Pour reprendre le délire d'une nuit, d'un soir, Ce poème serait calligraphié sur ton dos, à l'encre noire, Contrastant ainsi avec la blancheur de ta peau Devenue, pour l'occasion, un support, un parfait tableau.
Ce texte débuterait juste au creux de tes reins Et, pendant que s'égrènent les quatrains, Il se terminerait au niveau des omoplates Couvertes de ces hiéroglyphes disparates.
C'est dans cette délicieuse et provocante position Que ta bouche accueillerait le délicat bouton D'une lectrice, amatrice de plaisirs spirituels, Mais aussi, simplement, de joies charnelles
Alors que l'érotique lecture progresse Devant l'offrande parfaite de ce corps, Pendant qu'une langue agile s'active fort Autour d'un sexe qui peu à peu s'humecte.
La tête remplie de perverses pensées, Elle finirait enfin par se laisser guider Jusqu'à l'apogée de son fantasme Pour sentir monter en elle l'orgasme.
Se collant contre cette bouche pour s'épancher, Répandant ainsi sa jouissance et la partager, Gardant les yeux mi-clos pour bien en jouir, Laissant l'odalisque maîtresse de son plaisir.
Auteurs : Lizzy K et Pierheim
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Me créditer comme auteur sur ce texte est un trop grand honneur, tout le mérite revient à Pierheim.
RépondreSupprimerJ'applique, avec diligence, les consignes de notre maître ès quatrains
SupprimerC'est grâce à toi que ce texte existe, et l'ajout de l'image le met en valeur
SupprimerPM