Relisez les chapitres 11 et 12
CHAPITRE 13 (ELODIE) : LA CONTRE-ATTAQUE CONTINUE
Ha-ha, elle l'a bien cherché, cette petite idiote ! Quel plaisir d'assister à ce spectacle et quelle tronche elle tirait, la pauvre… Bon, il a fallu que me tape une nouvelle fois Gluau pour me le mettre dans la poche, mais ça en valait la peine. Quelque chose me dit en revanche que cela ne lui suffira pas. Si moi, je ne peux pas la convaincre d'arrêter, je connais quelqu'un qui le pourra.
Nous nous sommes rendues, Natacha, Élisa, Sandrine et moi, dans le réfectoire après ce magnifique cours de comptabilité. Soudain un intrus, un plateau-repas dans les mains, s'installe à notre table sans demander la permission. Il s'assoit aux côtés de Sandrine.
— Et qui t'a permis de venir à notre table ? demandé-je à David.
— Je vous rappelle que vous avez fait de moi un de vos favoris.
— Et alors ? Ça ne t'oblige pas à traîner dans nos pattes. Et puis n'oublie pas que rien ne nous oblige à te garder comme favori, lui rappellé-je.
— À part le fait que tu as besoin du maximum de votes possible pour t'assurer la victoire.
Tss, ce crétin n'a pas tort ! Chaque voix est importante, y compris celles des favoris, bien qu'elles ne vaillent que la moitié de celles des nymphes. Je ne dois pas négliger de voix si je veux assurer ma victoire.
— Bon, soit, finis-je par concéder ; tu peux rester avec nous pour cette fois.
C'est avec un grand sourire qu'il commence à déguster son repas en écoutant tranquillement nos conversations de filles.
— D'ailleurs, à propos de cette histoire de votes, nous coupe-t-il après plusieurs minutes, je me demande si je ne vais pas voter finalement pour Louise.
— Tu te fous de moi ? pesté-je.
— Absolument pas ! dit-il ironiquement. Il faut dire qu'elle nous a offert une prestation des plus excitantes, tout à l'heure. Elle a assuré comme une reine !
— On avait un marché, je te rappelle : Natacha se donnait à toi, on t'apportait Louise sur un plateau, et toi en échange tu devais nous apporter ton soutien aux élections.
— Mouais, mais je suis pas sûr d'être vraiment avantagé par ce marché ; et puis l'histoire avec Louise vous arrangeait bien plus que moi.
— Bon arrête de tourner autour du pot, m'énervé-je. Qu'est-ce que tu veux au juste ?
— Ben, j'me dis qu'avant de voter pour quelqu'un, il serait préférable de voir ce qu'elle a à offrir, si tu vois ce que je veux dire…
— Si tu crois que je vais baiser avec toi, tu te mets le doigt dans l’œil, mon pauvre.
— Bien ; comme tu veux ! Qui ne tente rien n'a rien, comme on dit, finit-il par conclure.
Et le repas se termine dans le silence. Nous débarrassons notre table et sortons du réfectoire. Je m'isole discrètement avec David et lui dis :
— Ce soir, retrouve-moi à mon appartement à 18 heures.
Après tout, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?
Arrive donc le soir à l'appartement ; j'entends soudain frapper à la porte. Le timing est parfait. J'ouvre et fais entrer David qui affiche un grand sourire. Sans chercher à comprendre, je le pousse sur le canapé et m'installe à ses côtés. Je passe une main sur son entrejambe. Le volume me fait comprendre qu'il est déjà bien excité. Je détache son pantalon et sors son sexe que je prends rapidement en bouche. Je commence à pomper avec art tandis qu'il pousse un soupir de satisfaction. Profite bien… Dès que je serais présidente et que je n'aurai plus besoin de toi, je te détruis ta réputation. En attendant, moi aussi je compte en profiter au max. Cela fait déjà plusieurs minutes que je le suce quand je stoppe le mouvement. Il proteste mais je m'en contrefiche. Je retire mon haut et m'allonge sur le canapé en écartant les cuisses.
— À toi d'utiliser ta langue, maintenant.
Il ne se fait pas prier et commence à m'embrasser les seins. Sa bouche descend ensuite le long de mon ventre tandis que ses mains remontent ma jupe. Il commence enfin à me bouffer la chatte tout en la fouillant avec ses doigts. Il ne se débrouille pas trop mal, mais j'ai connu mieux. C'est en revanche suffisant pour me rendre bien humide et me mettre véritablement en appétit.
Ça y est ! La porte d'entrée s'ouvre et Thomas fait son apparition dans la pièce. Je savais qu'il devait rentrer vers cette heure. Il reste bloqué quelques secondes en découvrant cette scène. Voir l'un de ses potes se taper sa sœur a l'air de bien le chambouler. Son visage affiche un mélange de dégoût et, il me semble, d'envie.
David ne trouve rien d'autre à dire qu'un « Salut, Thomas ! ».
— Putain, t'as une chambre, bordel ! me gueule-t-il en claquant la porte de la sienne après y être entré.
Je fais signe à David de reprendre le boulot. Ce dernier, imperturbable, retourne donc à la tâche.
Maintenant que mon frère est rentré et qu'il s'est enfermé dans la pièce d'à côté, je me laisse aller à gémir. J'en rajoute même. J'aime qu'il m'entende me faire prendre.
Je me retourne, me mets à quatre pattes et tends ma croupe vers David en signe d'invitation. Ce dernier ne se fait une nouvelle fois pas prier et pénètre d'un coup ma chatte. Il me fait lâcher un petit cri et commence à me labourer avec plaisir. On sent que ça fait un bout de temps qu'il attend ce moment.
Tandis qu'il me pistonne, mes pensées vagabondent sur mon frère. Que fait-il ? Je suis sûr qu'il est attentif à ce qu'il se passe ici. Peut-être qu'il est en train de se branler. Oh oui, je suis sûre qu'il se branle. J'imagine sa main coulisser frénétiquement sur sa bite. Il doit souhaiter être à la place de son pote, à me défoncer. Cette pensée m'excite encore plus. Bien que l'idée de me taper mon frère me fasse horreur, je dois avouer que de savoir qu'il me désirait m'avait au fond toujours énormément excitée, et j'avais en de nombreuses occasions nourri cette attirance tout en lui montrant que jamais il ne me posséderait. Je crois qu'au fond je suis jalouse de toutes ces filles avec qui il baise maintenant : Sarah, Louise ou encore Aliénor. Elles me volent mon frère, elles font naître en ce petit con d'autres désirs. Ce pervers incestueux ne mérite pas ces connes ; il faut donc que je devienne présidente pour l'éloigner de ce club.
Je sens que David a bientôt fini son affaire. Ses gémissements me font revenir à la réalité. Pendant qu'il accélère la cadence pour le feu d'artifice final, je fais semblant de jouir comme si c'était la meilleure partie de baise de ma vie. Lui finit par vraiment jouir et se déverse en moi avant de se renverser sur le canapé et reprendre son souffle. Le voilà satisfait, mais moi j'ai encore de l'appétit. Je me lève, remets mon haut et lui balance ses affaires pour lui indiquer de se rhabiller. Une fois fait, je lui fais signe qu'il est temps qu'il s'en aille ; mais ce dernier, au lieu de se diriger vers la sortie, se positionne devant la porte de mon frère et frappe.
— Hé, Thomas, tu m'avais caché que ta sœur était une aussi bonne baiseuse !
Cette remarque me fait sourire. Il enfonce le clou, ce con. Pauvre frère !
— Hé, tu m'entends, Thomas ? insiste-t-il.
La porte s'ouvre et laisse apparaître le regard noir de mon frère. Je n'ai pas le temps de réagir que son poing s'écrase sur le visage de David qui pousse un cri de stupeur.
— Putain, mais t'es malade ! hurle ce dernier.
Thomas est prêt à rappliquer, mais je me positionne entre les deux pour le stopper.
— Putain, mais casse-toi maintenant, David ; tu fais chier ! lui gueulé-je.
Il finit par m'obéir et sort en colère de l'appartement en se frottant l’œil. J'observe alors Thomas : il tremble de rage.
Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Est-ce... de la jalousie ? Il me désirerait donc au point de péter un câble par jalousie. Son envie de moi serait donc si puissante ? Cette idée me fait mouiller de nouveau.
— Mais t'es trop con ou quoi ! pesté-je. Qu'est-ce qu'il t'a pris ?
— Il l'avait cherché, dit-il simplement.
— Mais t'es débile ! Ça ne se fait pas, ce genre de truc, continué-je pour le pousser à bout, intriguée de voir sa réaction.
— Tais-toi ! crie-t-il plus fort.
Mais je ne me tais pas et continue à le traiter de tous les noms d'oiseaux. Qu'il ait frappé son pote ne me dérange pas vraiment. Au contraire, cela m'a plutôt amusée. Mais je ne l'ai jamais vu se comporter ainsi ; ma curiosité m’amène à le malmener encore plus.
De colère, il me pousse finalement sur le canapé et vient s'installer à califourchon sur moi. Je lui lâche encore quelques insultes avant de le frapper à la poitrine avec mes poings, mais mes coups ne lui font rien. Ses yeux brûlent de colère. Visiblement, il n'y a pas qu'à son pote qu'il en veut.
— Tout ça, c'est de ta faute, me confirme-t-il en m'agrippant les poignets.
Il me les serre à m'en faire mal et les maintient d'une main au-dessus de ma tête. Je n'ai jamais vu mon frère si violent. J'ai l'impression d'avoir un autre homme en face de moi. Je suis à sa merci. Il pourrait me prendre de force, je ne pourrais pas lui résister. L'idée m'excite encore plus. C'est bien la première fois que je désire presque me faire baiser par mon frère. Oui, je suis à sa merci. Il n'a qu'à prendre son trophée.
Visiblement, il doit être arrivé à une conclusion similaire puisqu'il me semble voir apparaître une lueur d'excitation dans ses yeux. Sa main libre se pose sur mon ventre agité par une respiration saccadée et remonte jusqu'à atteindre un de mes seins. Ça y est, il a osé ! Depuis le temps qu'il devait rêver de l'atteindre… Sa main presse mon sein et finit par plonger à l'intérieur du décolleté pour se faire une idée de la douceur de la chose.
