mardi 28 octobre 2014

Le club des nymphes (19 et 20)

Relisez les chapitres 17 et 18
CHAPITRE 19 (LOUISE) : LES ELECTIONS


J'ouvre doucement les yeux après une courte, mais très bonne nuit de sommeil. Je sens sa présence à mes côtés. Je réalise que malgré le nombre de fois où j'ai eu un rapport avec un garçon cette année, c'est la première fois qu'il y en a un dans mon lit à mon réveil. Et ce n'est pas n'importe lequel : Thomas !
Il dort encore. J'entends sa lente respiration. Le jour est levé, la lumière passe à travers les volets et éclaire légèrement ma chambre. Thomas a l'air si paisible dans son sommeil.
Je regarde l'heure : il reste une demi-heure avant que le réveil ne sonne pour aller en cours ; on aurait le temps de faire un petit câlin. Dois-je le réveiller ? Je me tâte ; la nuit a été courte, il a donc besoin de dormir mais j'ai tant envie de lui.

Bon, allez, j'ai plutôt une autre idée. Ma main cherche à tâtons sous la couette l'objet de mon désir. Trouvé ! Je le caresse légèrement. Il ne semble pas réagir pour le moment. Hop, je plonge sous la couette pour voir la chose d'un peu plus près. Allez, c'est parti ! Je dépose plusieurs baisers dessus et je l'engouffre dans ma bouche. Doucement, je commence à savourer le goût de cette merveille. Ma langue se promène dessus. Peu à peu, le sexe de Thomas semble s'animer puisque je le sens prendre du volume dans ma bouche tandis que je masse ses bourses d'une main habile.

Notre première fois a été parfaite, comme je l'avais tant fantasmé. Thomas a été parfait, il a fait exactement ce que je voulais. C'est comme si on était sur la même longueur d'onde. Tout a été si merveilleux. C'est la nuit la plus magique de toute ma vie. Je n'oublierai jamais cette soirée.
Son sexe semble avoir atteint sa taille maximale. Je sens Thomas remuer de plus en plus. Il n'est pas loin de se réveiller. J'espère qu'il aimera ma surprise, même si je doute du contraire. Ma bouche coulisse le long de son adorable pieu de chair. J'aime l'embrasser, le lécher et le cajoler grâce à mes lèvres.
Thomas lâche soudain un puissant soupir. Ça y est, il est réveillé.

— Bonjour mon cher, le salué-je.
— Salut ma belle.
— Le réveil te sied-il ?
— Oh oui, c'est exquis. Des réveils comme cela, j'en redemanderais bien tous les matins.
— Cela peut peut-être s'arranger. En tout cas, ne bouge pas.

Et je retourne à ma tâche avec passion. Cette fois, je vais vraiment pouvoir lui montrer de quoi je suis capable. Je l'astique tout en douceur. Ma langue se balade tranquillement et explore ce relief charnu pour en apprendre les moindres recoins. Je me masturbe aussi pendant que je m'applique à lui faire ce que j'espère être la fellation la plus incroyable de sa vie. Je mouille comme une folle. Je masse mon clitoris et m'enfonce quelques doigts. Thomas me laisse faire tranquillement. Il profite. Ce coup-ci, il n'essaie pas de me baiser la bouche comme il l'avait fait jadis. Il a compris la leçon. Je mets tout l'amour que je ressens pour lui dans les gestes que j'effectue. Tendresse, douceur et adoration accompagnent mes coups de langue et la pression de mes lèvres.

— Oh Louise, je vais venir…

Mais oui ; viens, mon petit Thomas, viens te vider dans ma bouche, viens en moi. Je veux boire enfin ton précieux nectar. Je veux avaler ta semence et ne pas en laisser une goutte. Je veux accepter cette inestimable offrande.
Des spasmes dans cette colonne de chair et je reçois mon cadeau. Je n'avale pas tout de suite et continue de le sucer. C'est merveilleux d'avoir le sperme de l'homme de sa vie dans la bouche. Je veux garder ce goût en bouche le plus longtemps possible, je veux le déguster. Finalement, je me résous à l'avaler. Que le monde a l'air magnifique ce matin !

Nous nous câlinons en attendant la sonnerie du réveil pour ensuite se préparer et aller en cours.

