CHAPITRE DEUX : RÉVÉLATIONS
Il a tiqué en comprenant toute l’amertume que j’avais mise dans ce mot. Ce mot qui lui rappelait combien il m’avait fait souffrir en me traitant comme une merde.
— Je suis désolé. Je voudrais revenir en arrière pour faire les choses autrement, mais j’ai été si con que je ne crois pas que j’aurais su me comporter normalement.
— Là, je suis d’accord avec vous.
— Tu es dure, mais je suppose que je le mérite. Je… C’est Callie qui t’a recherchée dès qu’elle a compris que tu avais disparu. Je sais que c’est à cause de mon père ; je ne le lui pardonnerai jamais. Je l’ai insulté dès que j’ai réussi à m’exprimer. Il m’a déshérité, renié, mais ça ne me fait rien. Selon ma tante, je suis sorti du coma le 4 novembre 2012 quand elle m’a annoncé qu’elle t’avait retrouvée. Mais je n’ai pu me lever seul la première fois que quelques jours avant Noël.
Il a tiqué en comprenant toute l’amertume que j’avais mise dans ce mot. Ce mot qui lui rappelait combien il m’avait fait souffrir en me traitant comme une merde.
— Je suis désolé. Je voudrais revenir en arrière pour faire les choses autrement, mais j’ai été si con que je ne crois pas que j’aurais su me comporter normalement.
— Là, je suis d’accord avec vous.
— Tu es dure, mais je suppose que je le mérite. Je… C’est Callie qui t’a recherchée dès qu’elle a compris que tu avais disparu. Je sais que c’est à cause de mon père ; je ne le lui pardonnerai jamais. Je l’ai insulté dès que j’ai réussi à m’exprimer. Il m’a déshérité, renié, mais ça ne me fait rien. Selon ma tante, je suis sorti du coma le 4 novembre 2012 quand elle m’a annoncé qu’elle t’avait retrouvée. Mais je n’ai pu me lever seul la première fois que quelques jours avant Noël.
— Mais pourquoi…
—
Je n’avais plus beaucoup de muscles, ni surtout de tonicité dans ce qui
restait. La rééducation a été très dure, tant sur le plan physique que
sur le plan mental. À ce propos, tu m’as sauvé la vie : je te remercie.
Il semble que si j’étais resté trente secondes de plus sans oxygène, mon
brillant cerveau serait out et je serais un légume.
— Pourquoi
êtes-vous venu me voir ? Je ne vous demandais rien : je vous avais dit
que je partirais au bout de quinze jours et je l’ai fait. Vous n’êtes
rien pour moi.
— La seule chose qui m’a permis de m’en sortir et de
me battre, la seule, c’est un souvenir. Je suis dans l’eau, inconscient.
Tu me maintiens la tête hors de l’eau et tu cries « Tu n’as pas le droit de m’abandonner, Jason ! Je t’aime, tu entends, je t’aime ! » Je ne sais si c’est réel, si je l’ai inventé. Mais je n’aurais jamais osé rêver t’entendre me dire ça.
Il
s’est interrompu, essoufflé ; son beau visage aux traits tirés était
tourné vers moi, suppliant et plein d’espoir, suspendu à mes lèvres.
Putain,
je ne sais plus du tout où j’en suis, moi ! Avant de quitter Miami,
j’ai appris que pour sa famille je n’étais guère qu’une pute, et lui il
vient me parler d’amour ? Mais, bon Dieu, j’avais dix-huit ans ; j’étais
d’une naïveté confondante, j’étais éblouie et emplie d’espoir, j’en
avais à donner, moi, de l’amour. Pour ce à quoi il a servi…
Quand
il a vu que je ne répondais rien, que je ne répondrais pas, l’espoir
s’est envolé des yeux de Jason et il a paru se recroqueviller ; ses yeux
ont fixé le parquet devant lui.