— Putain, mais arrête ça ! protesté-je faussement.
Ma manifestation semble lui faire retrouver l'esprit. Ses yeux changent d'un coup d'expression, laissant apparaître un mélange d'horreur et de honte. Il me lâche brusquement et bondit se réfugier tout au bout du canapé.
— Désolé, je n'aurais pas dû, lâche-t-il, prostré. Désolé…
— N'en fais pas tout un plat, le rassuré-je. T'es pas le premier à m'avoir touché aujourd'hui, je te rappelle. Je m'en remettrai.
Je me lève, remets un peu d'ordre à ma tenue et pars chercher deux verres et un peu d'alcool. Finalement, il semble vouloir combattre ses pulsions incestueuses. J'en suis presque navrée. Tant pis, c'est l'heure de changer de stratégie !
Thomas ne dit plus rien, son regard est vide. Je nous sers chacun un verre de vodka et m'installe à côté de lui. Au bout de quelques secondes je passe mes mains dans son dos et commence à lui masser les épaules.
— Qu'est-ce que tu fais ? me demande-t-il, surpris.
— Ça ne se voit pas ? Je te masse pour te calmer.
— Pourquoi ?
— Comment ça, pourquoi ? Je suis ta sœur, je te rappelle ; je prends juste soin de toi. Tourne-toi, sur le côté. Tu me faciliteras la tâche.
Il m'obéit sans poser plus de questions. Je suis maintenant plus à l'aise pour la tâche. Mes mains lui malaxent toujours les épaules et le dos. Mes gestes se font plus pressants. Je me rapproche plus près de lui jusqu'à venir coller ma poitrine contre son dos. J'ai envie de le chauffer encore, de voir jusqu'à où il est capable d'aller. Il est pris par une vague de frissons, signe que mon œuvre fait son effet. Il semble commencer à se détendre aussi. La vodka a peut-être eu aussi un rôle à jouer.
Après plusieurs minutes de massage, je le prends dans mes bras et pose la tête sur son épaule.
— Je sais très bien ce qu'affirment tes amies de moi...
— Comment cela ?
— Elles te disent que je veux me débarrasser de toi, n'est-ce pas ? Que je te veux du mal.
Il ne me répond pas mais il sait que c'est vrai.
— Pourquoi voudrais-je te faire du mal ? Tu es mon frère et je t'adore, prétends-je tendrement. Elles cherchent à nous séparer.
Va-t-il gober cela ? En tout cas, mon côté affectueux de ce soir doit le désarçonner et le faire douter. Il n'est pas habitué à ça de ma part.
— On n'a jamais été très proche l'un de l'autre, de toute façon, fait-il remarquer.
— C'est dommage... mais il est encore temps de se rattraper. Allez, à ton tour de me masser. J'en ai bien besoin moi aussi.
Je m'assieds sur le bord de ses genoux et il commence donc à me malaxer les épaules délicatement en y mettant la même tendresse que j'ai moi-même mise un peu plus tôt. Ses mains voyagent le long de ma colonne vertébrale, sur mes épaules et ma nuque. Je dois dire que c'est vraiment un moyen efficace pour se détendre.
— Hum, c'est agréable, lui murmuré-je. Continue…
Mais comme être assis au bord de ses genoux n'est pas confortable et que je souhaite continuer à le chauffer, je positionne mon fessier bien sur ses cuisses. Il semble surpris mais ne proteste pas et continue son œuvre. Ses mains vagabondent aussi au sommet de mon torse, pas loin de la naissance de mes seins. Je sens qu'il a envie d'aller plus loin, je le sens sous mes fesses, son sexe se fait de plus en plus dur.
— Putain, Thomas, je suis ta sœur quand même ! protesté-je doucement mais sans bouger.
— Désolé, je ne contrôle pas.
Mais je le laisse continuer sans rien dire. Je dois dire que je suis toujours très excitée, et le fait de le sentir sous mes fesses n'arrange rien. Ses mains s'attardent de plus en plus souvent sur mon torse et descendent de plus en plus bas vers mes seins.
— Encore désolé pour tout à l'heure, reprend-t-il. Je n'aurais pas dû de toucher comme cela.
— Comme je te l'ai dit, tu n'es pas le premier à m'avoir touchée aujourd'hui. Je te rappelle que c'est toujours la journée sans culotte. Techniquement, j'aurais même dû te laisser faire.
Et pour bien faire comprendre ce que j'attends maintenant de lui, je colle mon dos à son buste. S'il veut continuer de me masser, il ne peut maintenant s'occuper que d'un seul côté. Le message semble passer puisqu'il ne lui faut pas longtemps pour poser ses mains sur mes seins et commencer à me les masser. Ne me voyant pas protester, ses gestes s'enhardissent. Il ne s'occupe désormais plus que de cette zone. J'enlève finalement mon haut pour lui faciliter la tâche. Je ne me retrouve plus qu'habillée d'une courte jupe, assise sur les cuisses de mon frère pendant qu'il me caresse passionnément la poitrine. La situation m'excite bien plus que prévu, mais je ne dois pas oublier pourquoi je fais tout cela. Il est temps maintenant !
— Thomas, me désires-tu ?
— Oui... et toi ? ose-t-il me demander.
— Je ne sais pas, je ne sais plus. J'aimerais être sûre que tu m'aimes vraiment, que tu n'es pas qu'un simple pervers. Je ne pourrais pas me donner à toi avant.
— Comment te le prouver ? demande-t-il, intrigué.
— Sois à mes côtés pour la campagne. Demande à Louise de ne pas se présenter. Toi seul peux la convaincre.
— Alors, c'était donc pour ça, toute cette comédie ? s'énerve-t-il. Et moi qui ai cru que l'attirance que j'éprouvais à ton égard se révélait enfin réciproque…
— Non, je te jure Thomas, tout ça c'était vrai, lui dis-je en déposant sa main sur ma chatte trempée afin de lui prouver mon excitation. Pour Louise, toi et moi savons très bien qu'elle n'est pas faite pour ce rôle. Ce n'est que lui rendre service que de la convaincre d'arrêter maintenant. Convaincs-la et montre-moi par la même occasion que tu ne désires que moi. J'ai vraiment besoin de ça avant d'aller plus loin avec toi.
— Je sais pas, hésite-t-il.
— Allez, frérot, fais-le pour moi… le supplié-je pendant que ses doigts commencent à me caresser mes lèvres intimes.
— OK ! Je vais le faire, finit-il par céder.
Victoire ! J'ai gagné ! J'ai réussi à le rallier à ma cause. C'est lui qui va me débarrasser de cette petite conne ! C'est jouissif ; plus rien ne s'opposera à moi pour atteindre le sommet du club. Je me vois déjà avoir tout le monde à mes pieds. Cette pensée ainsi que l'action de ses doigts me mettent vraiment dans un état d'excitation absolue. J'ai envie de sexe ! Je quitte ses cuisses et m'accroupis devant lui. Il me regarde, incrédule, défaire son pantalon et libérer son sexe. J'ai moi-même du mal à croire ce que je m'apprête à faire. Je vais sucer mon frère. Ainsi je suis sûre de compléter mon emprise sur lui. Il ne pourra plus changer d'avis. Et comme promis, je baiserai avec lui quand il m'aura délivrée de la petite conne. Tout du moins, jusqu'aux élections, afin d'être sûre de le contrôler d'ici là. Je ne serais pas la première présidente à commettre un inceste pour sauver le club. Après tout, Ellen Martin l'a bien fait avant moi.
Mais une fois présidente, les choses vont changer, mon pervers de frère… Je me vengerai d'avoir dû en arriver là avec toi. Je t'expulserai du club et m'arrangerai pour te détruire comme je l'avais initialement prévu. Alors, petit frère, profite bien de ces petits moments que je t'offre, parce qu'ils ne dureront pas !
Quoi qu'il en soit, Thomas pousse un gémissement de bonheur quand mes lèvres se referment sur son gland. Je dois dire que ce n'est pas aussi désagréable que ce que j'avais jadis imaginé. Mon frère reste un homme avec une bite comme les autres ! Lui ou un autre, ça ne change pas grand-chose. En plus, j'ai la surprise de découvrir que mon frère est plutôt bien monté.
Thomas a l'air de prendre vraiment son pied ; en même temps, c'est normal, vu mes talents. J'ai du mal à croire que j'en sois arrivée à ce point ; sentir le sexe de mon frère coulisser entre mes lèvres me fait un drôle d'effet. Sucer son propre frère ! Même si cela sert mes intérêts, je dois être devenue folle d'arriver à ça. Mais comme précisé avant, je me vengerai en temps voulu. En attendant, rien ne m'empêche de prendre un étrange plaisir à suçoter cette virilité. Car oui, malgré tout, je prends vraiment plaisir à aspirer son gland, à lécher cette tige raide et à pomper. Tandis qu'une main lui masse les bourses, l'autre est partie stimuler mon propre sexe.
— Je vais jouir, me prévient-il.
Bien évidemment, cela devait arriver. Reste à savoir si je complète ou non cette fellation. Tandis que je continue à le pomper en délibérant mentalement si je dois l'avaler ou pas, mes doigts jouent frénétiquement avec mon clitoris. Tous mes sens s'activent en moi. Je me sens en ébullition. Je m'étonne de ressentir ça alors que je me régale de cette bite. Non, je ne peux pas avaler le sperme de mon frère, ça serait vraiment dégoûtant et dégradant pour moi. Et puis, je n'ai pas besoin de ça pour entériner le contrôle que j'exerce sur lui. C'est impossible, je ne peux pas faire ça. Pourtant, c'est bien malgré moi que je continue à le pomper frénétiquement alors que je le sens sur le point d'exploser. Je ne réagis pas plus quand finalement il se libère dans ma bouche. Je sens une marée d'un épais liquide se répandre. Je me retrouve à l'avaler sans réfléchir. C'est à ce moment précis que mes doigts sur mon sexe me procurent un orgasme saisissant.
Il me faut quelques secondes pour retrouver mon souffle, quelques secondes où ma bouche a quitté la bite fraternelle. Quelques gouttes de sperme perlent encore sur son gland. C'est bien malgré moi que ma bouche plonge de nouveau pour le nettoyer complètement de cette semence. J'aime le sperme, je l'ai même toujours aimé. Celui de mon frère ne fait plus exception. Je crois même que j'en veux encore.
