lundi 23 mai 2016

Instantanés (2)

2 - Le retour à l'école



Margaret a 42 ans. Mère au foyer active et épanouie, elle a donné à son mari, un riche industriel du Sussex, deux fils aujourd'hui adolescents qui font sa fierté. Alanguie dans un confortable fauteuil en cuir du grand salon du manoir familial, elle sirote une coupe de champagne. Elle porte une chemise blanche, une cravate à rayures bordeaux et or au nœud parfaitement ajusté, un pull du même bordeaux dont l'encolure en V et la taille sont soulignées par un liseré du même or, une jupe plissée grise et un blazer noir arborant le blason du Saint Ann College. Elle a mis beaucoup de soin dans sa tenue pour cette grande occasion, n'omettant aucun détail, des socquettes blanches immaculées et chaussures noires vernies jusqu'aux couettes blondes que ses camarades de classe trouvaient si charmantes. Elle délaisse un instant le noble vin pétillant pour tourner la tête et gratifier d'un petit coup de langue humide le gland décalotté qui lui caresse doucement la joue. Qui est-il celui-là, déjà... Ah oui... Le prof de maths... Un corps d'athlète qui les faisait toutes fantasmer... Et elle se dit, alors que ses lèvres s'ouvrent pour le laisser entrer, que ce sexe monumental est à la hauteur de ce qu'elle imaginait en secret.

Margaret a profité de l'absence de son époux et de ses enfants, partis pour la journée participer à une chasse à courre, pour organiser ce rassemblement d'anciennes élèves. Les huit amies ont toutes revêtu l'uniforme aux couleurs de l'institution centenaire. Les strictes tenues sont impeccables, portées avec une élégance et une distinction toutes britanniques. Deux rangs de pupitres séparés par une allée centrale ont été disposés sur le grand tapis persan qui habille le plancher en chêne ciré de la vaste pièce. Un large tableau noir aux montants de bois sombre et équipé de roulettes a été placé devant la majestueuse cheminée, complétant l'atmosphère scolaire du salon bourgeois. Un fort bel homme habillé d'un costume trois pièces anthracite a tout d'abord fait un discours de bienvenue devant la classe, se présentant lui-même – le headmaster Jones – puis présentant chacun à leur tour les membres du corps enseignant entrant dans la pièce à l'appel de leur nom. Ces dames sagement assises, telles des convives affamées devant le menu de leur festin à venir, ont dévoré du regard la dizaine d'étalons entièrement nus. La maîtresse des lieux a spécialement fait venir de Londres un groupe de strip-teaseurs dont les membres portent, pour cette leçon un peu particulière, le patronyme des professeurs qui ont assuré il y a bien longtemps leur éducation.

Le téléphone sonne. La main gantée du majordome tend le combiné à Margaret qui, ne pouvant décemment s'exprimer la bouche pleine, relâche à contrecœur son obscène sucette. Elle se permet toutefois, en répondant à son mari, de caresser de deux doigts distraits les testicules dont elle espère bientôt récolter le contenu.

— Oui, darling, tout se passe divinement bien. Nous avons tellement de merveilleux souvenirs à évoquer... Mais le devoir m'appelle ; je dois te laisser. Embrasse les enfants pour moi, et soyez prudents.

Elle rend le téléphone au domestique et se ressaisit du pénis impatient, l'enfournant à nouveau avant qu'il ne perde de sa raideur. Le professeur de français, allongé sous elle dans le fauteuil, maintient les jambes de la gourmande levées, ses fortes mains glissées sous les jolies cuisses ouvertes. Cette position lui permet de ramoner efficacement l'anus distendu de son élève, que nul n'aurait cru capable d'engouffrer un aussi large engin.

