mercredi 12 novembre 2014

[Critique "Liz"téraire] Le déclic

Le déclic... cette BD ne pouvait pas porter un meilleur titre. Elle a été un déclic pour moi... la découverte des BDs érotiques et de son auteur Manara.

Mais je m'égare. Cette chronique est une critique "Liz"téraire d'une BD érotique.

Le déclic (tome 1) décrit les aventures de Claudia, jeune femme bourgeoise mariée à un richissime homme d'affaires (avocat ou banquier, qu'importe, je ne m'en souviens plus) qui pourrait être son père. Hautaine, pète-sec, coincée du cul et frigide, elle n'en attise pas moins les convoitises par sa beauté, mais tous s'y cassent les dents. Pourtant, un ne lâche pas l'affaire et va jusqu'à organiser l'enlèvement de Claudia et lui faire implanter une puce révolutionnaire dans le cerveau. Cette puce, à partir d'une télécommande, permet de contrôler les pulsions sexuelles. Il va alors devenir le cauchemar de la belle Claudia : par un simple "clic", la jeune femme va perdre le contrôle de son corps et devra assouvir ses nouvelles pulsions, ce qui l'entraînera dans des situations... compliquées.

Crédits image : Éditions Albin Michel / Manara


Ce que j'ai aimé : je crois la 1ère phrase de cette chronique vous aura donné une idée de ce que j'en pense et j'ai peur de ne pas être objective. Le scénario, bien que fantasque, tient la route et vous entraîne dans un monde contemporain avec des protagonistes aux caractères bien définis et réalistes. Manara est un Artiste. Les dessins sont tout simplement magnifiques, sensuels et torrides.

Ce que je n'ai pas aimé : je crois que la seule déception vient du fait qu'il est trop court. Mais j'ai rapidement lu le tome 2, et ma déception a vite été effacée, surtout qu'il y a eu 4 tomes.

Confidence : Je me rappelle avoir lu cette BD dans le "Sauramps" de la place de la comédie de Montpellier. Pour ne pas attirer l'attention ou être jugée comme "obsédée", je prenais une BD classique dans un rayon voisin dans laquelle je glissais "le déclic". Assise dos à un rayonnage, les passants pouvaient alors croire que je lisais un "Tintin" ou un "Lucky Luke". Un "voyeur" assidu aurait néanmoins pu comprendre que je réagissais bizarrement à la lecture de ces classiques parce que mes cuisses n'arrêtaient pas de frétiller et de se frotter l'une contre l'autre, mon visage était cramoisi et mon souffle court.
Auteure : Lizzy K

3 commentaires:

  1. Pour information, les éditions "Drugstore" ont réédité les 4 volumes du "Déclic" en 2009 en version colorisée et une version intégrale en noir et blanc.
    La couverture présentée dans l'article est celle de l'édition de 1984 (1ère édition française). Il y a eu ensuite de multiples rééditions jusqu'à la reprise de la "franchise" par Drugstore.

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  2. Je crois qu'il en existe une version en film d'animation. Bon choix pour une première critique.

    I16

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  3. S'il existe, je ne l'ai jamais vu. En revanche, je suis sûre, pour l'avoir vu, qu'il y a une version animée du "Parfum de l'invisible".

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