Relisez le chapitre 5
— Camille, tu peux commencer le service.
Celle-ci apparut alors avec un plateau sur lequel les entrées étaient disposées. Pendant qu’elle servait les verrines, les compères remarquèrent qu'elle avait délacé plusieurs œilletons de son corsage. Elle l’avait fait pour réduire le frottement du tissu, pourtant doux, sur ses tétons rendus sensibles par les effets de la prolactine – cette hormone qui provoque la montée de lait – qu’elle absorbait quotidiennement à son insu lorsqu’elle passait le stick de baume sur ses lèvres. Le tissu moulait moins étroitement sa poitrine mais agrandissait l’échancrure qui attirait le regard de ces messieurs aussi sûrement que le feu attire les papillons de nuit. Michel n'avait rien dit et, au contraire, avait même souri.
De retour en cuisine, Camille délaça un œilleton supplémentaire. Son chemisier était devenu lâche, ce qui apaisait sa poitrine mais excitait fortement sa libido : tous ces regards masculins l'émoustillaient vivement, au point de sentir son sexe commencer à s'humidifier.
Pour le mets suivant, elle choisit de servir les convives un à un, en se penchant bien en face d’eux et en observant leurs yeux. Elle ne risquait pas de croiser les regards, qui restaient fixés sur un point situé un peu plus bas : immanquablement, leurs yeux s'écarquillaient et se mettaient à briller en observant ses tétons tendus et les mamelons d'un rose sombre qui s’exposaient à eux sans gêne ni pudeur. En retournant vers la cuisine, elle sentit une main se poser franchement sur sa fesse ; une main ferme, mais caressante. Elle se figea, sourit, puis reprit son chemin sans se retourner.
De là-bas, elle pouvait les entendre discuter vivement. Ils chuchotaient avec animation, comme des écoliers préparant un mauvais coup. Cela n'était pas pour déplaire à Camille ; très loin de là, même. Plus la soirée avançait et plus elle sentait le feu lui brûler le fond du bassin. Ces regards, cette attention, elle aimait ça bien plus qu'elle n'eût pu l'imaginer ; cela lui rappelait certaines histoires coquines qu'elle avait lues sur Internet et qui avaient le don d'inonder sa culotte : des histoires de jeunes filles soumises et complices. Au fond, ce qui se passait là n'en était pas bien loin, et si elle avait toujours considéré cela comme un pur fantasme, elle commençait à se dire que la réalité était nettement plus agréable que la fiction…
Une idée se fit jour dans son esprit ; elle retira sa tenue de soubrette pour enfiler un simple tablier. C'était vraiment osé, surtout parce qu'en serrant la ceinture au niveau de sa taille, le tissu – par trop grand – bâillait au niveau de sa poitrine sans réellement cacher quoi que ce soit, pour peu que l'observateur se place à côté d’elle. L'idée était excitante, mais allait-elle vraiment la réaliser ? C'était plus qu'une marche qu’elle sautait, là : c'était tout un étage ! Elle hésitait encore et était sur le point de se rhabiller lorsque la voix de Michel se fit entendre depuis la salle à manger.
— Alors, il vient ce fromage ?!
— J'arrive, Maître !
Maître ?!! Mais pourquoi avait-elle dit ça ? C'était sorti naturellement, tout seul. Aiguillonnée par le reproche de Michel, elle cessa de penser pour se mettre à agir, et alla les rejoindre sans avoir remis sa tenue de soubrette. Le silence se fit dans la salle, ces messieurs restant bouche bée, ce qui la fit rosir de plaisir bien plus que de gêne. C’était un rôle qu'elle jouait et qui lui plaisait. Les regards se firent encore plus appuyés et des mains vinrent même se poser sur sa croupe, pour son plus grand plaisir. Michel fut le seul à ne pas participer : il surveillait jalousement ses convives, voulant s'assurer qu'ils n'iraient pas trop loin. Après tout, elle était à lui, et à lui seul.
Dès son départ pour la cuisine, les conversations reprirent avec un entrain décuplé.
— Non mais, t’as vu ces nibards ?
— Putain, la gamine, elle en a une de ces paires !
