vendredi 5 août 2016

1944 : opérations très spéciales (2)


Relire le chapitre 1
PREMIÈRE OPÉRATION – 2/2


Berlin, 24 juin 1944


Le voyage s’est fait sans encombre, et c’est en civil que nous prenons possession de la maison qui a été prévue pour nous. C’est une belle demeure dans un quartier bourgeois de Berlin épargné par les bombardements, car loin des zones où sont installées les usines et les installations militaires. Pas le temps de se reposer : l’expo a lieu dans trois heures, et nous sommes encore revêtus de nos tenues de voyage.

Elisabeth s’installe dans la salle de bain pour se rafraîchir après ce long voyage depuis la Grande-Bretagne. Moi, je m’effondre sur le lit, mais mon regard est attiré vers la salle de bain où la jolie brune est en train de se dévêtir. Bien que je la connaisse disons… « intimement », je ne peux m’empêcher de détailler ce corps divinement sculpté pour le plaisir des yeux et des mains.

Elle m’a vu faire ; elle a ralenti le rythme de son effeuillage et se penche en avant pour me présenter son postérieur, faisant mine de ne pas parvenir à détacher la boucle de sa chaussure. Sa robe gisant sur le sol, j’ai une vue imprenable sur ses fesses délicieusement moulées dans une culotte de soie verte qui fait ressortir le blanc de sa peau.

— Tu devras être une soumise déjà bien dressée. Peut-être qu’il manque quelques traces de coups sur ton postérieur pour rendre le rôle crédible ? dis-je tout haut, réfléchissant en même temps que j’évoque ce détail.

Elle se retourne d’un coup vers moi, le regard implorant :

— Non, tu ne veux pas faire cela ? Tu me fais peur, là.

J’ajoute en la regardant dans les yeux :

— Tu sais, je pense que lui ne prendra aucune précaution à ce sujet ; et si tu as déjà quelques marques fraîches, je pourrais lui interdire ce type de punition en prétextant des problèmes de cicatrisation.

Elle finit de se dévêtir en silence, revient dans la chambre et, posant ses deux mains contre le mur, elle me murmure :

— Je crois effectivement que tu seras moins méchant ; tu as raison.

Même si elle a subi un entraînement sur ce type de pratiques sexuelles, je crois qu’elle redoute encore plus notre cible. Je sors du sac de voyage une cravache qui y a été placée avec d’autres accessoires de ce type destinés à parfaire notre couverture et m’avance vers elle.

— Je vais te marquer sur les fesses et les cuisses.

Sans la prévenir, je fais claquer la cravache sur son joli postérieur ; elle crie. Je recommence sur l’autre fesse, puis encore deux fois sur chaque globe, et pour finir au moins deux fois sur chaque cuisse. Les marques ne sont, bien sûr, pas profondes, mais suffisantes pour être crédibles dans les heures à venir. Elisabeth pleure de douleur. Je prends le tube de baume également présent dans le sac et m’agenouille derrière elle pour lui en étaler sur les stries rouges qui marquent sa peau si blanche.
Elle sursaute quand je pose ma main sur elle et frissonne sous la caresse du baume. Elle se laisse faire sans un mot, le visage tourné vers moi. Dans ses yeux, je ne vois pas que de la douleur ; il y a autre chose : de la peur, de la haine ? Je ne parviens pas à le savoir. Je me relève, la fais se tourner vers moi et la prends dans mes bras.

— Tu ne le laisseras pas me faire trop de mal ? demande-t-elle.

C’était de la peur que je n’avais pas identifiée. Elle a pourtant été bien entraînée, préparée ; elle est avant tout un soldat prêt à se battre. Je suis un peu surpris, mais la réconforte :

— Ne t’inquiète pas : je serai toujours présent pendant nos « rencontres » ; et puis, on ne nous a pas interdit de l’éliminer s’il devient trop… dangereux.

