mon fils.
— Et alors ? Profitons du moment présent. Des moments comme ça, il n’y en pas souvent dans une vie.
— Tu as raison.
Et c’est elle, cette fois, qui prit ma bouche, me roulant une galoche infernale. Je bandais comme un malade.
Je
la pris à bras-le-corps, l’attirai contre moi et me laissai aller à la
renverse. Je me retrouvai sous son corps petit mais imposant, rond et
chaud, et j’appréciai avec émotion son poids sur moi, le poids de ce
corps massif et débordant de vie, d’énergie, et d’amour à donner.
Mes
mains remontèrent le long de ses cuisses, caressant leur peau satinée,
puis retroussant sa jupe entravée qui gênait ma progression ; elle se
retrouva vite avec sa jupe bouchonnée sur sa taille : mes mains
découvrirent avec ravissement un fessier imposant bien emballé dans une
culotte de coton. Enhardies, elles passèrent par-dessus et la baissèrent
pour caresser les fesses nues, bien pleines et moelleuses.
Pendant
tout ce ballet, nos bouches en extase, collées l’une à l’autre, se
mangeaient furieusement. Je laissais par moments sa bouche, gobant son
cou, ses lobes d’oreilles ; elle frissonnait de plaisir.
Bien
vite, je remontai le bas de son pull ; elle m’aida et le fit passer
par-dessus sa tête. Mes mains découvrirent tout en les caressant ses
épaules rondes et douces, ses gros bras pleins et souples, tout son
corps aux formes harmonieuses et girondes.
Non sans maladresse et
énervement je dégrafai son soutien-gorge dont elle se débarrassa, et mes
mains comme ma bouche firent connaissance avec ses petits seins ronds
baignés par la pâle lumière de la chambre (ils tombaient un peu mais
m’excitèrent au plus haut point).
Je finis par la désarçonner, la
renversant sur le lit, et elle gloussa, ravie de me voir prendre
l’initiative avec autant d’aisance malgré son poids.
Je tirai sur
sa culotte, la faisant passer par-dessous ses larges hanches, la fis
remonter jusqu’à ses pieds, là-haut, puis lui écartai ses grosses
cuisses avec un grognement de contentement ; mes mains les écartèrent
doucement, lissant l’intérieur soyeux du plat des paumes, descendant
jusqu’à ma cible hautement convoitée.
Je palpai son mont de
Vénus renflé, dodu comme une caille, le caressant avec passion, puis mes
mains se saisirent des hanches douces et débordantes, les pelotant avec
des pressions amoureuses, et ma bouche fondit sur la fente odorante ;
je restai quelques secondes à la humer, respirant son odeur profonde de
femme, enivrante et fauve. Je posai mes lèvres délicatement sur les
lèvres verticales, comme pour un chaste baiser de jeunes adolescents,
puis je les entrouvris de ma bouche, sortis une pointe de langue et y
goûtai doucement ; enfin, c’est toute ma bouche qui se colla à cette
vulve humide et entrouverte et s’y promena de bas en haut et de haut en
bas en un baiser diabolique. La réaction de la belle fut immédiate :
elle écarta davantage les cuisses, ses mains se posèrent sur ma tête et
caressèrent mes cheveux avec passion.
J’avais pris ses cuisses,
les caressais et les resserrai sur moi ; au chaud dans cette délicieuse
étreinte, je la gratifiai avec ma bouche et ma langue d’une sarabande
infernale, dévalant du bourgeon à l’entrée brûlante de la grotte.
Rapidement, son bassin passa d'ondulations longues à de brutaux
soubresauts, se cabrant comme lors d’un rodéo ; des spasmes la
secouaient avec régularité, montant en paroxysmes et lui arrachant des
cris, ceci à plusieurs reprises que je ne comptai pas, tout appliqué à
ma tâche. Je buvais son nectar, m’en barbouillant les babines, aspirant
son suc au goût poivré.
Bien entendu, je finis par me décoller de
sa belle chatte toute luisante ; et ma bouche, parcourant son ventre,
remonta jusqu’à ses seins, aspirant l’un après l’autre ses mamelons tout
raides. Tout en ce faisant, je m’étais débarrassé de mon slip, et elle
m’attira vers elle.
Je posai ma verge dure et tendue comme un arc
sur sa fente toute reluisante et toute douce, et je la branlai ainsi un
long moment tout en embrassant sa bouche avec une fougue qu’elle me
rendit avec frénésie. Ce faisant, je ne pouvais m’empêcher de peloter
ses cuisses grasses, plantureuses, qui me fascinaient tant depuis que je
l’avais vue, sa jupe accidentellement remontée.
Je faisais durer
le jeu, insistant, l’agaçant, l’asticotant, branlant les lèvres bien
ouvertes de sa vulve avec mon vit dressé ; elle s’impatienta :
— Viens ! Viens, maintenant ! Viens en moi !
Je la regardai langoureusement dans les yeux, longuement.
— Maintenant ? Tu en as envie ? Vraiment ?
— Oui, viens, ne me fais pas languir. J’ai envie de toi, viens !
— Alors demande-le encore. J’aime l’entendre.
— Baise-moi ! Viens en moi, pénètre-moi !