Joyce et Melissa, les deux petites filles modèles qui se disputaient la première place dans la plupart des disciplines, sont devenues respectivement juge et avocate. Les jambes droites, légèrement écartées, les avant-bras appuyés sur leur pupitre, elles reçoivent la correction que leur comportement de collégiennes exemplaires leur a toujours évitée lorsqu'elles étaient adolescentes. Leurs culottes blanches baissées jusqu'aux chevilles et leurs jupes grises troussées à la taille, elles présentent côte à côte leurs jolis derrières au principal Jones. La canne claque à un rythme régulier sur leurs délicates fesses tuméfiées, les zébrant de rouge à tour de rôle. De l'autre côté du bureau, les larges pénis des professeurs de chimie et de physique étouffent les gémissements des deux femmes en comblant leurs bouches écumantes de salive. Cette pratique ne répond à aucune recommandation du Ministère de l'éducation en ce qui concerne les châtiments corporels, pas plus que les plugs bordeaux qui obstruent les voies anales de ces dames. Décorés à leur extrémité apparente du blason du collège couleur or, ils contribuent à la coupable satisfaction de la magistrate et de sa collègue du barreau. Le headmaster, en bon professionnel, s'assure d'ailleurs de leur jouissance en insérant à intervalles réguliers son index dans les vagins dégoulinants.

Allongée sur le dos sur le pupitre voisin, Elizabeth, l'épouse du Lord local, est littéralement embrochée. D'un côté, sa tête tombe en arrière, maintenue par la musculeuse trique du surveillant général qui s'enfonce jusque dans sa gorge asphyxiée. De l'autre, le gode-ceinture de Jane, médecin de son état, ausculte sans ménagement ses profondeurs vaginales. La doctoresse a déboutonné son col et ouvert sa chemise blanche pour libérer les superbes seins qui attiraient déjà sur elle le regard de ses camarades d'école. Son stéthoscope se pose sur tant de poitrines ; il est normal que les autres profitent de la sienne de temps en temps, après tout. Ses deux globes aux tétons dressés, entre lesquels tombe la cravate au nœud relâché, se balancent au rythme des coups de boutoir qu'elle assène avec fougue. Le gode est également aux couleurs de Saint Ann comme le reste des sextoys mis à disposition ce jour, d'ailleurs, fabriqués pour l'occasion sur commande et à grands frais. Jane faiblit à peine le temps de boire une gorgée de champagne, reposant rapidement sa coupe sur le plateau d'argent que lui tend le majordome pour reprendre de plus belle la cadence de ses coups de piston.

Vautrées sur l'un des confortables fauteuils en cuir qui trônent au fond de la pièce, Evelyn et Fiona, dignes mères au foyer dans le civil, s'abandonnent haletantes à leurs plus bas instincts. Uniformes débraillés et coiffures en bataille, déculottées et dépoitraillées, les deux furies se déchaînent sous le regard attentif de trois étalons nus. Ils observent, immobiles et muets, entretenant leur volumineuse raideur par une masturbation lente et régulière, prêts à délivrer leur récompense aux élèves méritantes. Les langues frénétiques glissent sur les seins, les bouches avides aspirent les tétons puis se cherchent, s'embrassent et se dévorent en laissant échapper des râles de plaisir. Les mains courent sous les chemises et sous les jupes, pétrissant poitrines et fesses offertes. La dextre d'Evelyn se concentre sur l'entrejambe de son amie, introduisant son index et son majeur dans l'accueillant vagin. Fiona l'encourage, réclamant plus encore en des termes particulièrement inconvenants. Elle laisse échapper un long cri d'extase lorsque, accédant à sa requête, le poing de la petite salope s'enfonce tout entier dans sa grosse chatte baveuse. La manche du blazer frotte sur la douce cuisse au rythme de la main défonceuse. Le poignet d'Evelyn est couvert de l'abondant lubrifiant naturel qui s'écoule à chaque à coup, détrempant sa manchette blanche impeccablement repassée.

Debout devant le tableau noir, Emily l'institutrice se soumet à un exercice de dictée. Le professeur d'anglais énonce lentement et d'une voix monocorde le texte qu'elle s'efforce de retranscrire avec sa craie. L'homme soupire.

— Turgescent s'écrit avec un s et un c, et non pas deux s. Corrigez, je vous prie.

