Le mariage
Les
lèvres soigneusement couvertes d'un rose discret embrassent le gland
gonflé, puis l'avalent. Les joues délicatement maquillées se creusent,
un léger bruit de succion se mêle au son de la respiration qui
s'accélère. Les doigts gantés de blanc s'activent autour du pénis dressé
hors du pantalon noir devant lequel elle se tient agenouillée telle une
fervente toute entière dévouée à sa prière. Ses deux superbes seins aux
tétons fièrement dressés ont été sortis en offrande du bustier blanc
qui les étouffait depuis le début de la cérémonie. Les yeux humides
levés vers son époux, la jeune mariée s'affaire consciencieusement,
scellant leur union par ce tout premier acte d'amour conjugal.
Le
père du marié pose la main sur l'épaule de son fils, le regard embué
par l'émotion. Puis il tressaille lorsque la mère de sa toute fraîche
belle-fille avale finalement son sexe. Le large chapeau blanc l'empêche
de la voir à l'œuvre, mais qu'importe, il se délecte de l'expertise de
la bouche et des doigts qui prennent si grand soin de sa virilité.
Madame porte un tailleur jupe mauve, sobre, mais griffé par un grand
couturier et d'une indéniable élégance. Il s'ouvre sur une superbe paire
de seins posée sur une guêpière d'un blanc virginal de circonstance,
sans bonnets, assortie à ses bas, à ses escarpins, à ses gants et à son
couvre-chef. Madame est de noble extraction ; mais, plus que sa lignée,
ce sont ses longs cheveux blonds, ses yeux bleu azur, ses attributs
mammaires, son corps de rêve et son sens aigu de la dépravation qu'elle
est fière d'avoir transmis en héritage à sa magnifique progéniture.
Mademoiselle a été formée dans les écoles privées les plus huppées, les
universités internationales les plus prisées, et a complété son
éducation de femme du grand monde avec les personnels de maison les plus
qualifiés. Madame s'assure d'ailleurs régulièrement et avec zèle de la
vigueur du coup de reins de son chauffeur ou de l'agilité du coup de
langue de sa femme de chambre, avec la concupiscente bienveillance de
Monsieur.
La mère du marié contemple avec une fierté teintée de
gêne le pénis de son rejeton englouti par le beau parti qu'il vient
d'épouser. Il doit à sa stricte et prude maman son éveil à la lubricité,
notamment grâce à la collection de films pornographiques qu'elle
dissimulait dans son dressing et dans laquelle il puisait en cachette.
Elle sait également qu'il l'a souvent observée par la porte entrebâillée
de la chambre parentale, occupée à combler, avec des godemichets de
tailles, de formes et de couleurs diverses, les orifices délaissés par
son riche entrepreneur de mari. Combien de fois s'est-elle soulagée à la
sauvette, prenant à peine le temps de trousser sa jupe pour engloutir
ses jouets obscènes, d'ouvrir son chemisier pour pétrir sa poitrine,
s'abandonnant à une jouissance d'autant plus forte qu'elle se sentait
épiée. Ses cheveux bruns sont coupés en un carré bien sage. Elle porte
pour le mariage une robe bustier bleue complétée par un boléro assorti.
Ses plus beaux bijoux sont de sortie, et son statut de grande
bourgeoise, assis par les trois rangs de perles qui ornent son cou,
s'accommode mal de la fellation qu'elle a finalement daigné accorder à
monsieur le comte. On ne suce pas chez les gens biens, mais ses pulsions
refoulées remontent petit à petit alors qu'elle délivre du mieux
qu'elle peut ses hommages buccaux au papa de la jeune mariée agenouillée
à côté d'elle.
Les trois hommes alignés tournent le dos à la
foule assemblée sous les hauts plafonds de l'imposante salle des
mariages de l'Hôtel de Ville. Immobiles, les bras le long du corps, ils
semblent se recueillir. Face à eux, la poitrine barrée par son écharpe
tricolore, monsieur le maire observe la scène avec un certain embarras.
Il vient d'unir les deux tourtereaux et ne s'attendait pas, lorsqu'il
les a autorisés à s'embrasser, à une telle prise en bouche ni aux
congratulations familiales auxquelles il est en train d'assister.
