vendredi 5 février 2016

Black hole (2)

Relire le chapitre 1

CHAPITRE 2 : Obsession


Partout ! Elle est partout autour de moi. Dans diverses positions, dans diverses tenues, en noir et blanc, en couleur, parfois juste quelques traits de crayon, un visage, un corps. Je repère une photo où elle est penchée à la fenêtre : nul doute que celle-ci provient du film que je viens de regarder. C'est son regard que l'on retrouve le plus sur mes dessins, ce même regard qui m'a fasciné sur la vidéo. J'ai apparemment essayé de capter au mieux ce qu’il me fait ressentir. Ses yeux ! Ses yeux partout posés sur moi.

« Qu'est-ce que tout ça veut dire ? Pourquoi tant de photos et de dessins de cette femme tapissent ainsi mes murs ? Mais qui est-elle, bon sang ? » Il semble qu'elle m'a obsédé, ces derniers jours. C'est vrai que je l'ai trouvée magnifique et très attirante sur la vidéo, mais pour en arriver à ce point-là... J'ai l'étrange sentiment qu'elle est la réponse à ce qu'il m'est arrivé. Si je parvenais à la retrouver, j'en apprendrais sûrement plus sur ce qu'il s’est passé. Elle est la clé : je dois la retrouver !



Je sors finalement de mon bureau et réfléchis un peu. Comment la trouver ? Eh bien, en supposant que je suis bien l'auteur de la vidéo, je sais déjà que j'ai filmé la fenêtre de son appartement, à moins que cela soit l'appartement de son compagnon. En tout cas, c'est déjà un point de départ. Est-ce dans le coin ? C’est là que je me rends compte à quel point ma vie ne s’est limitée qu’à mon boulot. À part le chemin jusqu’à mon entreprise et les alentours de mon appartement, je ne connais absolument pas Méronze malgré les deux ans que j’y habite. En tout cas, vu l'angle de la caméra, je n'ai pas filmé de la rue. Je devais donc être à l'intérieur, soit chez une connaissance, soit dans une chambre d'hôtel. La deuxième solution me paraît déjà plus probable.

Hop, je file sur Internet. Rapide recherche pour dénicher tous les hôtels de la région. Mince, il y en a un paquet. C'est vrai que c'est un coin plutôt touristique. Je ne vais quand même pas faire la route jusqu'à tous ces hôtels pour retrouver l'appartement ? Et tout ça, c’est en supposant que je suis resté dans la région, que je n’ai pas voyagé pendant ces vacances forcées. Il y a peut-être une solution plus simple ! En effet, passer la nuit à l'hôtel n'est pas gratuit. Je consulte donc mon compte en ligne. Si j'ai payé avec ma carte, il y a sûrement moyen de savoir de quel hôtel il s'agit. « Voyons voir... Ah non, je n'ai fait que retirer du liquide ces derniers jours, et des sommes plutôt importantes. Qu'est-ce que j'ai bien pu trafiquer ? »

Je fais les cent pas tout en réfléchissant quand soudain j'aperçois un petit objet gris métallique à côté du canapé. Je m'approche et le ramasse. Cette fois, je crois avoir confirmé que je suis bien l'auteur de la vidéo : j'ai mis la main sur une petite caméra. Je remarque aussi une mallette que je ne connaissais pas posée sur le canapé. Je la prends et en examine l'intérieur. Son contenu m'en apprendra peut-être plus. Rien ! Il n'y a strictement rien. Par contre, je remarque qu'un trou a été découpé. Je crois comprendre tout de suite l'intérêt. Afin de vérifier ma théorie, je glisse la caméra à l'intérieur. Oui, c'est ça ! L'objectif de la caméra correspond exactement au diamètre du trou. La mallette m'a donc servi à cacher l’appareil.

Bon, je crois que je vais devoir regarder les autres vidéos du dossier mystérieux pour en apprendre un peu plus maintenant. Je me jette sur mon fauteuil et relance l'ordinateur qui s'était mis en veille. Ça y est, je double-clique sur une nouvelle vidéo.

Elle démarre doucement et le décor apparaît. Je reconnais le lieu : c'est la terrasse d'un café situé à quelques rues d'ici. L'objectif de la caméra pointe sur un couple assis à une petite table. Je n'ai pas de mal à les reconnaître : il s'agit du même couple. La courte distance me permet d'observer plus en détail la femme. Elle a un visage d'ange malicieux. Deux yeux d'un bleu envoûtant, maquillés juste comme il le faut pour en approfondir le contour, des lèvres pulpeuses auxquelles on a envie de s'abreuver éternellement. Ses mèches d'un noir de jais contrastent avec ses yeux... Elle est vraiment sublime.

