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CHAPITRE 03:00
Le soir suivant, Charlotte me surprit une nouvelle fois en réclamant une autre séance. Celui d’après aussi, si bien que cela devint vite notre nouvelle habitude. Nous discutions toujours le soir à partir de dix-sept heures trente, heure à laquelle nous étions tous les deux rentrés de cours et nos parents encore au boulot, mais très vite elle me demanda de me masturber en pensant à elle. Une fois en pleine action, elle me demandait de décrire dans les moindres détails que j’imaginais être en train de lui faire. Elle réclamait que je lui dise quelle partie de son corps je trouvais la plus excitante, et pourquoi. Elle écoutait mes descriptions avec un air studieux et méticuleux. C’était vraiment étrange de se masturber tout en décrivant à la fille à laquelle on pense ce qu’on imagine, d’autant plus quand cette fille est votre propre sœur. J’adorais ces moments. C’était devenu pour moi comme une sorte de drogue. Je les attendais avec impatience. Chaque soir, notre heure divine semblait prendre son temps à arriver.
Pourtant, un soir je semblai avoir plus de mal à décoller.
— Bah alors, qu’est-ce qui t’arrive ? s’impatienta-t-elle.
— Je ne sais pas, ça n’a pas l’air de vouloir ce soir, répondis-je en tentant de raidir ma demi-molle.
— Et si je te montre mes seins, tu crois que cela t’aiderait ?
Le soir suivant, Charlotte me surprit une nouvelle fois en réclamant une autre séance. Celui d’après aussi, si bien que cela devint vite notre nouvelle habitude. Nous discutions toujours le soir à partir de dix-sept heures trente, heure à laquelle nous étions tous les deux rentrés de cours et nos parents encore au boulot, mais très vite elle me demanda de me masturber en pensant à elle. Une fois en pleine action, elle me demandait de décrire dans les moindres détails que j’imaginais être en train de lui faire. Elle réclamait que je lui dise quelle partie de son corps je trouvais la plus excitante, et pourquoi. Elle écoutait mes descriptions avec un air studieux et méticuleux. C’était vraiment étrange de se masturber tout en décrivant à la fille à laquelle on pense ce qu’on imagine, d’autant plus quand cette fille est votre propre sœur. J’adorais ces moments. C’était devenu pour moi comme une sorte de drogue. Je les attendais avec impatience. Chaque soir, notre heure divine semblait prendre son temps à arriver.
Pourtant, un soir je semblai avoir plus de mal à décoller.
— Bah alors, qu’est-ce qui t’arrive ? s’impatienta-t-elle.
— Je ne sais pas, ça n’a pas l’air de vouloir ce soir, répondis-je en tentant de raidir ma demi-molle.
— Et si je te montre mes seins, tu crois que cela t’aiderait ?
Et
voilà que Charlotte venait de me faire une nouvelle surprise sans que
je m’y attende. Après une confirmation confuse de ma part, elle se
débarrassa de son maillot et défit délicatement son soutien-gorge,
libérant ainsi sa poitrine.
— Oh, Charlotte, ils sont encore plus magnifiques que ce que j’imaginais !
Et
c’était le cas : deux petits seins fermes et fiers, les tétons pointant
timidement. Ma remarque fit rougir Charlotte qui n’osa plus croiser mon
regard.
— Touche-les si cela peut t’aider, m’invita-t-elle.
Je
ne me fis pas prier. Depuis le temps que j’attendais de pouvoir lui
palper la poitrine ! Mes mains se posèrent donc dessus. Le contact lui
donna la chair de poule. Ses seins avaient beau être bien plus petits
que ceux de ma mère, ils n’en restaient pas moins excitants à câliner.
Je caressai délicatement sa douce peau et jouai avec ses tétons en les
faisant rouler sous mes doigts. J’avais envie de les embrasser, de sucer
ces petits mamelons durcissant, mais je n’osai pas. Je préférai laisser
le soin à Charlotte de m’en demander plus si elle en voulait. Charlotte
laissa échapper un léger soupir tandis que l’excitation m’avait cette
fois bien gagné.