Cours de comptabilité, ça fait du bien de ne plus voir monsieur Régis Gluau, alias l'immondice. Je ne devrais peut-être pas penser cela, mais je suis contente qu'il ait été viré. C'est monsieur Durand qui le remplace jusqu'à la fin de l'année.
Damien a demandé à Marie s'il pouvait s'installer à côté d'elle en début de cours. Sa voisine habituelle, Miss Punk, est en effet absente ; sûrement encore au lit avec François. Marie a timidement accepté la proposition de Damien. Ils s'observent tous les deux du coin de l’œil et se cherchent. Nul doute qu'ils vont finir ensemble, mais ni l'un ni l'autre n'ose faire le premier pas malgré ce qu'ils ont fait ensemble la nuit dernière.

Quant à Thomas et moi, notre attention n'est pas vraiment portée sur le cours. Je me suis donnée pour mission de l'exciter le plus possible tandis que j'évite les attaques de ses propres mains. Le jeu continue tout le cours. Il m'évite de penser – et donc fatalement de stresser – aux élections qui arrivent à la pause du matin. Nous devons rejoindre Sarah en salle 201 et lui remettre notre vote. Ce n'est peut-être qu'un bout de papier, mais n'empêche : ce qu'il représente me rend nerveuse. Nous allons enfin connaître le résultat aujourd'hui.

La sonnerie retentit. Il est l'heure. Nous nous dirigeons doucement vers la salle. Anzhelina fait son apparition aux côtés de François, des cernes sous les yeux. Elle me lance un salut et m'octroie un sourire ravi. Nous entrons tous les quatre dans la salle. Sarah et marraine sont toutes les deux assises à une table où sont posées deux urnes, l'une pour les nymphes, l'autre pour les favoris. Les deux filles nous accueillent avec de grands sourires.

— Alors, avez-vous passé une bonne nuit ? nous demande Aliénor tandis que nous glissons nos bouts de papier dans les urnes.
— Très bonne, lui réponds-je sur un ton complice.

Sarah nous fait ensuite signer la liste des votants, et nous laissons notre place à d'autres personnes.
Nous allons nous installer dans l'herbe aux côtés de Miss Punk, François, Anita et Sylvain. Nous plaisantons des blagues de Sylvain et évoquons le cas de Damien et Marie quand cette dernière arrive.

— Ah non, désolée : ici, c'est réservé uniquement aux couples, plaisante Anzhelina.
— Vous ferez bien une exception pour une amie.
— Pas d'exception ! C'est la règle, proteste Miss Punk. T'as qu'à ramener Damien.
— Damien ? S'étonne Marie en rougissant. Qu'est-ce qui te fait dire cela ? Tu crois que je lui plais ?

Nous rions tous à cette question !

— Bien sûr que tu lui plais, répond Anita. Tu n'as pas vu comment il t'a baisée hier soir ?

Mais Marie n'a pas le temps d'aller chercher Damien que nous repartons en cours tandis que François quitte l'établissement où il ne devrait pas se trouver. Notre petit jeu avec Thomas reprend là où il s'était arrêté le cours d'avant, et je dois dire que je me sens de plus en plus échauffée. Allez, plus que deux petites heures à tuer et après c'est le week-end, et surtout les résultats de l'élection.

La sonnerie retentit finalement, et j'ai soudain une boule au ventre. Tandis que nous sortons de la salle, je panique et j'ai peur d'avoir accompli tous ces efforts pour rien. Thomas me rassure en me prenant la main. Non, je n'ai pas fait tout ça pour rien puisque j'ai conquis mon amour.
Une petite pause aux toilettes et retour en salle 201 pour voir les résultats. Je ne me suis pas pressée, la peur de découvrir une probable défaite. Notre entrée dans la salle se fait sous un tonnerre d'applaudissements. Tous ceux présents me félicitent, sauf Élodie qui sort de la salle furieuse. Je n'y crois pas : j'ai gagné ! Ils ont apprécié mon projet, et par leur vote ont accepté de m'épauler. Ils n'ont pas cédé à la tentation de l'appel « toujours plus de sexe » de la diablesse qui sert de sœur à mon amour. C'est moi qu'ils ont préférée, moi et mes qualités, moi et mon projet. Sarah et marraine s'approchent de moi et me lèvent chacune un bras en signe de victoire.

— Veuillez applaudir la nouvelle présidente des nymphes !

Toute la pression des dernières minutes se vide sous la forme d’une petite larme de joie. Nous mangeons au réfectoire, et Sarah propose d'aller fêter ma victoire au bar où s'est déroulée la soirée parrainage. Nous acceptons tous. Ce coup-ci, Marie ose inviter Damien, et Anzhelina appelle François pour qu'il nous rejoigne sur place.