— Et ses tétons, comme ils pointent. Ça l’excite, la salope !
— Et ce cul… Oh, quel cul !
— Ouais… Qu’est-ce que je lui mettrais, moi, dans son cul !
— C’est toi qui lui as demandé de se désaper, Michel ?
— Tu l’as bien dressée, cette petite garce…
La jeune arriva donc, vêtue de son seul tablier.
— Oui Monsieur ?
— Pose les fromages sur la table et écoute : nous tenons à te féliciter pour ta manière de nous servir. Mais assieds-toi ; tu dois être fatiguée.
Avec un gracieux sourire, Camille vint s'asseoir sur un fauteuil d’angle, juste en face de ces messieurs. Le tissu du tablier la dissimulait presque entièrement, mais le peu qui apparaissait entre ses replis donnait matière à l'imagination exacerbée des convives.
— Merci, Messieurs.
— Oui, tu nous as servis au-delà de nos espérances ; je ne t'en avais pas demandé tant...
Elle baissa timidement les yeux.
— Cela m'a semblé la chose à faire... Ai-je eu tort ?
— Tort ? Non, Camille, loin de là ! Mais en agissant ainsi avec des hommes dans la force de l'âge, tu t'exposes – j'allais dire "à certains dangers" – ou plutôt, tu LES exposes à un danger certain : je ne voudrais pas être obligé d'appeler le SAMU à cause d'un problème cardiaque !
Elle sourit alors franchement, voyant que la plaisanterie avait le même effet sur les autres.
— Soyez sincère, Monsieur : vous les avez invités pour me montrer à eux, n'est-ce pas ?
À ces mots, Michel éprouva une sorte de gêne ; ainsi, elle aurait compris son jeu et y aurait participé volontairement, anticipant même ses désirs les plus secrets... Mais pourquoi ? Que recherchait-elle ? À prendre le dessus sur lui ? Il fallait absolument qu'il retrouve son ascendant, sinon les rôles allaient être inversés, et c'est lui qui risquait de devenir le soumis ; mais ce rôle ne devait pas être désagréable, lui aussi...
— Oui, assena-t-il d'une voix forte, j'ai voulu te montrer à eux parce qu'ici, c'est moi le Maître !
Le mot qui lui avait échappé lui revenait au visage : « Maître ». Le terme était si fort qu’il la fit vibrer de tout son corps. Camille sentait bien que c'était là un moment charnière. Jusque là, elle pensait pouvoir maîtriser la situation ; mais là, le retraité la mettait face à un ultimatum : soit le reconnaître comme Maître, soit entrer en conflit avec lui.
Alors qu'elle réfléchissait à la question, le tampon se mit à vibrer en elle, lui rappelant tout ce qu'elle avait déjà accepté et tout le plaisir qu'elle en avait retiré. Le souffle court, la bouche sèche, elle finit par répondre d'une petite voix devant cet auditoire à l'affût :
— C'est vrai : c'est bien vous le Maître.
— Puisque tu le reconnais, je vais te récompenser.
Il souleva la serviette de table qui dissimulait la télécommande du sextoy, ajusta le potentiomètre « allers-retours » sur la vitesse la plus lente et appuya sur la touche « go ». Le petit appareil se mit alors doucement en marche. Camille le sentit très bien se mettre en mouvement et s'enfoncer plus profondément dans son vagin, d’une lente mais inexorable reptation. L'assistance put alors voir son visage se troubler et ses mains se crisper sur les accoudoirs.
— M… merci, Maître, balbutia-t-elle.
Les quatre paires d’yeux étaient fixées sur la jeune fille. À présent que le sextoy effectuait de lents va-et-vient dans le vagin de Camille, celle-ci se raidissait sur le fauteuil ; ses jambes se serraient et se relâchaient. Les mouvements convulsifs de ses membres avaient fait glisser le tablier, et maintenant elle exposait par moments – sans même s’en rendre compte – sa vulve aux regards lubriques des convives, qui remarquèrent des traces visqueuses qui s’écoulaient à l’intérieur des cuisses juvéniles.