Il presse le bouton du petit boitier qu'il tient à la main. Emily flageole, pousse un petit cri, et se reprend. Elle a du mal à se concentrer. Elle, qui exige de ses élèves qu'ils restent silencieux et attentifs pendant qu'elle interroge l'un d'eux, doit non seulement subir les gémissements lascifs de leurs mères dépravées, mais aussi supporter l'œuf vibrant qui tressaute dans son vagin à chacune de ses erreurs. La dictée reprend. L'institutrice se sent couler toute entière entre ses cuisses. Les gouttes chatouilleuses glissent sur sa peau, la faisant tressaillir. Elle en oublie le e final de "sodomisée", qui s'accorde ici avec "garce". Nouvelles vibrations. Nouvelle inondation. Emily, haletante, s'appuie contre le tableau. Le professeur en profite pour soulever la jupe plissée grise et constater avec satisfaction que la petite culotte de coton, trempée comme une soupe, est littéralement ruisselante.

Son slip blanc tiré de côté, l'insatiable Margaret frotte son clitoris avec son index. Elle lubrifie de temps à autre ce dernier dans sa vulve, comme si les deux gros pénis qui emplissent respectivement sa bouche et son rectum ne lui suffisaient pas. C'est probablement la réflexion que se fait le principal Jones. Ayant reposé sa canne, il ouvre sa braguette pour en extraire un membre aux dimensions exceptionnelles. Il n'est pas le headmaster pour rien ! Contrairement à ses collègues nus, il porte toujours son costume, assurant par sa mise et son flegme l'autorité que lui confère sa noble fonction. Il enlève toutefois sa veste, qu'il confie au domestique, pour présenter ses hommages à la maîtresse de maison. Écartant les jambes pour se positionner au-dessus de celles de son collègue le professeur de français, il introduit d'une main ferme son sexe dans le dernier orifice libre de Margaret. Puis, s'étant assuré de sa position par quelques allers et retours d'échauffement, prenant appui sur les accoudoirs du fauteuil, il jette toute sa vigueur dans la magistrale double pénétration.

Leur tortionnaire les ayant délaissés, le professeur de chimie et le professeur de physique ont pris place derrière les postérieurs meurtris de Joyce et Melissa. Maintenant fermement les hanches de leurs élèves, ils laissent aller et venir à l'unisson leurs pénis perforateurs dans les doux abricots gorgés de jus. Accoudées sur leur pupitre l'une à côté de l'autre, les deux femmes s'embrassent tant bien que mal, cherchant à unir leurs lèvres et leurs langues malgré les secousses répétées.

Jane s'est allongée à la place d'Elizabeth. C'est maintenant dans la gorge étouffée de la doctoresse que s'enfonce l'engin du surveillant général. Ce dernier, au lieu de prendre appui sur les bords de la table comme il le faisait auparavant, plaque ses mains sur les généreuses mamelles de la collégienne d'un jour, les malaxant au rythme des ses pénétrations buccales. Accroupie sur son amie, les mains sur les genoux, la Lady couine en poussant sur ses cuisses pour assurer le mouvement vertical qui l'empale sur le gode-ceinture dressé tel un pieu.

Serrées côte à côte dans leur fauteuil, Evelyn et Fiona ont chacune passé une jambe par-dessus l'accoudoir contre lequel elles sont calées, à droite pour la première, à gauche pour la seconde. Pressées l'une contre l'autre, leurs épaules vibrent ensemble du mouvement imprimé à la main dont elles ont fourré leur propre vagin, n'en laissant dépasser que le poignet luisant. Leurs têtes tournées vers l'extérieur, elles pompent consciencieusement le pénis des deux enseignants venus se placer de part et d'autre du luxueux siège en cuir. Se tenant seul face à ce tableau dont il admire la superbe symétrie, le professeur de dessin continue de se masturber.

