CHAPITRE 07:00
Le
réveillon de Noël se déroula calmement. Nous bûmes tous ensemble et nous
mangeâmes beaucoup dans la bonne humeur, bercés par la musique que nous
avions pris plaisir à sélectionner avec Charlotte. Huîtres, tourteaux,
saumon, foie gras, dinde aux marrons et fromages, le repas fut copieux
et délicieux. Ce n’est qu’arrivé au dessert – une bûche glacée aux
fruits exotiques – que Thierry décida de nous annoncer la grande
nouvelle. Il se leva, une flûte de champagne dans la main droite, et
toussota.
— Puis-je avoir votre attention s’il-vous plaît ? déclara-t-il en tapotant une cuillère sur sa flûte de champagne.
Le
silence se fit promptement et tous les regards se braquèrent sur lui.
Il était vêtu en costume-cravate noir qui sembla soudain le serrer. Que
voulait-il au juste ? Que nous réservait-il ? J’eus soudain un très
mauvais pressentiment, surtout quand je le vis s’approcher de ma sœur.
Il sembla mal à l’aise, hésita, puis après une grande inspiration il
décida de se lancer.
— Voilà : Charlotte, depuis que je t’ai
rencontrée, je n’ai cessé de vivre des moments extraordinaires. Je n’ai
jamais été plus heureux que depuis que je te connais. Quand tu es loin
de moi, tu me manques atrocement, je me sens incomplet. Quand tu es là,
je suis au paradis. Tu es mon ange, mon âme-sœur et mon graal. Jamais je
n’ai aimé une femme avec autant de passion qu’avec toi. Je n’imagine
pas mon futur autrement qu’avec toi. J’aimerais donc que tu deviennes
officiellement ma femme. Veux-tu m’épouser ?
Il avait lâché toute
cette tirade un genou à terre et en tenant la main de Charlotte. Ce
n’est qu’au dernier moment qu’il sortit la bague de fiançailles. Elle
était magnifique, en or, sertie d’une splendide émeraude qui rappelait
les yeux de ma sœur. Il venait de nous surprendre tous, personne ne s’y
attendait. Charlotte avait le visage décomposé ; elle resta silencieuse
pendant de cruelles secondes, sûrement une éternité aux yeux de Thierry.
Le pauvre, je le plaignais déjà… Il allait rapidement connaître la
seule réponse possible de Charlotte : non ! J’entendais déjà ce mot
résonner dans ma tête avant qu’elle ne l’ait prononcé. Aucune chance
qu’elle l’épouse. Elle ne l’aimait pas assez pour lui être fidèle : elle
ne l’aimait donc pas assez pour se marier avec lui.
— Oui ! s’exclama-t-elle contre toute attente.
Quoi
? Mais non, ce n‘était pas possible ! Comment pouvait-elle accepter
cela ? Il y avait à peine quelques heures elle me suçait dans ma
chambre, à peine quelques minutes elle me faisait du pied sous la table.
Que venait-il de se passer ? Ce rebondissement n’avait rien de logique.
Les deux dorénavant fiancés se sautèrent dans les bras et
s’embrassèrent avec passion sous les applaudissements de mes parents.
Ces derniers avaient déjà accepté depuis longtemps Thierry dans la
famille ; ils voyaient donc d’un très bon œil ce mariage, contrairement à
moi.
Heureusement que je n’étais pas le centre d’attention : la
nouvelle venait de me donner un choc, et j’affichais donc une mine
dépitée. Comment diable Thierry pouvait-il me faire cela ? Il voulait me
la prendre définitivement, il allait le faire. Je sais que j’aurais dû
me réjouir pour eux et m’effacer pour les laisser vivre un mariage sans
nuages. J’aimais Charlotte ; j’aurais donc dû la laisser vivre
pleinement une relation saine, non incestueuse. C’était égoïste de
vouloir la garder pour moi, d’autant plus que l’on n’avait pas d’avenir
ensemble. Mais merde alors ! Devais-je vraiment sacrifier mon bonheur –
ou en tout cas mes chances d’être heureux – au profit d’un autre ? De
quel droit méritait-il d’être plus heureux que moi ? Je ne voulais pas
lui abandonner ma Charlotte si facilement. Tant qu’elle voudrait encore
de moi, je me battrais pour elle.