Elle est là à discuter et à rire innocemment avec son petit-ami. Je suis complètement fasciné par cette façon sensuelle de remuer. « Mais qui est-elle, bon sang ? » Il ne se passe pas grand-chose pour le moment, mais je suis scotché devant la vidéo, incapable de faire autre chose. Elle est là, assise à la table. Elle porte une robe d'été légère qui met parfaitement ses courbes en valeur et qui laisse place à deux magnifiques jambes longilignes.

Soudain son regard se tourne en direction de la caméra. Elle remarque probablement ma présence, peut-être même la caméra. Son attitude change légèrement. Son sourire se crispe. Plusieurs coups d’œil sont portés dans ma direction dans les minutes qui suivent. Elle doit sans doute vérifier si je l'observe bien. Elle semble de plus en plus nerveuse, se redresse sur son siège. Puis on dirait qu'elle essaie de se détendre. L'expression de son regard change. Je la vois se mordre les lèvres tandis que son petit-ami – qui n'a rien remarqué – continue de lui parler. Elle s'enfonce un peu plus dans son siège, laissant sa fine robe remonter légèrement sur le haut de ses cuisses. Une main se pose d'ailleurs sur l’une d’entre elles et la caresse par de légers mouvements quasi imperceptibles. Elle commence à se tortiller sur sa chaise. La situation l'exciterait ?

Par un gracieux mouvement furtif, je la vois écarter les cuisses puis les refermer. L'a-t-elle fait exprès ? Un coup d’œil dans la direction de la caméra m'indique que oui. Visiblement elle semble ravie de l'effet qu'elle m'a fait. Ses jambes se frottent l'une à l'autre. J'attends impatiemment sa seconde action. Va-t-elle oser de nouveau l'expérience ?
Elle se tourne légèrement sur sa chaise pour se mettre bien face à moi. Ses mains caressent ses cuisses de moins en moins subtilement, faisant remonter encore plus sa robe. Pendant ce temps-là, elle poursuit innocemment la conversation avec son conjoint qui ne se doute pas un instant de ce qui est en train de se jouer sous la table.

Et voilà, elle retente l'expérience pour mon plus grand bonheur. Ses cuisses s'écartent plus longtemps ce coup-ci. Elle réalise ce geste tout en me fixant d'un regard de braise et avec un sourire provocant. J'ai une vue sur sa petite culotte blanche.

Le spectacle est incroyable ! Qu’une fille puisse s'exhiber comme cela juste sous le nez de son compagnon est vraiment très excitant. Malheureusement, cette magnifique vision de ce si émoustillant petit bout de tissu blanc est soudainement rompue. La fille me lance un sourire moqueur. J'attends impatiemment une nouvelle vision fugace, mais cette nymphe semble m'ignorer. Le frottement de ses jambes l'une sur l'autre m'indique qu'elle fait seulement semblant, probablement afin de me frustrer. Mon cœur bat la chamade, mon membre est endolori. Cette fille me chamboule. Qu'attend-elle pour se découvrir encore ? Elle ne fait que siroter son verre et écouter son compagnon.

Environ deux minutes plus tard, enfin quelque chose se passe. Elle fait tomber sa carte de crédit sortie préalablement pour payer l'addition. Elle se penche négligemment et me laisse une vue parfaite sur son joli décolleté. L'a-t-elle fait exprès ? C'est probable ! Un sourire m'indique que c'est le cas.
Malheureusement, le serveur arrive avec le lecteur de cartes bancaires et leur fait payer l'addition. Le couple s'en va, la vidéo se coupe.

J’ai chaud. Cette nouvelle vidéo m’a remis le feu aux poudres. C’est d’une main tremblante que je lance la vidéo suivante. Il faut que je découvre la suite.

Il pleut, sur cette vidéo. Je suis dans un coin de rue. La caméra pointe sur un mur. Puis elle se met à capter la vitrine d'un bar dont l’enseigne indique le nom : L’Interlude. Je cherche ma nymphe des yeux mais ne la repère pas dans les clients. Ce n'est pas possible. Les précédentes vidéos la concernaient. Elle doit forcément être aussi sur cette vidéo.
Bien évidemment, je n'ai pas tort et je la repère enfin. Normal que je ne la trouvais pas dans les clients puisque c'est une employée. Elle est en train de servir en ce moment même un couple. Je suis une nouvelle fois fascinée par la beauté de cette jeune femme. Ses cheveux sont coiffés en chignon, ce qui lui dégage la nuque. Elle porte une jupette et une chemise aux couleurs pastel de l'enseigne. Soudain la caméra bouge et je perds de vue cette déesse. Je ne peux pas m'empêcher d'être frustré. Apparemment, je me déplace. La vidéo se fixe quelques secondes supplémentaires sur ma nymphette et se coupe.