Pendant que je lui parle ainsi, je sens ses mains qui se glissent sous ma chemise pour me caresser le torse. Elle m’embrasse dans le cou et murmure :

— Tu m’as fait mal ; il faut maintenant me faire du bien…

Sympa, le programme ! Pour rester dans l’esprit de ce qui va se passer dans les heures à venir, je prends la direction des opérations et saisis à pleines mains ses deux seins bien ronds. Je les presse un peu fort, pinçant les tétons. Elle gémit et me mord la bouche ; je la plaque contre le mur et colle ma main droite sur son pubis, cherchant son clitoris. Ma main gauche lui maintient le menton pour que je lui prenne la bouche et morde ses lèvres. Je m’active sur son bouton, investissant par moments son vagin de deux de mes doigts. Elle se tortille à chaque fois un peu plus, cherchant à faire entrer mes doigts plus profondément en elle.

Elisabeth a réussi à me débarrasser de ma ceinture, de mon pantalon et de mon caleçon de coton blanc, et me masturbe la queue vigoureusement. N’y tenant plus, je la soulève par les cuisses, ouvrant ainsi largement son intimité et plante mon pieu de chair tout au fond d’elle. Elle crie sous la poussée impérieuse et serre ses jambes autour de ma taille. Je la pistonne de plus en plus vite, de plus en plus fort et de plus en plus profondément. Le jeu dure ainsi pendant quelques minutes où elle subit mes assauts en gémissant, puis je la sens se raidir autour de moi et elle jouit dans un long râle, se laissant porter par mon bassin et mes bras.

Je sens également la jouissance monter ; je vais me déverser au fond de son vagin… Elle ouvre les yeux, s’appuie sur mes épaules pour me faire sortir du doux antre ou je m’activais, se jette à genoux sur le sol et enfourne ma bite dans sa bouche, s’activant de la langue et des lèvres pour me faire jouir ainsi. N’y tenant plus, je me laisse aller et me déverse sur sa langue dans un long soupir.
Après avoir avalé ma semence, elle me dit :

— J’avais juste envie de t’avaler ; et puis, autant que mon sexe reste propre pour ce soir, on ne sait jamais : j’ai lu dans son dossier que ce type est un maniaque de la propreté.
— Bien vu, partenaire ; tu oublieras aussi tes sous-vêtements : j’ai cru comprendre que ce n’est pas dans ses goûts non plus.

J’ai précisé cela en ramassant sa culotte verte que j’ai glissée dans la poche de mon pantalon que je viens de remettre. Je boucle ma ceinture quand on frappe à la porte. Elisabeth, encore nue, se précipite dans la salle de bain et en ferme la porte : elle va s’habiller… un minimum.
J’ouvre la porte ; deux hommes en manteau noir et chapeau assorti me disent :

— Gestapo. Nous devons vérifier votre identité et vous emmener à l’exposition.

Avec un large sourire, je leur ouvre la porte de la chambre, les invitant à entrer.

— Entrez. Ma femme est sous la douche, mais voici mes papiers. Je comprends ces mesures de sécurité, surtout si le Führer en personne se déplace.
— Non, il ne viendra pas ; il a d’autres préoccupations. Cependant le général SS von Vrykolakas sera présent et fera le discours d’ouverture.

À cet instant Elisabeth sort de la douche, salue les deux hommes d’un simple signe de tête et présente également ses papiers d’identité à l’un des hommes.

— Mademoiselle Lysa von Tites ? Je suis très honoré de vous rencontrer ! Une telle vedette… On ne nous avait pas prévenus ; veuillez nous excuser.

Et il claque des talons, tendant son bras bien haut en criant, imité immédiatement par son collègue :

— Heil Hitler !

Puis ils quittent la pièce en nous indiquant que leur « modeste » voiture nous attend devant l’hôtel. Là, c’est moi qui suis surpris ! La porte refermée, je m’assure que les deux policiers se sont éloignés et me tourne vers « Lysa ».

— C’est quoi, cette histoire ?

Elle baisse les yeux et m’explique :

— C’est ma vraie identité ; je suis Allemande, mais je ne suis pas nazie et je voulais quitter mon pays. C’est la colonelle Thorp qui m’a convaincue que je serais beaucoup plus utile contre le fascisme en travaillant ainsi. Je suis donc restée, et je vais parfois à Londres discrètement. Ici, je suis une danseuse très connue : cela m’ouvre bien des portes. Pourquoi crois-tu que nous sommes invités à cette exposition ?