C’est ainsi que Thierry
bouleversa une nouvelles fois nos vies. Dès ce jour-là, les préparatifs
du mariage se lancèrent, les rouages de la machine s’enclenchèrent sans
attendre. Tous les sujets de discussions familiales tournaient
uniquement autour de ce mariage. Le poids imposant de cette ignoble
union se faisait ressentir sur mes épaules, j’avais l’impression
d’étouffer. Une vie toute tracée semblait s’ouvrir devant Charlotte. La
cérémonie fut fixée à l’été suivant. Thierry décrocha en plus un poste
important à Lyon qui lui permettrait d’assurer les besoins de sa future
famille. Les fiancés en profitèrent donc pour s’installer dans un
appartement plus grand.
Quant à moi, cette histoire m’éloigna un
peu plus de ma sœur chaque jour qui s’approchait de la date fatidique.
Le besoin de changer d’air se fit ressentir ; je cherchai donc un nouvel
appartement. J’en obtins un que l’on pouvait qualifier d’exigu, que le
salaire minable que je touchais dans ma boîte d’informatique (où j’avais
enfin pu décrocher un CDI) parvenait à peine à payer.
Nos
tête-à-tête avec ma sœur continuèrent malgré tout, avec bien entendu une
fréquence moindre. Les premières semaines après Noël, j’étais en colère
contre Charlotte parce qu’elle avait dit oui. Il m’a fallu du temps
pour digérer la nouvelle. Et puis par la suite, c’est elle qui a mis un
frein à nos séances. Je la sentais s’éloigner peu à peu de moi au fur et
à mesure que la date du mariage approchait. J’étais en train de la
perdre, et je ne savais pas comment la retenir. Je la sentais de plus en
plus hésitante chaque fois qu’elle acceptait de me sucer. À l’approche
du mariage, elle culpabilisait de tromper Thierry. Au fond de son cœur,
elle devait souhaiter se donner complètement et uniquement à lui. Je le
savais, mais étais incapable de la laisser partir.
Et le grand jour arriva !
Le
lieu de la cérémonie avait été fixé à Solérèse : une petite commune des
alentours où les parents de Thierry vivaient toujours. C’est dans cette
grande demeure familiale que les futurs mariés devaient se préparer,
chacun dans une chambre, pour ce qui devait être le plus beau jour de
leur vie et l’un des plus tristes de la mienne. J’aurais bien trouvé une
excuse pour échapper à cette torture, mais le couple avait insisté pour
que je joue le rôle du témoin de Thierry. Je devais donc témoigner de
leur mariage, moi qui ironiquement ne rêvais que de fermer les yeux
dessus. Ma sœur venait de passer sa robe dans la chambre de Tatiana, sa
future belle-sœur, meilleure amie et aussi témoin, quand je frappai à la
porte. Elle me fit entrer et je pus la découvrir habillée. Elle était
magnifique. Le sublime tissu blanc flottait sur elle comme un voile
léger et lui donnait une allure divine. Tatiana était occupée à lui
coiffer les cheveux.
— Pourrais-je te parler ? demandai-je. Seul à seule.
— Euh… oui, hésita-t-elle un instant. Tatiana, tu peux nous laisser seuls ?
— OK, mais faites vite. Je viens seulement de commencer la coiffure. J’en ai pour un bout de temps.
— D’accord, on va essayer ! répondit Charlotte.
— Bon. En attendant, je vais voir si on n’a pas besoin de moi ailleurs. Tu n’auras qu’à me bipper quand tu seras prête.
J’attendis
donc que Tatiana sorte de la chambre sans vraiment faire attention à
cette dernière. Toute mon attention était portée sur Charlotte,
ravissante dans sa robe immaculée. Je pris une grande inspiration et me
lançai :
— Charlotte, je t’en prie, ne l’épouse pas. Il est encore temps de changer d’avis.
— Oh, arrête ! s’exaspéra-t-elle. Nous en avons déjà discuté.
— Pourtant, il faut que l’on en reparle.
— Non, s’il te plaît, pas aujourd’hui.
—
Pas aujourd’hui ? Mais demain il sera trop tard : tu seras liée à un
autre homme à tout jamais. Tu ne pourras plus faire marche arrière.
—
Et si c’était ce que je voulais ? Tu y as pensé au moins ? Me marier,
fonder une famille, vivre tranquillement ma petite vie de mère de
famille et d’épouse dévouée.
— Une épouse dévouée ? Tu ne vas pas me faire croire cela après tout ce que l’on a vécu.
—
Et pourtant c’est bien mon intention. Je vais me marier à l’homme que
j’aime, et je compte bien respecter les vœux que je m’apprête à faire.