Surtout de la part de sa très distinguée première adjointe le jour où
elle marie son propre fils. Il profite toutefois de la vue privilégiée
dont il bénéficie. Sous leur tissu tendu, robes et jupe mettent
admirablement en valeur les trois paires de fesses posées sur les talons
hauts pointés vers lui. Les chevelures ondulent avec un mouvement de
va-et-vient qu'accompagnent d'imperceptibles bruits de succion et de
petits gémissements étouffés. Sa main suit en rythme les trois madones
en transe, entretenant à la force du poignet la belle raideur qu'il
s'est résolu à extraire de la braguette de son pantalon devenu bien trop
étroit.
Le marié, béat, commence à trembler. Ses genoux
flageolent. Sa respiration déjà rapide devient haletante. Il ferme les
yeux et entrouvre les lèvres. Sa dulcinée, qui guettait ce moment
d'extase, se recule légèrement et relâche le gland prêt à exploser. La
main gantée accélère son mouvement masturbatoire jusqu'au moment de
grâce, orientant vers sa bouche les jets de sperme qui giclent par
saccades. Son avant-bras libre passe sous ses deux plantureux seins, les
soulevant tels un plateau destiné à recevoir les traînées blanchâtres
des dernières convulsions du sexe épuisé, et les épaisses gouttes
essorées par les doigts experts redevenus doux et attentionnés.
Madame
la belle-mère du marié ne tarde pas à recevoir à son tour la poisseuse
et volumineuse récompense de ses efforts. Toujours à genoux, elle
s'empresse d'étreindre sa fille, ne pouvant retenir une larme de bonheur
mêlé de fierté maternelle. Les deux poitrines nues et souillées se
pressent l'une contre l'autre. Le tendre baiser sur ses lèvres humides
se transforme en prise de bouche goulue, les langues frénétiques
assurant le mélange des précieuses semences du père et du fils. Des
coulées de sperme s'échappent par moments, s'étalant sur les mentons
luisants, puis s'étirent avant de tomber lentement sur leurs seins
gluants.
La maman du marié obtient elle aussi enfin satisfaction,
le comte emplissant sa bouche jusqu'ici vierge de toute éjaculation. Sa
belle-fille se tourne vers elle, saisit son visage entre ses mains et,
sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, l'embrasse à pleine
bouche, récupérant par la même occasion sa part de jus paternel. La
première adjointe, non contente de célébrer sa première fellation, fait
aussi sa première expérience lesbienne. L'excitation a depuis longtemps
étouffé sa honte, et elle ne prête aucune attention aux taches qui
s'accumulent sur son bustier, les seins de la jeune épouse étalant leur
récolte sur le satin bleu. De toute façon, une noble giclée blanche
avait déjà zébré la superbe robe de façon indélébile.
Sa trique
d'édile au garde-à-vous, monsieur le maire s'avance. La mariée est
encore agenouillée, maintenant tournée vers lui et le portrait
présidentiel accroché au mur. Elle a ramassé son bouquet aux tons
pastels dont les fleurs sont maintenues par les boucles d'un joli ruban,
et le presse à deux mains contre sa poitrine, entre ses deux seins
maculés. Son époux se tient à ses côtés, debout, la main posée sur son
épaule. Derrière eux, debout également, les deux pères ont retrouvé la
tenue et la dignité que leurs épouses semblent avoir définitivement
perdues. Les deux femmes s'entredévorent dans un interminable baiser
obscène et dégoulinant. Leurs mains incontrôlables ont troussé la jupe
mauve et la robe bleue, offrant au regard de l'assistance éberluée les
paires de fesses qu'elles pétrissent fébrilement.
Tel un peintre
achevant son œuvre, monsieur le maire fait jaillir les dernières touches
de blanc de son pinceau, aspergeant la mariée sous les applaudissements
qui résonnent entre les boiseries de la salle. Il attribue ses
premières giclées au visage de la jeune fille dont la bouche insatiable,
grande ouverte, savoure cette nouvelle livraison de sperme. La poitrine
reçoit également sa part de l'ultime bénédiction, ainsi que le bouquet
qui sera lancé tout à l'heure dans la foule des invitées. L'heureuse
gagnante de ce trophée aux pétales laqués de jouissance sera
certainement mariée dans l'année, comme le veut la tradition, et
peut-être honorée dans l'instant ?
À peine remis de cette
émouvante cérémonie, monsieur le maire conclut d'une voix enjouée et un
brin paternaliste : « Avec tous mes vœux de bonheur et de prospérité ! »
Auteur : Lambdales
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