Je suis surpris par la fin rapide et frustrante de cette vidéo. Je me précipite sur la souris pour en lancer une autre. Je veux en voir plus. « Qui est-elle, bon sang ? »

Je retrouve le même décor que précédemment. Il pleut toujours, mais il fait maintenant nuit. La caméra fixe impatiemment le bar qui semble fermé. Je ne distingue personne mais repère quelques mouvements derrière le comptoir. Une voiture passe sur la route à côté, et je bouge la caméra en réaction. Dans le mouvement, je repère mon parapluie positionné le long du mur. Le caméscope revient sur la vitrine, et soudain ma nymphette fait son apparition. Elle passe la porte du personnel, fait un signe d'au revoir vers la personne du comptoir, et la voilà qui sort dans la rue. Je me plaque soudain le long du mur, attends quelque secondes puis ouvre mon parapluie et me mets à mon tour à marcher. La caméra bouge trop, je ne parviens pas à distinguer quoi que ce soit, puis enfin elle retrouve une certaine stabilité perturbée par la marche. Je la suis dans la nuit. Elle porte un grand parapluie jaune qui la protège elle aussi de l'averse, ce qui fait que je ne vois pas ses cheveux ni une grande partie de son dos. J'ai en revanche une vue parfaite sur son petit cul moulé par un jean slim. De temps en temps, les phares des voitures qui passent me font profiter d'un peu plus de détails.

Je profite par la même occasion de la vidéo pour tenter de repérer les alentours : quelques immeubles par-ci, par-là : une poste, une banque. Nous virons ensuite sur la gauche pour emprunter des ruelles un peu plus étroites et moins fréquentées. Je la suis ensuite pendant plusieurs minutes sans même qu'elle ne porte un regard en arrière ; puis, sans que je ne comprenne pourquoi, l'image devient noire et la vidéo se coupe.

« Ah non, encore ! J’allais peut-être avoir la chance de découvrir où elle vit... Qu’est-ce qu’elles ont, ces fichues vidéos, à se couper trop tôt ? Vite, la suite ! »

L’Interlude, le café où travaille ma nymphette, apparaît à l'écran sous un ciel nocturne. Comme la fois précédente, j'attends la fin de son service au coin de rue. Elle est en train de servir les derniers clients de la journée. Elle discute rapidement avec le couple puis s'en va derrière le comptoir. Je la vois prendre un chiffon et frotter le comptoir. Je vois un homme – je suppose que c’est le patron - sortir par la porte du personnel, lui dire quelque chose puis disparaître sur la droite. Ma nymphette commence alors à faire les comptes de la caisse. Même en effectuant cette tâche en rien sexy, elle semble si sensuelle ! Je ne parviens pas à détacher mon regard d'elle. Quelques minutes plus tard le couple de clients vient payer l’addition puis finit par sortir du café. Pendant ce temps-là, le patron réapparaît et repasse la porte du personnel. Ma nymphette le suit quelques instants plus tard. J'avance rapidement la vidéo jusqu'au moment où elle refait une apparition. Elle quitte à son tour le café et commence à emprunter le même chemin que la dernière fois.

Comme la fois précédente je me mets à la suivre à distance tout en filmant la scène. Elle porte ce coup-ci une minijupe en jean accompagnée de bottes. Son haut est un chemisier noir. Nous passons maintenant devant la poste quand soudain je la vois jeter un coup d’œil derrière elle. La caméra bouge hâtivement en réaction. Quand l'image se stabilise de nouveau sur elle, elle continue sa route comme si de rien n'était. M'a-t-elle remarqué ? Nous passons maintenant devant la banque et atteignons peu après les ruelles moins fréquentées. Au moment de s'y engager, elle jette un nouveau coup d’œil dans ma direction puis disparaît. Le mouvement de la caméra s’arrête. Je suis sûrement en train d'hésiter à continuer ma traque. Elle m'a probablement repéré. Que vais-je faire ? En tout cas, si j'étais de nouveau dans cette situation, je crois que je continuerais. La tentation est trop forte. J'ai trop envie de savoir comment elle aurait réagi en se sachant suivie.