J’en
avais tellement envie qu’il ne me vint pas à l’idée de m’amuser plus
longtemps à ce petit jeu-là… Je fis ce qu’elle me demandait si bien : il
y a certaines choses que l’on ne refuse pas aux dames, surtout quand
elles ont vingt ans de plus que vous. Ma queue raide trouva toute seule
l’entrée de sa petite chatte ; elle m’accueillit avec une plainte de
femelle en chaleur :
— Aaaaaah, mmmmhhhh, ouiii…
Ses
cuisses se refermèrent sur moi telles un étau, et la chaleur de ces
chairs généreuses et douces me fit un effet bœuf. Pour ne pas venir trop
vite, je commençai de très lents va-et-vient avec toute l’amplitude
possible, de l’ouverture de son sexe jusqu’au fond d’elle, en butée,
accentuant mon emprise à chaque poussée, m’enfonçant à chaque fois plus
profondément.
La belle fut sensible à mes arguments, et elle
haletait à mon oreille ; ses mains se livraient à un ballet frénétique
sur mon dos. Ses pieds noués sur mes reins, elle recevait mes coups de
boutoir avec une joie jamais entendue jusqu’alors, m’accueillant avec
des cris d’intensité croissante.
À ce train-là et dans un tel état
d’excitation, je me dis que je n’allais pas tenir bien longtemps. Je lui
demandai de changer de position.
— Mets-toi à quatre pattes. J’ai envie de te voir comme une chienne et de te prendre en levrette.
— Oh, mais quel vicieux ! Bon baiseur, et vicieux en plus...
Petite,
courte et large, avec ses hanches évasées, elle était des plus
bandantes ainsi. Je me mis à caresser sa très large croupe – qui
débordait exagérément du reste de son corps – lui écartant davantage ses
cuisses grasses, les pelotant au passage comme un malade, passant mes
doigts entre ses fesses, polissant ce qui ressemblait à une énorme pêche
bien fendue.
Je la pris par derrière, mes mains attrapant ses
généreuses poignées d’amour, et je me mis à la besogner en cadence, à un
rythme d’abord lent.
— Plus fort, vas-y, prends-moi, baise-moi plus fort !
Comment ne pas être sensible à de tels arguments ?
Je
commençai à la pilonner énergiquement, et je la vis se déchaîner,
crier, râler, monter toute la gamme chromatique tandis que je me
régalais du spectacle d’une vague qui parcourait sa chair abondante,
partant du haut de ses cuisses et se perdant sur ses flancs à chaque
coup de bélier que je lui assénais pour enfoncer la porte de sa
jouissance.
N’allant sans doute pas assez vite à sa guise, elle
se mit à jouer de son cul en des efforts frénétiques et déments, qu’elle
poussait à coups redoublés en arrière, s’empalant plus fort et plus
vite, perdant la tête.
Je la sentis jouir en plusieurs salves
rapprochées, jusqu’à une explosion finale où elle hurla sans retenue
(elle savait qu’il n’y avait que nous dans la maison médicale), et sa
voix de femelle déchaînée emplit la chambre ; excité comme jamais, je
jouis juste après elle, ma voix presque masquée par la sienne, puis je
me laissai tomber sur elle, appréciant la douceur, le moelleux de son
fabuleux derrière, pour un repos obligé, vidé au sens propre comme au
figuré.
Nous restâmes ainsi quelques instants, le silence de la
pièce troublé juste par nos respirations amples qui essayaient de se
calmer.
Quand nous reprîmes notre souffle, elle se lova quelques instants contre moi :
—
C’était vraiment bien, mon chéri, vraiment bon. C’est troublant et
c’est honteux, mais tant pis, je ne regrette pas. Je ne sais pas si
j’aurais eu une autre occasion comme ça un jour…
Je la caressai, l’embrassai. Mais soudain elle regarda sa montre.
—
Merde, les médecins vont arriver dans même pas vingt minutes ! Le
docteur N. est toujours matinal. Faut que j’y aille. Je file sous la
douche et je descends.
Elle sauta du lit, s’arrêta dans l’encadrement de la porte de la chambre.
— Et s’il te plaît, ne me vends pas. Sois prudent. J’ai un boulot, et j’y tiens. Et j’ai un mari, quand même.
— T’inquiète pas. Et à partir de maintenant on se revouvoiera.
***
Dans
les semaines qui suivirent, mes fins de gardes ne coïncidèrent
malheureusement pas avec ses matinées de travail. Ni l’un ni l’autre ne
fîmes quelque chose pour que ça se produise.
Je pense qu’elle
n’avait pas envie d’entamer une liaison régulière avec moi ; nos
relations au boulot étaient professionnelles, même si de temps en temps,
quand nous étions seuls quelques instants, elle me lançait des œillades
et des sourires entendus, ou me donnait une bourrade affectueuse.
Néanmoins, il ne se passa rien de plus.
***
Quelques mois après je m’installai en province, reprenant la clientèle d’un confrère qui partait en retraite.
Je
l’appelai deux ou trois fois, surtout pour entendre sa voix et ne pas
oublier trop vite ma belle amante d’un matin ; mais étant tous les deux
sur notre lieu de travail, nous ne pûmes jamais évoquer ce bel instant
de plaisir que nous avions eu la chance de partager une seule fois.
Telle
est la vie : bientôt j’arrêtai de l’appeler, mais je n’oubliai jamais
ma belle Marie-Claire, au corps plantureux, aux belles cuisses grasses,
qui m’excitait tellement.
Auteur : Docsevere
Le début de l'histoire est un peu lent, mais la fin (de garde) est des plus agréables. Bravo !
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