samedi 24 mai 2014

Un père admirable (2)

 Relisez le chapitre 1

[Le lendemain matin, Adam est seul dans la cuisine]


Je préparais le petit déjeuner en repensant à la conversation que j’avais eue, la veille, avec Luc, mon meilleur ami. Ce dernier m’avait conseillé de regarder ma fille, Jessica, âgée de 17 ans, comme une femme.
Selon lui, il fallait que je me rende compte qu’elle n’était plus la petite fille que je faisais sauter sur mes genoux et qu’il était naturel qu’elle découvre son corps.

Je dois vous confier que c’est difficile pour un père de surprendre sa fille se donner du plaisir.
Oh ! Et il faut aussi que je découvre quelle bêtise elle a bien pu faire qui ait pu l’obliger à se cacher derrière une porte. Je réfléchissais à la tournure de ma question en sirotant mon café lorsque ma fille entra dans la cuisine.

— Bonjour Papa ! s’exclama-t-elle joyeusement.

Je m’étouffai avec une gorgée de café en découvrant la belle jeune femme qui me souriait.

— Est-ce que ça va ? s’écria-t-elle en accourant pour me porter secours.

Elle me tendit un essuie-tout  qu’elle avait attrapé au passage et me prit délicatement la tasse des mains pour éviter que du café soit renversé sur le sol.

Je m’essuyai la bouche en observant attentivement ma fille s’affairer. Ses longs cheveux blonds détachés tombaient en cascade sur ses épaules. Ils étaient volumineux et éclatants de beauté. J’avais envie d’y passer la main pour les caresser et respirer leur odeur. Jessica avait souligné de noir ses magnifiques yeux bleus, qui tiraient sur le vert aujourd’hui à cause du soleil. Ses lèvres pulpeuses étaient maquillées d’un brillant rose clair qui les faisait ressembler à un bonbon, mais un bonbon que j’avais envie de lécher et de sucer…
Je remarquai aussi les courbes féminines de ce jeune corps élancé. Ces seins bien ronds qui paraissaient déjà si fermes et bien trop à l’étroit dans ce petit chemisier rose pâle…
« Quand est-ce qu’ils sont arrivés là, ceux-là ? me demandai-je soudainement. Ils sont déjà assez gros pour tenir dans mes mains. »

Lorsqu’elle me tourna le dos pour remplir son bol de lait, mes yeux tombèrent sur ses petites fesses bien arrondies moulées par son jean. J’eus une brusque envie de les claquer et de les serrer dans mes mains. Ses hanches épanouies m’attiraient ; je désirais m’y arrimer, sentir son corps si sensuel vibrer de plaisir contre le mien.
La vue de nos deux corps nus ne manqua pas de me tendre le sexe. Je m’en mordis la langue de surprise.

— Papa, est-ce que ça va ? demanda ma fille inquiète en m’entendant gémir de douleur.
— Quand est-ce que tu es devenue une femme ? demandai-je, tout penaud.

Je me sentais ridicule d’avoir posé cette question, mais aussi d’avoir désiré si fort ma fille. Elle parut d’abord surprise, puis me sourit en disant d’un ton détaché :

— Papa, j’étais chez toi quand j’ai eu mes règles. Mon corps a juste continué de se développer.
— Tu as un petit ami ?
— Si j’en avais un, tu serais le premier à le savoir, sourit Jessica.
— Alors pourquoi est-ce que tu t’habilles aussi… euh… sexy ? demandai-je, gêné.
— C’est à la mode, répondit-elle en haussant les épaules. Tu me trouves vraiment sexy ? reprit-elle avec un regard interrogateur en me fixant droit dans les yeux.

Tout comme sa mère l’avait fait dans le passé, avec la même expression dans le regard. Comme à chaque fois, je me sentais pris au piège et incapable de mentir.

— Oui, et je suis sûr que tes camarades aussi, répondis-je franchement. Et j’imagine qu’ils t’ont déjà demandé de sortir avec eux.
— Certains, oui, mais ils m’intéressent pas.
— Tu préfères les filles ? demandai-je, surpris.
— Non plus, rit-elle.
— Très bien. Alors est-ce que, juste pour me rassurer, tu voudrais bien mettre quelque chose sous ton chemisier ? J’ai bien peur que le premier bouton ne tienne pas longtemps.

Jessica jeta un coup d’œil dans son décolleté, là où je rêvais de mettre les mains et, pourquoi pas, glisser ma langue.

— Oh ! D’accord, déclara-t-elle. Tu as vu le débardeur noir que j’ai mis à laver ?

Je me voyais prendre ses oranges dans les mains pour les caresser, les masser, les embrasser jusqu’à ce que ses tétons durcissent. Et seulement à ce moment-là, j’entreprendrais de les lécher et les téter tendrement.

— Papa ? Hé Papa, tu m’entends ?

Je relevai brusquement les yeux de ses seins.

— Oui ? prononçai-je, surpris de l’avoir entendue m’appeler.

Une lueur coquine passa dans ses yeux.

— Tu as vu le débardeur noir que j’ai mis à laver ? répéta-t-elle.
— Regarde dans le linge que je viens de sortir du sèche-linge, lui-dis-je en lui indiquant les vêtements encore chauds qui attendaient d’être repassés.
— Merci.