Je suis sans voix ; la douce Elisabeth m’a bien trompé : elle a réussi à me cacher sa vraie nationalité et ses secrets d’agent double. Bon, cela n’a pas d’importance si cela nous aide à atteindre notre cible.

Elle finit d’enfiler ses long gants, attrape son fume-cigarettes de nacre blanche et me tend sa main ; nous sommes enfin prêts à sortir, habillés comme il se doit pour l’occasion. Elle est belle dans sa longue robe de satin blanc, son chapeau en biais sur le dessus de sa tête et sa chevelure coiffée en un chignon impeccable. Je ne peux m’empêcher de l’admirer tant elle est élégante. J’ai pour ma part enfilé un costume à queue de pie noir et une chemise à plastron blanche. Nos chaussures vernies noires sont assorties, et c’est bras dessus bras dessous que nous quittons notre villa en direction de la voiture de nos « anges gardiens » nazis.
L’Opel Admiral noire garée le long du trottoir n’est effectivement pas un modèle de luxe, mais le fait que ce soient des membres de la Gestapo qui la conduisent va nous permettre d’atteindre notre destination sans encombre.
L’un des deux hommes sort du véhicule pour nous ouvrir la portière et nous dit :

— Feldmannstrasse, 19 heures : nous y seront sans soucis, si ces putains de Yankees nous laissent tranquilles !
— L’expo se tient bien dans un abri anti-bombes ? demande Lysa.
— Oui, Mademoiselle, bien évidemment : de telles œuvres ne doivent en aucun cas subir de dégâts.

Le véhicule démarre en trombe et les deux commissaires nazis nous font ouvrir tous les barrages sans aucune difficulté. En quelques minutes nous avons traversé la moitié de la ville à grande vitesse, découvrant une cité détruite par les bombardements.
Le bâtiment ou nous nous rendons semble avoir été épargné, et de nombreux invités se pressent déjà devant la grande porte. Il y a là tout le gratin berlinois et du parti, et nous ne dépareillons pas au milieu de ces officiers en uniforme d’apparat et de ces femmes en tenue de soirée.

Lysa – puisqu’il faut l’appeler ainsi – salue un grand nombre d’invités, me présentant comme son discret époux et riant aux blagues de ces généraux que je tuerais volontiers, histoire de décapiter l’hydre nazie. Ma compagne a remarqué mon air sombre et me glisse à l’oreille :

— Ce ne sont que des officiers de pacotille : les vrais gouvernants ne viendront que plus tard.

Je souris poliment et fais quelques gentils commentaires tout en entrant dans le bâtiment. Nous descendons l’escalier exigu pour nous rendre au sous-sol aménagé en galerie d’art.
Beaucoup de monde à cette soirée ; une petite bombe dans cette pièce m’aurait permis de me défouler sur cette racaille fasciste, mais ce n’est pas la mission.
Enfin notre cible se présente à nous : c’est un bel homme de 40 ans, grand et imposant dans son uniforme noir. Il fait une petite courbette devant Lysa et me serre vigoureusement la main. Sa conversation est policée mais sans intérêt. Tout à coup il me déclare :

— Notre ami commun, Chris, m’a dit que vous souhaitiez me voir pour un entretien privé un peu particulier ?
— Oui, Colonel. Lysa, ici présente, n’est pas très docile ; et malgré mes corrections, j’ai besoin d’un Maître pour la remettre dans le droit chemin. Chris m’a dit que cela fait partie de vos compétences un peu particulières...
— Je vois que notre ami me connaît bien ; oui, je peux m’occuper de cela. Quand souhaitez-vous me l’amener ? demande l’officier en souriant à Lysa qui rougit un peu.
— Dès maintenant si vous le souhaitez. Votre domicile se trouve loin d’ici ?

