Relisez les chapitres 17 et 18
CHAPITRE 19 (LOUISE) : LES ELECTIONS
J'ouvre
doucement les yeux après une courte, mais très bonne nuit de sommeil.
Je sens sa présence à mes côtés. Je réalise que malgré le nombre de fois
où j'ai eu un rapport avec un garçon cette année, c'est la première
fois qu'il y en a un dans mon lit à mon réveil. Et ce n'est pas
n'importe lequel : Thomas !
Il dort encore. J'entends sa lente
respiration. Le jour est levé, la lumière passe à travers les volets et
éclaire légèrement ma chambre. Thomas a l'air si paisible dans son
sommeil.
Je regarde l'heure : il reste une demi-heure avant que le
réveil ne sonne pour aller en cours ; on aurait le temps de faire un
petit câlin. Dois-je le réveiller ? Je me tâte ; la nuit a été courte,
il a donc besoin de dormir mais j'ai tant envie de lui.
Bon,
allez, j'ai plutôt une autre idée. Ma main cherche à tâtons sous la
couette l'objet de mon désir. Trouvé ! Je le caresse légèrement. Il ne
semble pas réagir pour le moment. Hop, je plonge sous la couette pour
voir la chose d'un peu plus près. Allez, c'est parti ! Je dépose
plusieurs baisers dessus et je l'engouffre dans ma bouche. Doucement, je
commence à savourer le goût de cette merveille. Ma langue se promène
dessus. Peu à peu, le sexe de Thomas semble s'animer puisque je le sens
prendre du volume dans ma bouche tandis que je masse ses bourses d'une
main habile.
Notre première fois a été parfaite, comme je
l'avais tant fantasmé. Thomas a été parfait, il a fait exactement ce que
je voulais. C'est comme si on était sur la même longueur d'onde. Tout a
été si merveilleux. C'est la nuit la plus magique de toute ma vie. Je
n'oublierai jamais cette soirée.
Son sexe semble avoir atteint sa
taille maximale. Je sens Thomas remuer de plus en plus. Il n'est pas
loin de se réveiller. J'espère qu'il aimera ma surprise, même si je
doute du contraire. Ma bouche coulisse le long de son adorable pieu de
chair. J'aime l'embrasser, le lécher et le cajoler grâce à mes lèvres.
Thomas lâche soudain un puissant soupir. Ça y est, il est réveillé.
— Bonjour mon cher, le salué-je.
— Salut ma belle.
— Le réveil te sied-il ?
— Oh oui, c'est exquis. Des réveils comme cela, j'en redemanderais bien tous les matins.
— Cela peut peut-être s'arranger. En tout cas, ne bouge pas.
Et
je retourne à ma tâche avec passion. Cette fois, je vais vraiment
pouvoir lui montrer de quoi je suis capable. Je l'astique tout en
douceur. Ma langue se balade tranquillement et explore ce relief charnu
pour en apprendre les moindres recoins. Je me masturbe aussi pendant que
je m'applique à lui faire ce que j'espère être la fellation la plus
incroyable de sa vie. Je mouille comme une folle. Je masse mon clitoris
et m'enfonce quelques doigts. Thomas me laisse faire tranquillement. Il
profite. Ce coup-ci, il n'essaie pas de me baiser la bouche comme il
l'avait fait jadis. Il a compris la leçon. Je mets tout l'amour que je
ressens pour lui dans les gestes que j'effectue. Tendresse, douceur et
adoration accompagnent mes coups de langue et la pression de mes lèvres.
— Oh Louise, je vais venir…
Mais oui ; viens, mon petit
Thomas, viens te vider dans ma bouche, viens en moi. Je veux boire enfin
ton précieux nectar. Je veux avaler ta semence et ne pas en laisser une
goutte. Je veux accepter cette inestimable offrande.
Des spasmes
dans cette colonne de chair et je reçois mon cadeau. Je n'avale pas tout
de suite et continue de le sucer. C'est merveilleux d'avoir le sperme
de l'homme de sa vie dans la bouche. Je veux garder ce goût en bouche le
plus longtemps possible, je veux le déguster. Finalement, je me résous à
l'avaler. Que le monde a l'air magnifique ce matin !
Nous nous câlinons en attendant la sonnerie du réveil pour ensuite se préparer et aller en cours.
Cours
de comptabilité, ça fait du bien de ne plus voir monsieur Régis Gluau,
alias l'immondice. Je ne devrais peut-être pas penser cela, mais je suis
contente qu'il ait été viré. C'est monsieur Durand qui le remplace
jusqu'à la fin de l'année.