— Je comprends. J’ai dû prendre mes désirs pour la réalité. Je te présente mes excuses, Steph, pour avoir cru…
—
Mais merde à la fin ! Bien sûr que je l’ai dit que je vous aimais !
C’était la vérité, je vous aimais. Mais c’est fini maintenant. Cette
Fondation qui aide de pauvres orphelines en finançant leurs études, en
leur faisant miroiter un futur radieux, cette Fondation, elle vous sert
aussi à vous trouver des putes, à ton père et à toi. Vous les baisez,
vous les brisez, et après vous les renvoyez dans leur merde. J’ai raison
? Jason, j’ai raison ? Répondez-moi !
Je hurlais maintenant
debout devant lui ; mes nerfs avaient lâché et ma voix s’est soudain
brisée. Ravalant mes sanglots, je suis retombée dans le canapé. Des
larmes coulaient sur mes joues mais je me suis forcée à les ignorer.
—
Quand je t’ai reçue pour la première fois, je m’occupais de la
Fondation depuis un peu moins de trois ans. J’étais sorti avec deux
étudiantes de mon âge qui faisaient partie du programme et avaient été
embauchées par mon père. Ça n’a pas marché entre nous, un peu par leur
faute et beaucoup par la mienne. J’étais amoureux de quelqu’un d’autre.
Depuis le jour où, par hasard, j’ai ouvert ton dossier de fin d’études à
l’Immaculata. J’avais été intrigué par les excellents résultats
scolaires d’une de nos élèves et j’ai voulu mieux la connaître. Et je
suis tombé amoureux d’une photo de toi en toge pour la remise du diplôme
de High School (équivalent du baccalauréat). J’ai ensuite voulu
te voir pour de vrai sur le campus, et je t’ai trouvée encore plus belle
que sur la photo. Je suis venu te voir pratiquer tous tes sports
préférés, ceci sans me montrer.
— Je ne vous ai jamais vu ; je m’en serais souvenue, vous n’êtes pas absolument passe-partout…
—
Oh, j’étais souvent très loin, avec des jumelles. Et c’est devenu une
réelle obsession ; c’est alors que j’ai eu le malheur d’en parler à mon
père, qui a pris l’affaire en main. Il t’a tout de suite trouvée à son
goût ; je l’ai compris mais j’ai été lâche, je le sais maintenant. Déjà,
il avait réussi à s’approprier les deux étudiantes précédentes et les
avait brisées. Je savais que je ne le laisserais pas faire pareil avec
toi, mais il est allé trop loin pour t’asservir et te faire chanter avec
ses complices.
— Non ! Ne me dites pas que monsieur Rodriguez, la piscine, c’est…
—
Si ; Rodriguez l’a dénoncé, et il avait des preuves. Pour ce qu’ils
t’ont fait subir et pour un trafic de jeunes filles destinées à des
personnes sans scrupules. Mon père en en liberté conditionnelle avec un
bracelet électronique à la cheville.
Je secouai la tête, abasourdie. Ce salaud avait tout manigancé, il avait manipulé tout le monde, même son propre fils.
Jason,
tu n’es qu’une andouille ! Si tu m’aimais depuis des années, il te
fallait venir me trouver, tout simplement, et me parler. Beau comme tu
es, tu n’aurais eu aucun mal à séduire une petite dinde écervelée comme
moi ! Au lieu de ça, par timidité mal placée, par fierté aussi, tu nous
as mis dans une merde noire.
— J’avais déjà des doutes grâce à
Anita, mais ce qu’il t’a fait quand tu es sortie de l’hôpital, je ne le
lui pardonnerai jamais ; il t’a forcée à tout abandonner, ne t’a laissé
aucune chance.
— Sinon de devenir sa pute soumise ; et il voulait que je rembourse tout…
—
Il n’avait pas le droit pour les frais de scolarité ou de logement.