Il me répond que non, son domicile est à quelques centaines de mètres et que ce sera avec joie qu’il prendra en charge ma jeune et belle femme. Il nous faut juste attendre le discours du général von Vrykolakas et nous pourrons quitter les lieux discrètement.
Le général en question est un vieil homme au regard glacé, et son discours l’est tout autant. Il invective les officiers et leur ordonne de se battre jusqu'à la victoire totale sur ces envahisseurs américains qui viennent se mêler de ce qui ne les regarde pas. Une fois sa tribune terminée, il se mêle à la foule et nous pouvons nous éclipser le plus discrètement possible. Le colonel SS nous fait mener, par son chauffeur, jusqu'à un bâtiment officiel de la SS où il a ses appartements. On nous fait descendre dans les caves, et l’Allemand nous dit :

— J’ai ici, en sous-sol, une salle que je réserve aux ennemis du Reich pour les interrogatoires ; cela conviendra tout à fait pour corriger madame.

Lysa frissonne de peur ; la chair de poule sur son bras me le fait savoir. Je serre un peu plus fort ses doigts, et lorsque nous entrons dans la salle sordide, c’est elle qui accentue la pression sur ma main.

— Déshabillez-vous, Madame, je vous prie.

Ma partenaire s’exécute en silence, ne conservant sur elle que ses bas et son porte-jarretelles. Grubber retire son uniforme, et je souris en découvrant qu’il porte un slip kangourou décoré d’une croix gammée sur le devant. Il tourne autour de Lysa, admirant ce corps parfait. Son regard s’attarde sur les fesses et les cuisses marquées par les coups.

— Je vois que vous l’avez déjà bien corrigée ! Sortez maintenant ; je vais m’occuper d’elle, et je vous la rends dans quelques heures parfaitement docile.

Je n’ai pas le temps de répondre, car deux soldats en uniforme noir sont apparus dans l’encadrement de la porte et me poussent vers l’escalier qui mène à l’étage. La porte se referme sur le regard implorant de Lysa.

Les deux hommes me conduisent au premier étage dans les appartements de Grubber et me proposent de l’attendre, si je le souhaite, en leur compagnie dans le salon. Ils m’offrent à boire et s’installent sur les canapés, devisant de ce débarquement manqué en Normandie. La propagande fonctionne même à ce niveau de l’armée allemande : ils sont persuadés que nos troupes ont été repoussées. Je participe à la conversation, allant dans leur sens, cherchant éventuellement des infos intéressantes. Ne sachant pas trop ce qui se trame, inquiet pour ma partenaire, je suis quand même un peu nerveux et je tâte discrètement la doublure de mon smoking, cherchant à me rassurer par la présence de mon petit Milbro (pistolet à inertie).

Après deux heures de discussion, les deux hommes ont bien bu ; ils sont un peu éméchés. Moi, je n’ai toujours pas fini mon premier verre. Mon inquiétude prenant le dessus, je décide d’agir. Alors que le plus grand des deux me tourne le dos pour se pencher sur le meuble-bar et que le second lui lance une blague douteuse et bien grasse, je me penche en avant, faisant mine d’attraper mon verre sur la table basse, ma main droite en avant. Ma main gauche saisit mon arme. Le Milbro est silencieux puisqu’il fonctionne à l’air comprimé, et les deux hommes s’effondrent sans un bruit, une fléchette mortelle plantée dans le cou.

Débarrassé des deux hommes, je descends l’escalier quatre à quatre pour retourner dans la salle de torture privée de Grubber. Je charge le pistolet avec une flèche paralysante pour le colonel, j’ouvre la porte d’un coup de pied, me préparant à tirer de nouveau, mais la scène que je découvre m’arrête net dans mon élan.

La salle est sombre, à peine éclairée par une ampoule suspendue au plafond voûté. Au milieu de la pièce, une table en acier gris. Les murs sont en béton brut, seulement meublés dans un coin d’une armoire métallique sans porte où sont entreposés, à ce que je peux apercevoir d’où je me trouve, des objets hétéroclites. On y distingue des fouets, des vilebrequins, des scies, des pinces : tout l’outillage pour torturer un humain ; et c’est ce que ma douce et belle Elisabeth est en train de faire avec notre colonel nazi ! Alors que je m’attendais à la trouver attachée sur cette table en subissant les brimades du SS, je la découvre avec une pince à la main en train de lui serrer les testicules pour lui soutirer des informations qu’il livre entre deux hurlements.