CHAPITRE 14 (THOMAS) : PREPARATION
J'ai encore du mal à m'imaginer ce qu'il s'est passé hier soir à l'appartement. C'était dingue ! Élodie m'a sucé. Même dans mes fantasmes les plus fous, jamais je n'aurais cru que cela arriverait vraiment. Je devrais sauter de joie que cela se soit passé (bien sûr, ça s'est déjà produit mais Élodie ignorait qui elle suçait) mais j'ai étrangement une boule à l'estomac. Je ressasse les souvenirs de la veille sans arrêt, et plus j'y pense, plus mon trouble s'étend. Je crois que j'ai besoin de me confier à quelqu'un.
C'est donc avec la ferme intention de tout raconter que je me dirige vers Sarah à la fin des cours. Je ne vois personne d'autre qu'elle à qui raconter cette histoire.
— Marraine, je peux te parler ? l'abordé-je à la sortie de son dernier cours.
— Non, pas maintenant fillot, répond-t-elle. Mais tu tombes bien ; suis-moi.
Elle me prend par la main et m'emmène dans une petite salle de cours. Elle referme ensuite la porte derrière nous.
— Euh, qu'est-ce qu'on fait là au juste ? demandé-je, intrigué.
— J'ai un rendez-vous, déclare-t-elle. Avec Louise, si tu veux savoir.
J'ignorais qu'elles devaient se retrouver toutes les deux après la fin des cours. Louise ne m'a rien dit.
— Au fait, j'ai appris que vous aviez fait la paix hier, reprend Sarah.
— Oui, on peut dire ça comme cela, confirmé-je.
— C'est très bien, fillot. Je suis contente pour vous.
Louise fait enfin son entrée, accompagnée par sa propre marraine. Elle se met à rougir quand elle m'aperçoit. Visiblement, elle ne s'attendait pas à me voir. Sarah leur indique de s'asseoir, ce qu’elles font toutes deux.
— Bien ; commençons sans plus attendre, lance Sarah. L'élection pour la présidence va se dérouler ainsi : chacun des favoris désignés pourra voter. Leur vote compte pour une voix. La liste des favoris retenus est maintenant bouclée ; ils seront au nombre de quarante. Les votes des nymphes, les seules membres officiels du club, comptent pour deux voix. Enfin – et c'est ce qui nous intéresse particulièrement aujourd'hui – depuis la présidence d'Ellen Martin, notre directeur, monsieur Povin, peut lui aussi voter ; son vote compte pour cinq voix. Étant donné qu’Élodie a déjà un bon nombre de fidèles parmi les nymphes et qu'elle est activement en train d'essayer de mettre les favoris dans sa poche, il nous faut obtenir le vote de Povin.
— Oui ; enfin, Élodie ne parviendra pas à se mettre les favoris de troisième année dans sa poche, précise Aliénor. Ils nous apprécient trop pour ça !
— Oui, c'est vrai : on peut être quasiment sûres de compter sur leur vote.
— Et alors, comment j'obtiens le vote de Povin ? demande Louise.
— Comme tu t'en doutes, il a un traitement de faveur. Il aime pouvoir tester les candidates. Si tu te débrouilles aussi bien avec lui qu'avec monsieur Chauvin, ça devrait aller, déclare Sarah. Tu t'en sens capable ?
— Oui, confirme Louise.
— Mais ce n'est pas tout, continue Sarah. Il a une pratique fétiche : la sodomie. Tu t'es déjà fait sodomiser, Louise ?
— Euh non, jamais.
— Il va donc falloir te préparer. Peux-tu t'allonger sur cette table, s'il te plaît ? Mets-toi sur le ventre.
J'ai beau avoir profité du club depuis déjà plusieurs mois, je trouve toujours aussi surréaliste ce genre de conversation.
— Tu es nerveuse ? demande Aliénor à Louise.
— Oui, confirme-t-elle.
— Le secret pour une sodomie réussie, c'est d'être le plus détendue possible, explique Sarah. Il faut que tu essaies de te détendre. Fillot, tu veux bien la masser pour l'aider un peu, s'il te plaît ?
Et voilà, j’entre en action. Tout comme hier soir, je commence à malaxer délicatement les épaules. La seule différence, c'est que ce n'est plus ma sœur mais ma meilleure amie. Je descends le long de la colonne vertébrale puis remonte un coup. Je réitère l'opération plusieurs fois. Cela a l'air de fonctionner.
Pendant ce temps-là, Aliénor n'est pas restée inactive. Ses mains ont plongé sous la jupe de Louise. Elle semble lui masser les fesses. Puis elle lui enlève la culotte et la fait glisser le long de ses jambes. Elle remonte la jupe pour nous laisser découvrir deux petites fesses charnues.
— Hum, elles sont toujours à croquer, se pourlèche Aliénor en reprenant un massage fessier visible par tous. Ne les trouves-tu pas magnifiques, Thomas ?
— Euh si, balbutié-je. Elles sont magnifiques.
— Bien ; alors, viens me remplacer ! m'ordonne-t-elle avec un sourire complice.
Je m'exécute à la tâche et positionne mes mains sur ces douces fesses. Elles sont très agréables au toucher. Je les malaxe doucement et tendrement.
— Tu sais, fillot, tu peux aussi laisser traîner quelques doigts sur sa chatte. Ça ne peut que mieux aider à la détendre. En plus, il paraît que t'es devenu un expert depuis hier.
Marraine et sa vice-présidente semblent s'amuser de me voir tripoter ma meilleure amie. Je comprends mieux le « Tu tombes bien ! » de tout à l'heure. Je dois dire que c'est loin d'être désagréable de la caresser ainsi. Ce n'est pas le volume naissant dans mon pantalon qui le contredira. Louise, bien que rouge comme une tomate, semble apprécier elle aussi la chose. Son visage agréable laisse transparaître des signes de plaisir qui la rendent charmante et attachante. Elle laisse échapper quelques doux gémissements mignons quand mes doigts s’égarent sur ses lèvres intimes, que je trouve bien humides...
— Bon, c'est l'heure de passer à des choses plus sérieuses, déclare Sarah. Il va bien falloir par lui enfoncer quelque chose dans le cul. Fillot, tu veux bien t'en charger, s'il te plaît ?
Elle me tend un pot de gel lubrifiant. Je l'ouvre, plonge mes doigts dans la substance et commence à l’étaler autour de l’œillet. C'est en frottant doucement que je repense aux événements qui ont marqué la journée d'hier.
— Tu n'es pas obligée de faire cela, Louise, lui dis-je doucement.
Et voilà, nous y voilà. Je tente ainsi de convaincre Louise de s'arrêter là comme le souhaitait ma sœur. Mais ce n'est pas pour cette dernière que j'agis.
— C'est pour toi que je le fais, m'affirme Louise.
— Je sais. C'est bien pour ça que je m'en veux que tu aies à subir tout ça.
— Merci, me dit-elle comme si je venais de lui faire un compliment. Continue, maintenant.
— Tu es sûre ?
— Oui. Que tu finisses par m'aimer ou non comme je t'aime, je veux le faire pour toi, déclare-t-elle d'une voix assurée.
Bon, elle semble avoir fait son choix. Elle ne reviendra pas en arrière. Sa détermination et sa volonté me font chaud au cœur. J'ai affaire à une fille forte. C'est une qualité que j'ai très vite repérée chez elle et que j'ai toujours appréciée. C'est donc sur cette conclusion que je lui enfonce un premier doigt dans le cul. Je lui laisse un peu de temps pour qu'elle s'habitue à l'intrusion puis lui fouille l'intérieur. Au bout de quelques minutes, je tente un deuxième doigt, que son cul accepte. Il semble s'ouvrir de plus en plus, si bien qu'il ne me faut pas longtemps pour y faire pénétrer un troisième. Louise a l'air de prendre du plaisir à se faire fouiller l'arrière-train. Quant à moi, je me sens désormais extrêmement serré dans mon pantalon. Plus ça va, plus j'ai envie d'elle. Mon esprit commence même à divaguer sur tout ce que je pourrais faire avec elle. Je nous vois nous embrasser, nous enlacer et faire l'amour sensuellement.
— Bon, ça devrait aller. Tu es suffisamment préparée.
La douce voix de marraine nous fait revenir à la réalité. Je libère le cul de Louise tandis qu'elle se relève sans oser un regard dans ma direction.
— Il est l'heure d'aller à ton rendez-vous avec Povin, déclare Aliénor. Je vais t'y accompagner.
— Je peux récupérer ma culotte ? demande-t-elle timidement.
— C'est inutile, lui répond Aliénor. Tu n'en auras pas besoin. T'inquiète pas : je suis sûre que Thomas va la garder pour toi. Il te la rendra plus tard. N'est-ce pas Thomas ?
— Euh oui, bien sûr.
Louise et sa marraine se séparent donc de Sarah et moi. J'ai un petit pincement au cœur en voyant Louise disparaître. Je lui souhaite mentalement un bon courage. J'espère que M. Povin ne va pas trop lui faire mal.
— Tu le savais qu'elle m'aimait, n'est-ce pas ? demandé-je, songeur, à marraine. C'est pour ça que tu as voulu que ce soit moi qui la persuade de rejoindre le club.
— Bien sûr, fillot. Elle s'était confiée à Aliénor, mais je l'avais déjà deviné bien avant.
— Ah oui ? Comment ?
— Tu sais, fillot, quand une fille s'intéresse à un mec, elle repère rapidement ses rivales. Et moi, je faisais plus que m'intéresser à toi.
— C'est à dire ?
— Décidément, tu manques vraiment de clairvoyance. Je suis moi aussi amoureuse de toi.
— Je... je, hésité-je, je t'aime aussi, Sarah.
— Non, Thomas, ce n'est pas vrai ; mais c'est gentil de me le dire, me répond-elle avec un petit sourire, mais sur un ton mélancolique.