Voilà déjà un bon bout de temps que nous et toute notre bande de « fidèles » sommes assis à une longue table du bar. Mon couple, ma victoire et les quelques volumes de bière que j'ai avalés me rendent vraiment euphorique. Thomas doit de plus en plus subir les attaques de mes mains baladeuses sous la table. Je l'ai coincé tout au bout du plateau ; il jouxte le coin de la salle et peut donc difficilement échapper à mes assauts. Il tente d'y résister et de contre-attaquer, mais je domine largement le combat et il subit plus qu'autre chose.
Au moment où il se lance dans un long récit, je profite de la situation et lui empoigne son sexe tout dur à travers son pantalon. L'intonation de sa voix ne change que d'un iota, mais suffisamment pour que je remarque la subtilité. Pour le pousser plus à bout, je lui frotte la bite. Thomas a de plus en plus de mal à garder une contenance et perd sa concentration. Il perd plusieurs fois le fil de son récit.

Tandis qu'il tente de finir son histoire, par d'habiles mouvements de main, j'ouvre son pantalon et libère son sexe de son caleçon. Je le branle sous la table au moment où il parvient à sortir le mot de la fin sans que personne, ou presque, ne se doute de la situation. Je dois avouer qu'il s'est débrouillé admirablement bien.
Du coup, il est bien décidé à contre-attaquer et envoie sa main à l'assaut de mon entrejambe. Je déclare forfait, me rends sans résistance en écartant les cuisses et laisse ainsi cette main virile se glisser sous ma jupe pour atteindre ma culotte humide. Ses doigts parviennent à franchir l'obstacle de tissu ; je suis aux anges !
Nous continuons à nous caresser aussi discrètement que possible tandis que les autres enchaînent les bières rapidement et rient à toutes les anecdotes que nous avons retenues de l'année. Seuls Marie et Damien semblent aussi dissipés que Thomas et moi, puisque leur bouche sont collées l'une à l'autre. Cela fait plaisir à voir. Maintenant, dans mon équipe, nous sommes toutes en couple.

Pendant que nous continuons notre petit jeu avec Thomas, Sarah nous narre la discussion qu'elle a eue avec Samantha Angevin hier soir. A priori, cette dernière est ravie de voir que son club existe toujours, presque quinze ans après son départ. Elle est apparemment aujourd'hui mariée, fidèle à son époux et a deux enfants. Pour elle, le temps du libertinage semble fini. Elle a mis tout ça de côté mais ne regrette en rien sa jeunesse. Elle en garde un excellent souvenir.

Quand je me suis engagée sur la voie de nymphe, j'avais pensé qu'il n'y avait pas de retour possible, que c'était une voie sans issue. Finalement, le témoignage de Samantha – la première des nymphes – montre qu'un autre avenir est possible. Reviendrons-nous vers une sexualité moins débridée, Thomas et moi ?

Grand-parrain fait son apparition dans le bar avec deux autres troisième année. Ils nous saluent, commandent de la bière et s'installent à notre table pour se joindre à la conversation. Christopher raconte comment un de leurs camarades s'est affiché en plein cours. Je ne l'écoute que d'une oreille trop distraite par les doigts de Thomas qui s'agite sur mon sexe et ma propre main qui branle lentement son pénis. Nous commençons tous les deux à être vraiment très excités. C'est dur de garder une contenance, de faire comme si de rien n'était, mais ça fait aussi partie du jeu et apporte une touche d'excitation supplémentaire. Se masturber au milieu de tous nos amis sans que personne ne le sache ajoute du sel à notre état. Ça me rappelle la fois où j'ai sucé monsieur Chauvin sous son bureau alors qu'il discutait avec son collègue. Je crois que Sarah a repéré que quelque chose se passe. Elle fixe Thomas d'un regard intrigué. C'est vrai qu'elle doit plutôt bien connaître l'expression qu'affiche le visage de son fillot quand il est excité…

Soudain, les doigts de ce dernier m'abandonnent. Il repousse ma main, rentre son sexe dans son pantalon, se lève et se rend aux toilettes en cachant son érection derrière sa veste. Je le regarde partir en me mordant les lèvres. Je n'attends pas longtemps avant de me lever et d'aller le rejoindre.

— Une envie pressante ? me lance marraine, moqueuse.

J'ignore la question et rejoins Thomas aux toilettes. Il est maintenant l'heure de fêter ma victoire comme il se doit. Je le pousse contre une paroi et me jette sur lui. Notre baiser est torride. La pression est montée trop haut. Ce coup-ci, notre étreinte sera sauvage. Il faut que nous baisions.