Je remonte alors dans son bureau et saisis la machine de chiffrement afin de vérifier immédiatement les informations qu’il est en train de nous donner. A priori cela fonctionne. Je copie donc le code sur un carnet pris également dans son bureau et fais un signe à « Lysa » que tout est OK et qu’il nous faut partir. Mais elle n’en a visiblement pas terminé avec le colonel : je la vois escalader la table et frotter son sexe nu sur le visage de l’homme.

— Qu’est-ce que tu fais ?

Elle ne me répond pas et continue son manège. Elle lui dit, le regard chargé de mépris :

— Tu sens cette odeur de petite chatte ? Tu aimes ?

Entre deux frottements qui lui écrasent le visage, Grubber acquiesce.

— Eh bien, cette chatte que tu as voulue pour ta queue de nazi est une chatte juive !

Elle se met alors à lui uriner sur le visage et, se tournant vers moi, elle explique :

— Ce salaud a fait souffrir ma famille et mes proches ; je règle mes comptes : je lui pisse dessus pour l’humilier avant de le tuer.

Comprenant sa réaction, je la laisse faire. Je ne les aime pas, ces salauds de nazis ; alors, si cela lui fait plaisir de l’humilier... Elle ajoute à son attention :

— Te rends-tu compte que tout nazi que tu es, tu voulais me baiser ? Tu viens de te faire pisser dessus par une Juive. La sous-race vient de t’humilier ! Et pour finir, je vais t’arracher les couilles.

Je referme la porte derrière moi pour ne pas la voir terminer son travail. Les hurlements de l’homme viennent de cesser : elle a fini de le faire souffrir. Elle sort de la pièce quelques minutes plus tard dans sa jolie robe, arborant un grand sourire et me lance comme si de rien n’était :

— Allez, on rentre, il faut passer les infos au plus vite. Dans deux heures au maximum nous serons recherchés.

Notre retour à la villa se fait sans encombre puisque c’est le chauffeur du colonel lui-même qui nous ramène à travers la capitale allemande. Pendant le trajet, Elisabeth se colle contre moi. Posant sa tête sur mon épaule, elle me glisse :

— Enfin terminé : je suis soulagée.

Je ne fais aucun commentaire, ne sachant si elle parle de notre mission ou simplement de l’élimination de cet homme, son chauffeur se trouvant à quelques centimètres de nous et ne ratant surement pas un mot de notre conversation.

À notre arrivée devant la maison, j’aperçois un véhicule garé le long du trottoir. La voiture noire a des vitres peintes à l’arrière ; on ne distingue que le conducteur, mais pas son passager. Nous descendons tous deux de notre véhicule et avançons vers la villa. La voiture s’avance lentement à notre hauteur ; le chauffeur nous fait signe de monter. Sans nous consulter, nous ouvrons de concert les portières arrière du véhicule. J’ai mis la main sur mon arme, et je vois qu’Elisabeth a glissé sa main dans son petit sac où je sais qu’elle cache un couteau dans sa doublure.
A l’intérieur, vêtue d’une magnifique robe rouge-sang, se trouve mademoiselle Thorp qui nous fait signe de monter.

— Avez-vous réussi ? nous demande-t-elle.
— Oui, répond ma compagne.
— Il est mort ?
— Oui, lui dis-je.

Elle nous demande comment les choses se sont déroulées, et nous lui contons chaque détail. Pendant que nous parlons, son chauffeur est sorti régler son compte au nôtre.

La colonelle nous explique alors que l’on ne nous rapatriera pas immédiatement car une nouvelle cible nous est attribuée, et que pour cette nouvelle mission nous allons être envoyés un peu plus à l’Est où nous allons devoir rencontrer le général von Vrykolakas pour essayer de le capturer. Elle nous accompagnera dans cette mission ainsi que Ralph, qui vient de se rendre sur place et s’est fait embaucher comme officier de liaison en remplacement d’un jeune lieutenant de la Wehrmacht disparu mystérieusement après une soirée en compagnie de cet étrange général. Nous conservons notre couverture précédente : quelqu’un d’autre sera désigné coupable du meurtre de Grubber.

Nous devons être présentés à ce général qui n’a pas eu l’opportunité de discuter avec Lysa cet après-midi et qui le souhaiterait ; je serai donc encore pour quelques jours le mari de Lysa von Tites, et cela me plaît bien.

Auteur : Oshmonek

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