Pourquoi me dit-elle ça ? Comment pourrait-elle mieux savoir que moi ? Si ; c'est peut-être vrai au fond. J'ai parfois l'impression qu'elle me comprend mieux que je me comprends moi-même. J'ai dit cette phrase sur un coup de tête, sans vraiment réfléchir à la question ! Pourquoi l'ai-je dite, au juste ? Peut-être parce que je sais que c'est ce que Louise aurait aimé que je lui dise le jour où elle m'a annoncé ses sentiments.
— Mais alors, marraine, si tu es amoureuse de moi, pourquoi tout faire pour me pousser dans les bras de Louise ?
— Parce que je ne serai plus là l'année prochaine.
Quoi ? Non ! La révélation me fait un choc. L'idée de perdre ma marraine, celle qui a changé ma vie, dans moins de deux mois m'est insupportable. Non, ça ne peut pas être possible !
— Comme ma marraine, je vais faire ma troisième année à l'étranger, précise-t-elle devant mon air bouleversé. Et je ne suis pas la seule ; Aliénor vient aussi.
— Mais tu es obligée de partir ?
— Non, je ne suis pas obligée, dit-elle. Mais je prépare cela depuis trop longtemps pour faire machine arrière. Et puis, cela a toujours été mon rêve de partir à l'étranger. C'est quelque chose que je me dois de faire. C'est pour ça que je prépare si consciencieusement ma succession. Je ne veux pas te laisser entre de mauvaises mains. Je veux que tout aille bien pour toi, mais aussi pour Louise, après notre départ.
— Tu... tu vas me manquer.
— Toi aussi, fillot. En attendant, il nous reste encore du temps pour profiter l'un de l'autre ; alors, viens ici et embrasse-moi.
C'est le genre d'ordre auquel je n'ai pas envie de désobéir. Je m'approche d'elle, l'enlace, et nos langues s'unissent dans un ballet des plus majestueux. Nos mains parcourent avec avidité le corps de l'autre. Le brasier se réveille en moi sous les assauts de marraine.
Les vêtements volent, les corps se dénudent et nous nous retrouvons vite enlacés l'un sur l'autre sur une table pour nous unir dans un corps-à-corps des plus charnels. Nos sexes se soudent et commencent une lente danse. Son corps est bouillant. Elle brûle de désir autant que moi. J'ai beau avoir couché des tas de fois avec elle depuis le début de l'année, c'est toujours aussi divin.
Mes lèvres lâchent sa charmante bouche et déposent de fins baisers dans son cou tandis qu'une main caresse ses longs cheveux noirs, puis j'embrasse ses seins. Sarah gémit de bonheur et m'encourage à persévérer.
Nous accélérons la cadence de nos ébats. Ses mouvements de bassin me rendent fou. Ses mains me griffent le dos. Ses lèvres me dévorent voracement chaque parcelle de peau qu'elles atteignent. C'est un tourbillon dans ma tête. Toutes ces sensations me rendent dingue. Cette fille me rend dingue ! Pourtant, je me sens étrangement en paix. Toutes les questions qui m'assaillent depuis hier soir sont pour le moment silencieuses.
Nous serons bientôt séparés ; il nous faut en profiter encore un maximum. Et si peu de temps pour le faire… Cette fille a complètement changé ma vie. Je tiens à l'honorer de mon mieux. Elle m'a tant apporté !
Encore aujourd'hui je me demande comment une telle fille a pu s’intéresser à moi. Je ne me trouve pas moche, mais je suis loin d'être un top model ; et elle, elle fait partie des plus belles filles que j'ai eu l'occasion de voir de toute ma vie. Comment a-t-elle pu tomber amoureuse de moi ? La chose me paraît si invraisemblable ; mais quelle chance !
Merci pour tout, Sarah ! Je n'oublierai pas ton tendre parfum enivrant, je n'oublierai pas le goût de tes lèvres, je n'oublierai pas ton magnifique regard pénétrant, je n'oublierai pas la douceur de ta peau et je n'oublierai pas ton envoûtante voix, toujours promesse de magnifiques aventures. Je ne t'oublierai jamais. Tu garderas à jamais une place de choix dans mon cœur.
Nos corps sont toujours unis l'un à l'autre et se frottent en un mouvement des plus envoûtants. Nous haletons tous les deux tout en nous fixant dans le blanc des yeux. Elle ne va pas tarder à jouir. Je le vois à son regard. Moi aussi je viens. Encore une fois, j'aurai le plaisir de jouir dans cette déesse. Encore une fois, j'aurai l'honneur d'offrir un orgasme à cette déesse. Encore une fois, nous partageons cette belle aventure. Je puise dans mes dernières forces pour donner à nos ébats un rythme infernal jusqu'au moment où la jouissance nous submerge. Je me vide une nouvelle fois en elle.
Nous restons enlacés sur la table de longues minutes afin de reprendre notre souffle. Sa main me caresse tendrement les cheveux.
— Au fait, fillot, tu voulais me parler tout à l'heure ?
Ah oui, cela me revient en mémoire d'un coup. Le malaise qu'elle avait réussi à dissiper par ce corps-à-corps torride m'envahit de nouveau.
— Élodie m'a sucé hier soir, avoué-je difficilement.
— Quoi ? fait-elle, surprise. T'es sérieux ? Comment cela se fait-il ?
— Eh bien, elle m'a dit qu'elle me désirait, mais elle affirme qu'elle voudrait être sûre de ce que je ressens pour elle avant de se donner complètement à moi. Pour ceci, elle m'a demandé de convaincre Louise de se retirer.
— Elle est donc vraiment prête à tout pour gagner.
Sans surprise, marraine semble penser que ma sœur n'était pas sincère et qu'elle m'a manipulé. C'est aussi ce que je suspectais sans vouloir me l'avouer.
— Et comment t'es tu senti après ça ? me demande Sarah.
— Je ne sais pas vraiment. J'ai pris beaucoup de plaisir mais je n'ai pas vraiment été satisfait. Tout cela me paraissait faux. Ça m'a laissé comme un sentiment amer.
— Tu as des remords ?
— Oui, je crois. Je n'aurais jamais dû la laisser faire, surtout après ce qu'elle a fait subir à Louise hier. C'était mal.
— Regarde-toi, fillot, me fait-elle, émouvante. Comme tu as changé depuis le début de l'année. Tu as profité sans complexe de ton cadeau lors de l'initiation, et aujourd'hui tu as des remords alors que c'est ce que tu as toujours désiré. Tu as bien changé.
Je dois avouer que parler de cela à marraine m'a bien aidé à me sentir mieux. Elle a raison, il y a quelque chose qui a changé en moi. Je n'en avais pas encore conscience, mais je crois que je ne désire plus autant ma sœur qu'avant. Il y a quelques mois, cela m'aurait paru impossible ; mais aujourd'hui, j'entrevois peut-être un autre avenir. Vais-je enfin me libérer de ce poids, de ce désir incestueux qui m'a au fond toujours fait souffrir ?
Une nouvelle épreuve m'attend à mon retour à l'appartement. Je rentre chez moi après une journée émouvante. Élodie est là à m'attendre. Elle est assise sur le canapé, les jambes croisées. Mon regard ne peut s'empêcher de se poser sur ses magnifiques cuisses peu cachées par sa courte jupe. Elle affiche un sourire fier.
Elle se lève, avance vers moi avec une grâce féline tandis que je balbutie de vaines paroles. Elle bondit, me plaque contre le mur et se frotte à moi. Sa langue agresse ma bouche et l'envahit. Son attaque surprise me laisse désarmé. Ses mains cherchent à provoquer ma capitulation en palpant la bosse naissante au niveau de mon bassin.
— Hum, j'ai tellement envie… me provoque-t-elle entre deux baisers. Dis-moi que tu as réussi à convaincre Louise.
— Non… lâché-je dans un gémissement. Je n'ai pas réussi...
— Quoi ? fait-elle, irritée. Sale petit merdeux !
Ouf, elle me lâche. Elle semble chercher à maîtriser sa colère. Finalement, c'est peut-être mieux comme cela. Je ne lui ai pas apporté ce qu'elle voulait et les choses s'arrêteront là. Élodie continue pourtant à me fixer. Son regard semble hésitant. Sa colère s'apaise aussi vite qu'elle est montée et ma sœur se jette de nouveau sur moi.
— Je suis sûre que ce n'est qu'une question de temps, n'est-ce pas Thomas ? Autant ne pas abandonner maintenant. Tu finiras bien par la convaincre, se persuade-t-elle en s'agenouillant devant moi.
— Arrête, l'imploré-je tandis qu'elle libère mon sexe une nouvelle fois en érection.
— Arrête ? Ne dis pas de bêtises, petit frère. Tu en as autant envie que moi, me dit-elle juste avant de gober mon gland.
Et c'est reparti pour un tour. Les mêmes sensations m'envahissent tandis que ma sœur me pompe aussi divinement qu'hier soir. Pourquoi suis-je si faible ? Je sais que je vais encore le regretter, mais c'est trop bon. Pourquoi devrais-je dire non à quelque chose que j'ai longtemps désiré ? Elle suçote, elle lèche, elle aspire, elle tète, le tout accompagné par des mouvements convaincants de mains. Sa technique est très efficace. Elle me suce voracement. Elle semble vraiment aimer mon sexe. Si elle fait semblant pour me manipuler, alors elle est sacrément une bonne comédienne.
Et merde, je me laisse encore aller ! Je viens de reprendre à l'instant un peu plus conscience de la réalité. Je ne dois pas. Je ne veux pas ! Pas après le sale coup qu'elle a fait subir à Louise hier. Ma meilleure amie est forte et vaillante, elle n'abandonne pas facilement mais elle m'en voudrait probablement beaucoup si je continuais à céder à ma sœur. Je ne veux pas faire souffrir Louise davantage, elle ne le mérite pas. Je dois faire preuve de la même volonté qu'elle pour me libérer de mes démons, de ce désir que j'ai au fond toujours détesté. Je le peux ! Le courage de Louise sera mon inspiration !
Je tente de repousser Élodie une première fois mais elle se jette de nouveau sur mon sexe sans chercher à comprendre. Je parviens finalement à lui faire lâcher mon sexe après de difficiles efforts. Je m'enfuis dans ma chambre tandis qu'elle me regarde partir avec un regard mélangeant l'incompréhension à la détresse.