Thomas me pousse dans une cabine et referme la porte derrière nous. Il m'embrasse de tous les côtés. Ses mains s'affolent sur mon corps et me pressent. Je mets la même ardeur dans mes mouvements. Nous tremblons d'excitation. Je fais glisser ma culotte détrempée le long de mes jambes tandis que Thomas libère une nouvelle fois son engin. Nous nous embrassons de nouveau, collés l'un à l'autre. Je sens sa virilité chaude appuyée contre mon ventre. Thomas me maltraite agréablement les seins, puis ses mains descendent le long de mon ventre, remontent ma robe, agrippent mes cuisses, les soulèvent afin que j’en entoure son bassin. J'attrape son sexe et le guide vers ma chatte dégoulinante d'envie. Emprisonner son sexe dans mon fourreau brûlant est comme une libération. Je me sens remplie par son sexe que j'adore tant! Je pousse un « Oui ! » de joie. C'est tellement bon…

Il me baise avec plein d'ardeur dès le départ. Ce coup-ci, nous ne prendrons pas notre temps comme hier soir lors de notre première fois. La veille, nous avions le désir que le moment soit le plus magique possible ; aujourd'hui, c'est une pulsion animale qui nous anime tous les deux. Nous avons trop fait monter la pression tout le long de la journée.
Il me baise sans ménagement. Que j'aime ça ! C'est un autre homme que j'ai en face de moi aujourd'hui. Je suis bloquée le long de la paroi de la cabine ; je ne pourrais pas m'enfuir si je le désirais. Non, je suis à sa merci en ce moment même. Je ne peux lui échapper ; je n'en ai d'ailleurs pas envie. Je prends trop mon pied. Que c'est bon d'être ainsi baisée par l'homme de mes rêves ! Je suis sienne, je suis chienne.

Sa queue continue ses puissants va-et-vient dans mon antre. Je ne retiens plus mes cris. Thomas aussi aboie à chaque coup de boutoir. Je suis sûre que les autres doivent nous entendre, mais je m'en contrefiche. De toute façon, ils avaient bien compris ce qu'on est allé faire dans les toilettes.
Mes jambes le serrent fort, mes mains dans son dos le griffent. Nous nous embrassons fougueusement. Je suis malmenée et j'adore cela. Je ne lui connaissais pas une telle énergie, une telle bestialité. Notre copulation va bientôt prendre fin, je sens ma jouissance arriver. Le rythme est de plus en plus saccadé. Thomas montre quelques signes de fatigue mais il continue de se donner à fond. Puis soudain, c'est l'extase ; Thomas se crispe et convulse presque. Après un cri rauque, je sens ma chatte se remplir de sa semence. Je jouis en même temps que lui. Mon corps se tend, les endorphines envahissent mon cerveau. Je me sens toute chamboulée, c'est comme un tourbillon dans ma tête, dans mon ventre, c'est comme un séisme dans mes membres, c'est comme la foudre qui se répand dans mes veines. J'ai l'impression d'être transportée dans un autre monde, de gagner un plan d'existence supérieur, d'être plus en harmonie avec le monde. Puis ma vision se trouble, mes muscles se relâchent et je perds presque connaissance. Je manque de tomber, mais Thomas me retient. Je reprends peu à peu mes esprits tandis que la pression dans mes artères diminue. C'est la première fois que j'ai eu un orgasme si puissant.

— Ça va ? me demande Thomas, l'air inquiet.
— Oh, que oui ! lui dis-je avant un nouveau baiser fougueux.

Nous reprenons doucement notre souffle, remettons en ordre notre tenue et sortons des toilettes pour rejoindre nos amis. Ils nous applaudissent bruyamment. Ils ont bien dû se marrer à nous entendre…








CHAPITRE 20 (LOUISE) : SEPARATION


Et voilà, nous avons finalement terminé notre première année. Ça me fait un effet bizarre de me dire cela. Nous avons tellement vécu de choses au cours de cette année. Nous avons aussi beaucoup changé.

La fin d'année a plutôt été calme ; elle a été marqué principalement par les partiels de fin d'année. Après les élections qui m'ont consacrée présidente des nymphes, il ne s'est pas passé grand-chose. Thomas et moi avons révisé ensemble afin de préparer aux mieux nos derniers examens. À chaque pause, nous nous sommes retrouvés sous la couette. Il n'est rentré à son appartement que pour chercher quelques affaires et quelques cours. Ni lui, ni moi n'avons été voir ailleurs – enfin presque – si l’on ne compte pas mes obligations une fois par semaine envers notre directeur, monsieur Povin. En tout cas, lui est resté monogame, et moi je l'ai été autant que possible.