J’ai vu sa facture, elle était salée. C’est pour ça que tu as changé de
nom, je comprends. Pour tes cheveux, j’ai eu un choc, mais tu es si
belle…
J’ai préparé une tisane que nous avons bue assis l’un à
côté de l’autre sur le canapé ; il était épuisé et ça se voyait. Je me
suis appuyée contre son épaule en frissonnant. Nous avons dès lors peu
parlé, nous contentant de ce simple contact non épidermique. C’était
déjà bien plus que ce que je croyais possible avant notre discussion.
Kach et Tom sont rentrés juste avant minuit et nous ont réveillés ; je
dormais en chien de fusil, la tête posée sur la cuisse de Jason. Ils
étaient excités comme des puces mais ont été raisonnables ; ils savaient
que Jason avait besoin de repos. Ils se sont embrassés goulûment sur la
bouche pendant que je faisais une bise à mon ancien patron.
— Je suis dans un centre de rééducation à Berkeley depuis trois jours ; tu veux mon adresse ?
— Bien sûr ; je peux passer vous voir les lundis et jeudis, je ne travaille pas. Et vous pouvez me téléphoner.
Quand
les deux hommes sont partis je me suis sentie triste, nauséeuse. Par
contre, Kachina sautait partout, irradiant le bonheur.
— Steph,
tu te rends compte ? Il m’a dit qu’il me trouve géniale, qu’il m’aime,
qu’il… Il ne veut plus que je danse à poil, sauf pour lui. Il veut aller
voir mes parents pour leur demander ma main.
— Mais… Ma puce, tu le
connais à peine. Ne brûle pas les étapes, apprends à le connaître. Tu
n’as même pas fait l’amour avec lui… Si ? Mademoiselle Boyle, shocking !
C’est un bon coup, au moins ?
— Il m’a fait voir le ciel ; une tuerie ! Je file me doucher ; moi, j’ai la culotte trempée.
— Au moins, tu en as une ! ironisai-je, secrètement ravie de la joie qui faisait resplendir ma copine.
—
Après, je te rejoins dans ton lit, et tu n’as pas ton mot à dire,
Stephanie LaSalle, ou LeBlond, je m’y perds. J’ai besoin de toi, tu vas
me faire jouir, et je vais te faire jouir, même s’il me faut t’attacher
pour ça.
J’ai rougi jusqu’aux oreilles et ma coloc a rigolé en
s’en rendant compte ; j’étais troublée. Pour la première fois je n’ai
pas protesté. Kach était si heureuse, sur un petit nuage, que je n’ai
pas voulu lui faire de peine. Je suis allée me coucher, et quelques
minutes plus tard elle est arrivée, précédée par de suaves fragrances de
jasmin, de citron et de cyprine. Pour la première fois, j’ai répondu à
son baiser fiévreux. Comme délivrée d’une malédiction, ma libido est
sortie de son hibernation prolongée pour s’ouvrir à cette jolie brune.
Elle s’est reculée un instant pour me contempler avec convoitise et une
pointe d’admiration.
— Comme tu es belle quand tu souris ! Si je
n’aimais pas autant les hommes, je t’aurais épousée. Je t’aime, Steph.
Et je vais te faire jouir, je vais te faire rattraper tous les orgasmes
que tu n’as pas eus depuis deux ans.
— Tu te vantes, femme-médecine mandan. Mon cœur bat encore, mais c’est purement mécanique, hélas. Et les sentiments l’ont fui depuis si longtemps que je ne pourrai accepter trop de plaisir sans risquer de le briser.
—
Tu n’as pas confiance en moi ? Je ne te connais pas depuis bien
longtemps ; je suis ton amie depuis encore moins de temps, mais je suis
ton âme-sœur, ton double sur Terre ; si je ne peux te donner ce dont tu
as besoin au fond de toi, je serai mortellement triste.
Elle
était sérieuse quand elle parlait de manière aussi formelle, ma petite
Indienne ; son minois si expressif, ses yeux emplis de larmes ont eu
raison de ma crainte ; oui, de ma crainte de souffrir encore par amour.