Damien a demandé à Marie s'il pouvait
s'installer à côté d'elle en début de cours. Sa voisine habituelle, Miss
Punk, est en effet absente ; sûrement encore au lit avec François.
Marie a timidement accepté la proposition de Damien. Ils s'observent
tous les deux du coin de l’œil et se cherchent. Nul doute qu'ils vont
finir ensemble, mais ni l'un ni l'autre n'ose faire le premier pas
malgré ce qu'ils ont fait ensemble la nuit dernière.
Quant à
Thomas et moi, notre attention n'est pas vraiment portée sur le cours.
Je me suis donnée pour mission de l'exciter le plus possible tandis que
j'évite les attaques de ses propres mains. Le jeu continue tout le
cours. Il m'évite de penser – et donc fatalement de stresser – aux
élections qui arrivent à la pause du matin. Nous devons rejoindre Sarah
en salle 201 et lui remettre notre vote. Ce n'est peut-être qu'un bout
de papier, mais n'empêche : ce qu'il représente me rend nerveuse. Nous
allons enfin connaître le résultat aujourd'hui.
La sonnerie
retentit. Il est l'heure. Nous nous dirigeons doucement vers la salle.
Anzhelina fait son apparition aux côtés de François, des cernes sous les
yeux. Elle me lance un salut et m'octroie un sourire ravi. Nous entrons
tous les quatre dans la salle. Sarah et marraine sont toutes les deux
assises à une table où sont posées deux urnes, l'une pour les nymphes,
l'autre pour les favoris. Les deux filles nous accueillent avec de
grands sourires.
— Alors, avez-vous passé une bonne nuit ? nous demande Aliénor tandis que nous glissons nos bouts de papier dans les urnes.
— Très bonne, lui réponds-je sur un ton complice.
Sarah nous fait ensuite signer la liste des votants, et nous laissons notre place à d'autres personnes.
Nous
allons nous installer dans l'herbe aux côtés de Miss Punk, François,
Anita et Sylvain. Nous plaisantons des blagues de Sylvain et évoquons le
cas de Damien et Marie quand cette dernière arrive.
— Ah non, désolée : ici, c'est réservé uniquement aux couples, plaisante Anzhelina.
— Vous ferez bien une exception pour une amie.
— Pas d'exception ! C'est la règle, proteste Miss Punk. T'as qu'à ramener Damien.
— Damien ? S'étonne Marie en rougissant. Qu'est-ce qui te fait dire cela ? Tu crois que je lui plais ?
Nous rions tous à cette question !
— Bien sûr que tu lui plais, répond Anita. Tu n'as pas vu comment il t'a baisée hier soir ?
Mais
Marie n'a pas le temps d'aller chercher Damien que nous repartons en
cours tandis que François quitte l'établissement où il ne devrait pas se
trouver. Notre petit jeu avec Thomas reprend là où il s'était arrêté le
cours d'avant, et je dois dire que je me sens de plus en plus
échauffée. Allez, plus que deux petites heures à tuer et après c'est le
week-end, et surtout les résultats de l'élection.
La sonnerie
retentit finalement, et j'ai soudain une boule au ventre. Tandis que
nous sortons de la salle, je panique et j'ai peur d'avoir accompli tous
ces efforts pour rien. Thomas me rassure en me prenant la main. Non, je
n'ai pas fait tout ça pour rien puisque j'ai conquis mon amour.
Une
petite pause aux toilettes et retour en salle 201 pour voir les
résultats. Je ne me suis pas pressée, la peur de découvrir une probable
défaite. Notre entrée dans la salle se fait sous un tonnerre
d'applaudissements. Tous ceux présents me félicitent, sauf Élodie qui
sort de la salle furieuse. Je n'y crois pas : j'ai gagné ! Ils ont
apprécié mon projet, et par leur vote ont accepté de m'épauler. Ils
n'ont pas cédé à la tentation de l'appel « toujours plus de sexe » de la
diablesse qui sert de sœur à mon amour. C'est moi qu'ils ont préférée,
moi et mes qualités, moi et mon projet. Sarah et marraine s'approchent
de moi et me lèvent chacune un bras en signe de victoire.
— Veuillez applaudir la nouvelle présidente des nymphes !
Toute
la pression des dernières minutes se vide sous la forme d’une petite
larme de joie. Nous mangeons au réfectoire, et Sarah propose d'aller
fêter ma victoire au bar où s'est déroulée la soirée parrainage. Nous
acceptons tous. Ce coup-ci, Marie ose inviter Damien, et Anzhelina
appelle François pour qu'il nous rejoigne sur place.