— Tu peux y aller maintenant, fit-elle avec une voix presque inaudible.
Comme
les fois précédentes, je libérai mon sexe et commençai à me masturber.
Charlotte se resserra contre moi. J’avais sa magnifique poitrine juste à
quelques centimètres de mon nez. De ma main libre, je continuai à la
lui palper avant qu’elle la rapproche encore plus près de mon visage. La
tentation étant trop forte, je pris l’initiative ; j’en profitai donc
pour goûter à sa peau de pêche. Tout en poursuivant ma masturbation, je
me positionnai sur le côté afin de faciliter mon contact avec ma sœur.
— Puis-je tester quelque chose ? me demanda-t-elle.
D’un
signe de tête, je lui répondis positivement. C’est alors que nos lèvres
se soudèrent. Je sentis sa langue s’immiscer dans ma bouche et se
frotter le long de la mienne. Le contact me fit frémir et une vague de
frissons remonta le long de ma colonne vertébrale. Notre baiser
langoureux se poursuivit tandis que Charlotte resserrait notre étreinte.
Elle était si proche que ses seins s’écrasaient sur mon torse et mon
gland venait buter sur son court et sexy short en jean et ses cuisses
dénudées.
La chaleur de sa peau me brûlait le gland. Le contact de
ses lèvres sur les miennes me tournait la tête. Toutes ces émotions se
bousculaient en moi, et la pression grimpa rapidement. Je ne la retins
pas longtemps et libérai un flot de sperme par salves successives sur
les cuisses de Charlotte.
— Ah, c’est chaud ! s’exclama-t-elle, surprise, sans se plaindre plus que ça de sentir ma semence sur sa cuisse.
Et
voilà, nous venions de vivre une nouvelle folle soirée. Je savais que
jamais je ne parviendrais à oublier. Une nouvelle étape venait d’être
franchie, confirmant encore plus un rapprochement entre ma sœur et moi.
J’étais sûr et certain que nous allions poursuivre sur cette voie. Nul
doute que certains désirs s’étaient aussi éveillés chez Charlotte.
J’étais donc bien décidé à tenter une autre approche le soir suivant.
J’étais
très excité le lendemain. Mon cœur fit un bond quand j’entendis
Charlotte frapper à la porte, pile à dix-sept heures trente pour notre
rendez-vous quotidien. Allongé sur le lit, je la fis entrer sans
attendre. Elle vint se coller à côté de moi. J’observai les magnifiques
traits de son visage en souriant probablement comme un idiot et je lui
caressai la joue en signe d’affection. Sans que personne ne dise mot,
nous nous embrassâmes comme nous l’avions fait la veille.
Nous
nous blottîmes l’un contre l’autre et je lui retirai son maillot. J’eus
la surprise de découvrir qu’elle avait préalablement retiré son
soutien-gorge. C’est ainsi que pour la seconde fois de ma vie je rendis
hommage à la poitrine de ma sœur. Je profitais ainsi de ses deux
sublimes volumes de chair quand Charlotte vint frotter sa cuisse le long
de mon entrejambe, découvrant ainsi une nouvelle fois l’état dans
lequel elle me mettait.
— On dirait que je te fais encore énormément d’effet ce soir, déclara-t-elle, souriante. Tu vas pouvoir y aller.
— Pas ce soir, tentai-je.
— Quoi ? réagit-elle, déçue. Mais pourquoi ?
— J’aimerais juste que ce soit toi qui me le fasses.
Visiblement,
ma demande la prit de court. Elle ne s’attendait pas à une telle
requête. Je déposai un petit baiser au coin de ses lèvres pour
l’encourager. En réaction, sa main s’anima et descendit le long de mon
ventre pour atteindre la ceinture qu’elle défit timidement. Cette fois,
plus aucun doute : Charlotte s’apprêtait à me masturber ! Sa main flatta
la bosse formée à mon entrejambe.
— Oh, s’étonna-t-elle, la bouche grande ouverte, elle semble encore plus grosse que d’habitude.
— Vas-y, libère-la.