— Et que fais-tu de moi ? Tu m’avais pourtant juré que tu ne me laisserais plus. Que fais-tu de cette promesse ?
— C’était une autre époque. Les choses sont bien différentes aujourd’hui. Tu rencontreras d’autres femmes.
—
Non, tu ne peux pas me faire cela, tu ne peux pas m’abandonner... Je
t’aime ! Comprends-tu ? Pas comme un frère aime sa sœur. C’est bien plus
fort ! Il n’y a que toi. Toi, et toi seule. Il n’y aura jamais personne
d’autre.
— Malheureusement, tu es le seul à ressentir ces choses, affirma-t-elle d’une voix tremblante qui trahit son émotion.
— Menteuse ! Je ne te crois pas. Vas-y, dis-moi que tu ne m’aimes pas en me regardant droit dans les yeux.
Je
la tenais par les épaules en forçant un contact visuel. Elle balbutia,
mais rien d’intelligible ne sortit de sa bouche. Elle semblait
perturbée, comme si elle voulait fuir. Je tentai le tout pour le tout et
je l’embrassai avec passion. Une langue vint bientôt au contact de la
mienne, trahissant son désir, mais Charlotte trouva finalement la force
de me repousser.
— Arrête, protesta-t-elle en détournant le regard. Je ne peux pas, je ne t’aime pas.
— Dis-le-moi en me regardant dans les yeux.
Elle
tourna son visage hésitant vers le mien, et je l’embrassai de nouveau
sans qu’elle n’ait le temps de prononcer le moindre mot. Notre nouvelle
étreinte fut encore plus fougueuse que la précédente. Charlotte se colla
de tout son corps contre moi. Je la pris dans mes bras et la serrai
comme si je ne devais plus jamais la lâcher. Mes mains partirent à la
découverte de son corps : ses seins, ses hanches, ses fesses. Je
l’embrassais maintenant dans le cou.
— Tu as raison, soupira-t-elle. Je n’arrive même pas à me convaincre moi-même.
Ça
y était, elle venait d’avouer. Elle ressentait bien la même chose à mon
égard. Nous nous embrassâmes de nouveau, nos langues prises dans un
ballet torride. Mes sens en feu, je la pris et la poussai sur le lit de
Tatiana. Je me précipitai sur elle pour l’empêcher de fuir tout en
continuant nos baisers. Pris d’une furie, je remontai le bas de sa robe
malgré une certaine résistance de Charlotte.
— Non, arrête. Je ne peux pas… je ne dois pas, supplia-t-elle d’une voix lointaine et soupirante.
Mais
je ne l’écoutais plus. J’avais perdu la raison. Je ne désirais plus
qu’une chose : lui montrer à quel point je la désirais. Je voulais la
prendre. Je savais qu’elle le désirait aussi. Pour preuve, malgré
quelques supplications, elle ne pouvait s’empêcher de me rendre mes
baisers. J’arrachai donc sa culotte de coton.
Mes doigts
partirent à la recherche de son sexe qu’ils trouvèrent bien humide ;
extrêmement humide, même ! Je ne réfléchis pas à la suite : libérant mon
sexe de sa prison, je la pénétrai sans préliminaires. Elle poussa un
petit cri de surprise. Ça y était, j’étais enfin en elle, depuis le
temps que j’attendais ce moment... Je la besognai alors sans ménagement.
Une fureur animale guidait chacun de mes gestes. Je la possédais enfin
après tout ce temps. Je la baisais dans sa robe de mariée. Elle
protestait encore mollement, mais son corps répondait au mieux en
ondulant sensuellement le long du mien. Et bientôt ce furent ses soupirs
qui trahirent le plaisir qu’elle prenait.
Plus de protestations ! Au
contraire, elle me serrait maintenant tout contre elle. Elle semblait
ne plus vouloir me laisser partir. Diable, que c’était bon ! Je faisais
enfin l’amour avec ma sœur. Nous baisions ensemble, une baise sauvage !
J’étais comme le mâle en rut qui prend possession de sa femelle qui se
donnait maintenant toute à lui. J’avais au moins gagné cette bataille
contre Thierry.
— Tu ne dois pas l’épouser, râlai-je.
— Oui…oui, haleta-t-elle. Ne t’arrête pas, s’il te plaît.
Non,
je ne comptais pas m’arrêter. Si j’avais pu, je l’aurais baisée comme
cela jusqu’à la fin des temps, si c’était la seule façon de la retenir.