Voilà déjà
un bon bout de temps que nous et toute notre bande de « fidèles » sommes
assis à une longue table du bar. Mon couple, ma victoire et les
quelques volumes de bière que j'ai avalés me rendent vraiment
euphorique. Thomas doit de plus en plus subir les attaques de mes mains
baladeuses sous la table. Je l'ai coincé tout au bout du plateau ; il
jouxte le coin de la salle et peut donc difficilement échapper à mes
assauts. Il tente d'y résister et de contre-attaquer, mais je domine
largement le combat et il subit plus qu'autre chose.
Au moment où il
se lance dans un long récit, je profite de la situation et lui empoigne
son sexe tout dur à travers son pantalon. L'intonation de sa voix ne
change que d'un iota, mais suffisamment pour que je remarque la
subtilité. Pour le pousser plus à bout, je lui frotte la bite. Thomas a
de plus en plus de mal à garder une contenance et perd sa concentration.
Il perd plusieurs fois le fil de son récit.
Tandis qu'il tente
de finir son histoire, par d'habiles mouvements de main, j'ouvre son
pantalon et libère son sexe de son caleçon. Je le branle sous la table
au moment où il parvient à sortir le mot de la fin sans que personne, ou
presque, ne se doute de la situation. Je dois avouer qu'il s'est
débrouillé admirablement bien.
Du coup, il est bien décidé à
contre-attaquer et envoie sa main à l'assaut de mon entrejambe. Je
déclare forfait, me rends sans résistance en écartant les cuisses et
laisse ainsi cette main virile se glisser sous ma jupe pour atteindre ma
culotte humide. Ses doigts parviennent à franchir l'obstacle de tissu ;
je suis aux anges !
Nous continuons à nous caresser aussi
discrètement que possible tandis que les autres enchaînent les bières
rapidement et rient à toutes les anecdotes que nous avons retenues de
l'année. Seuls Marie et Damien semblent aussi dissipés que Thomas et
moi, puisque leur bouche sont collées l'une à l'autre. Cela fait plaisir
à voir. Maintenant, dans mon équipe, nous sommes toutes en couple.
Pendant
que nous continuons notre petit jeu avec Thomas, Sarah nous narre la
discussion qu'elle a eue avec Samantha Angevin hier soir. A priori,
cette dernière est ravie de voir que son club existe toujours, presque
quinze ans après son départ. Elle est apparemment aujourd'hui mariée,
fidèle à son époux et a deux enfants. Pour elle, le temps du libertinage
semble fini. Elle a mis tout ça de côté mais ne regrette en rien sa
jeunesse. Elle en garde un excellent souvenir.
Quand je me suis
engagée sur la voie de nymphe, j'avais pensé qu'il n'y avait pas de
retour possible, que c'était une voie sans issue. Finalement, le
témoignage de Samantha – la première des nymphes – montre qu'un autre
avenir est possible. Reviendrons-nous vers une sexualité moins débridée,
Thomas et moi ?
Grand-parrain fait son apparition dans le bar
avec deux autres troisième année. Ils nous saluent, commandent de la
bière et s'installent à notre table pour se joindre à la conversation.
Christopher raconte comment un de leurs camarades s'est affiché en plein
cours. Je ne l'écoute que d'une oreille trop distraite par les doigts
de Thomas qui s'agite sur mon sexe et ma propre main qui branle
lentement son pénis. Nous commençons tous les deux à être vraiment très
excités. C'est dur de garder une contenance, de faire comme si de rien
n'était, mais ça fait aussi partie du jeu et apporte une touche
d'excitation supplémentaire. Se masturber au milieu de tous nos amis
sans que personne ne le sache ajoute du sel à notre état. Ça me rappelle
la fois où j'ai sucé monsieur Chauvin sous son bureau alors qu'il
discutait avec son collègue. Je crois que Sarah a repéré que quelque
chose se passe. Elle fixe Thomas d'un regard intrigué. C'est vrai
qu'elle doit plutôt bien connaître l'expression qu'affiche le visage de
son fillot quand il est excité…
Soudain, les doigts de ce
dernier m'abandonnent. Il repousse ma main, rentre son sexe dans son
pantalon, se lève et se rend aux toilettes en cachant son érection
derrière sa veste. Je le regarde partir en me mordant les lèvres. Je
n'attends pas longtemps avant de me lever et d'aller le rejoindre.
— Une envie pressante ? me lance marraine, moqueuse.
J'ignore
la question et rejoins Thomas aux toilettes. Il est maintenant l'heure
de fêter ma victoire comme il se doit. Je le pousse contre une paroi et
me jette sur lui. Notre baiser est torride. La pression est montée trop
haut. Ce coup-ci, notre étreinte sera sauvage. Il faut que nous
baisions.