Charlotte
m’obéit et permit à mon sexe de se déployer à l'air libre. Elle posa un
doigt hésitant dessus et le laissa se promener sur toute la longueur de
ma hampe. Elle fit légèrement pression pour en tester la rigidité et
sembla être satisfaite du résultat. Enfin elle posa sa paume sur mon
pubis et le caressa, ses doigts s'emmêlant dans ma fine toison. Sa main
migra peu après vers mes bourses qu'elle massa délicatement. Charlotte
semblait vouloir prendre son temps pour découvrir mon sexe dans ses
moindres détails et ne pas vouloir précipiter les choses. Sentir le
contact de ses doigts sur ma verge était très agréable ; la suite
promettait d’être encore meilleure.
Sa main se décida à enserrer
mon membre à la base du gland. Elle descendit le long de mon pieu. Son
mouvement facilita le décalottage, et un gland violacé par le désir fut
libéré. Une goutte de pré-sperme perlait déjà au niveau du méat.
Charlotte posa le bout du doigt dessus et l’étala sur la surface du
gland. Le contact me fit ressentir quelques picotements. Ma sœur
commença réellement la masturbation en faisant coulisser sa main le long
de mon sexe, d’abord doucement puis de plus en plus rapidement et avec
de plus en plus de fermeté. Sa main fut bientôt renforcée par une
seconde qui parfois abandonnait la tige pour partir à l’exploration de
mes bourses. Et pendant tout ce temps, Charlotte, attentive, surveillait
la moindre de mes réactions, observant la montée de mon plaisir
s’afficher sur mon visage. Elle semblait aussi fascinée par le spectacle
de ses petits doigts s’agitant sur mon sexe.
Le moment tant
attendu arriva rapidement, celui où ma sœur me donna elle-même du
plaisir. Je jouis en laissant échapper un râle de bonheur. Plusieurs
longs jets saccadés vinrent s’abattre sur mon ventre.
Reprenant
mon souffle, je remarquai Charlotte observer ses doigts. Elle avait reçu
du sperme dessus. Elle se les frotta, comme pour en tester la texture.
Je la vis peu après porter ses doigts à son nez pour en sentir l’odeur,
puis, à mon grand étonnement, gober l’un d’eux. Elle venait sous mes
yeux de goûter mon sperme. Charlotte lâcha une grimace et me sourit.
— Merci, ne trouvai-je rien d’autre à dire.
Décidément
si j’avais su ce qui arriverait après m’être fait surprendre par ma
sœur, je me serais arrangé pour l’avoir été plus tôt. Depuis cet
événement, Charlotte avait pris conscience de mes désirs et de mes
fantasmes. Elle m’avait convaincu de lui révéler mes plus intimes
secrets et de me branler devant elle. Elle avait même fini par
m’autoriser à lui toucher les seins et à l’embrasser. Et voilà que ce
jour-là elle m’avait masturbé et avait goûté mon sperme. Chaque nouvelle
soirée apportait son lot de surprises.
Je ne le savais pas encore, mais le lendemain confirmerait cette tendance.
Après
avoir frappé à la porte de ma chambre, au lieu de s’allonger à côté de
moi comme d’habitude, elle s’assit vers mes jambes. Je voulus me
redresser pour la prendre dans mes bras et l’embrasser mais elle
m’ordonna de ne pas bouger. Elle l’avait dit d’une manière étrange, si
bien que je préférai lui obéir et voir ce qu’elle avait à me dire.
— Tu ne m’as jamais demandé sur quoi je fantasmais, ni cherché à savoir si je me masturbais.
C’était
le cas, mais j’avais cru saisir rapidement au début de cette histoire
qu’elle avait plus besoin de savoir qu’autre chose. Si elle avait
vraiment eu besoin de me parler de ses désirs, elle l’aurait fait. Où
voulait-elle en venir ? Etait-elle prête à me révéler quelque chose ?
—
Une fois, je suis allée au ciné avec maman, reprit-elle. C’était un
vieux film à l’eau de rose ringard – bref, pas terrible – mais j’étais
contente de faire une sortie avec maman car cela faisait longtemps.