Elle finit par baisser les yeux, s'en rendit compte et lança un regard interrogateur à Michel : le regard qu'elle reçut en retour lui sembla ne laisser aucune place au moindre doute. Elle avança alors son bassin jusqu'au bord du fauteuil, de sorte à pouvoir ouvrir largement les cuisses, et défit son tablier qu'elle posa sur l'accoudoir. La tête rejetée en arrière, gémissant doucement de plaisir, elle offrait sans pudeur son intimité aux regards concupiscents de l'assemblée libidineuse. Tous avaient une envie irrépressible d'aller toucher du doigt l'objet de leur convoitise, mais Michel avait édicté des règles très claires : ils ne pourraient se contenter que du seul regard. De son côté, le retraité avait bien l'intention d'exercer dès leur départ son droit de cuissage ; il appuya sur la touche « stop ».
— Ça suffit comme ça (en lui-même, il ajouta « pour l’instant ») ; mes amis, je l’ai bien précisé : on regarde, mais on ne touche pas ! Quant à toi, Camille, sers-nous le dessert.
Elle se leva, les jambes flageolantes, et alla chercher la suite ; elle en oublia même le tablier sur l'accoudoir. Sa vulve gonflée de désir était en effervescence et une tension insupportable envahissait tout son bas-ventre. « Le salaud… Pourquoi ne m’a-t-il pas laissée jouir ? J’en étais tout près ! » Elle résista toutefois à la tentation de se branler, là, dans la cuisine ; elle n’aurait eu besoin que quelques pressions sur son clitoris en érection pour calmer ses sens en ébullition, mais elle découvrit que son désir non assouvi lui procurait de délicieuses sensations. Elle décida de différer après le départ des invités l’orgasme qu’elle comptait se donner et s’occupa du dessert.
Cependant, alors qu’elle nappait de chocolat fondu les profiteroles, une idée perverse traversa son esprit échauffé par le désir démesuré qu’elle tentait de réfréner. « Ah, je les excite, ces vieux vicieux ? Eh bien, je vais les satisfaire… » Elle entreprit de recueillir la cyprine qui s’était écoulée le long de ses cuisses pendant son exhibition et la déposa sur les choux ; mais il n’y en avait pas assez pour les aromatiser tous. L’étudiante perverse retira le sextoy, libérant ainsi un flot de liquide visqueux qui s’était accumulé en elle ; l’ayant recueilli, elle en nappa consciencieusement l’ensemble des profiteroles.
— Alors, Camille, nous attendons le dessert !
— J’arrive, Monsieur ; juste un instant…
Elle lécha avec gourmandise le mélange de chocolat et de cyprine qui s’étalait sur ses doigts, prit le plateau et se dirigea vers la salle à manger. Lorsqu’elle fit son entrée, les yeux des convives convergèrent sur elle ; tous ces regards l’auraient bien déshabillée, mais elle était déjà entièrement nue. Ils purent détailler de près les courbes harmonieuses de son jeune corps pendant qu’elle les servait ; sa proximité leur permit même de s’imprégner des effluves que son sexe exhalait…
La jeune fille attendit debout à côté de la table pendant que ces messieurs dégustaient le dessert, attentive à les resservir dès que le niveau de champagne baissait dans les flûtes, tout en se réjouissant secrètement de les voir ingérer ses sécrétions intimes. Ce spectacle augmenta encore son degré d’excitation. Le maître de maison prit la parole :
— Félicitations, Camille ; les choux sont moelleux à souhait, et l’équilibre entre la température de la glace et celle du chocolat est parfait. Tu es vraiment douée : ce nappage onctueux est excellent.
— Merci, Monsieur ; je dois avouer que j’ai apporté une attention toute particulière à sa confection.
« Si tu savais ce que tu es en train de manger, vieux pervers… »
— Un petit café, Messieurs ? Allons nous installer sur le canapé. Camille, tu nous apporteras des verres et le Baileys.
Les compères partirent s'installer, mais ils le firent avec scepticisme : le Baileys sec est trop fort et son goût trop violent. En général, on le sert en cocktail ou avec du lait.