Thomas me pousse dans une cabine et referme la porte
derrière nous. Il m'embrasse de tous les côtés. Ses mains s'affolent sur
mon corps et me pressent. Je mets la même ardeur dans mes mouvements.
Nous tremblons d'excitation. Je fais glisser ma culotte détrempée le
long de mes jambes tandis que Thomas libère une nouvelle fois son engin.
Nous nous embrassons de nouveau, collés l'un à l'autre. Je sens sa
virilité chaude appuyée contre mon ventre. Thomas me maltraite
agréablement les seins, puis ses mains descendent le long de mon ventre,
remontent ma robe, agrippent mes cuisses, les soulèvent afin que j’en
entoure son bassin. J'attrape son sexe et le guide vers ma chatte
dégoulinante d'envie. Emprisonner son sexe dans mon fourreau brûlant est
comme une libération. Je me sens remplie par son sexe que j'adore tant!
Je pousse un « Oui ! » de joie. C'est tellement bon…
Il me baise
avec plein d'ardeur dès le départ. Ce coup-ci, nous ne prendrons pas
notre temps comme hier soir lors de notre première fois. La veille, nous
avions le désir que le moment soit le plus magique possible ;
aujourd'hui, c'est une pulsion animale qui nous anime tous les deux.
Nous avons trop fait monter la pression tout le long de la journée.
Il
me baise sans ménagement. Que j'aime ça ! C'est un autre homme que j'ai
en face de moi aujourd'hui. Je suis bloquée le long de la paroi de la
cabine ; je ne pourrais pas m'enfuir si je le désirais. Non, je suis à
sa merci en ce moment même. Je ne peux lui échapper ; je n'en ai
d'ailleurs pas envie. Je prends trop mon pied. Que c'est bon d'être
ainsi baisée par l'homme de mes rêves ! Je suis sienne, je suis chienne.
Sa queue continue ses puissants va-et-vient dans mon antre. Je
ne retiens plus mes cris. Thomas aussi aboie à chaque coup de boutoir.
Je suis sûre que les autres doivent nous entendre, mais je m'en
contrefiche. De toute façon, ils avaient bien compris ce qu'on est allé
faire dans les toilettes.
Mes jambes le serrent fort, mes mains dans
son dos le griffent. Nous nous embrassons fougueusement. Je suis
malmenée et j'adore cela. Je ne lui connaissais pas une telle énergie,
une telle bestialité. Notre copulation va bientôt prendre fin, je sens
ma jouissance arriver. Le rythme est de plus en plus saccadé. Thomas
montre quelques signes de fatigue mais il continue de se donner à fond.
Puis soudain, c'est l'extase ; Thomas se crispe et convulse presque.
Après un cri rauque, je sens ma chatte se remplir de sa semence. Je
jouis en même temps que lui. Mon corps se tend, les endorphines
envahissent mon cerveau. Je me sens toute chamboulée, c'est comme un
tourbillon dans ma tête, dans mon ventre, c'est comme un séisme dans mes
membres, c'est comme la foudre qui se répand dans mes veines. J'ai
l'impression d'être transportée dans un autre monde, de gagner un plan
d'existence supérieur, d'être plus en harmonie avec le monde. Puis ma
vision se trouble, mes muscles se relâchent et je perds presque
connaissance. Je manque de tomber, mais Thomas me retient. Je reprends
peu à peu mes esprits tandis que la pression dans mes artères diminue.
C'est la première fois que j'ai eu un orgasme si puissant.
— Ça va ? me demande Thomas, l'air inquiet.
— Oh, que oui ! lui dis-je avant un nouveau baiser fougueux.
Nous
reprenons doucement notre souffle, remettons en ordre notre tenue et
sortons des toilettes pour rejoindre nos amis. Ils nous applaudissent
bruyamment. Ils ont bien dû se marrer à nous entendre…
CHAPITRE 20 (LOUISE) : SEPARATION
Et
voilà, nous avons finalement terminé notre première année. Ça me fait
un effet bizarre de me dire cela. Nous avons tellement vécu de choses au
cours de cette année. Nous avons aussi beaucoup changé.
La fin
d'année a plutôt été calme ; elle a été marqué principalement par les
partiels de fin d'année. Après les élections qui m'ont consacrée
présidente des nymphes, il ne s'est pas passé grand-chose. Thomas et moi
avons révisé ensemble afin de préparer aux mieux nos derniers examens. À
chaque pause, nous nous sommes retrouvés sous la couette. Il n'est
rentré à son appartement que pour chercher quelques affaires et quelques
cours. Ni lui, ni moi n'avons été voir ailleurs – enfin presque – si
l’on ne compte pas mes obligations une fois par semaine envers notre
directeur, monsieur Povin. En tout cas, lui est resté monogame, et moi
je l'ai été autant que possible.