Mais malheureusement, cela était impossible. La fureur animale qui
m’animait se déversa par saccades dans son antre. Je poussai alors un
dernier rugissement indécent.
Je repris mes esprits prenant
réellement conscience de ce qui venait d’arriver. Nous remîmes un peu
d’ordre à la tenue de Charlotte et à la chambre avant de se quitter sans
échanger la moindre parole, juste un silence gêné.
Quelques
heures après, nous étions tous réunis dans la mairie de Solérèse,
Charlotte et Thierry devant le maire, Tatiana et moi, les témoins, plus
en retrait. Thierry, le visage rayonnant, venait de prononcer ses vœux
et c’était maintenant au tour de ma sœur de le faire. Je la vis hésiter
pendant un instant. J’eus encore espoir, d’autant plus qu’elle me fixa
de ses yeux.
— Oui, je le veux, finit-elle par lâcher.
— Très
bien, déclara le maire. Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous
déclare mari et femme. Vous pouvez maintenant vous embrasser.
___________________________
CHAPITRE 08:00
Et
voilà, désormais Thierry était pour de bon mon beau-frère. Mon cœur se
serra quand je vis les désormais mari et femme officialiser
symboliquement leur union par un baiser.
Elle l’avait quand même
fait : le choisir lui plutôt que moi, son propre frère et amant. J’avais
envie de hurler et de m’enfuir. Ma tête me brûlait de rage, mon estomac
se nouait de dégoût. Mais malgré tout je dus sauver la face et
applaudir cette horrible et nauséeuse union. Notre secret était plus
important que tout. J’hésitai quand même à faire un scandale. J’avais
envie de tout envoyer en l’air. Que tous ceux qui félicitent ce mariage
aillent se faire foutre !
Après une petite séance photo où il a
fallu que je mime un sourire, la fête débuta doucement. D’abord un petit
apéritif, puis un discours de Thierry où il remercia tout le monde
d’être venu pour le plus beau jour de sa vie, pour enfin nous inviter
tous à nous mettre à table. Celle des mariés siégeait en plein centre de
la salle des fêtes de Solérèse. Ils avaient choisi de placer leurs
témoins juste en face d’eux. Quel affront ! J’allais donc devoir me
farcir leur bonheur nauséabond tout le long de la soirée. Impossible de
me mettre en retrait. Je me retrouvai donc installé à côté de Tatiana.
C’est
ainsi que je fis un peu plus connaissance avec elle. Je l’avais déjà
bien entendu croisée plusieurs fois quand elle traînait avec ma sœur,
mais je n’avais jamais pris le temps d’apprendre à la connaître. La
première chose qui me sauta aux yeux ce soir-là, c’est qu’elle
n’hésitait pas à vider les verres.
La salle des fêtes était
petite mais parvenait quand même à contenir la centaine d’invités
présents. Des ballons, des bouquets de fleurs et des guirlandes
lumineuses habillaient les murs. Les tables étaient recouvertes d’une
fine toile blanche, pétales de roses et petites bougies en guise de
chemin de table. La décoration offrait à la salle une ambiance féérique.
Autour de nous, la fête battait son plein. Le DJ, monté sur une
estrade, animait la soirée avec des musiques populaires du moment et de
vieux classiques. Des rires et des cris de joie me cassaient les
oreilles. Les plats et les bouteilles se succédaient sans répit. La
famille de Thierry, plutôt aisée, n’avait pas lésiné sur les moyens :
les plats étaient nombreux, et les vins, tous des grands crus. Moi, je
n’avais pas d’appétit, me contentant que de quelques bouchées en
observant les autres convives – la plupart des étrangers pour moi – se
vautrer dans tous les excès que la table pouvait leur fournir.
Comme j’étais peu bavard, Thierry me fit l’offense de s’inquiéter pour moi :
— Qu’est-ce qu’il t’arrive, Zack ? On ne t’entend pas beaucoup, ce soir.
«
Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Eh bien tu me l’as prise, connard. Tu viens
d’épouser la seule femme que j’ai vraiment aimée ; mais je me console en
me rappelant que je l’ai baisée tout à l’heure. »
— Rien de grave, lui ai-je répondu au lieu de ça. Je suis juste un peu fatigué.