L’amour
n’est-il que souffrance ? Steph, ne pense plus, vis à nouveau ; l’homme
que tu aimais, que tu aimes peut-être encore, a traversé le continent
pour te revoir et tu lui dois d’être solide pour deux. Bats-toi, ne
baisse plus les bras !
Le visage de ma copine s’est illuminé
quand elle a compris que j’acceptais enfin de m’ouvrir à son amour ; un
sourire immense dévoilant ses petites quenottes blanches et parfaites
m’a terrassée et j’ai fondu en larmes. Des larmes libératrices, des
larmes de bonheur aussi ; bouleversée, elle s’est jetée sur moi et ses
lèvres se sont écrasées sur les miennes pour un baiser intense et
désespéré au goût salé. Je la serrai dans mes bras et nos jambes se sont
entrelacées ; il n’y avait plus rien de doux dans notre corps-à-corps
furieux, juste de l’urgence, du besoin. Essoufflée, Kach s’est soulevée,
les yeux troubles et la respiration hachée ; elle a passé la langue sur
ses lèvres gonflées avant de susurrer :
— Steph, ma chérie, je vais te dévorer ton petit bouton d’amour jusqu’à ce que tu hurles de jouissance.
— Oui, s’il te plaît…
Je
ne reconnaissais plus ma voix, rauque, sensuelle ; elle ne s’y est pas
trompée et son visage est devenu le temps d’un instant celui d’un fauve
prêt à dévorer sa proie. J’ai délicieusement frissonné ; je sentais que
je ne pouvais trouver de meilleures mains pour renouer avec l’amour. La
suite me l’a prouvé : mon corps trop longtemps sevré de caresses s’est
embrasé lorsque ses doigts coquins ont plongé dans ma vulve trempée et
que sa bouche a aspiré mon bouton engorgé de sang. Un orgasme foudroyant
m’a dévastée, mon ventre en manque s’est raidi et tendu, manquant de
désarçonner ma belle amante.
J’ai empoigné ma poitrine à pleines
mains pour pétrir mes tétons érigés alors que mon bas-ventre parcouru de
frissons était l’objet des attentions lubriques de ma coloc. Plus tard,
j’ai eu le droit de m’occuper sérieusement de son cas, et c’est
tête-bêche que nous avons longuement joué, nous amenant à l’orgasme de
nombreuses fois. Épuisées et couvertes de sueur, nous avons trouvé le
sommeil membres emmêlés et moites. Et j’ai dormi comme je ne l’avais pas
fait depuis longtemps, sereine et comblée.
Quand je me suis
éveillée, Kach dormait contre moi, la respiration paisible et un
demi-sourire sur ses lèvres purpurines ; je les ai effleurées d’un
baiser avant de me lever. Un petit pipi, un grand verre d’eau, une
douche bien chaude et je me sentis d’une humeur polissonne.
Je me
suis approchée à pas de louve du lit où dormait profondément mon amie
et l’ai découverte, tirant doucement le drap jusqu’à ses pieds ; elle
était magnifique, tout simplement magnifique. Sa peau satinée couleur de
miel resplendissait dans la lumière du matin, sa poitrine délicate se
soulevait au rythme paisible de sa respiration. Sa main gauche reposait
sur son ventre, juste au-dessus du renflement de son pubis lisse et
tendre, sa droite étant glissée sous l’oreiller. Je me suis coulée entre
ses jambes juste assez écartées pour moi ; le visage à quelques
centimètres de sa vulve impudiquement offerte, j’ai soufflé doucement au
centre de sa féminité, qui s’est couverte de chair de poule. En
réaction à l’air chaud que j’expulsais, son clitoris s’est engorgé pour
apparaître hors de son capuchon.