Pour le club, j'ai surtout fait un travail de préparation pour l'année à venir. Rien n'est encore fixé, mais nous avons déjà les prémisses d'un premier projet caritatif. Sans étonnement, c'est avec l'association « Des jeux pour tous » que nous avons démarré. François nous a naturellement servi d'intermédiaire. Rien n'est encore décidé, mais nous avons parlé d'organiser un petit événement dès le début d'année prochaine afin de promouvoir cette association.

Ah ! Et puis il y a eu aussi l'élection du nouveau BDE. C'est Nathan Craine qui a été élu. Ce n'est pas pour lui que j'ai voté pour une unique raison : quelque temps avant l'élection, il a fait une modification au sein de son équipe. Il s'est débarrassé d'un de ses membres pour y intégrer David à la place. Je n'avais donc pas envie d'offrir plus d'influence à David, mais Nathan a quand même été élu. Tant pis. Cette mauvaise nouvelle a été cependant insuffisante pour gâcher mon bonheur.

Quant à Élodie, elle semble plus que jamais nous détester, Thomas et moi, mais elle se garde pour l'instant de chercher à se venger. Peut-être n'ose-t-elle pas s'attaquer à la présidente ? J'ai largement gagné en influence, et je peux contre-attaquer avec bien plus d'ampleur si jamais elle relance une offensive. Tant qu'elle reste à sa place, ça me va ; elle pourra continuer à faire ce qu'elle veut dans son coin et je la laisserai tranquille. Je ne tiens plus à me battre contre elle.

Et voilà ; le partiel de ce matin était notre dernière épreuve. Pour ma part, il s'est plutôt bien déroulé, comme la plupart des autres partiels. Je ne devrais pas avoir trop de mal à valider mon année. Nous avons l'après-midi de libre. Beaucoup d'élèves vont quitter la ville dès aujourd'hui. Thomas et moi ne partons que demain matin. Comme mon stage ne commence que dans deux semaines et le sien dans trois, je l'ai invité à la maison en attendant. On profitera ainsi d'encore un peu de temps ensemble. Je compte aussi le présenter à ma famille. Ma mère et ma sœur ont été très surprises quand elles ont appris que j'allais amener un garçon. J'ai déjà eu des relations, mais elles n'ont jamais été aussi sérieuses qu'avec Thomas. Ma famille est donc très excitée de découvrir celui qui a chamboulé mon cœur.

Sarah et Aliénor nous ont invités à passer l'après-midi avec elles. Elles comptent probablement nous dire au revoir. Je suis triste de les quitter et de ne pas les revoir l'année prochaine. Dommage qu'elles partent toutes les deux à l'étranger pour leur dernière année. Enfin non, je ne devrais pas dire cela : c'est une grande occasion pour elles ; autant qu'elles en profitent. Elles nous ont tellement apporté... Marraine m'a soutenue dans les moments difficiles et Sarah m'a guidée jusqu'au somment du club des nymphes. Elles vont vraiment me manquer. Je suis sûre qu'elles vont aussi énormément manquer à Thomas, surtout Sarah.

Nous sommes donc arrivés à l'appartement de cette dernière, là où nous avions rendez-vous.
Nous sommes assis, Thomas, marraine et moi sur le canapé de Sarah qui est en train de nous faire le service. Je suis assise sur le côté gauche du canapé, marraine est à l'autre bout, Thomas entre nous deux. Une fois sa tâche finie, Sarah se pose sur un fauteuil qui jouxte mon coin de canapé. L'ambiance est plutôt calme. Sarah a l'air d'être perdue dans ses pensées.

— Eh bien, quelle année ! lance marraine pour briser le silence.
— Ouais, il s'est vraiment passé un tas de trucs, poursuit Thomas.
— Et comment ça va, vous deux ? nous demande marraine. Toujours collés l'un à l'autre ?
— Nous avons prévu de passer les deux prochaines semaines ensemble avant nos stages. Et dès qu'on le pourra, on se retrouvera, explique Thomas.

Sarah l'observe attentivement. Une lueur étrange illumine son regard. Mélancolie, tristesse et désir s'y mélangent. Elle le dévore des yeux. Elle ne me l'a jamais confirmé, mais je suis sûre qu'elle est, elle aussi, amoureuse de Thomas. Je réalise l'énorme sacrifice que cela a été de me le confier. Elle me fait de la peine. Elle a tant fait pour nous réunir, y compris renoncer à Thomas !