Oui, marraine avait raison : j'ai changé !
Ha-ha, elle l'a bien cherché, cette petite idiote ! Quel plaisir d'assister à ce spectacle et quelle tronche elle tirait, la pauvre… Bon, il a fallu que me tape une nouvelle fois Gluau pour me le mettre dans la poche, mais ça en valait la peine. Quelque chose me dit en revanche que cela ne lui suffira pas. Si moi, je ne peux pas la convaincre d'arrêter, je connais quelqu'un qui le pourra.
Nous nous sommes rendues, Natacha, Élisa, Sandrine et moi, dans le réfectoire après ce magnifique cours de comptabilité. Soudain un intrus, un plateau-repas dans les mains, s'installe à notre table sans demander la permission. Il s'assoit aux côtés de Sandrine.
— Et qui t'a permis de venir à notre table ? demandé-je à David.
— Je vous rappelle que vous avez fait de moi un de vos favoris.
— Et alors ? Ça ne t'oblige pas à traîner dans nos pattes. Et puis n'oublie pas que rien ne nous oblige à te garder comme favori, lui rappellé-je.
— À part le fait que tu as besoin du maximum de votes possible pour t'assurer la victoire.
Tss, ce crétin n'a pas tort ! Chaque voix est importante, y compris celles des favoris, bien qu'elles ne vaillent que la moitié de celles des nymphes. Je ne dois pas négliger de voix si je veux assurer ma victoire.
— Bon, soit, finis-je par concéder ; tu peux rester avec nous pour cette fois.
C'est avec un grand sourire qu'il commence à déguster son repas en écoutant tranquillement nos conversations de filles.
— D'ailleurs, à propos de cette histoire de votes, nous coupe-t-il après plusieurs minutes, je me demande si je ne vais pas voter finalement pour Louise.
— Tu te fous de moi ? pesté-je.
— Absolument pas ! dit-il ironiquement. Il faut dire qu'elle nous a offert une prestation des plus excitantes, tout à l'heure. Elle a assuré comme une reine !
— On avait un marché, je te rappelle : Natacha se donnait à toi, on t'apportait Louise sur un plateau, et toi en échange tu devais nous apporter ton soutien aux élections.
— Mouais, mais je suis pas sûr d'être vraiment avantagé par ce marché ; et puis l'histoire avec Louise vous arrangeait bien plus que moi.
— Bon arrête de tourner autour du pot, m'énervé-je. Qu'est-ce que tu veux au juste ?
— Ben, j'me dis qu'avant de voter pour quelqu'un, il serait préférable de voir ce qu'elle a à offrir, si tu vois ce que je veux dire…
— Si tu crois que je vais baiser avec toi, tu te mets le doigt dans l’œil, mon pauvre.
— Bien ; comme tu veux ! Qui ne tente rien n'a rien, comme on dit, finit-il par conclure.
Et le repas se termine dans le silence. Nous débarrassons notre table et sortons du réfectoire. Je m'isole discrètement avec David et lui dis :
— Ce soir, retrouve-moi à mon appartement à 18 heures.
Après tout, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ?
Arrive donc le soir à l'appartement ; j'entends soudain frapper à la porte. Le timing est parfait. J'ouvre et fais entrer David qui affiche un grand sourire. Sans chercher à comprendre, je le pousse sur le canapé et m'installe à ses côtés. Je passe une main sur son entrejambe. Le volume me fait comprendre qu'il est déjà bien excité. Je détache son pantalon et sors son sexe que je prends rapidement en bouche. Je commence à pomper avec art tandis qu'il pousse un soupir de satisfaction. Profite bien… Dès que je serais présidente et que je n'aurai plus besoin de toi, je te détruis ta réputation. En attendant, moi aussi je compte en profiter au max. Cela fait déjà plusieurs minutes que je le suce quand je stoppe le mouvement. Il proteste mais je m'en contrefiche. Je retire mon haut et m'allonge sur le canapé en écartant les cuisses.
— À toi d'utiliser ta langue, maintenant.
Il ne se fait pas prier et commence à m'embrasser les seins. Sa bouche descend ensuite le long de mon ventre tandis que ses mains remontent ma jupe. Il commence enfin à me bouffer la chatte tout en la fouillant avec ses doigts. Il ne se débrouille pas trop mal, mais j'ai connu mieux. C'est en revanche suffisant pour me rendre bien humide et me mettre véritablement en appétit.
Ça y est ! La porte d'entrée s'ouvre et Thomas fait son apparition dans la pièce. Je savais qu'il devait rentrer vers cette heure. Il reste bloqué quelques secondes en découvrant cette scène. Voir l'un de ses potes se taper sa sœur a l'air de bien le chambouler. Son visage affiche un mélange de dégoût et, il me semble, d'envie.
David ne trouve rien d'autre à dire qu'un « Salut, Thomas ! ».
— Putain, t'as une chambre, bordel ! me gueule-t-il en claquant la porte de la sienne après y être entré.
Je fais signe à David de reprendre le boulot. Ce dernier, imperturbable, retourne donc à la tâche.
Maintenant que mon frère est rentré et qu'il s'est enfermé dans la pièce d'à côté, je me laisse aller à gémir. J'en rajoute même. J'aime qu'il m'entende me faire prendre.
Je me retourne, me mets à quatre pattes et tends ma croupe vers David en signe d'invitation. Ce dernier ne se fait une nouvelle fois pas prier et pénètre d'un coup ma chatte. Il me fait lâcher un petit cri et commence à me labourer avec plaisir. On sent que ça fait un bout de temps qu'il attend ce moment.
Tandis qu'il me pistonne, mes pensées vagabondent sur mon frère. Que fait-il ? Je suis sûr qu'il est attentif à ce qu'il se passe ici. Peut-être qu'il est en train de se branler. Oh oui, je suis sûre qu'il se branle. J'imagine sa main coulisser frénétiquement sur sa bite. Il doit souhaiter être à la place de son pote, à me défoncer. Cette pensée m'excite encore plus. Bien que l'idée de me taper mon frère me fasse horreur, je dois avouer que de savoir qu'il me désirait m'avait au fond toujours énormément excitée, et j'avais en de nombreuses occasions nourri cette attirance tout en lui montrant que jamais il ne me posséderait. Je crois qu'au fond je suis jalouse de toutes ces filles avec qui il baise maintenant : Sarah, Louise ou encore Aliénor. Elles me volent mon frère, elles font naître en ce petit con d'autres désirs. Ce pervers incestueux ne mérite pas ces connes ; il faut donc que je devienne présidente pour l'éloigner de ce club.
Je sens que David a bientôt fini son affaire. Ses gémissements me font revenir à la réalité. Pendant qu'il accélère la cadence pour le feu d'artifice final, je fais semblant de jouir comme si c'était la meilleure partie de baise de ma vie. Lui finit par vraiment jouir et se déverse en moi avant de se renverser sur le canapé et reprendre son souffle. Le voilà satisfait, mais moi j'ai encore de l'appétit. Je me lève, remets mon haut et lui balance ses affaires pour lui indiquer de se rhabiller. Une fois fait, je lui fais signe qu'il est temps qu'il s'en aille ; mais ce dernier, au lieu de se diriger vers la sortie, se positionne devant la porte de mon frère et frappe.
— Hé, Thomas, tu m'avais caché que ta sœur était une aussi bonne baiseuse !
Cette remarque me fait sourire. Il enfonce le clou, ce con. Pauvre frère !
— Hé, tu m'entends, Thomas ? insiste-t-il.
La porte s'ouvre et laisse apparaître le regard noir de mon frère. Je n'ai pas le temps de réagir que son poing s'écrase sur le visage de David qui pousse un cri de stupeur.
— Putain, mais t'es malade ! hurle ce dernier.
Thomas est prêt à rappliquer, mais je me positionne entre les deux pour le stopper.
— Putain, mais casse-toi maintenant, David ; tu fais chier ! lui gueulé-je.
Il finit par m'obéir et sort en colère de l'appartement en se frottant l’œil. J'observe alors Thomas : il tremble de rage.
Qu'est-ce qu'il lui a pris ? Est-ce... de la jalousie ? Il me désirerait donc au point de péter un câble par jalousie. Son envie de moi serait donc si puissante ? Cette idée me fait mouiller de nouveau.
— Mais t'es trop con ou quoi ! pesté-je. Qu'est-ce qu'il t'a pris ?
— Il l'avait cherché, dit-il simplement.
— Mais t'es débile ! Ça ne se fait pas, ce genre de truc, continué-je pour le pousser à bout, intriguée de voir sa réaction.
— Tais-toi ! crie-t-il plus fort.
Mais je ne me tais pas et continue à le traiter de tous les noms d'oiseaux. Qu'il ait frappé son pote ne me dérange pas vraiment. Au contraire, cela m'a plutôt amusée. Mais je ne l'ai jamais vu se comporter ainsi ; ma curiosité m’amène à le malmener encore plus.
De colère, il me pousse finalement sur le canapé et vient s'installer à califourchon sur moi. Je lui lâche encore quelques insultes avant de le frapper à la poitrine avec mes poings, mais mes coups ne lui font rien. Ses yeux brûlent de colère. Visiblement, il n'y a pas qu'à son pote qu'il en veut.
— Tout ça, c'est de ta faute, me confirme-t-il en m'agrippant les poignets.
Il me les serre à m'en faire mal et les maintient d'une main au-dessus de ma tête. Je n'ai jamais vu mon frère si violent. J'ai l'impression d'avoir un autre homme en face de moi. Je suis à sa merci. Il pourrait me prendre de force, je ne pourrais pas lui résister. L'idée m'excite encore plus. C'est bien la première fois que je désire presque me faire baiser par mon frère. Oui, je suis à sa merci. Il n'a qu'à prendre son trophée.
Visiblement, il doit être arrivé à une conclusion similaire puisqu'il me semble voir apparaître une lueur d'excitation dans ses yeux. Sa main libre se pose sur mon ventre agité par une respiration saccadée et remonte jusqu'à atteindre un de mes seins. Ça y est, il a osé ! Depuis le temps qu'il devait rêver de l'atteindre… Sa main presse mon sein et finit par plonger à l'intérieur du décolleté pour se faire une idée de la douceur de la chose.
