vendredi 27 mai 2016

L'étoile filante (3)

Relire la chapitre 2

Il prit la laisse et la fit descendre du lit de cuir, lui intima de rester à genoux et l’emmena en laisse, la faisant progresser sur les genoux.

Soudain une femme blonde et superbe lui apparut. Elle avait de très longs cheveux dorés, comme une chevelure d’étoile. Elle se tenait debout, fière et superbe, les mains sur les hanches et les jambes écartées, l’attendant.

Elle n’était vêtue que de hautes cuissardes bleu nuit qui s’arrêtaient en haut de ses fortes cuisses blanches comme la Voie Lactée et d’un corset de la même matière et de la même couleur qui soutenait ses seins laissés libres : une poitrine généreuse de déesse. Son pubis renflé et bombé était glabre, et saillait en avant, attirant et provocateur. Ses bras charnus et pleins étaient cerclés d’anneaux de cuir du même bleu. Elle ressemblait à la reine des Amazones.

— Avance, Élodie. Approche ! ordonna-t-elle.
— Qui… qui êtes-vous ?
— Je suis Esther. Ta bonne étoile, et ta Maîtresse.

— Que… que… ?
— Je t’ai vue à l’œuvre, petite garce ; tu es une bonne petite salope : tu es littéralement habitée par le démon du sexe ! En tout cas, tu es jolie comme un cœur. J’adore ton petit cul, ta jolie chatte toute rose, et tes petits nichons de catin, hummm… fit-elle en lui tripotant ses jolis mamelons dressés. Et ce tatouage est des plus ravissants, la complimenta-t-elle en effleurant le cœur stylisé qui ornait son sein gauche. Mais moi, le petit cadenas, c’est à chacune des petites lèvres de ton sexe que j’en mettrais un ! En tout cas, tu as eu ce que tu voulais ; j’ai exaucé ton vœu. Eh bien, il est temps de me montrer ta reconnaissance : lèche-moi, montre-moi ce que tu sais faire sur une chatte !
— Mais je, je…
— Quoi ? la coupa-t-elle avec véhémence. Tu me refuserais ce plaisir ? Avec ce que je t’ai donné ? Et ne me dis pas que tu n’es pas attirée par les chattes : je lis tous tes écrits, toutes ces histoires salaces de petite Fantômette soumise qui s’abandonne aux désirs d’une femme autoritaire et se vautre avec délectation dans les turpitudes et le vice… Ose dire maintenant qu’une chatte te dégoûte !
— Non, je…
— Alors cesse ton bavassage inutile ! Je suis mouillée comme une jument en chaleur, et ma chatte palpitante s’ouvre toute seule et déborde ; elle attend ta langue. Cesse de retarder stupidement mon plaisir ! Approche, approche, c’est un ordre ! Je sais que tu aimes en recevoir.

Vaincue par la voix autoritaire et la stature imposante de la femme, Élodie s’approcha à genoux jusqu’à avoir son visage à quelques centimètres de son sexe. Celle-ci écarta davantage les cuisses en pliant légèrement les genoux, et Élodie vit la chatte rosie par le désir, baveuse et dégoulinante, bâiller devant elle. Esther lui prit la tête, et lentement mais fermement lui colla la bouche sur ses lèvres bien ouvertes. Élodie sortit sa langue, ouvrit grand sa bouche qui se mit à se livrer à un numéro de patinage artistique sur les nymphes offertes, ses lèvres glissant sur les lèvres intimes de la grande et forte blonde. Elle constata avec plaisir que ses muqueuses étaient parfumées ; le goût mêlait des touches indéfinissables rappelant les embruns, le citron, et un goût délicieux de fumée.

S’enhardissant, elle posa ses mains sur les grosses fesses d’Esther, qu’elle trouva charnues, pleines et fermes. « Musclées et faites pour l’amour… » pensa-t-elle. C’est donc avec un réel plaisir qu’elle lui mangea la chatte, les muqueuses lui semblant terriblement douces, fraîches et juteuses sous la langue. Elle prenait véritablement son pied en dégustant son large coquillage bien charnu.

Esther poussait des soupirs, appuyait sa tête sur elle de plus en plus fort, ses cuisses ondulaient, et sa cyprine coulait en abondance et de plus en plus, si bien qu’Élodie devait lécher tout le pourtour de la chatte, jusqu’à l‘aine et la racine des cuisses pour ne rien perdre !

Soudain elle sentit que les fraises de ses seins, encore endolories, avaient été saisies ; elle eut une nouvelle appréhension, avec la peur que la belle blonde maltraite elle aussi ses petits mamelons tendres que les pinces avaient déjà mis à rude épreuve. Mais la stimulation de la femme était plus délicate : elle agaçait les pointes, les caressait du bout des doigts, les pinçotait, les titillait, et Élodie se mit à couler comme une fontaine.
Voulant se caresser, elle retira ses mains du gros fessier mais une voix féminine et dure la rappela à l’ordre, ou plutôt à sa condition de soumise :

— Je t’interdis de te caresser ! Repose tes mains sur mes fesses. Caresse-moi plutôt doucement l’anus.