Sur le tableau noir, le mot "éjaculation" conclut la dictée dont le point final s'étire en un trait blanc plongeant vers le sol. Assise contre le montant, cuisses ouvertes et bras ballants, Emily ne pense plus au dernier s qu'elle a oublié, s'abandonnant au plaisir qui la submerge et l'étourdit. Peu lui importe le contexte orgiaque du texte qui lui imposait l'emploi du pluriel, l'institutrice fontaine jouit sans retenue. Sur le plancher détrempé, le petit œuf, expulsé par son vagin ruisselant devenu trop large, tourne sur lui-même en vibrant. Les genoux fléchis, le professeur d'anglais pousse son membre dans la bouche offerte, ses pieds nus éclaboussés par les jaillissantes sécrétions de son élève.

Les respirations s'accélèrent, les gémissements s'amplifient, les cris deviennent hurlements. Même la si distinguée, la si "so british" Margaret, pénétrée de toute part, ne peut retenir la furie qui se réveille en elle en sentant l'apothéose approcher.

Le blason qui orne le plug anal de Joyce reçoit le premier jet de sperme un court instant avant que celui de Melissa ne soit touché à son tour. Les giclées bienfaitrices s'étalent sur leurs fesses endolories. Les mains tendues vers leur postérieur, elles étalent maladroitement et glanent du bout des doigts le blanc nectar qu'elles portent à leurs lèvres avec délectation. Elizabeth, allongée sur Jane, avance son visage au-dessus de celui de la doctoresse. Les deux bouches grandes ouvertes suffisent à peine à recueillir l'abondante semence qui leur arrive par saccades. Mieux lotie, Lady Elizabeth laisse couler entre ses lèvres une part de son trésor que la langue de la praticienne récupère avec avidité. Telles des traînées de peinture blanche parachevant l'œuvre, les zébrures de sperme se dessinent les unes après les autres sur Evelyn et Fiona. Les mains gluantes des deux femmes, dégagées de leurs entrejambes sur lesquels deux glands fourbus finissent de s'essorer, massent leurs seins copieusement arrosés. Emily, enfin, reçoit le résultat de son interrogation orale en pleine figure. Les éclaboussures se perdent jusque dans ses cheveux. Les yeux fermés mais la tête levée vers celui qui l'honore, elle sent l'épais liquide s'écouler sur ses joues et sur son cou. L'institutrice entend aussi le plic-plic des gouttes de jouissance masculine qui tombent dans sa flaque de jouissance féminine, provoquant en elle un ultime orgasme.

Même si quelques nœuds de cravate sont restés parfaitement ajustés, aucun n'a été épargné par le déluge de sperme qui ravage les uniformes de ces élégantes dames. Il semble que tout le soin qu'elles ont mis dans leur tenue, leur coiffure ou leur manucure, ajoute au plaisir de leur débauche sexuelle. Ainsi, les unes exhibant leur poitrine poisseuse, les autres leurs orifices exsangues, d'autres encore, échevelées, leur maquillage dégoulinant, toutes attendent le feu d'artifice réservé à celle qui les accueille pour cette journée de classe hors norme.

Le majordome doit cette fois répondre lui-même au téléphone. C'est encore monsieur.

— J'ai bien peur que Madame ne puisse parler à Monsieur maintenant ; Madame est en train de porter un toast particulièrement solennel et émouvant.

C'est effectivement avec une émotion certaine que Margaret reçoit la récompense de ses efforts buccaux, laissant gicler sur son visage ce que sa bouche ne peut capter, et recrachant le trop-plein blanchâtre sur le revers de son blazer. C'est en effet avec beaucoup d'emphase que le principal asperge son hôtesse, la souillant de la tête aux pieds de son inestimable semence. Il joint ses effusions à celles du professeur de français sodomite qui vient, pour sa part, d'éjaculer sur l'entrejambe défoncé.

Margaret, fourbue, se laisse aller dans le fauteuil qu'elle occupe maintenant seule. Les jus mélangés finissent de s'écouler sur le cuir. Sans prêter attention au large filet de sperme qui s'étire entre son menton et son col, elle interroge son domestique du regard. Le majordome conclut avant de raccrocher, sur un mouvement de tête approbateur de Madame :

— Si Monsieur souhaite rappeler dans la soirée, puis-je suggérer à Monsieur de le faire avant le dîner, car je crains qu'au-delà, Madame et ses invitées ne soient extrêmement... prises...

Auteur : Lambdales

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