— Putain, mais arrête ça ! protesté-je faussement.
Ma manifestation semble lui faire retrouver l'esprit. Ses yeux changent d'un coup d'expression, laissant apparaître un mélange d'horreur et de honte. Il me lâche brusquement et bondit se réfugier tout au bout du canapé.
— Désolé, je n'aurais pas dû, lâche-t-il, prostré. Désolé…
— N'en fais pas tout un plat, le rassuré-je. T'es pas le premier à m'avoir touché aujourd'hui, je te rappelle. Je m'en remettrai.
Je me lève, remets un peu d'ordre à ma tenue et pars chercher deux verres et un peu d'alcool. Finalement, il semble vouloir combattre ses pulsions incestueuses. J'en suis presque navrée. Tant pis, c'est l'heure de changer de stratégie !
Thomas ne dit plus rien, son regard est vide. Je nous sers chacun un verre de vodka et m'installe à côté de lui. Au bout de quelques secondes je passe mes mains dans son dos et commence à lui masser les épaules.
— Qu'est-ce que tu fais ? me demande-t-il, surpris.
— Ça ne se voit pas ? Je te masse pour te calmer.
— Pourquoi ?
— Comment ça, pourquoi ? Je suis ta sœur, je te rappelle ; je prends juste soin de toi. Tourne-toi, sur le côté. Tu me faciliteras la tâche.
Il m'obéit sans poser plus de questions. Je suis maintenant plus à l'aise pour la tâche. Mes mains lui malaxent toujours les épaules et le dos. Mes gestes se font plus pressants. Je me rapproche plus près de lui jusqu'à venir coller ma poitrine contre son dos. J'ai envie de le chauffer encore, de voir jusqu'à où il est capable d'aller. Il est pris par une vague de frissons, signe que mon œuvre fait son effet. Il semble commencer à se détendre aussi. La vodka a peut-être eu aussi un rôle à jouer.
Après plusieurs minutes de massage, je le prends dans mes bras et pose la tête sur son épaule.
— Je sais très bien ce qu'affirment tes amies de moi...
— Comment cela ?
— Elles te disent que je veux me débarrasser de toi, n'est-ce pas ? Que je te veux du mal.
Il ne me répond pas mais il sait que c'est vrai.
— Pourquoi voudrais-je te faire du mal ? Tu es mon frère et je t'adore, prétends-je tendrement. Elles cherchent à nous séparer.
Va-t-il gober cela ? En tout cas, mon côté affectueux de ce soir doit le désarçonner et le faire douter. Il n'est pas habitué à ça de ma part.
— On n'a jamais été très proche l'un de l'autre, de toute façon, fait-il remarquer.
— C'est dommage... mais il est encore temps de se rattraper. Allez, à ton tour de me masser. J'en ai bien besoin moi aussi.
Je m'assieds sur le bord de ses genoux et il commence donc à me malaxer les épaules délicatement en y mettant la même tendresse que j'ai moi-même mise un peu plus tôt. Ses mains voyagent le long de ma colonne vertébrale, sur mes épaules et ma nuque. Je dois dire que c'est vraiment un moyen efficace pour se détendre.
— Hum, c'est agréable, lui murmuré-je. Continue…
Mais comme être assis au bord de ses genoux n'est pas confortable et que je souhaite continuer à le chauffer, je positionne mon fessier bien sur ses cuisses. Il semble surpris mais ne proteste pas et continue son œuvre. Ses mains vagabondent aussi au sommet de mon torse, pas loin de la naissance de mes seins. Je sens qu'il a envie d'aller plus loin, je le sens sous mes fesses, son sexe se fait de plus en plus dur.
— Putain, Thomas, je suis ta sœur quand même ! protesté-je doucement mais sans bouger.
— Désolé, je ne contrôle pas.
Mais je le laisse continuer sans rien dire. Je dois dire que je suis toujours très excitée, et le fait de le sentir sous mes fesses n'arrange rien. Ses mains s'attardent de plus en plus souvent sur mon torse et descendent de plus en plus bas vers mes seins.
— Encore désolé pour tout à l'heure, reprend-t-il. Je n'aurais pas dû de toucher comme cela.
— Comme je te l'ai dit, tu n'es pas le premier à m'avoir touchée aujourd'hui. Je te rappelle que c'est toujours la journée sans culotte. Techniquement, j'aurais même dû te laisser faire.
Et pour bien faire comprendre ce que j'attends maintenant de lui, je colle mon dos à son buste. S'il veut continuer de me masser, il ne peut maintenant s'occuper que d'un seul côté. Le message semble passer puisqu'il ne lui faut pas longtemps pour poser ses mains sur mes seins et commencer à me les masser. Ne me voyant pas protester, ses gestes s'enhardissent. Il ne s'occupe désormais plus que de cette zone. J'enlève finalement mon haut pour lui faciliter la tâche. Je ne me retrouve plus qu'habillée d'une courte jupe, assise sur les cuisses de mon frère pendant qu'il me caresse passionnément la poitrine. La situation m'excite bien plus que prévu, mais je ne dois pas oublier pourquoi je fais tout cela. Il est temps maintenant !
— Thomas, me désires-tu ?
— Oui... et toi ? ose-t-il me demander.
— Je ne sais pas, je ne sais plus. J'aimerais être sûre que tu m'aimes vraiment, que tu n'es pas qu'un simple pervers. Je ne pourrais pas me donner à toi avant.
— Comment te le prouver ? demande-t-il, intrigué.
— Sois à mes côtés pour la campagne. Demande à Louise de ne pas se présenter. Toi seul peux la convaincre.
— Alors, c'était donc pour ça, toute cette comédie ? s'énerve-t-il. Et moi qui ai cru que l'attirance que j'éprouvais à ton égard se révélait enfin réciproque…
— Non, je te jure Thomas, tout ça c'était vrai, lui dis-je en déposant sa main sur ma chatte trempée afin de lui prouver mon excitation. Pour Louise, toi et moi savons très bien qu'elle n'est pas faite pour ce rôle. Ce n'est que lui rendre service que de la convaincre d'arrêter maintenant. Convaincs-la et montre-moi par la même occasion que tu ne désires que moi. J'ai vraiment besoin de ça avant d'aller plus loin avec toi.
— Je sais pas, hésite-t-il.
— Allez, frérot, fais-le pour moi… le supplié-je pendant que ses doigts commencent à me caresser mes lèvres intimes.
— OK ! Je vais le faire, finit-il par céder.
Victoire ! J'ai gagné ! J'ai réussi à le rallier à ma cause. C'est lui qui va me débarrasser de cette petite conne ! C'est jouissif ; plus rien ne s'opposera à moi pour atteindre le sommet du club. Je me vois déjà avoir tout le monde à mes pieds. Cette pensée ainsi que l'action de ses doigts me mettent vraiment dans un état d'excitation absolue. J'ai envie de sexe ! Je quitte ses cuisses et m'accroupis devant lui. Il me regarde, incrédule, défaire son pantalon et libérer son sexe. J'ai moi-même du mal à croire ce que je m'apprête à faire. Je vais sucer mon frère. Ainsi je suis sûre de compléter mon emprise sur lui. Il ne pourra plus changer d'avis. Et comme promis, je baiserai avec lui quand il m'aura délivrée de la petite conne. Tout du moins, jusqu'aux élections, afin d'être sûre de le contrôler d'ici là. Je ne serais pas la première présidente à commettre un inceste pour sauver le club. Après tout, Ellen Martin l'a bien fait avant moi.
Mais une fois présidente, les choses vont changer, mon pervers de frère… Je me vengerai d'avoir dû en arriver là avec toi. Je t'expulserai du club et m'arrangerai pour te détruire comme je l'avais initialement prévu. Alors, petit frère, profite bien de ces petits moments que je t'offre, parce qu'ils ne dureront pas !
Quoi qu'il en soit, Thomas pousse un gémissement de bonheur quand mes lèvres se referment sur son gland. Je dois dire que ce n'est pas aussi désagréable que ce que j'avais jadis imaginé. Mon frère reste un homme avec une bite comme les autres ! Lui ou un autre, ça ne change pas grand-chose. En plus, j'ai la surprise de découvrir que mon frère est plutôt bien monté.
Thomas a l'air de prendre vraiment son pied ; en même temps, c'est normal, vu mes talents. J'ai du mal à croire que j'en sois arrivée à ce point ; sentir le sexe de mon frère coulisser entre mes lèvres me fait un drôle d'effet. Sucer son propre frère ! Même si cela sert mes intérêts, je dois être devenue folle d'arriver à ça. Mais comme précisé avant, je me vengerai en temps voulu. En attendant, rien ne m'empêche de prendre un étrange plaisir à suçoter cette virilité. Car oui, malgré tout, je prends vraiment plaisir à aspirer son gland, à lécher cette tige raide et à pomper. Tandis qu'une main lui masse les bourses, l'autre est partie stimuler mon propre sexe.
— Je vais jouir, me prévient-il.
Bien évidemment, cela devait arriver. Reste à savoir si je complète ou non cette fellation. Tandis que je continue à le pomper en délibérant mentalement si je dois l'avaler ou pas, mes doigts jouent frénétiquement avec mon clitoris. Tous mes sens s'activent en moi. Je me sens en ébullition. Je m'étonne de ressentir ça alors que je me régale de cette bite. Non, je ne peux pas avaler le sperme de mon frère, ça serait vraiment dégoûtant et dégradant pour moi. Et puis, je n'ai pas besoin de ça pour entériner le contrôle que j'exerce sur lui. C'est impossible, je ne peux pas faire ça. Pourtant, c'est bien malgré moi que je continue à le pomper frénétiquement alors que je le sens sur le point d'exploser. Je ne réagis pas plus quand finalement il se libère dans ma bouche. Je sens une marée d'un épais liquide se répandre. Je me retrouve à l'avaler sans réfléchir. C'est à ce moment précis que mes doigts sur mon sexe me procurent un orgasme saisissant.
Il me faut quelques secondes pour retrouver mon souffle, quelques secondes où ma bouche a quitté la bite fraternelle. Quelques gouttes de sperme perlent encore sur son gland. C'est bien malgré moi que ma bouche plonge de nouveau pour le nettoyer complètement de cette semence. J'aime le sperme, je l'ai même toujours aimé. Celui de mon frère ne fait plus exception. Je crois même que j'en veux encore.