Élodie s’exécuta, sa main droite caressant l’intérieur des fesses élastiques, effleurant puis caressant du bout des doigts le petit cratère soyeux.

— C’est bien. Tu t’y prends bien. Tu es une bonne bouffeuse de chatte ! Mais je vais te stimuler un peu plus… et te récompenser, puisque je sais que tu aimes ça.

Elle sortit d’on ne sait où une sorte de martinet de cordes à l’allure d’un chat à neuf queues, et sans relâcher la pression sur sa tête avec sa main gauche elle se mit de la main droite à lui cingler en cadence son petit cul, chaque coup étant donné avec une précision extrême et une force mesurée, suffisamment fort pour qu’elle le ressente bien, suffisamment doucement pour ne pas provoquer une brûlure trop intense qui aurait fait retomber son excitation.
Élodie se mit à pousser des gémissements brefs, rythmés par la flagellation, et ses fesses se couvrirent de fines zébrures roses sous l’effet de la cinglée administrée méthodiquement par Esther.

La grosse Esther portait ses coups avec une précision extrême, visant même l'intérieur des fesses, l'extrémité des lanières rêches touchant les lèvres de sa chatte en feu. Les geignements plaintifs d’Élodie venaient plus de l’insupportable tension sexuelle qu'il lui était interdit de soulager que de la douleur cinglante mais tolérable qui fouettait ses chairs.
Sa bouche et sa langue, néanmoins, faisaient merveille et se déchaînaient avec passion sur la vulve charnue de la belle blonde.

Elle sentit soudain, en même temps que les vibrations et les oscillations des cuisses d'Esther, monter comme une longue plainte, un râle aigu, mélange mélodieux d'harmoniques et de vocalises : celle-ci était en train de jouir, pressant plus fort la tête d'Élodie sur sa chatte, l'enfonçant entre ses cuisses.

Sa bouche reçut alors une quantité impressionnante de cyprine, plus fluide, au goût plus marin et plus boisé. Elle tenta de tout absorber, de tout avaler, mais l'abondante mouille débordait de sa bouche, de ses lèvres, et lui coulait sur le menton, tombait sur sa poitrine.
L'orgasme d'Esther dura une bonne demi-minute durant laquelle ses jambes tremblaient sous les spasmes. Puis, reprenant ses esprits, elle prit Élodie par les cheveux et l'emmena en lui déclarant :

— Viens, ma petite pute. Je vais t'offrir ce dont tu rêves, ce qui te fait vibrer et mouiller comme une petite chienne ; tu l’as bien mérité.

Elle la tira vers le lit. Élodie vit qu'il n'était plus capitonné de cuir brun, mais comme recouvert de draps blancs et satinés qui l'accueillirent, et dont la fraîcheur apaisa les brûlures de ses petites fesses zébrées par le fouet.

Elle vit soudain que ce qu'elle avait pris pour de légers rideaux ou des voilages rose pâle et blancs, translucides, agités par une brise invisible, semblaient prendre corps et se mouvaient progressivement sous la forme d'une demi-douzaine de nymphes fluettes à la peau diaphane, qui oscillaient dans un mouvement d'approche concentrique, où leurs membres grêles dansaient, comme littéralement suspendus dans l'air fluide. Leurs lèvres étaient rose vif, et elle semblait apercevoir tout au bout de leur corps lisse et mince des ongles d'un rose brillant.

Petit à petit, elle s'aperçut que ce qui semblait au départ la caresse d'un souffle de vent léger et frais était le résultat du frôlement sur sa peau de leurs doigts aériens. Ceux-ci, en effet, passaient sur tout son corps en d’exquises caresses, puis en de légères pressions un peu plus appuyées et plus précises sur ses bras, la racine de ses cuisses, ses seins, touchant les plis de l'aine, la naissance de ses fesses.

Les petits doigts agiles et fins effleurèrent ses zones érogènes, caressant les nymphes de sa vulve, les fraises durcies de ses seins, les lèvres de sa bouche ; des petits doigts taquins s'immiscèrent même doucement dans sa bouche, caressèrent sa langue. Elle sentit ses lèvres sexuelles délicatement palpées, de menus doigts fureteurs entrer dans sa petite grotte puis glisser jusqu'au fond d'elle.

Une petite bouche rose se posa sur sa bouche, une petite langue soyeuse la pénétra puis s'y agita, explorant avec douceur tout l'intérieur tandis qu'elle sentait des cheveux blonds lumineux plus légers qu'un ange caresser son cou et ses épaules. D'autres petites bouches humides suçotaient délicatement ses mamelons érigés ; d'autres parcouraient sa peau sur toute la surface de son corps, comme autant d'ailes de papillons. L'une s'était collée à sa vulve et glissait sur toute sa surface en un ballet circulaire tandis qu'une petite langue –ou étaient-ce des doigts ? – la fouillait désormais.