— Merci pour tout, Sarah, lui dis-je d'un ton reconnaissant. Merci pour tout ce que tu as fait, pour le club, pour Thomas, pour moi.
— Ce n'est rien, lâche-t-elle, surprise. Je n'ai fait que ce que j'avais à faire. Vous formez un couple magnifique. Je suis heureuse de vous avoir réunis. Et pour le club, personne d'autre que toi n'était plus qualifiée pour le mener. À vrai dire, moi aussi je voudrais te remercier car, grâce à toi, je suis devenue une meilleure personne. J'ai vu en toi une rivale en début d'année, et si Aliénor ne t'avait pas choisie comme fillote, j'aurais tout fait pour t'écarter de Thomas. Mais heureusement, j'ai appris à te connaître et j'ai découvert une fille merveilleuse, dévouée, attachante et inspirante. Et merci à toi aussi, Thomas, pour les joies que tu m'as apportées. À vrai dire, tous les deux, je vous considère maintenant comme ma famille. Ça me fait un mal fou de devoir vous quitter, mais je sais que c'est nécessaire.
— Oui, c'est nécessaire, confirme marraine. Moi aussi je suis triste de devoir vous quitter. Mais aujourd'hui nous avons fait notre boulot. Nous vous avons guidés cette année, nous vous avons réunis, nous vous avons transmis le club. Nous n'avons plus rien à vous apporter. L'année prochaine, ce sera à votre tour. Vous aurez vos propres fillots et vous devrez les guider.

Sarah a la larme à l’œil après les remerciements ; le ton de la voix de marraine est tout aussi ému. Je sens que cette séparation va être vraiment difficile. D'un coup, Sarah se lève précipitamment et sort de la pièce en s'excusant. Même si elle cache son visage, j'ai repéré des larmes. L'émotion doit être trop forte.

— Vous savez, nous chuchote marraine, Sarah a perdu la totalité de sa famille ; alors, quand elle vous dit qu'elle vous considère comme sa famille, ce n'est pas rien.

Mon Dieu, comme c'est horrible ! Elle ne nous en avait jamais parlé. Je comprends encore mieux sa réaction. Cette séparation doit être vraiment dure pour elle. Elle m'apparaît aujourd'hui sous un tout nouvel aspect : j'avais toujours vu en elle une femme forte, inébranlable, et aujourd'hui je découvre qu'elle gardait enfoui un triste secret. Je décèle un aspect plus fragile d'elle. Je n'ai jamais connu mon père. J'ai toujours ressenti un vide par rapport à cela, et je peux comprendre en partie ce qu'elle ressent. Mais perdre toute sa famille, je n'aurais jamais pu supporter.

Et voilà qu'aujourd'hui elle nous quitte. C'est une épreuve de plus pour elle. J'ai une grande peine pour elle.
Je me lève à mon tour et me dirige vers la chambre où elle s'est réfugiée. J'ouvre la porte et pénètre doucement dans la pièce. Assise sur le lit, elle est bel et bien en larmes. Elle est surprise de me voir ici mais ne dit rien. Sans un mot, je m'assois à côté d'elle et tends ma main vers sa joue pour sécher ses larmes.

— On se reverra, lui promets-je en lui caressant la joue. Tu seras toujours la bienvenue.

J'approche doucement mon visage du sien et entrouvre mes lèvres.

— Je n'ai jamais embrassé de fille, murmure-t-elle.
— Alors, laisse-toi faire.

Nos lèvres se soudent. Ma langue s'engouffre dans sa bouche et trouve une réponse positive. J'embrasse Sarah tendrement. Je l'allonge doucement sur le lit et m'installe à califourchon sur elle sans dessouder nos bouches. Mes mains caressent affectueusement ses courbes à travers sa fine robe. J'ai envie d'aimer ce corps divin que Thomas a déjà aimé tant de fois. Je palpe un de ses magnifiques seins, j'effleure une de ses douces cuisses.

J'entends Thomas et marraine arriver à leur tour dans la chambre. Trop occupée avec Sarah, j'ignore quelle est leur première réaction, mais tous deux viennent s'installer sur le lit à nos côtés. Je sens des mains qui m'effleurent le corps. Ce nouveau contact me fait lâcher prise avec Sarah. Nos bouches se dessoudent. Mon visage est attiré par les mains de Thomas qui m'embrasse à son tour tandis qu'Aliénor pose ses lèvres sur celles de Sarah. Puis nous échangeons une nouvelle fois de partenaire ; Thomas et moi embrassons maintenant nos marraines respectives.
Ces échanges durent plusieurs minutes. Les lèvres passent d'une bouche à l'autre, les mains passent d'un corps à l'autre avec beaucoup de sensualité. Personne ne dit mot. Nous profitons de nos derniers contacts.
Les vêtements commencent maintenant à tomber. Chacun déshabille l'autre entre deux baisers, entre deux caresses.