Camille revint bien vite avec la bouteille et les verres. Michel versa dans le fond de chacun une dose de Baileys puis se tourna vers la serveuse dénudée. D'un geste, il la fit venir à lui et se pencher, puis il avança la main vers son sein. Elle eut un mouvement de recul, plutôt dicté par la douleur qu'elle ressentait dans la poitrine que pour éviter le contact. Le regard sévère du retraité suffit pour faire cesser le mouvement qu’elle esquissait. Il prit le sein qui pendait lourdement sous ses yeux et, à la stupéfaction de toute l'assistance – Camille comprise – le pressa doucement pour en faire jaillir un jet de lait. Massant et pressant la mamelle, il en tira de quoi remplir son verre puis fit signe aux autres de faire de même.
La pression était redescendue dans ce sein, et la douleur avait nettement diminué. Cela poussa la jeune fille à présenter avec empressement sa poitrine aux mains avides pour qu’elles apaisent sa souffrance. Tous les verres furent bien vite remplis et le soulagement de Camille se fit presque complet.
Alors qu'ils buvaient, le sexagénaire en profita pour caresser les tétons toujours bien dressés, affirmant sa possession devant ses amis. N'étant plus distraite par la sensation désagréable que sa poitrine gonflée lui avait fait éprouver, Camille sentit le plaisir monter très vite, plaisir que Michel entretint par un très lent mouvement de son jouet au fond des entrailles de l’étudiante lorsqu'il relâcha son sein. La pauvre jeune fille ne pouvait se soulager, devant rester avec eux jusqu'à leur départ.
« Je n’en peux plus… Il faut absolument que je jouisse ! Mais quand vont-ils se décider à partir ? »
Elle dut attendre encore plus d’une heure avant qu’ils ne se décident enfin à rejoindre leurs domiciles respectifs après avoir vivement remercié leur hôte pour cette soirée mémorable.
« Leurs épouses vont passer un sale quart d’heure ! Et moi, je vais pouvoir m’occuper de mon propre plaisir : je n’y tiens plus… » L’attente prolongée avait exacerbé les sens de la jeune fille ; la tension était devenue insupportable.
— Aaaaaaah !
Elle ne put retenir ce cri lorsque Michel, qui terminait son cognac, avait actionné la télécommande ; elle sentit le sextoy progresser dans la moiteur de son fourreau intime et s’arrêter au plus profond d’elle-même. « Mais pourquoi ne continue-t-il pas ? C’est du sadisme, de me laisser dans cet état ! Mais qu’attend-il ? »
Le sexagénaire, confortablement installé dans son fauteuil, lança un regard interrogateur à sa locataire qui haletait à quelques mètres de lui. Il tenait ostensiblement la télécommande. Camille s’approcha de lui, toujours nue.
— Je vous en supplie, Monsieur…
— De quoi, Camille ? Je ne comprends pas.
— Vous le savez bien…
— Je le sais peut-être ; mais je veux que ce soit toi qui me le dises.
— Je veux que vous me…
Il l’interrompit sèchement.
— Est-ce ainsi que l’on s’adresser à un Maître ? « Je veux » ? Si tu désires quelque chose de moi, il faut y mettre la forme. Est-ce bien compris ?
— Ou-oui, Mons… Maître.
— C’est mieux ainsi. Alors, aurais-tu quelque chose à me demander ?
— Maître, je vous implore : voulez-vous avoir la bonté de me… me faire jouir ?
— Je te l’accorde, Camille.
— Mer…
Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin : Michel venait d’appuyer sur une touche de la télécommande. L’étudiante sentit l’appareil bourdonner en elle, et quelque chose d’infiniment doux venir caresser le fond de son vagin. Ses jambes fléchirent ; elle s’écroula aux pieds du retraité qui l’observa avec un intérêt non dissimulé tandis qu’elle tressautait sous les décharges de plaisir qui la transperçaient. Puis elle demeura immobile et pantelante devant son Maître, vidée de toute énergie, dans une posture impudique, les cuisses largement ouvertes.
Michel la contempla pendant de longues minutes, satisfait d’avoir établi son autorité sur la jeune fille.
— Tu peux aller te coucher ; je finirai de débarrasser demain matin.
Elle n’eut pas la force de répondre et se dirigea en vacillant vers sa chambre.