Élodie haletait et roucoulait, pour autant que les petites bouches laissaient libre la sienne ; son ventre s'agitait, le plaisir se libérait, la secouait de frissons incontrôlés. Ses fesses furent légèrement soulevées et elle sentit des lèvres mouillées caresser son anus. Des petits doigts fouillaient son intimité ; l'un d'eux, tout fin et luisant, s'immisça dans son petit œillet.

Elle se laissait aller, emportée par les ondes de plaisir qui la parcouraient les unes après les autres, sa voix laissant libre cours à une mélopée diabolique faite de cris, de plaintes, de soupirs, comme un chant de sirène.

Elle vit la fourche de deux cuisses frêles enjamber son visage et l'une des petites vestales approcher sa vulve pure et rose de sa bouche ; sans hésiter, elle posa ses deux mains sur les fesses juvéniles et attira le svelte bassin à elle, colla ses lèvres sur les nymphes délicates, et avec délectation dégusta ce coquillage au goût de mûre et de fraise des bois.

Les bouches, humides et douces, et les doigts fins et aériens stimulaient tout son corps qui semblait ne plus toucher le lit et flotter dans l'air. Ses orgasmes se succédaient en continu, ne la lâchaient pas ; elle coulait en permanence tandis que sa liqueur était bue au fur et à mesure par les petites gourmandes. La tension sexuelle, loin d'être douloureuse, se libérait en permanence. Elle était au paradis, aux anges, ou plutôt avait l'impression d'être entre les mains d’angelotes, livrée à leurs mains, à leurs doigts, à leurs langues, à leurs chattes, ne se posant plus du tout la question du sexe des anges !

À un moment donné, alors qu'elle s'était retrouvée à quatre pattes, cambrée, la croupe tendue, en train de déguster une vulve délicate, avec deux petites bouches suspendues à ses tétons et plusieurs doigts et langues en train de s'agiter de son bourgeon jusqu'à sa rosette, elle sentit des caresses plus fortes et plus appuyées sur ses fesses, plus précises aussi (insistant dans le sillon fessier), des doigts qui se crispaient plus fortement sur ses très légères poignées d'amour. Malgré l'état second où elle se trouvait, cette sensation la surprit et l'intrigua. Levant le nez de la vulve qu’elle était en train d’honorer, elle tourna la tête : la forte Esther se tenait derrière elle, à genoux sur la couche, telle une femme Viking, fière et farouche. Mais surtout, elle ne voyait plus sa vulve grasse : en effet, à sa place, un gode-ceinture fièrement dressé ne laissait aucun doute sur sa prochaine cible.

Élodie soupira, geignit de désir et s'abandonna.
Avec fermeté mais dans un élan passionné et tendre, la belle Esther prit possession de son petit cul et dirigea sans ciller le membre renflé sur l'ouverture rose de la petite grotte où elle s'enfonça d'un seul tenant.

Élodie râla sa première jouissance, se sentant prise, sentant le membre buter tout au fond d'elle, secouant son utérus. Et tandis qu'une petite bouche ne lâchait pas sa vulve, suçant et léchant ses nymphes délicates et son petit bouton, et que les doigts graciles continuaient leur œuvre sur toutes les autres zones érogènes, la blonde Amazone la pilonna de toute sa puissance.

Élodie criait comme une démente à chaque coup de gode, en jouissant sans pouvoir s'arrêter, son utérus ébranlé, ressentant les coups de boutoir jusqu'en haut de son ventre, ses seins se tendant à chaque fois ; elle lâchait littéralement des jets de cyprine, éclaboussant les fortes cuisses d'Esther, perdant tout contrôle, toute once de retenue qu'elle aurait pu encore avoir.
Son orgasme, quasi continu, comme elle n'en avait jamais ressenti de tel, d'aussi puissant, d'aussi long et d'aussi intense lui broyait le bas-ventre, secouait ses cuisses tandis que la belle blonde n'arrêtait pas de la besogner avec force.

Sa bouche s'était ouverte et laissait s'échapper un râle agonique interminable, saccadé seulement par les assauts de sa maîtresse, tandis qu'elle avait l'impression de se vider de toute sa substance et que l'énorme et incroyable tension sexuelle accumulée comme jamais s'en allait, la laissant petit à petit pantelante.

Toutes les stimulations et tous les stimuli la lâchèrent, s'éloignèrent et la quittèrent, et elle s'effondra anéantie sur la couche molle.

***

Quand elle reprit ses esprits elle était sur son lit, comme ivre, nue, trempée, tout son corps fourbu comme si elle venait de terminer un marathon.

***

Le lendemain, elle débarqua chez moi pour me raconter cette nuit incroyable, encore toute tourneboulée. Bien entendu, je ne crus pas à son histoire rocambolesque que je mis sur le compte de son imagination trop fertile.

« C’est encore un prétexte pour que je lui bouffe la chatte… » me dis-je, alors qu’elle était déjà assise sur le bord de ma table en bois d'acacia, cuisses écartées, culotte par terre, et s’astiquait le coquillage en gémissant :

— Tu viens ? Dépêche-toi, j’ai envie…


FIN

Auteur : Docsevere

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