Pour
me changer les idées, je détournai mon attention sur Tatiana dont la
voix se faisait de plus en plus forte et j’en profitai pour l’observer
plus en détail. Elle était belle ; très belle, même. Je pourrais même
dire bandante, surtout sa magnifique et opulente poitrine. Au moins un
bonnet D. C’est ce qui attirait l’œil en premier chez elle quand on la
croisait dans la rue, et qui faisait se retourner sur son passage pour
finalement découvrir un magnifique cul. Et ce jour-là, toutes ses
courbes parfaites étaient mises en valeur par une robe très moulante et
indécente qui lui descendait jusqu’à mi-cuisses et laissait une vue
merveilleuse sur ses longues jambes fuselées.
Son visage n’était pas
moins agréable à regarder que son corps : des dents d’une blancheur
immaculée, des lèvres à croquer, des yeux en amande d’un azur pétillant,
un charmant petit nez retroussé, le tout sublimé par une coiffure
complexe et un maquillage étincelant. Le seul défaut qui me rebutait
chez elle était cette petite lueur hautaine dans le regard, du genre de
celle qui pense qu’elle ne se prend pas pour de la merde, et qui la fait
souvent vous regarder comme si vous n’étiez pas digne de mériter son
regard.
Après le repas, les danses commencèrent. Comme je n’étais
pas d’humeur, je sortis prendre l’air. Je me posai près de la porte
pour respirer un peu. C’était bien, j’étais seul. Le bruit assourdissant
de la musique était atténué par l’épaisseur de la porte. Une petite
odeur de pins flottait dans l’air, accompagnant une fraîcheur
revigorante. Je pris une grande bouffée d’oxygène. Puis la porte
s’ouvrit.
Quelqu’un venait perturber ma tranquillité méritée. Je
tournai mon regard pour découvrir une Tatiana titubante. Elle ne vit pas
la marche et bascula. Elle ne dut son salut que grâce à mes reflexes.
Ma main la rattrapa juste en dessous de sa poitrine. L’autre vint la
retenir dans le dos. Le peu de temps que dura notre contact, je puis
humer une forte odeur d’alcool émaner d’elle. Elle se redressa
finalement et je la lâchai, non sans venir frôler sa poitrine
plantureuse au passage. Elle était ivre : autant en profiter un peu.
— Merci, dit-elle.
Nous
nous assîmes chacun sur une marche du perron. Elle m’offrit un verre de
champagne qu’elle m’avait apporté mais qu’elle avait à moitié renversé
lors de sa presque-chute. Le silence régna quelques minutes. Tatiana
semblait observer les étoiles, l’air pensif. Moi, j’en profitais pour la
reluquer discrètement. Y avait-il un soutien-gorge sous cette robe ? En
tout cas, il n’y avait pas de bretelles visibles.
— Oh putain, je suis complètement bourrée ! rit-elle.
— Tu devrais marcher un peu, lui conseillai-je. Ça t’aidera à faire passer.
— Mouais, mais dans mon état, c’est plus prudent que je n’y aille pas toute seule. Tu m’accompagnes ?
— Pourquoi pas ?
Ça
allait surement me changer les idées. Et puis, marcher aux côtés d’une
si sublime créature ne devrait pas être désagréable. Comme elle peinait à
marcher droit, Tatiana vint s’agripper à mon bras. Nous nous engageâmes
le long de la route principale et bifurquâmes vers le jardin public. Le
long de notre trajet, elle me parla de son métier de coiffeuse, et
principalement des clients étranges qu’elle rencontrait parfois. Comme
je n’écoutais que d’une oreille, je fis semblant de rire à chaque fois
qu’elle se moquait d’un de ses clients.
La lune brillait doucement
dans le ciel, donnant à la scène une lueur argentée éclairant les pins
d’un côté et les parterres de fleurs de l’autre. Tatiana voulut faire
une halte, et nous nous posâmes dans un kiosque en bois.
— Ah, ça fait du bien de prendre l’air… soupira-t-elle. Je n’en pouvais plus de ce mariage.
Tiens,
ça nous faisait un point commun. Comme j’étais intrigué par cette
révélation, je l’encourageai à développer le fond de sa pensée.
—
Ne crois pas que je ne suis pas heureuse pour mon frère et ta sœur, se
confia-t-elle. Je les adore tous les deux, et je suis très contente
qu’ils se soient mariés. C’est juste que parfois, je me dis que la vie
est injuste. Moi, je tombe toujours sur des sales types, et ta sœur
trouve le bon gars du premier coup. J’aimerais moi aussi me poser avec
un mec, mais je finis toujours avec des types qui ne cherchent qu’à se
vider les couilles et qui ne te rappellent jamais après… Et toi ?