— Camille, tu peux commencer le service.
Celle-ci apparut alors avec un plateau sur lequel les entrées étaient disposées. Pendant qu’elle servait les verrines, les compères remarquèrent qu'elle avait délacé plusieurs œilletons de son corsage. Elle l’avait fait pour réduire le frottement du tissu, pourtant doux, sur ses tétons rendus sensibles par les effets de la prolactine – cette hormone qui provoque la montée de lait – qu’elle absorbait quotidiennement à son insu lorsqu’elle passait le stick de baume sur ses lèvres. Le tissu moulait moins étroitement sa poitrine mais agrandissait l’échancrure qui attirait le regard de ces messieurs aussi sûrement que le feu attire les papillons de nuit. Michel n'avait rien dit et, au contraire, avait même souri.
De retour en cuisine, Camille délaça un œilleton supplémentaire. Son chemisier était devenu lâche, ce qui apaisait sa poitrine mais excitait fortement sa libido : tous ces regards masculins l'émoustillaient vivement, au point de sentir son sexe commencer à s'humidifier.
Pour le mets suivant, elle choisit de servir les convives un à un, en se penchant bien en face d’eux et en observant leurs yeux. Elle ne risquait pas de croiser les regards, qui restaient fixés sur un point situé un peu plus bas : immanquablement, leurs yeux s'écarquillaient et se mettaient à briller en observant ses tétons tendus et les mamelons d'un rose sombre qui s’exposaient à eux sans gêne ni pudeur. En retournant vers la cuisine, elle sentit une main se poser franchement sur sa fesse ; une main ferme, mais caressante. Elle se figea, sourit, puis reprit son chemin sans se retourner.
De là-bas, elle pouvait les entendre discuter vivement. Ils chuchotaient avec animation, comme des écoliers préparant un mauvais coup. Cela n'était pas pour déplaire à Camille ; très loin de là, même. Plus la soirée avançait et plus elle sentait le feu lui brûler le fond du bassin. Ces regards, cette attention, elle aimait ça bien plus qu'elle n'eût pu l'imaginer ; cela lui rappelait certaines histoires coquines qu'elle avait lues sur Internet et qui avaient le don d'inonder sa culotte : des histoires de jeunes filles soumises et complices. Au fond, ce qui se passait là n'en était pas bien loin, et si elle avait toujours considéré cela comme un pur fantasme, elle commençait à se dire que la réalité était nettement plus agréable que la fiction…
Une idée se fit jour dans son esprit ; elle retira sa tenue de soubrette pour enfiler un simple tablier. C'était vraiment osé, surtout parce qu'en serrant la ceinture au niveau de sa taille, le tissu – par trop grand – bâillait au niveau de sa poitrine sans réellement cacher quoi que ce soit, pour peu que l'observateur se place à côté d’elle. L'idée était excitante, mais allait-elle vraiment la réaliser ? C'était plus qu'une marche qu’elle sautait, là : c'était tout un étage ! Elle hésitait encore et était sur le point de se rhabiller lorsque la voix de Michel se fit entendre depuis la salle à manger.
— Alors, il vient ce fromage ?!
— J'arrive, Maître !
Maître ?!! Mais pourquoi avait-elle dit ça ? C'était sorti naturellement, tout seul. Aiguillonnée par le reproche de Michel, elle cessa de penser pour se mettre à agir, et alla les rejoindre sans avoir remis sa tenue de soubrette. Le silence se fit dans la salle, ces messieurs restant bouche bée, ce qui la fit rosir de plaisir bien plus que de gêne. C’était un rôle qu'elle jouait et qui lui plaisait. Les regards se firent encore plus appuyés et des mains vinrent même se poser sur sa croupe, pour son plus grand plaisir. Michel fut le seul à ne pas participer : il surveillait jalousement ses convives, voulant s'assurer qu'ils n'iraient pas trop loin. Après tout, elle était à lui, et à lui seul.
Dès son départ pour la cuisine, les conversations reprirent avec un entrain décuplé.
— Non mais, t’as vu ces nibards ?
— Putain, la gamine, elle en a une de ces paires !
— Et ses tétons, comme ils pointent. Ça l’excite, la salope !