Jessica fouillait dans le linge pendant que je nettoyais ma tasse. J’en profitai pour m’assurer qu’elle ne puisse pas voir mon érection.
Je suis éducateur pour enfants en difficulté et je prends soin de ma présentation. Toujours tiré à quatre épingles, costume-cravate et rasé de près chaque jour.
J’étais donc ravi de constater que ma veste masquait la bosse qui tendait mon pantalon, et qui devint sensible lorsque je passai furtivement la main dessus.

— Ah ! Trouvé ! s’écria-t-elle joyeusement.

Je me retournai et découvris qu’elle déboutonnait soigneusement son chemisier. Ce geste libéra sa magnifique poitrine retenue par un soutien-gorge noir orné de dentelle et de petits nœuds très sexy.
Bien sûr que je l’avais déjà passé de nombreuses fois dans le lave-linge ; mais je ne l’avais encore jamais vu en situation.

Mon regard fut attiré par ses abdos qui se contractèrent lorsque Jessica passa son débardeur par-dessus la tête. J’eus subitement envie d’embrasser son ventre et de suivre chaque muscle du bout de la langue jusqu’à son nombril et descendre encore plus bas. Un voile noir cacha subitement son ventre, mettant fin à mes fantasmes. Je relevai la tête et la regardai fermer son chemisier d’un air sérieux.
Je me rappelai soudainement la question que je devais lui poser :

— Tu as fait une bêtise, hier ?
— Une bêtise ? Non, répondit-elle en me regardant franchement.
— Pourquoi t’étais-tu cachée derrière la porte, alors ?

Elle détourna le regard, gênée.

— On s’est toujours tout dit, la rassurai-je d’une voix douce. J’aimerais bien que ça continue.

Elle hocha la tête et avala péniblement sa salive.

— Je te regardais t’entraîner.
— Me regarder cachée derrière une porte, c’est plutôt de l’espionnage ça, rétorquai-je. Pourquoi n’es-tu pas rentrée dans le dojo ?
— Je ne voulais pas te déranger.
— Tu es déjà venue t’asseoir plusieurs fois près de moi pour me regarder m’entraîner, et tu ne m’as jamais dérangé, répliquai-je.
— J’ai grandi depuis, sourit-elle.
— Oui, c’est vrai.

Je me souvins soudain d’une promesse que je lui avais faite.

— Tu as raison ; tu es maintenant assez grande pour que je puisse t’apprendre l’Aïkido et t’entraîner avec moi.

Jessica eut d’abord l’air surpris, puis un large sourire étira ses lèvres gourmandes.

— Oh ! Je t’aime, Papa, dit-elle en se jetant brusquement à mon cou.

Ses cheveux fouettèrent mon visage ; je glissai mes doigts dans leur douceur pour me dégager. J’en profitai pour respirer son odeur de femme, et découvris qu’elle portait le parfum que je lui avais offert à Noël.
À ma grande surprise, elle me serra plus fort dans ses bras. Sa poitrine vint se blottir contre mes pectoraux. J’avais instinctivement posé ma main au creux de son dos. Je la déplaçai sur ses reins pour la rapprocher encore. Je retenais l’envie de presser son joli cul dans mon autre main, aussi je la posai simplement sur sa hanche. Je m’y accrochais comme j’en avais eu le désir plus tôt.
L’envie pressante qui se fit sentir dans mon sexe bien tendu me ramena à la réalité. Je me rappelai mon érection et me décrochai brusquement de ma fille, de peur qu’elle ne la sente.

— On va être en retard ! m’écriai-je en regardant l’horloge. Je te dépose au lycée !
— OK, dit-elle en partant chercher ses affaires.

J’admirai ses longues jambes, galbées par ce jean très moulant, et allongées par de jolies bottes noires à talons qui lui montaient jusqu’aux genoux. Et que je trouvais très excitantes.

— Super, tes bottes ! lançai-je en lui tenant la porte à son retour.
— Merci, sourit-elle.

Sur le trajet, ma fille posa sa main sur la mienne alors que je passais une vitesse. Je pris ses petits doigts aux ongles soignés et vernis dans ma main. Ce geste tout à fait innocent devint érotique lorsque je ramenai nos mains liées sur le haut de ma cuisse. Je ne voulais pas poser ma main sur la sienne, car cela aurait été déplacé. Cependant, je trouvais que mon sexe – toujours en érection – même placé de l’autre côté, était encore beaucoup trop proche de sa main. Aussi, pour ne pas montrer mon trouble et afin de ne pas y penser, j’engageai la conversation sur ses cours du jour. Ma tension redescendit progressivement.
Arrivés devant le lycée, je pris son visage dans une main et déposai un baiser sur sa joue opposée.

— Tu es très belle. Tu ressembles à ta mère quand je l’ai rencontrée.
— Arrête ! s’écria-t-elle. Tu sais bien que je la déteste ! Je ne veux pas lui ressembler !

Jessica sortit de la voiture en claquant la portière de colère. J’étais déçu qu’elle ait mal pris mon compliment. Je la regardai s’éloigner en admirant le joli déhanchement de sa démarche.

— Il faut vraiment que je me trouve une femme, moi, me dis-je à voix haute.

J’étais honteux et je culpabilisais d’avoir tant désiré ma fille.

Auteure : Feeling

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