Bref, maman n’aimant pas être trop près de l’écran, elle a voulu
s’installer à l’arrière. Derrière nous, il y avait juste un mec, mais il
a été rejoint ensuite par une jeune fille, une blonde plutôt jolie. Je
n’y ai pas fait attention sur le coup car le film débutait. Ce n’est que
plus tard, quand le film a vraiment commencé à m’ennuyer et que j’ai
fini par perdre ma concentration, que j’ai entendu quelques légers
bruits à l’arrière. Intriguée, je me suis retournée et j’ai découvert
que la fille était en train de sucer le mec. Sur le coup, j’ai été
choquée de savoir qu’elle faisait ça en plein cinéma ; et puis, ça
semblait dégoûtant. Comment pouvait-elle accepter de le sucer ? Je ne
comprenais pas. Quelques minutes plus tard, alors que je ne parvenais
pas à me retirer de la tête ce que je savais être en train de se
dérouler derrière moi, je me suis rendu compte que quelque chose s’était
animé en moi. J’étais curieuse d’en voir plus ; je crois même que je
commençais à être excitée. J’ai alors jeté un coup d’œil pour tenter
d’observer leur petit jeu. Et là, j’ai compris ! Il n’y avait en fait
rien de dégoûtant. La fille semblait agir par amour. Elle prenait elle
aussi du plaisir à offrir ce cadeau à son copain. C’était magnifique, en
fait. Bref, je me suis levée pour aller aux toilettes et je n’ai pas
réussi à m’empêcher d’observer plus en détail. Je crois que le mec a
capté mon regard appuyé. Rouge de honte, je me suis enfuie aux
toilettes. J’avais le sexe trempé, et une boule me brûlait les
entrailles. Je me suis donc caressée et j’ai atteint mon premier
véritable orgasme. Le spectacle m’avait vraiment chamboulée. J’ai
croisée la fille plus tard au lycée de Méronze ; j’ai souri en repensant
à cette séance de cinéma.
— Eh ben, quelle histoire !
— Tout ça
pour te dire que j’ai envie moi aussi d’essayer, déclara-t-elle en
posant une main sur ma cuisse. Comme cette fille, j’ai envie d’offrir ce
cadeau, j’ai envie d’être la fille dont tu as rêvé et sur laquelle tu
fantasmes. Je ne suis pas sûre d’aimer te sucer, mais j’aimerais
vraiment essayer.
— Euh… OK, très bien ! répondis-je, perturbé par cette révélation.
___________________________
CHAPITRE 04:00
Je n’en croyais pas mes oreilles : ma sœur venait de m’annoncer qu’elle désirait me sucer !
Sa
main remonta le long de ma cuisse et atteignit mon entrejambe qu'elle
flatta doucement. Je fus pris d’un tremblement nerveux, tellement
j’étais excité par ce qui m’attendait. Sans me faire patienter trop
longtemps, Charlotte défit mon pantalon et libéra mon sexe. Elle le
caressa amoureusement et décalotta le gland. Elle approcha doucement son
visage à quelques centimètres, si bien que je finis par sentir son
souffle chaud sur mon gland. Elle sembla hésiter un instant ; je la
laissai prendre son temps. Je ne voulais pas la brusquer. Elle se décida
enfin, posa un petit baiser sur la chair tendue, puis un autre. D’un
coup de langue habile, elle caressa mon gland. C’était divin ! J’en
frémis de bonheur ; et ce n’était qu’un début !
Charlotte passa
ensuite à la vitesse supérieure puisqu’elle goba et commença à pomper
maladroitement. Je déchantai vite : elle s’y prenait mal. Ses dents
vinrent même me râper le gland. Je la conseillai finalement et lui dis
de prendre son temps, de faire attention à ses dents et de se servir de
sa langue. Elle m’écouta avec assiduité puis recommença en s’appliquant.
C’était beaucoup mieux. Je l’encourageai à continuer sur cette voie et
me détendis pour profiter du cadeau. Le plaisir monta enfin ; c’était
tellement bon... Seule la fille qui m’avait dépucelé avait déjà tenté de
me sucer, mais elle se débrouillait encore plus mal que Charlotte.