— Et ce cul… Oh, quel cul !
— Ouais… Qu’est-ce que je lui mettrais, moi, dans son cul !
— C’est toi qui lui as demandé de se désaper, Michel ?
— Tu l’as bien dressée, cette petite garce…
La jeune arriva donc, vêtue de son seul tablier.
— Oui Monsieur ?
— Pose les fromages sur la table et écoute : nous tenons à te féliciter pour ta manière de nous servir. Mais assieds-toi ; tu dois être fatiguée.
Avec un gracieux sourire, Camille vint s'asseoir sur un fauteuil d’angle, juste en face de ces messieurs. Le tissu du tablier la dissimulait presque entièrement, mais le peu qui apparaissait entre ses replis donnait matière à l'imagination exacerbée des convives.
— Merci, Messieurs.
— Oui, tu nous as servis au-delà de nos espérances ; je ne t'en avais pas demandé tant...
Elle baissa timidement les yeux.
— Cela m'a semblé la chose à faire... Ai-je eu tort ?
— Tort ? Non, Camille, loin de là ! Mais en agissant ainsi avec des hommes dans la force de l'âge, tu t'exposes – j'allais dire "à certains dangers" – ou plutôt, tu LES exposes à un danger certain : je ne voudrais pas être obligé d'appeler le SAMU à cause d'un problème cardiaque !
Elle sourit alors franchement, voyant que la plaisanterie avait le même effet sur les autres.
— Soyez sincère, Monsieur : vous les avez invités pour me montrer à eux, n'est-ce pas ?
À ces mots, Michel éprouva une sorte de gêne ; ainsi, elle aurait compris son jeu et y aurait participé volontairement, anticipant même ses désirs les plus secrets... Mais pourquoi ? Que recherchait-elle ? À prendre le dessus sur lui ? Il fallait absolument qu'il retrouve son ascendant, sinon les rôles allaient être inversés, et c'est lui qui risquait de devenir le soumis ; mais ce rôle ne devait pas être désagréable, lui aussi...
— Oui, assena-t-il d'une voix forte, j'ai voulu te montrer à eux parce qu'ici, c'est moi le Maître !
Le mot qui lui avait échappé lui revenait au visage : « Maître ». Le terme était si fort qu’il la fit vibrer de tout son corps. Camille sentait bien que c'était là un moment charnière. Jusque là, elle pensait pouvoir maîtriser la situation ; mais là, le retraité la mettait face à un ultimatum : soit le reconnaître comme Maître, soit entrer en conflit avec lui.
Alors qu'elle réfléchissait à la question, le tampon se mit à vibrer en elle, lui rappelant tout ce qu'elle avait déjà accepté et tout le plaisir qu'elle en avait retiré. Le souffle court, la bouche sèche, elle finit par répondre d'une petite voix devant cet auditoire à l'affût :
— C'est vrai : c'est bien vous le Maître.
— Puisque tu le reconnais, je vais te récompenser.
Il souleva la serviette de table qui dissimulait la télécommande du sextoy, ajusta le potentiomètre « allers-retours » sur la vitesse la plus lente et appuya sur la touche « go ». Le petit appareil se mit alors doucement en marche. Camille le sentit très bien se mettre en mouvement et s'enfoncer plus profondément dans son vagin, d’une lente mais inexorable reptation. L'assistance put alors voir son visage se troubler et ses mains se crisper sur les accoudoirs.
— M… merci, Maître, balbutia-t-elle.
Les quatre paires d’yeux étaient fixées sur la jeune fille. À présent que le sextoy effectuait de lents va-et-vient dans le vagin de Camille, celle-ci se raidissait sur le fauteuil ; ses jambes se serraient et se relâchaient. Les mouvements convulsifs de ses membres avaient fait glisser le tablier, et maintenant elle exposait par moments – sans même s’en rendre compte – sa vulve aux regards lubriques des convives, qui remarquèrent des traces visqueuses qui s’écoulaient à l’intérieur des cuisses juvéniles.