Pour le club, j'ai surtout fait
un travail de préparation pour l'année à venir. Rien n'est encore fixé,
mais nous avons déjà les prémisses d'un premier projet caritatif. Sans
étonnement, c'est avec l'association « Des jeux pour tous » que nous
avons démarré. François nous a naturellement servi d'intermédiaire. Rien
n'est encore décidé, mais nous avons parlé d'organiser un petit
événement dès le début d'année prochaine afin de promouvoir cette
association.
Ah ! Et puis il y a eu aussi l'élection du nouveau
BDE. C'est Nathan Craine qui a été élu. Ce n'est pas pour lui que j'ai
voté pour une unique raison : quelque temps avant l'élection, il a fait
une modification au sein de son équipe. Il s'est débarrassé d'un de ses
membres pour y intégrer David à la place. Je n'avais donc pas envie
d'offrir plus d'influence à David, mais Nathan a quand même été élu.
Tant pis. Cette mauvaise nouvelle a été cependant insuffisante pour
gâcher mon bonheur.
Quant à Élodie, elle semble plus que jamais
nous détester, Thomas et moi, mais elle se garde pour l'instant de
chercher à se venger. Peut-être n'ose-t-elle pas s'attaquer à la
présidente ? J'ai largement gagné en influence, et je peux
contre-attaquer avec bien plus d'ampleur si jamais elle relance une
offensive. Tant qu'elle reste à sa place, ça me va ; elle pourra
continuer à faire ce qu'elle veut dans son coin et je la laisserai
tranquille. Je ne tiens plus à me battre contre elle.
Et voilà ;
le partiel de ce matin était notre dernière épreuve. Pour ma part, il
s'est plutôt bien déroulé, comme la plupart des autres partiels. Je ne
devrais pas avoir trop de mal à valider mon année. Nous avons
l'après-midi de libre. Beaucoup d'élèves vont quitter la ville dès
aujourd'hui. Thomas et moi ne partons que demain matin. Comme mon stage
ne commence que dans deux semaines et le sien dans trois, je l'ai invité
à la maison en attendant. On profitera ainsi d'encore un peu de temps
ensemble. Je compte aussi le présenter à ma famille. Ma mère et ma sœur
ont été très surprises quand elles ont appris que j'allais amener un
garçon. J'ai déjà eu des relations, mais elles n'ont jamais été aussi
sérieuses qu'avec Thomas. Ma famille est donc très excitée de découvrir
celui qui a chamboulé mon cœur.
Sarah et Aliénor nous ont
invités à passer l'après-midi avec elles. Elles comptent probablement
nous dire au revoir. Je suis triste de les quitter et de ne pas les
revoir l'année prochaine. Dommage qu'elles partent toutes les deux à
l'étranger pour leur dernière année. Enfin non, je ne devrais pas dire
cela : c'est une grande occasion pour elles ; autant qu'elles en
profitent. Elles nous ont tellement apporté... Marraine m'a soutenue
dans les moments difficiles et Sarah m'a guidée jusqu'au somment du club
des nymphes. Elles vont vraiment me manquer. Je suis sûre qu'elles vont
aussi énormément manquer à Thomas, surtout Sarah.
Nous sommes donc arrivés à l'appartement de cette dernière, là où nous avions rendez-vous.
Nous
sommes assis, Thomas, marraine et moi sur le canapé de Sarah qui est en
train de nous faire le service. Je suis assise sur le côté gauche du
canapé, marraine est à l'autre bout, Thomas entre nous deux. Une fois sa
tâche finie, Sarah se pose sur un fauteuil qui jouxte mon coin de
canapé. L'ambiance est plutôt calme. Sarah a l'air d'être perdue dans
ses pensées.
— Eh bien, quelle année ! lance marraine pour briser le silence.
— Ouais, il s'est vraiment passé un tas de trucs, poursuit Thomas.
— Et comment ça va, vous deux ? nous demande marraine. Toujours collés l'un à l'autre ?
—
Nous avons prévu de passer les deux prochaines semaines ensemble avant
nos stages. Et dès qu'on le pourra, on se retrouvera, explique Thomas.
Sarah
l'observe attentivement. Une lueur étrange illumine son regard.
Mélancolie, tristesse et désir s'y mélangent. Elle le dévore des yeux.
Elle ne me l'a jamais confirmé, mais je suis sûre qu'elle est, elle
aussi, amoureuse de Thomas. Je réalise l'énorme sacrifice que cela a été
de me le confier. Elle me fait de la peine. Elle a tant fait pour nous
réunir, y compris renoncer à Thomas !