Nous sommes nus. Thomas est fièrement dressé. Sarah le regarde avec envie. D'un signe de main, je l'invite à venir en profiter. Elle plonge sur Thomas et l'embrasse passionnément. Leurs mains parcourent le corps de l'autre avec envie. Sarah finit par allonger son fillot sur le lit. Sa bouche embrasse le torse de mon homme et descend jusqu'au niveau de sa virilité. Après l'avoir cajolé avec quelques caresses, elle le prend en bouche et commence à le sucer doucement. Je regarde attentivement Sarah donner du plaisir à mon amour lorsque je sens les mains de marraine ma câliner la nuque. Le contact me fait frissonner. Je me tourne vers elle et nous nous embrassons passionnément. Aliénor me dorlote les seins, puis atteint mon intimité humide. Elle me pousse à m'allonger aux côtés de Thomas. Marraine m'ouvre les cuisses et commence un doux cunnilingus. Mes sens s'échauffent. Le plaisir monte rapidement. Elle sait vraiment s'y faire…

Thomas est le long de moi. Il halète lui aussi de satisfaction. Je tourne mon visage vers lui et observe le plaisir qui a envahi ses traits. Je pose une main sur son ventre pour le caresser. Il se tourne lui aussi vers moi tandis que sa main attrape la mienne. Nous nous embrassons main dans la main.
J'ai envie moi aussi de le prendre en bouche. Je me redresse donc et m'approche de son sexe. Sarah me laisse la place et me regarde emboucher l'adorable gland. Je suce délicatement son sexe. Je déguste se chair avec plaisir. Sarah passe une main tendre dans mes cheveux pour les caresser. C'est très agréable. Pendant ce temps-là, Aliénor est en train d'embrasser mon chéri. Thomas est vraiment aux anges ! Il doit vraiment apprécier d'avoir trois femmes pour lui.

Je lâche le sexe de mon amour et embrasse une nouvelle fois Sarah. Elle est maintenant plus détendue avec ces baisers lesbiens. Nos langues s'emmêlent et nos salives au goût de Thomas se mélangent. Je me détourne de Thomas pour découvrir plus en détail ce nouveau corps. Aliénor prend ma relève et avale le pénis de Thomas.
Ma bouche migre dans le cou de Sarah puis sur ses magnifiques seins. Je lèche avec désir ses tétons. Je lui masse les seins de manière raffinée. Elle s'allonge à côté de Thomas, place que j'occupais quelques minutes auparavant.
Je lui écarte les cuisses doucement et commence à embrasser son intimité. Sarah laisse échapper un gémissement de plaisir. Elle a un goût de miel très agréable, alors je lape son nectar avec plaisir. Je la déguste d'une langue habile et la masse en introduisant quelques doigts. Elle semble de plus en plus se laisser aller. Son corps se met à onduler sous les assauts de ma langue.

D'un coup, marraine me fait comprendre qu'elle veut m'embrasser. Nos lèvres se soudent donc. Je suis surprise de trouver sa bouche pleine de sperme. Elle vient de faire jouir Thomas et compte me le faire partager. Elle met fin à notre contact pour venir embrasser Sarah. Je suis prête à reprendre le cunnilingus, mais Thomas me fait comprendre qu'il veut prendre la relève. Je lui cède la place et m'installe à côté de Sarah, toujours occupée à embrasser marraine. Je lui lèche donc un sein et la caresse. Marraine se met à lécher le corps de son amie, alors j'en profite pour embrasser une nouvelle fois Sarah.