Visiblement, le moi de la vidéo a cédé à la même tentation puisqu'il se remet en marche et arrive à l'embouchure où ma nymphette a disparu quelques instants plus tôt. La caméra se fixe de nouveau sur ma proie. Elle est accroupie, ramasse quelque chose par terre qu'elle dépose sur le capot d'une voiture garée là. Elle reprend sa route d'un pas innocent.
J'attends qu'elle prenne un peu d'avance puis je me précipite sur ce mystérieux présent qu'elle a laissé.

Oh, surprise ! Nul doute maintenant qu'elle m'a repéré puisque c'est bien un cadeau qu'elle m'a laissé : une petite culotte noire. Je sais donc maintenant d'où vient ce mystérieux sous-vêtement que j'ai trouvé tout à l'heure. Ma nymphette est une vraie coquine. Elle aime apparemment me provoquer. Je vois une main s'emparer du précieux tissu, et la vidéo se coupe.

Cette fille me rend fou. Entre son petit numéro sur la terrasse et le présent qu’elle laisse au type louche qui la suit, j’ai affaire à une véritable salope. Je n’ai que rarement ressenti l’effet que me fait cette coquine. Mes sens sont en feu, la tête me tourne presque, et mes jambes se mettent à trembler nerveusement. Je ne perds pas de temps pour la suite.

Que va me réserver cette nouvelle vidéo ? Je suis très excité de le découvrir ; mes mains en tremblent. Ça y est, l'image apparaît. J'ai un grand coup de chaud en visionnant cette nouvelle scène. Ma nymphette est agenouillée juste devant ma caméra. Elle est en train de caresser mon entrejambe en m'adressant un large sourire. Nous sommes situés dans la ruelle où elle m'avait laissé sa culotte en cadeau. Je la vois ouvrir mon pantalon et laisser s'échapper mon sexe impatiemment dressé. Ses fins doigts se posent sur mon membre pour le caresser doucement. Mon Dieu, je remarque une bague de fiançailles à son annulaire gauche. Son petit-ami est donc en fait son fiancé, et pourtant elle m'a provoqué et s’apprête maintenant à me sucer sans la moindre ombre de remords. C'est donc une grande coquine.

Elle me fixe d'un regard provocant et se lèche les lèvres. Elle décalotte doucement mon gland et passe une langue agile dessus. Puis j'ai le plaisir de la voir emboucher de manière gourmande mon sexe qu’elle se met à pomper. La voir me drainer ainsi la bite tout en me lançant des regards provocateurs et excitants me stimule énormément. Je suis dégoûté de ne pas pouvoir me souvenir des sensations ressenties ce soir-là, mais je les imagine très bien. Je commence à me branler franchement devant cette magnifique vidéo. Ma nymphette continue sa formidable fellation. Je me noie dans le brasier de ses yeux. Elle me rend dingue rien qu'avec son regard. Comme j'aimerais qu'elle soit vraiment présente, qu'elle sorte de cette vidéo et qu'elle se jette sur mon membre que je suis toujours en train de branler frénétiquement ! Il faut vraiment que je retrouve cette fille. « Mais qui est-elle, bon sang ? Et où est-elle passée ? Elle me rend dingue, dingue… Je la veux ! »

La vidéo me montre sa langue se promener le long de mon sexe et venir titiller mon gland. Elle semble vraiment savoir y faire. « Quel plaisir ce doit-être de se faire sucer par une telle fille… Et dire que j'ai eu cette magnifique chance et que ma pauvre mémoire refuse de me laisser accéder à ces souvenirs ! »

Ma nymphette me branle délicatement et offre un sourire ravi à la caméra. Je la vois masser mes bourses pour reprendre peu après mon membre en bouche et le pomper amoureusement. « Sentir sa langue, comme j'aimerais tant ! » Malheureusement, je dois seulement me contenter d'images et reboucher les trous par mon imagination.

Et puis soudainement, voilà que ma nymphette semble arrêter sa manœuvre. Elle lâche mon membre tout en me gratifiant d'un sourire ravi. Puis sa bouche s'ouvre devant la caméra et affiche un épais liquide blanc sur sa petite langue gourmande. Elle ferme la bouche et avale.
Je me vois alors lui tendre quelques billets qu'elle range dans son soutien-gorge. Elle se relève, me fait un signe de main et s'en va. La caméra la regarde s'éloigner lentement, puis s'éteint. Je n'y crois pas : ma nymphette serait en fait une prostituée ? Elle m'aurait sucé seulement pour quelques billets ? Je ne sais que penser de cela. « Il faut vraiment que je la retrouve pour en savoir plus. »

Quoi qu'il en soit, je ne résiste pas à relancer cette magnifique vidéo pour finir de me masturber. Je jouis au même moment que sur la vidéo.
 Auteur : Nathan Kari

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