— Merci pour tout, Sarah,
lui dis-je d'un ton reconnaissant. Merci pour tout ce que tu as fait,
pour le club, pour Thomas, pour moi.
— Ce n'est rien, lâche-t-elle,
surprise. Je n'ai fait que ce que j'avais à faire. Vous formez un couple
magnifique. Je suis heureuse de vous avoir réunis. Et pour le club,
personne d'autre que toi n'était plus qualifiée pour le mener. À vrai
dire, moi aussi je voudrais te remercier car, grâce à toi, je suis
devenue une meilleure personne. J'ai vu en toi une rivale en début
d'année, et si Aliénor ne t'avait pas choisie comme fillote, j'aurais
tout fait pour t'écarter de Thomas. Mais heureusement, j'ai appris à te
connaître et j'ai découvert une fille merveilleuse, dévouée, attachante
et inspirante. Et merci à toi aussi, Thomas, pour les joies que tu m'as
apportées. À vrai dire, tous les deux, je vous considère maintenant
comme ma famille. Ça me fait un mal fou de devoir vous quitter, mais je
sais que c'est nécessaire.
— Oui, c'est nécessaire, confirme
marraine. Moi aussi je suis triste de devoir vous quitter. Mais
aujourd'hui nous avons fait notre boulot. Nous vous avons guidés cette
année, nous vous avons réunis, nous vous avons transmis le club. Nous
n'avons plus rien à vous apporter. L'année prochaine, ce sera à votre
tour. Vous aurez vos propres fillots et vous devrez les guider.
Sarah
a la larme à l’œil après les remerciements ; le ton de la voix de
marraine est tout aussi ému. Je sens que cette séparation va être
vraiment difficile. D'un coup, Sarah se lève précipitamment et sort de
la pièce en s'excusant. Même si elle cache son visage, j'ai repéré des
larmes. L'émotion doit être trop forte.
— Vous savez, nous
chuchote marraine, Sarah a perdu la totalité de sa famille ; alors,
quand elle vous dit qu'elle vous considère comme sa famille, ce n'est
pas rien.
Mon Dieu, comme c'est horrible ! Elle ne nous en avait
jamais parlé. Je comprends encore mieux sa réaction. Cette séparation
doit être vraiment dure pour elle. Elle m'apparaît aujourd'hui sous un
tout nouvel aspect : j'avais toujours vu en elle une femme forte,
inébranlable, et aujourd'hui je découvre qu'elle gardait enfoui un
triste secret. Je décèle un aspect plus fragile d'elle. Je n'ai jamais
connu mon père. J'ai toujours ressenti un vide par rapport à cela, et je
peux comprendre en partie ce qu'elle ressent. Mais perdre toute sa
famille, je n'aurais jamais pu supporter.
Et voilà qu'aujourd'hui elle nous quitte. C'est une épreuve de plus pour elle. J'ai une grande peine pour elle.
Je
me lève à mon tour et me dirige vers la chambre où elle s'est réfugiée.
J'ouvre la porte et pénètre doucement dans la pièce. Assise sur le lit,
elle est bel et bien en larmes. Elle est surprise de me voir ici mais
ne dit rien. Sans un mot, je m'assois à côté d'elle et tends ma main
vers sa joue pour sécher ses larmes.
— On se reverra, lui promets-je en lui caressant la joue. Tu seras toujours la bienvenue.
J'approche doucement mon visage du sien et entrouvre mes lèvres.
— Je n'ai jamais embrassé de fille, murmure-t-elle.
— Alors, laisse-toi faire.
Nos
lèvres se soudent. Ma langue s'engouffre dans sa bouche et trouve une
réponse positive. J'embrasse Sarah tendrement. Je l'allonge doucement
sur le lit et m'installe à califourchon sur elle sans dessouder nos
bouches. Mes mains caressent affectueusement ses courbes à travers sa
fine robe. J'ai envie d'aimer ce corps divin que Thomas a déjà aimé tant
de fois. Je palpe un de ses magnifiques seins, j'effleure une de ses
douces cuisses.
J'entends Thomas et marraine arriver à leur tour
dans la chambre. Trop occupée avec Sarah, j'ignore quelle est leur
première réaction, mais tous deux viennent s'installer sur le lit à nos
côtés. Je sens des mains qui m'effleurent le corps. Ce nouveau contact
me fait lâcher prise avec Sarah. Nos bouches se dessoudent. Mon visage
est attiré par les mains de Thomas qui m'embrasse à son tour tandis
qu'Aliénor pose ses lèvres sur celles de Sarah. Puis nous échangeons une
nouvelle fois de partenaire ; Thomas et moi embrassons maintenant nos
marraines respectives.