Heureusement, ma sœur semblait avoir soif d’apprendre. Et le fait que ce
soit elle qui me le fasse était encore plus excitant. C’était vraiment
un cadeau magnifique. Même si c’était loin d’être parfait, c’était déjà
beaucoup mieux que ce que j’avais imaginé. Je lui en serais
éternellement reconnaissant.
Charlotte continua de me sucer en
surveillant chacune de mes réactions pour repérer si elle s’y prenait
bien. Elle semblait satisfaite puisque je gémissais de bonheur sous les
assauts de sa langue. Je lui annonçai que j’allais bientôt déposer les
armes, et ainsi décharger mes munitions. Cela n’eut pas l’air de
l’inquiéter puisqu’elle redoubla d’ardeur. Elle me lécha le gland avec
passion tout en se servant de ses mains pour me branler et me masser les
bourses. Mon plaisir arriva alors à son comble et j’éjaculai plusieurs
longs jets de sperme qui vinrent lui maculer la bouche. Charlotte
continua malgré tout de me sucer, et sa langue récolta mon nectar. Elle
ne laissa pas une trace sur ma queue et se nettoya ensuite les doigts
comme une grosse gourmande. Ça y était : ma Charlotte venait de sucer sa
première queue de sa vie, et elle semblait avoir aimé.
Et oui,
en effet, elle avait apprécié assez pour recommencer le lendemain ainsi
que les soirs suivants. Cette fellation fut la première d’une longue
série que j’ai pris plaisir à recevoir. Charlotte était décidée à se
comporter comme la fille de mon rêve, celle qui avait fait la promesse
de me sucer quand j’en avais envie. Dans les faits, c’était surtout
pendant notre heure divine qu’elle me prodiguait ce cadeau car c’était
là le moins risqué. Mais cela nous arrivait de le faire à d’autres
moments et à prendre de très gros risques de nous faire surprendre par
nos parents.
La technique de Charlotte s’améliora rapidement.
Elle sut très vite faire preuve d’habilité avec sa langue, comprit
comment faire monter et redescendre la pression. Elle prit aussi goût à
mon sperme. Elle l’avalait la plupart du temps, mais parfois elle me
demandait de lui asperger le visage ou les seins. Cela ne semblait pas
la déranger, bien au contraire. En tout cas, à chaque nouvel orgasme
qu’elle m’offrait, elle me gratifiait d’un sourire radieux, qu’elle ait
le visage couvert de sperme ou qu’elle ait tout avalé. Le reste du temps
qu’on passait ensemble, nous étions blottis l’un contre l’autre en nous
embrassant ou en nous pelotant. Son corps n’avait plus de secrets pour
mes mains puisqu’elle m’avait autorisé à la toucher n’importe où. Nombre
de fois, je jouai avec ses magnifiques seins ou avec ses fesses
rebondies. Je lui offris même plusieurs orgasmes avec mes doigts.
Je
commençai bientôt à en désirer plus et à la vouloir complètement à moi
mais elle refusait, prétextant qu’elle ne se sentait pas encore prête.
Ce n’est pas grave, me disais-je. En me suçant, elle m’offrait déjà
beaucoup. Elle finirait bien par aller plus loin. Encore une fois, je ne
voulais pas la brusquer, alors je n’insistai pas plus.
Le temps
défila très rapidement, et sans que je m’en rende compte, cela faisait
bientôt plusieurs mois que nous partagions cette étrange relation. Nous
passions maintenant moins de temps ensemble puisque j’avais décroché un
BTS en informatique et avais poursuivi mon parcours en intégrant une
troisième année de licence tandis que Charlotte se dirigeait vers un BTS
de comptabilité. Comme l’université n’était pas toute proche, j’avais
été obligé de prendre un appartement, m’éloignant ainsi la semaine de ma
sœur. Ce n’était pas facile pour moi. Elle me manquait terriblement, et
chaque fois que je quittais le domicile familial le dimanche soir,
j’avais hâte d’être au vendredi soir pour la retrouver.