Je n’ai pas pu ni voulu résister
plus et j’ai donné un tout petit coup de langue sur ce joli bouton à
peine éclos ; la belle dormeuse a soupiré mais n’a pas eu d’autre
réaction. J’ai avancé avec précaution mes deux mains pour écarter des
doigts ses lèvres intimes et exposer le cœur de son intimité rose et
vulnérable. Ma langue a glissé de bas en haut, explorant à peine la
fente, puis caressant le bouton sombre et dur. À mon troisième coup de
langue, Kach s’est arquée inconsciemment, plaquant son sexe contre ma
bouche avide. Elle a eu un orgasme en se réveillant et ses cuisses se
sont serrées, emprisonnant ma tête dans un doux étau. Une main a caressé
ma chevelure emmêlée.
— Dis donc, petit diable ! Des réveils comme celui-là, je signe tout de suite pour en avoir un tous les matins.
— Pourquoi un seul ? À ta place, je placerais la barre plus haut !
— Ouais ! On sent la spécialiste de saut à la perche…
Je me suis imperceptiblement raidie, mais elle l’a senti, bien sûr ; elle me connaît bien.
— Oups ! Je suis désolée, Steph, ça m’a échappé… Je suis conne.
— C’est rien, c’est pas ta faute ; c’est juste que…
Merde
! Je ne vais pas pleurer, je suis si bien ce matin ! Ce n’est pas sa
faute si tu ne peux plus savourer l’ivresse de l’envol tout en haut de
ta perche. Allez, Steph, respire fort, ça va passer. Comme d’habitude.
Tout passe un jour, tout finit, tout meurt.
J’ai glissé sur
le lit pour me nicher comme un petit oiseau sur l’épaule accueillante de
mon amie. Qui a posé une main sur mon épaule droite, caressant la
longue balafre qui avait signifié la fin de nombreux rêves. Plus de
compétitions de natation, de saut à la perche, d’heptathlon pour moi.
Après mon opération, le chirurgien m’avait laissé quelques espoirs ;
mais après une année passée à tenter de retrouver mes sensations, force a
été de reconnaître que jamais je ne pourrais refaire du sport de haut
niveau. La douleur était tout bonnement trop forte, trop prégnante.
Depuis
mes douze ans, le sport était mon seul exutoire ; il me permettait
d’échapper à l’univers confiné, presque carcéral du pensionnat. La
natation comme l’athlétisme étaient vécus comme des portes ouvertes vers
un ailleurs qui ne pouvait être que merveilleux. Je savais maintenant
que cette vie m’était interdite et que la parenthèse était fermée. Et
Kach n’y était pour rien. Je l’ai embrassée sur la joue.
—
T’inquiète, je sais qu’il faut tourner la page, mais j’ai trop perdu en
même temps, moi qui n’avais jamais rien possédé. Alors je vis avec ce
qui me reste.
— Hé ! Ce qui te reste ? Tu as vingt ans, tu es belle à
se damner, tu es intelligente, ta meilleure amie est une sorcière
indienne… Tu veux quoi en plus ?
— Tu as raison, mais là, aujourd’hui, je ne sais plus où j’en suis.
— Ce Jason, il est quoi pour toi ? J’ai bien vu comment tu le regardais, et j’ai aussi vu comment il te regardait…
—
Je l’ai aimé, il y a longtemps. Quand je l’ai revu hier, j’ai eu pitié
de lui ; il était si grand, si fort, si sûr de lui… à en être puant.
— Donc c’est lui que tu as sauvé de la noyade, et c’est avec lui que tu as eu l’épaule explosée ?
— Oui, exactement.
— Et après ?
—
Jason s’est donc retrouvé dans le coma, et moi à l’hôpital ; à ma
sortie, c’est là que son père m’a mis le marché en main. Et comme j’ai
refusé, il m’a chassée, menacée, couverte de dettes. J’ai renoncé à la
fac où j’étais boursière et je suis partie.
— Putain, j’y crois pas : tu sauves son fils et il essaie de te détruire !
— Il essaie ?
— Oui, et crois-moi : avec moi tu vas revivre ; je ne te laisserai pas. Et si Tom veut de moi, ce sera à mes conditions.
Auteur : Matt Démon
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