Elle finit par baisser les yeux, s'en rendit compte et lança un regard interrogateur à Michel : le regard qu'elle reçut en retour lui sembla ne laisser aucune place au moindre doute. Elle avança alors son bassin jusqu'au bord du fauteuil, de sorte à pouvoir ouvrir largement les cuisses, et défit son tablier qu'elle posa sur l'accoudoir. La tête rejetée en arrière, gémissant doucement de plaisir, elle offrait sans pudeur son intimité aux regards concupiscents de l'assemblée libidineuse. Tous avaient une envie irrépressible d'aller toucher du doigt l'objet de leur convoitise, mais Michel avait édicté des règles très claires : ils ne pourraient se contenter que du seul regard. De son côté, le retraité avait bien l'intention d'exercer dès leur départ son droit de cuissage ; il appuya sur la touche « stop ».
— Ça suffit comme ça (en lui-même, il ajouta « pour l’instant ») ; mes amis, je l’ai bien précisé : on regarde, mais on ne touche pas ! Quant à toi, Camille, sers-nous le dessert.
Elle se leva, les jambes flageolantes, et alla chercher la suite ; elle en oublia même le tablier sur l'accoudoir. Sa vulve gonflée de désir était en effervescence et une tension insupportable envahissait tout son bas-ventre. « Le salaud… Pourquoi ne m’a-t-il pas laissée jouir ? J’en étais tout près ! » Elle résista toutefois à la tentation de se branler, là, dans la cuisine ; elle n’aurait eu besoin que quelques pressions sur son clitoris en érection pour calmer ses sens en ébullition, mais elle découvrit que son désir non assouvi lui procurait de délicieuses sensations. Elle décida de différer après le départ des invités l’orgasme qu’elle comptait se donner et s’occupa du dessert.
Cependant, alors qu’elle nappait de chocolat fondu les profiteroles, une idée perverse traversa son esprit échauffé par le désir démesuré qu’elle tentait de réfréner. « Ah, je les excite, ces vieux vicieux ? Eh bien, je vais les satisfaire… » Elle entreprit de recueillir la cyprine qui s’était écoulée le long de ses cuisses pendant son exhibition et la déposa sur les choux ; mais il n’y en avait pas assez pour les aromatiser tous. L’étudiante perverse retira le sextoy, libérant ainsi un flot de liquide visqueux qui s’était accumulé en elle ; l’ayant recueilli, elle en nappa consciencieusement l’ensemble des profiteroles.
— Alors, Camille, nous attendons le dessert !
— J’arrive, Monsieur ; juste un instant…
Elle lécha avec gourmandise le mélange de chocolat et de cyprine qui s’étalait sur ses doigts, prit le plateau et se dirigea vers la salle à manger. Lorsqu’elle fit son entrée, les yeux des convives convergèrent sur elle ; tous ces regards l’auraient bien déshabillée, mais elle était déjà entièrement nue. Ils purent détailler de près les courbes harmonieuses de son jeune corps pendant qu’elle les servait ; sa proximité leur permit même de s’imprégner des effluves que son sexe exhalait…
La jeune fille attendit debout à côté de la table pendant que ces messieurs dégustaient le dessert, attentive à les resservir dès que le niveau de champagne baissait dans les flûtes, tout en se réjouissant secrètement de les voir ingérer ses sécrétions intimes. Ce spectacle augmenta encore son degré d’excitation. Le maître de maison prit la parole :
— Félicitations, Camille ; les choux sont moelleux à souhait, et l’équilibre entre la température de la glace et celle du chocolat est parfait. Tu es vraiment douée : ce nappage onctueux est excellent.
— Merci, Monsieur ; je dois avouer que j’ai apporté une attention toute particulière à sa confection.
« Si tu savais ce que tu es en train de manger, vieux pervers… »
— Un petit café, Messieurs ? Allons nous installer sur le canapé. Camille, tu nous apporteras des verres et le Baileys.
Les compères partirent s'installer, mais ils le firent avec scepticisme : le Baileys sec est trop fort et son goût trop violent. En général, on le sert en cocktail ou avec du lait.