Pour
nous aider à patienter la semaine, nous nous donnions rendez-vous
toujours à notre heure habituelle sur Internet où nous discutions.
Parfois, elle m’offrait des shows à la webcam. Je n’ai réalisé qu’après
coup qu’elle avait déjà changé et qu’elle se montrait un peu plus
distante à cette période. Si au début les séances étaient chaudes et que
Charlotte se donnait sans compter, plus tard elle semblait plus
réservée et préoccupée ; il fallait que je la motive pour qu’elle se
laisse aller.
C’est un samedi midi que j’ai appris la terrible
nouvelle. Ma mère l’a lâchée innocemment comme ça, entre le fromage et
le dessert :
— Zack, tu ne l’as pas encore rencontré, le copain de ta sœur ?
Je
suis resté sans voix pendant plusieurs longues secondes qui semblèrent
durer des heures en dévisageant le visage de Charlotte rouge de honte.
— Quoi ? Comment ça ? Quel copain ?
— Tu ne lui as donc rien dit, Charlotte ? demanda ma mère.
— J’ai rencontré un garçon, expliqua Charlotte d’un ton gêné et désolé. On est ensemble depuis deux semaines.
Non
! Ce n’était pas possible ! Elle ne pouvait pas me faire ça, à moi.
Notre relation collait pourtant si bien... La nouvelle m’avait coupé
l’appétit et je sautai donc le dessert pour aller me réfugier dans ma
chambre afin de déprimer en paix. Pendant ce temps-là, Charlotte et ma
mère passèrent une bonne partie de l’après-midi à faire les boutiques.
Peu
après leur retour, vers dix-sept heures trente, j’entendis frapper à ma
porte : c’était ma sœur. Elle venait m’apporter quelques explications.
— Désolée, fit-elle, sincère. J’allais t’en parler, mais je ne savais pas comment m’y prendre.
—
Alors t’as préféré laisser maman s’en charger, crachai-je sur un ton de
reproche en essayant malgré tout de garder mon calme. Qui est ce type ?
—
Il s’appelle Thierry. Je l’ai rencontré pendant une soirée chez ma
copine Tatiana. C’est son grand frère. Il a vingt-cinq ans et…
— Et nous deux alors ? la coupai-je brusquement. Qu’est-ce qu’on devient ?
— Euh, justement, hésita-t-elle ; maintenant que je suis avec quelqu’un, j’aimerais que l’on arrête.
— Non ! Non ! S’il-te-plaît, pas ça ! l’implorai-je.
—
Si, il le faut, dit-elle, bouleversée. On ne peut pas continuer comme
cela. Je ne peux avoir deux relations en même temps. Ce n’est pas
correct vis-à-vis d’aucun d’entre vous. D’ailleurs, on n’aurait jamais
dû commencer tous les deux. C’est de l’inceste, c’est mal…
— Pourtant, ça n’a jamais eu l’air de te déranger tant que ça.
— Oui, mais… les choses ont changé… C’est mal !
Je
m’approchai d’elle pour la prendre dans mes bras et l’embrasser, lui
faire oublier toute cette folie, mais elle eut un mouvement de recul.
C’est là que je pris conscience qu’elle était vraiment sérieuse. Cette
fois, c’était la fin, le bout du voyage. Le gong avait sonné sans
prévenir. Plus jamais je ne pourrais profiter de sa douce bouche. Non !
Non ! Ce n’était pas possible. Il me fallait une dernière danse, un
dernier round. Non ! Mieux que ça : il me fallait boucler ce feu
d’artifice avec un magnifique bouquet final.
— Charlotte, s’il-te-plaît, accorde-moi juste une dernière faveur avant que cela soit bien fini entre nous deux.
— Laquelle ?
—
Je veux ta virginité. Offre-la-moi. Je veux être ton premier. Je ne
veux pas que ce soit un pauvre inconnu qui te prenne ton plus précieux
cadeau. Accorde-moi cette dernière faveur, par pitié.
— Je…je ne peux pas.