— Moi ? fis-je, surpris. On ne peut pas vraiment dire que j’ai beaucoup de chance avec mes relations, et…
—
Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, me coupa-t-elle. Je voulais
juste savoir si tu ne cherchais qu’à me baiser comme tous les autres.
— Euh… bah… c’est que… balbutiai-je, pris au dépourvu.
—
Ne crois pas que ça me dérange. Je mentirais si je disais ne pas aimer
baiser. Au contraire, j’en raffole. C’est juste que ça m’agace qu’au
final je me retrouve toujours seule. En attendant, c’est toujours un
excellent moyen de passer le temps ; et puis ça me remonterait le moral,
ce soir. Je t’ai vu me mater à table. Tu avais l’air d’apprécier mes
nibards.
Elle m’expliqua tout cela en me mettant la main au
panier. J’étais déjà tout dur. Il faut dire que l’idée de sauter ce
canon me plaisait bien, d’autant plus que c’était la sœur de Thierry.
J’avais ainsi l’impression de me venger. Il me prenait ma sœur ? Je
contre-attaquais en la baisant quelques heures avant le mariage et en
enchaînant sur sa propre sœur. Cette dernière était ivre ? Peu importait
: je ne l’avais pas forcée à boire, et elle voulait juste baiser pour
se remonter le moral. Je n’avais donc aucun scrupule à profiter de la
situation. C’était la seconde fois de ma vie qu’on me faisait du
rentre-dedans. La première avait été Delphine, et ça avait débouché sur
une courte relation qui m’avait occupé quelque temps. J’embrassai donc
la bouche alcoolisée de Tatiana et la plaquai le long de la rambarde de
bois. Je lui pelotai le cul, puis les seins. Je ne me gênais pas pour la
tripoter.
— Je savais bien qu’ils te plaisaient, mes gros nibards ! s’enorgueillit-elle en me palpant l’entrejambe.
Je
la retournai brutalement, la fis se tenir à la rambarde, descendis la
fermeture Éclair dans son dos, ce qui permit de libérer sa poitrine trop
longtemps compressée. J’avais vu juste : il n’y avait pas de
soutien-gorge. Je remontai le bas de sa robe au niveau de sa taille,
sortis mon sexe et la pénétrai sans attendre. Elle était déjà
complètement trempée. Elle ne m’avait donc pas menti en m’affirmant
qu’elle aimait se faire baiser. Elle adorait la bite ? Très bien, elle
allait en déguster ! Je commençai donc à la pilonner sans ménagement en
levrette en plein milieu du parc de la commune. N’importe quel passant
aurait pu nous surprendre, mais c’était peu probable étant donné l’heure
qu’il était, à moins qu’un autre invité passe par ici. Je continuais de
lui triturer sa poitrine plantureuse qui se balançait au rythme de mes
coups de reins. Je la malaxais, la comprimais avec vigueur et sans
aucune délicatesse. Tatiana avait raison : ses nichons m’attiraient
beaucoup. J’en avais rarement vus de si gros, et c’était la première
fois que je pouvais en profiter et jouer avec ; alors je m’en donnais à
cœur-joie.
Encore une fois, comme plus tôt dans la journée,
c’était avec bestialité que je concevais ce rapport sexuel. Je laissais
ainsi échapper toute la rage accumulée en sachant ma sœur liée à un
autre homme. Je me vengeais de Thierry, je me vengeais de la vie. Et la
salope aimait cela, vu la façon dont elle couinait. Si Charlotte s’était
faite discrète, Tatiana ne se gênait pas de faire partager son plaisir.
On devait l’entendre de loin... Finalement, quelqu’un finirait sûrement
par nous surprendre, alerté par ce raffut. Je m’imaginais alors que ce
soit Charlotte ; comment réagirait-elle ? Je l’avais déjà vue me jeter
des regards noirs quand mes yeux s’étaient égarés sur la poitrine de
Tatiana, à table. J’espérais au fond la rendre jalouse. Elle
comprendrait au moins ce que je pouvais ressentir.
Quoi qu’il en
soit, j’essayai de chasser ma sœur de mes pensées et de me consacrer
uniquement à la divine créature que je pilonnais en levrette et qui
gémissait comme une folle. Ses hurlements étaient très communicatifs, si
bien que je me mis moi-même à en pousser au fur et à mesure que je
m’approchais de l’extase. Nous criâmes finalement en chœur quand je me
vidai les couilles dans sa chatte dégoulinante.
C’est dans son lit que je finis cette nuit-là, où je la baisai une nouvelle fois.
Auteur : Nathan Kari
Lisez la suite bientôt
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