Camille revint bien vite avec la bouteille et les verres. Michel versa dans le fond de chacun une dose de Baileys puis se tourna vers la serveuse dénudée. D'un geste, il la fit venir à lui et se pencher, puis il avança la main vers son sein. Elle eut un mouvement de recul, plutôt dicté par la douleur qu'elle ressentait dans la poitrine que pour éviter le contact. Le regard sévère du retraité suffit pour faire cesser le mouvement qu’elle esquissait. Il prit le sein qui pendait lourdement sous ses yeux et, à la stupéfaction de toute l'assistance – Camille comprise – le pressa doucement pour en faire jaillir un jet de lait. Massant et pressant la mamelle, il en tira de quoi remplir son verre puis fit signe aux autres de faire de même.
La pression était redescendue dans ce sein, et la douleur avait nettement diminué. Cela poussa la jeune fille à présenter avec empressement sa poitrine aux mains avides pour qu’elles apaisent sa souffrance. Tous les verres furent bien vite remplis et le soulagement de Camille se fit presque complet.
Alors qu'ils buvaient, le sexagénaire en profita pour caresser les tétons toujours bien dressés, affirmant sa possession devant ses amis. N'étant plus distraite par la sensation désagréable que sa poitrine gonflée lui avait fait éprouver, Camille sentit le plaisir monter très vite, plaisir que Michel entretint par un très lent mouvement de son jouet au fond des entrailles de l’étudiante lorsqu'il relâcha son sein. La pauvre jeune fille ne pouvait se soulager, devant rester avec eux jusqu'à leur départ.
« Je n’en peux plus… Il faut absolument que je jouisse ! Mais quand vont-ils se décider à partir ? »
Elle dut attendre encore plus d’une heure avant qu’ils ne se décident enfin à rejoindre leurs domiciles respectifs après avoir vivement remercié leur hôte pour cette soirée mémorable.
« Leurs épouses vont passer un sale quart d’heure ! Et moi, je vais pouvoir m’occuper de mon propre plaisir : je n’y tiens plus… » L’attente prolongée avait exacerbé les sens de la jeune fille ; la tension était devenue insupportable.
— Aaaaaaah !
Elle ne put retenir ce cri lorsque Michel, qui terminait son cognac, avait actionné la télécommande ; elle sentit le sextoy progresser dans la moiteur de son fourreau intime et s’arrêter au plus profond d’elle-même. « Mais pourquoi ne continue-t-il pas ? C’est du sadisme, de me laisser dans cet état ! Mais qu’attend-il ? »
Le sexagénaire, confortablement installé dans son fauteuil, lança un regard interrogateur à sa locataire qui haletait à quelques mètres de lui. Il tenait ostensiblement la télécommande. Camille s’approcha de lui, toujours nue.
— Je vous en supplie, Monsieur…
— De quoi, Camille ? Je ne comprends pas.
— Vous le savez bien…
— Je le sais peut-être ; mais je veux que ce soit toi qui me le dises.
— Je veux que vous me…
Il l’interrompit sèchement.
— Est-ce ainsi que l’on s’adresser à un Maître ? « Je veux » ? Si tu désires quelque chose de moi, il faut y mettre la forme. Est-ce bien compris ?
— Ou-oui, Mons… Maître.
— C’est mieux ainsi. Alors, aurais-tu quelque chose à me demander ?
— Maître, je vous implore : voulez-vous avoir la bonté de me… me faire jouir ?
— Je te l’accorde, Camille.
— Mer…
Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin : Michel venait d’appuyer sur une touche de la télécommande. L’étudiante sentit l’appareil bourdonner en elle, et quelque chose d’infiniment doux venir caresser le fond de son vagin. Ses jambes fléchirent ; elle s’écroula aux pieds du retraité qui l’observa avec un intérêt non dissimulé tandis qu’elle tressautait sous les décharges de plaisir qui la transperçaient. Puis elle demeura immobile et pantelante devant son Maître, vidée de toute énergie, dans une posture impudique, les cuisses largement ouvertes.
Michel la contempla pendant de longues minutes, satisfait d’avoir établi son autorité sur la jeune fille.
— Tu peux aller te coucher ; je finirai de débarrasser demain matin.
Elle n’eut pas la force de répondre et se dirigea en vacillant vers sa chambre.
Auteur : Lioubov
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