— Allez, s’il-te-plaît, insistai-je égoïstement. Je sais que ce n’est pas facile, mais j’en ai vraiment besoin.
— Non, tu ne comprends pas : je ne peux pas te l’offrir car c’est déjà trop tard. Thierry me l’a déjà prise.
—
Quoi ? Déjà ? Mais tu disais n’être pas encore prête, et tu lui as
donnée à lui alors que vous n’êtes ensemble que depuis deux semaines ?
—
Oui, je sais, mais je l’ai bien senti avec lui. Ça a été le coup de
foudre, et il était doux et attentionné. J’ai donc su dès le premier
soir que c’était le bon.
— Non ! protestai-je, complètement abattu. Ce n’est pas possible !
—
Et pourtant c’est le cas. Écoute, Zack, je ne peux pas t’offrir ce que
tu me demandes, mais je veux bien te donner une dernière fellation,
affirma-t-elle avec une pointe de culpabilité dans la voix. Après tout
ce qu’on a vécu, ce serait la moindre des choses.
Elle
s’agenouilla devant moi et ouvrit mon pantalon. Je ne sais pas pourquoi
je la laissai faire ; sans doute voulais-je me donner l’illusion que
tout ça n’était qu’un cauchemar. J’avais plutôt envie de m’enfuir loin
d’ici. Je ne pouvais pas la regarder en face, elle me dégoûtait. Je
vivais la chose comme une trahison. Non seulement elle m’abandonnait,
mais elle avait donné son plus précieux cadeau à un autre type, et ce le
soir même de leur rencontre alors que nous deux cela faisait plusieurs
mois que nous vivions notre aventure.
Pourtant je la laissai
m’emboucher le gland gonflé. C’était dingue de bander dans de telles
conditions alors que je me sentais complètement vide à l’intérieur. J’ai
bien senti l’excitation m’envahir. Quelques minutes plus tôt, j’étais
prêt à lui faire l’amour. Maintenant je me dégoûtais parce que je la
laissais me toucher. Tout avait changé en une phrase : elle s’était
offerte à un autre ! J’avais toujours pensé au fond de moi que sa
virginité me revenait de droit.
Mais elle était si belle, si
touchante dans sa volonté de me donner un dernier plaisir avant notre
rupture définitive. Alors je la laissai continuer de me sucer avec tout
le talent qu’elle avait acquis en quelques mois. Je la laissai me
pomper, me lécher, me suçoter. Elle était si belle avec mon sexe dans la
bouche... Avait-elle déjà sucé ce Thierry ? Probablement. L’imaginer
avec le sexe d’un autre en bouche me donnait des nausées, alors je
détournai mon regard de ce visage d’ange. Je ne me concentrai plus que
sur mes sensations, sur le plaisir qui montait malgré tout en moi peu à
peu. Je me détachai alors de cette histoire, essayant d’oublier ce type
qui me l’avait dérobée afin de garder intact le souvenir de ce dernier
cadeau que Charlotte m’offrait. Et je réussis un instant, j’oubliai un
moment cette merde. Je sentis le plaisir gagner chaque parcelle de mon
être, me parcourir les veines jusqu’au bout de mes membres. J’ai senti
mon cerveau baigner dans les endorphines. J’étais au paradis un instant.
Je jouis.
Mais tout retomba ensuite : le souvenir de ce type,
cet inconnu, m’agrippa de nouveau et mon corps s’alourdit. J’ordonnai à
Charlotte de sortir de ma chambre sans sommation. Elle partit donc et je
m’écroulai sur mon lit. Je me sentais vide, extrêmement vide.
Cela
fut dur pour moi de remonter la pente. Elle me manquait atrocement. Nos
séances surtout, puisque je la voyais encore le week-end. Chaque soir à
dix-sept heures trente, une boule au ventre me serrait. J’avais envie
de m’arracher le cœur.
Je mis du temps avant d’accepter de lui
adresser la parole. Entre-temps, elle n’abandonna jamais l’espoir de se
réconcilier avec moi.
Auteur : Nathan Kari
Lisez la suite bientôt
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