CHAPITRE 14 (THOMAS) : PREPARATION
J'ai encore du mal à m'imaginer ce qu'il s'est passé hier soir à l'appartement. C'était dingue ! Élodie m'a sucé. Même dans mes fantasmes les plus fous, jamais je n'aurais cru que cela arriverait vraiment. Je devrais sauter de joie que cela se soit passé (bien sûr, ça s'est déjà produit mais Élodie ignorait qui elle suçait) mais j'ai étrangement une boule à l'estomac. Je ressasse les souvenirs de la veille sans arrêt, et plus j'y pense, plus mon trouble s'étend. Je crois que j'ai besoin de me confier à quelqu'un.
C'est donc avec la ferme intention de tout raconter que je me dirige vers Sarah à la fin des cours. Je ne vois personne d'autre qu'elle à qui raconter cette histoire.
— Marraine, je peux te parler ? l'abordé-je à la sortie de son dernier cours.
— Non, pas maintenant fillot, répond-t-elle. Mais tu tombes bien ; suis-moi.
Elle me prend par la main et m'emmène dans une petite salle de cours. Elle referme ensuite la porte derrière nous.
— Euh, qu'est-ce qu'on fait là au juste ? demandé-je, intrigué.
— J'ai un rendez-vous, déclare-t-elle. Avec Louise, si tu veux savoir.
J'ignorais qu'elles devaient se retrouver toutes les deux après la fin des cours. Louise ne m'a rien dit.
— Au fait, j'ai appris que vous aviez fait la paix hier, reprend Sarah.
— Oui, on peut dire ça comme cela, confirmé-je.
— C'est très bien, fillot. Je suis contente pour vous.
Louise fait enfin son entrée, accompagnée par sa propre marraine. Elle se met à rougir quand elle m'aperçoit. Visiblement, elle ne s'attendait pas à me voir. Sarah leur indique de s'asseoir, ce qu’elles font toutes deux.
— Bien ; commençons sans plus attendre, lance Sarah. L'élection pour la présidence va se dérouler ainsi : chacun des favoris désignés pourra voter. Leur vote compte pour une voix. La liste des favoris retenus est maintenant bouclée ; ils seront au nombre de quarante. Les votes des nymphes, les seules membres officiels du club, comptent pour deux voix. Enfin – et c'est ce qui nous intéresse particulièrement aujourd'hui – depuis la présidence d'Ellen Martin, notre directeur, monsieur Povin, peut lui aussi voter ; son vote compte pour cinq voix. Étant donné qu’Élodie a déjà un bon nombre de fidèles parmi les nymphes et qu'elle est activement en train d'essayer de mettre les favoris dans sa poche, il nous faut obtenir le vote de Povin.
— Oui ; enfin, Élodie ne parviendra pas à se mettre les favoris de troisième année dans sa poche, précise Aliénor. Ils nous apprécient trop pour ça !
— Oui, c'est vrai : on peut être quasiment sûres de compter sur leur vote.
— Et alors, comment j'obtiens le vote de Povin ? demande Louise.
— Comme tu t'en doutes, il a un traitement de faveur. Il aime pouvoir tester les candidates. Si tu te débrouilles aussi bien avec lui qu'avec monsieur Chauvin, ça devrait aller, déclare Sarah. Tu t'en sens capable ?
— Oui, confirme Louise.
— Mais ce n'est pas tout, continue Sarah. Il a une pratique fétiche : la sodomie. Tu t'es déjà fait sodomiser, Louise ?
— Euh non, jamais.
— Il va donc falloir te préparer. Peux-tu t'allonger sur cette table, s'il te plaît ? Mets-toi sur le ventre.
J'ai beau avoir profité du club depuis déjà plusieurs mois, je trouve toujours aussi surréaliste ce genre de conversation.
— Tu es nerveuse ? demande Aliénor à Louise.
— Oui, confirme-t-elle.
— Le secret pour une sodomie réussie, c'est d'être le plus détendue possible, explique Sarah. Il faut que tu essaies de te détendre. Fillot, tu veux bien la masser pour l'aider un peu, s'il te plaît ?
Et voilà, j’entre en action. Tout comme hier soir, je commence à malaxer délicatement les épaules. La seule différence, c'est que ce n'est plus ma sœur mais ma meilleure amie. Je descends le long de la colonne vertébrale puis remonte un coup. Je réitère l'opération plusieurs fois. Cela a l'air de fonctionner.
Pendant ce temps-là, Aliénor n'est pas restée inactive. Ses mains ont plongé sous la jupe de Louise. Elle semble lui masser les fesses. Puis elle lui enlève la culotte et la fait glisser le long de ses jambes. Elle remonte la jupe pour nous laisser découvrir deux petites fesses charnues.
— Hum, elles sont toujours à croquer, se pourlèche Aliénor en reprenant un massage fessier visible par tous. Ne les trouves-tu pas magnifiques, Thomas ?
— Euh si, balbutié-je. Elles sont magnifiques.
— Bien ; alors, viens me remplacer ! m'ordonne-t-elle avec un sourire complice.
Je m'exécute à la tâche et positionne mes mains sur ces douces fesses. Elles sont très agréables au toucher. Je les malaxe doucement et tendrement.
— Tu sais, fillot, tu peux aussi laisser traîner quelques doigts sur sa chatte. Ça ne peut que mieux aider à la détendre. En plus, il paraît que t'es devenu un expert depuis hier.
Marraine et sa vice-présidente semblent s'amuser de me voir tripoter ma meilleure amie. Je comprends mieux le « Tu tombes bien ! » de tout à l'heure. Je dois dire que c'est loin d'être désagréable de la caresser ainsi. Ce n'est pas le volume naissant dans mon pantalon qui le contredira. Louise, bien que rouge comme une tomate, semble apprécier elle aussi la chose. Son visage agréable laisse transparaître des signes de plaisir qui la rendent charmante et attachante. Elle laisse échapper quelques doux gémissements mignons quand mes doigts s’égarent sur ses lèvres intimes, que je trouve bien humides...
— Bon, c'est l'heure de passer à des choses plus sérieuses, déclare Sarah. Il va bien falloir par lui enfoncer quelque chose dans le cul. Fillot, tu veux bien t'en charger, s'il te plaît ?
Elle me tend un pot de gel lubrifiant. Je l'ouvre, plonge mes doigts dans la substance et commence à l’étaler autour de l’œillet. C'est en frottant doucement que je repense aux événements qui ont marqué la journée d'hier.
— Tu n'es pas obligée de faire cela, Louise, lui dis-je doucement.
Et voilà, nous y voilà. Je tente ainsi de convaincre Louise de s'arrêter là comme le souhaitait ma sœur. Mais ce n'est pas pour cette dernière que j'agis.
— C'est pour toi que je le fais, m'affirme Louise.
— Je sais. C'est bien pour ça que je m'en veux que tu aies à subir tout ça.
— Merci, me dit-elle comme si je venais de lui faire un compliment. Continue, maintenant.
— Tu es sûre ?
— Oui. Que tu finisses par m'aimer ou non comme je t'aime, je veux le faire pour toi, déclare-t-elle d'une voix assurée.
Bon, elle semble avoir fait son choix. Elle ne reviendra pas en arrière. Sa détermination et sa volonté me font chaud au cœur. J'ai affaire à une fille forte. C'est une qualité que j'ai très vite repérée chez elle et que j'ai toujours appréciée. C'est donc sur cette conclusion que je lui enfonce un premier doigt dans le cul. Je lui laisse un peu de temps pour qu'elle s'habitue à l'intrusion puis lui fouille l'intérieur. Au bout de quelques minutes, je tente un deuxième doigt, que son cul accepte. Il semble s'ouvrir de plus en plus, si bien qu'il ne me faut pas longtemps pour y faire pénétrer un troisième. Louise a l'air de prendre du plaisir à se faire fouiller l'arrière-train. Quant à moi, je me sens désormais extrêmement serré dans mon pantalon. Plus ça va, plus j'ai envie d'elle. Mon esprit commence même à divaguer sur tout ce que je pourrais faire avec elle. Je nous vois nous embrasser, nous enlacer et faire l'amour sensuellement.
— Bon, ça devrait aller. Tu es suffisamment préparée.
La douce voix de marraine nous fait revenir à la réalité. Je libère le cul de Louise tandis qu'elle se relève sans oser un regard dans ma direction.
— Il est l'heure d'aller à ton rendez-vous avec Povin, déclare Aliénor. Je vais t'y accompagner.
— Je peux récupérer ma culotte ? demande-t-elle timidement.
— C'est inutile, lui répond Aliénor. Tu n'en auras pas besoin. T'inquiète pas : je suis sûre que Thomas va la garder pour toi. Il te la rendra plus tard. N'est-ce pas Thomas ?
— Euh oui, bien sûr.
Louise et sa marraine se séparent donc de Sarah et moi. J'ai un petit pincement au cœur en voyant Louise disparaître. Je lui souhaite mentalement un bon courage. J'espère que M. Povin ne va pas trop lui faire mal.
— Tu le savais qu'elle m'aimait, n'est-ce pas ? demandé-je, songeur, à marraine. C'est pour ça que tu as voulu que ce soit moi qui la persuade de rejoindre le club.
— Bien sûr, fillot. Elle s'était confiée à Aliénor, mais je l'avais déjà deviné bien avant.
— Ah oui ? Comment ?
— Tu sais, fillot, quand une fille s'intéresse à un mec, elle repère rapidement ses rivales. Et moi, je faisais plus que m'intéresser à toi.
— C'est à dire ?
— Décidément, tu manques vraiment de clairvoyance. Je suis moi aussi amoureuse de toi.
— Je... je, hésité-je, je t'aime aussi, Sarah.
— Non, Thomas, ce n'est pas vrai ; mais c'est gentil de me le dire, me répond-elle avec un petit sourire, mais sur un ton mélancolique.