Ces échanges durent plusieurs minutes. Les
lèvres passent d'une bouche à l'autre, les mains passent d'un corps à
l'autre avec beaucoup de sensualité. Personne ne dit mot. Nous profitons
de nos derniers contacts.
Les vêtements commencent maintenant à tomber. Chacun déshabille l'autre entre deux baisers, entre deux caresses.
Nous
sommes nus. Thomas est fièrement dressé. Sarah le regarde avec envie.
D'un signe de main, je l'invite à venir en profiter. Elle plonge sur
Thomas et l'embrasse passionnément. Leurs mains parcourent le corps de
l'autre avec envie. Sarah finit par allonger son fillot sur le lit. Sa
bouche embrasse le torse de mon homme et descend jusqu'au niveau de sa
virilité. Après l'avoir cajolé avec quelques caresses, elle le prend en
bouche et commence à le sucer doucement. Je regarde attentivement Sarah
donner du plaisir à mon amour lorsque je sens les mains de marraine ma
câliner la nuque. Le contact me fait frissonner. Je me tourne vers elle
et nous nous embrassons passionnément. Aliénor me dorlote les seins,
puis atteint mon intimité humide. Elle me pousse à m'allonger aux côtés
de Thomas. Marraine m'ouvre les cuisses et commence un doux cunnilingus.
Mes sens s'échauffent. Le plaisir monte rapidement. Elle sait vraiment
s'y faire…
Thomas est le long de moi. Il halète lui aussi de
satisfaction. Je tourne mon visage vers lui et observe le plaisir qui a
envahi ses traits. Je pose une main sur son ventre pour le caresser. Il
se tourne lui aussi vers moi tandis que sa main attrape la mienne. Nous
nous embrassons main dans la main.
J'ai envie moi aussi de le prendre
en bouche. Je me redresse donc et m'approche de son sexe. Sarah me
laisse la place et me regarde emboucher l'adorable gland. Je suce
délicatement son sexe. Je déguste se chair avec plaisir. Sarah passe une
main tendre dans mes cheveux pour les caresser. C'est très agréable.
Pendant ce temps-là, Aliénor est en train d'embrasser mon chéri. Thomas
est vraiment aux anges ! Il doit vraiment apprécier d'avoir trois femmes
pour lui.
Je lâche le sexe de mon amour et embrasse une
nouvelle fois Sarah. Elle est maintenant plus détendue avec ces baisers
lesbiens. Nos langues s'emmêlent et nos salives au goût de Thomas se
mélangent. Je me détourne de Thomas pour découvrir plus en détail ce
nouveau corps. Aliénor prend ma relève et avale le pénis de Thomas.
Ma
bouche migre dans le cou de Sarah puis sur ses magnifiques seins. Je
lèche avec désir ses tétons. Je lui masse les seins de manière raffinée.
Elle s'allonge à côté de Thomas, place que j'occupais quelques minutes
auparavant.
Je lui écarte les cuisses doucement et commence à
embrasser son intimité. Sarah laisse échapper un gémissement de plaisir.
Elle a un goût de miel très agréable, alors je lape son nectar avec
plaisir. Je la déguste d'une langue habile et la masse en introduisant
quelques doigts. Elle semble de plus en plus se laisser aller. Son corps
se met à onduler sous les assauts de ma langue.
D'un coup,
marraine me fait comprendre qu'elle veut m'embrasser. Nos lèvres se
soudent donc. Je suis surprise de trouver sa bouche pleine de sperme.
Elle vient de faire jouir Thomas et compte me le faire partager. Elle
met fin à notre contact pour venir embrasser Sarah. Je suis prête à
reprendre le cunnilingus, mais Thomas me fait comprendre qu'il veut
prendre la relève. Je lui cède la place et m'installe à côté de Sarah,
toujours occupée à embrasser marraine. Je lui lèche donc un sein et la
caresse. Marraine se met à lécher le corps de son amie, alors j'en
profite pour embrasser une nouvelle fois Sarah.