Thomas continue le cunnilingus tandis que marraine et moi nous occupons du reste du corps de Sarah. Cette dernière gémit maintenant beaucoup. Elle prend énormément de plaisir à sentir trois bouches s'occuper d'elle. Je suis contente de lui offrir cela. J'espère que ça allégera sa peine. Du coup, ce qui devait arriver arrive : le corps de Sarah est pris de spasmes et elle pousse un puissant cri de jouissance. Je n'ai pas le temps de réagir que Thomas et Aliénor me sautent dessus pour m'embrasser et me caresser. Ils m'allongent sur le lit et commencent à me lécher comme on léchait Sarah. Cette dernière, une fois ses esprits retrouvés, ne tarde pas à les rejoindre. Elle pousse Thomas pour me lécher elle-même la vulve. C'est un délice. Je profite à mon tour de trois langues. Cela me rappelle la seconde épreuve des jeux érotiques, quand Anzhelina et les autres m'ont fait jouir. Je sens que ce coup-ci je ne vais pas tarder à arriver au même résultat. Mes veines sont de plus en plus en feu. Je suis bercée par le plaisir. Une vague me submerge d'un coup et je suis prise à mon tour par un orgasme puissant.

La virilité de Thomas semble repointer le bout de son nez. Marraine, très excitée, se frotte le long de mon amour. Ils s'embrassent tous deux et se caressent. C'est au tour de Sarah de venir le coller. Je souris de les voir si excitées. Je les comprends. Ce sexe fièrement dressé fait tellement envie ! Les filles plaquent Thomas sur le lit et Aliénor s'empale sur son sexe en poussant un cri de joie. Ma chère marraine semble s'être transformée en furie en un instant. Elle remue comme une folle sur le sexe de mon petit ami. Les grimaces de plaisir qu'elle affiche me font rire. Elle est magnifique !

C'est Sarah qui prend la relève alors que j'attrape marraine et que je la plaque sur le lit. Je lui branle le sexe avec trois doigts tandis que je lèche ses magnifiques seins. Elle hurle de plaisir jusqu'à atteindre l'orgasme. Si les voisins de Sarah sont chez eux, ils doivent se poser un tas de questions avec le raffut que l'on fait.

Je suis soudain attrapée par quatre mains. Thomas et Sarah me positionnent entre eux deux. Thomas, derrière moi, me pénètre tandis que Sarah me caresse et m'embrasse. Aliénor, qui s'est réfugiée au bord du lit, reprend son souffle en nous observant.
Je prends beaucoup de plaisir entre ces deux corps chauds qui rendent hommage au mien. Je sens le sexe de Thomas coulisser dans le mien. Je sens leurs mains flatter mes courbes. Je sens leur souffle chaud dans mon cou. Le plaisir me transporte. Puis marraine revient à l'assaut et s'en prend à Sarah. Elles s'embrassent puis se retrouvent en 69. Je les regarde se donner du plaisir tandis que Thomas continue de me pilonner. Je me sens tellement bien… Il me serre fortement contre lui et augmente le rythme de ses assauts. Je gémis de bonheur et l'encourage à y aller plus fortement. C'est si bon ! Il m'embrasse dans la nuque, me flatte la poitrine et me fait l'amour de plus en plus sauvagement. Je sens que je ne vais pas tarder à venir une seconde fois. Oh oui, j'aime quand il me prend comme cela… Je ne m'en lasserai jamais. Allez, ça y est, la vague me submerge de nouveau. Je suis parcourue par un torrent d'émotions. Je jouis en même temps que l'homme de mes rêves qui me serre fortement dans ses bras.
Nous restons soudés l'un à l'autre tandis que nos marraines finissent à leur tour leur affaire.

Le restant de l'après-midi nous voit rester tous les quatre sur le lit à discuter et se remémorer quelques anecdotes. Puis vient le moment du au revoir final. Nous avons tous nos affaires à préparer pour le départ. Nous nous enlaçons une dernière fois. J'ai un pincement au cœur. Elles vont vraiment me manquer... Sarah a encore une larme à l’œil, mais la tristesse a disparu de son regard.

— On se reverra, nous promet-elle, souriante.
— Oui, confirme Aliénor, on tient à ce que vous nous présentiez vos futurs fillots. Nous reviendrons dès que possible en France.
— Au revoir, finissons-nous tous par dire les uns à la suite des autres.



FIN
Auteur : Nathan Kari

5 commentaires:

  1. La série étant maintenant publiée entièrement, les retardataires peuvent profiter d'un rattrapage accéléré en consultant la page de Nathan Kari

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  2. Cette série est une de mes préférées, merci Nathan !

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  3. tous simplement sublime, merci et à bientôt pour une nouvelle oeuvre

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  4. Lizzy m'avait encouragé à dévorer ce récit. Elle n'a pas exagéré. C'est super-réussi.

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    1. Merci de ce commentaire, l'auteur de cette série appréciera.
      Maintenant, si ce n'est déjà fait, il faudrait lire quelques autres de nos séries pour choisir celle qui vous plait le plus !

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