Pourquoi me dit-elle ça ? Comment pourrait-elle mieux savoir que moi ? Si ; c'est peut-être vrai au fond. J'ai parfois l'impression qu'elle me comprend mieux que je me comprends moi-même. J'ai dit cette phrase sur un coup de tête, sans vraiment réfléchir à la question ! Pourquoi l'ai-je dite, au juste ? Peut-être parce que je sais que c'est ce que Louise aurait aimé que je lui dise le jour où elle m'a annoncé ses sentiments.
— Mais alors, marraine, si tu es amoureuse de moi, pourquoi tout faire pour me pousser dans les bras de Louise ?
— Parce que je ne serai plus là l'année prochaine.
Quoi ? Non ! La révélation me fait un choc. L'idée de perdre ma marraine, celle qui a changé ma vie, dans moins de deux mois m'est insupportable. Non, ça ne peut pas être possible !
— Comme ma marraine, je vais faire ma troisième année à l'étranger, précise-t-elle devant mon air bouleversé. Et je ne suis pas la seule ; Aliénor vient aussi.
— Mais tu es obligée de partir ?
— Non, je ne suis pas obligée, dit-elle. Mais je prépare cela depuis trop longtemps pour faire machine arrière. Et puis, cela a toujours été mon rêve de partir à l'étranger. C'est quelque chose que je me dois de faire. C'est pour ça que je prépare si consciencieusement ma succession. Je ne veux pas te laisser entre de mauvaises mains. Je veux que tout aille bien pour toi, mais aussi pour Louise, après notre départ.
— Tu... tu vas me manquer.
— Toi aussi, fillot. En attendant, il nous reste encore du temps pour profiter l'un de l'autre ; alors, viens ici et embrasse-moi.
C'est le genre d'ordre auquel je n'ai pas envie de désobéir. Je m'approche d'elle, l'enlace, et nos langues s'unissent dans un ballet des plus majestueux. Nos mains parcourent avec avidité le corps de l'autre. Le brasier se réveille en moi sous les assauts de marraine.
Les vêtements volent, les corps se dénudent et nous nous retrouvons vite enlacés l'un sur l'autre sur une table pour nous unir dans un corps-à-corps des plus charnels. Nos sexes se soudent et commencent une lente danse. Son corps est bouillant. Elle brûle de désir autant que moi. J'ai beau avoir couché des tas de fois avec elle depuis le début de l'année, c'est toujours aussi divin.
Mes lèvres lâchent sa charmante bouche et déposent de fins baisers dans son cou tandis qu'une main caresse ses longs cheveux noirs, puis j'embrasse ses seins. Sarah gémit de bonheur et m'encourage à persévérer.
Nous accélérons la cadence de nos ébats. Ses mouvements de bassin me rendent fou. Ses mains me griffent le dos. Ses lèvres me dévorent voracement chaque parcelle de peau qu'elles atteignent. C'est un tourbillon dans ma tête. Toutes ces sensations me rendent dingue. Cette fille me rend dingue ! Pourtant, je me sens étrangement en paix. Toutes les questions qui m'assaillent depuis hier soir sont pour le moment silencieuses.
Nous serons bientôt séparés ; il nous faut en profiter encore un maximum. Et si peu de temps pour le faire… Cette fille a complètement changé ma vie. Je tiens à l'honorer de mon mieux. Elle m'a tant apporté !
Encore aujourd'hui je me demande comment une telle fille a pu s’intéresser à moi. Je ne me trouve pas moche, mais je suis loin d'être un top model ; et elle, elle fait partie des plus belles filles que j'ai eu l'occasion de voir de toute ma vie. Comment a-t-elle pu tomber amoureuse de moi ? La chose me paraît si invraisemblable ; mais quelle chance !
Merci pour tout, Sarah ! Je n'oublierai pas ton tendre parfum enivrant, je n'oublierai pas le goût de tes lèvres, je n'oublierai pas ton magnifique regard pénétrant, je n'oublierai pas la douceur de ta peau et je n'oublierai pas ton envoûtante voix, toujours promesse de magnifiques aventures. Je ne t'oublierai jamais. Tu garderas à jamais une place de choix dans mon cœur.
Nos corps sont toujours unis l'un à l'autre et se frottent en un mouvement des plus envoûtants. Nous haletons tous les deux tout en nous fixant dans le blanc des yeux. Elle ne va pas tarder à jouir. Je le vois à son regard. Moi aussi je viens. Encore une fois, j'aurai le plaisir de jouir dans cette déesse. Encore une fois, j'aurai l'honneur d'offrir un orgasme à cette déesse. Encore une fois, nous partageons cette belle aventure. Je puise dans mes dernières forces pour donner à nos ébats un rythme infernal jusqu'au moment où la jouissance nous submerge. Je me vide une nouvelle fois en elle.
Nous restons enlacés sur la table de longues minutes afin de reprendre notre souffle. Sa main me caresse tendrement les cheveux.
— Au fait, fillot, tu voulais me parler tout à l'heure ?
Ah oui, cela me revient en mémoire d'un coup. Le malaise qu'elle avait réussi à dissiper par ce corps-à-corps torride m'envahit de nouveau.
— Élodie m'a sucé hier soir, avoué-je difficilement.
— Quoi ? fait-elle, surprise. T'es sérieux ? Comment cela se fait-il ?
— Eh bien, elle m'a dit qu'elle me désirait, mais elle affirme qu'elle voudrait être sûre de ce que je ressens pour elle avant de se donner complètement à moi. Pour ceci, elle m'a demandé de convaincre Louise de se retirer.
— Elle est donc vraiment prête à tout pour gagner.
Sans surprise, marraine semble penser que ma sœur n'était pas sincère et qu'elle m'a manipulé. C'est aussi ce que je suspectais sans vouloir me l'avouer.
— Et comment t'es tu senti après ça ? me demande Sarah.
— Je ne sais pas vraiment. J'ai pris beaucoup de plaisir mais je n'ai pas vraiment été satisfait. Tout cela me paraissait faux. Ça m'a laissé comme un sentiment amer.
— Tu as des remords ?
— Oui, je crois. Je n'aurais jamais dû la laisser faire, surtout après ce qu'elle a fait subir à Louise hier. C'était mal.
— Regarde-toi, fillot, me fait-elle, émouvante. Comme tu as changé depuis le début de l'année. Tu as profité sans complexe de ton cadeau lors de l'initiation, et aujourd'hui tu as des remords alors que c'est ce que tu as toujours désiré. Tu as bien changé.
Je dois avouer que parler de cela à marraine m'a bien aidé à me sentir mieux. Elle a raison, il y a quelque chose qui a changé en moi. Je n'en avais pas encore conscience, mais je crois que je ne désire plus autant ma sœur qu'avant. Il y a quelques mois, cela m'aurait paru impossible ; mais aujourd'hui, j'entrevois peut-être un autre avenir. Vais-je enfin me libérer de ce poids, de ce désir incestueux qui m'a au fond toujours fait souffrir ?
Une nouvelle épreuve m'attend à mon retour à l'appartement. Je rentre chez moi après une journée émouvante. Élodie est là à m'attendre. Elle est assise sur le canapé, les jambes croisées. Mon regard ne peut s'empêcher de se poser sur ses magnifiques cuisses peu cachées par sa courte jupe. Elle affiche un sourire fier.
Elle se lève, avance vers moi avec une grâce féline tandis que je balbutie de vaines paroles. Elle bondit, me plaque contre le mur et se frotte à moi. Sa langue agresse ma bouche et l'envahit. Son attaque surprise me laisse désarmé. Ses mains cherchent à provoquer ma capitulation en palpant la bosse naissante au niveau de mon bassin.
— Hum, j'ai tellement envie… me provoque-t-elle entre deux baisers. Dis-moi que tu as réussi à convaincre Louise.
— Non… lâché-je dans un gémissement. Je n'ai pas réussi...
— Quoi ? fait-elle, irritée. Sale petit merdeux !
Ouf, elle me lâche. Elle semble chercher à maîtriser sa colère. Finalement, c'est peut-être mieux comme cela. Je ne lui ai pas apporté ce qu'elle voulait et les choses s'arrêteront là. Élodie continue pourtant à me fixer. Son regard semble hésitant. Sa colère s'apaise aussi vite qu'elle est montée et ma sœur se jette de nouveau sur moi.
— Je suis sûre que ce n'est qu'une question de temps, n'est-ce pas Thomas ? Autant ne pas abandonner maintenant. Tu finiras bien par la convaincre, se persuade-t-elle en s'agenouillant devant moi.
— Arrête, l'imploré-je tandis qu'elle libère mon sexe une nouvelle fois en érection.
— Arrête ? Ne dis pas de bêtises, petit frère. Tu en as autant envie que moi, me dit-elle juste avant de gober mon gland.
Et c'est reparti pour un tour. Les mêmes sensations m'envahissent tandis que ma sœur me pompe aussi divinement qu'hier soir. Pourquoi suis-je si faible ? Je sais que je vais encore le regretter, mais c'est trop bon. Pourquoi devrais-je dire non à quelque chose que j'ai longtemps désiré ? Elle suçote, elle lèche, elle aspire, elle tète, le tout accompagné par des mouvements convaincants de mains. Sa technique est très efficace. Elle me suce voracement. Elle semble vraiment aimer mon sexe. Si elle fait semblant pour me manipuler, alors elle est sacrément une bonne comédienne.
Et merde, je me laisse encore aller ! Je viens de reprendre à l'instant un peu plus conscience de la réalité. Je ne dois pas. Je ne veux pas ! Pas après le sale coup qu'elle a fait subir à Louise hier. Ma meilleure amie est forte et vaillante, elle n'abandonne pas facilement mais elle m'en voudrait probablement beaucoup si je continuais à céder à ma sœur. Je ne veux pas faire souffrir Louise davantage, elle ne le mérite pas. Je dois faire preuve de la même volonté qu'elle pour me libérer de mes démons, de ce désir que j'ai au fond toujours détesté. Je le peux ! Le courage de Louise sera mon inspiration !
Je tente de repousser Élodie une première fois mais elle se jette de nouveau sur mon sexe sans chercher à comprendre. Je parviens finalement à lui faire lâcher mon sexe après de difficiles efforts. Je m'enfuis dans ma chambre tandis qu'elle me regarde partir avec un regard mélangeant l'incompréhension à la détresse.
Oui, marraine avait raison : j'ai changé !
Auteur : Nathan Kari
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