Thomas continue
le cunnilingus tandis que marraine et moi nous occupons du reste du
corps de Sarah. Cette dernière gémit maintenant beaucoup. Elle prend
énormément de plaisir à sentir trois bouches s'occuper d'elle. Je suis
contente de lui offrir cela. J'espère que ça allégera sa peine. Du coup,
ce qui devait arriver arrive : le corps de Sarah est pris de spasmes et
elle pousse un puissant cri de jouissance. Je n'ai pas le temps de
réagir que Thomas et Aliénor me sautent dessus pour m'embrasser et me
caresser. Ils m'allongent sur le lit et commencent à me lécher comme on
léchait Sarah. Cette dernière, une fois ses esprits retrouvés, ne tarde
pas à les rejoindre. Elle pousse Thomas pour me lécher elle-même la
vulve. C'est un délice. Je profite à mon tour de trois langues. Cela me
rappelle la seconde épreuve des jeux érotiques, quand Anzhelina et les
autres m'ont fait jouir. Je sens que ce coup-ci je ne vais pas tarder à
arriver au même résultat. Mes veines sont de plus en plus en feu. Je
suis bercée par le plaisir. Une vague me submerge d'un coup et je suis
prise à mon tour par un orgasme puissant.
La virilité de Thomas
semble repointer le bout de son nez. Marraine, très excitée, se frotte
le long de mon amour. Ils s'embrassent tous deux et se caressent. C'est
au tour de Sarah de venir le coller. Je souris de les voir si excitées.
Je les comprends. Ce sexe fièrement dressé fait tellement envie ! Les
filles plaquent Thomas sur le lit et Aliénor s'empale sur son sexe en
poussant un cri de joie. Ma chère marraine semble s'être transformée en
furie en un instant. Elle remue comme une folle sur le sexe de mon petit
ami. Les grimaces de plaisir qu'elle affiche me font rire. Elle est
magnifique !
C'est Sarah qui prend la relève alors que j'attrape
marraine et que je la plaque sur le lit. Je lui branle le sexe avec
trois doigts tandis que je lèche ses magnifiques seins. Elle hurle de
plaisir jusqu'à atteindre l'orgasme. Si les voisins de Sarah sont chez
eux, ils doivent se poser un tas de questions avec le raffut que l'on
fait.
Je suis soudain attrapée par quatre mains. Thomas et Sarah
me positionnent entre eux deux. Thomas, derrière moi, me pénètre tandis
que Sarah me caresse et m'embrasse. Aliénor, qui s'est réfugiée au bord
du lit, reprend son souffle en nous observant.
Je prends beaucoup de
plaisir entre ces deux corps chauds qui rendent hommage au mien. Je
sens le sexe de Thomas coulisser dans le mien. Je sens leurs mains
flatter mes courbes. Je sens leur souffle chaud dans mon cou. Le plaisir
me transporte. Puis marraine revient à l'assaut et s'en prend à Sarah.
Elles s'embrassent puis se retrouvent en 69. Je les regarde se donner du
plaisir tandis que Thomas continue de me pilonner. Je me sens tellement
bien… Il me serre fortement contre lui et augmente le rythme de ses
assauts. Je gémis de bonheur et l'encourage à y aller plus fortement.
C'est si bon ! Il m'embrasse dans la nuque, me flatte la poitrine et me
fait l'amour de plus en plus sauvagement. Je sens que je ne vais pas
tarder à venir une seconde fois. Oh oui, j'aime quand il me prend comme
cela… Je ne m'en lasserai jamais. Allez, ça y est, la vague me submerge
de nouveau. Je suis parcourue par un torrent d'émotions. Je jouis en
même temps que l'homme de mes rêves qui me serre fortement dans ses
bras.
Nous restons soudés l'un à l'autre tandis que nos marraines finissent à leur tour leur affaire.
Le
restant de l'après-midi nous voit rester tous les quatre sur le lit à
discuter et se remémorer quelques anecdotes. Puis vient le moment du au
revoir final. Nous avons tous nos affaires à préparer pour le départ.
Nous nous enlaçons une dernière fois. J'ai un pincement au cœur. Elles
vont vraiment me manquer... Sarah a encore une larme à l’œil, mais la
tristesse a disparu de son regard.
— On se reverra, nous promet-elle, souriante.
— Oui, confirme Aliénor, on tient à ce que vous nous présentiez vos futurs fillots. Nous reviendrons dès que possible en France.
— Au revoir, finissons-nous tous par dire les uns à la suite des autres.
FIN
Auteur : Nathan Kari
La série étant maintenant publiée entièrement, les retardataires peuvent profiter d'un rattrapage accéléré en consultant la page de Nathan Kari
RépondreSupprimerCette série est une de mes préférées, merci Nathan !
RépondreSupprimertous simplement sublime, merci et à bientôt pour une nouvelle oeuvre
RépondreSupprimerLizzy m'avait encouragé à dévorer ce récit. Elle n'a pas exagéré. C'est super-réussi.
RépondreSupprimerMerci de ce commentaire, l'auteur de cette série appréciera.
SupprimerMaintenant, si ce n'est déjà fait, il faudrait lire quelques autres de nos séries pour choisir celle qui vous plait le plus !