vendredi 9 décembre 2016

Indécences - Itinéraire d'une dévergondée (20)

Relire le chapitre 19


 Tiges de jade



Dès la fin de semaine suivante, c’est avec un même empressement que je me retrouvai sur les routes en compagnie de mes deux zélés chaperons. Le secret n’avait pas été bien gardé. Mais cette fois, c’était sûr, le hardi divertissement à affronter ne pourrait être manqué.

Gildas, surtout, ne semblait pas renoncer en sa quête de rencontres insolites. Son plus fort désir restait de me voir « aller en cabine » pour satisfaire le jeûne supposé de routiers loin de leurs épouses. Le jeu – car pour nous, ces défis qui m’étaient imposés restaient bien des jeux – était loin de me déplaire, même si je ressentais toujours quelques appréhensions à l’approche de son préambule.

Mes complices avaient ainsi décidé de reprendre leur plan initial en n’y apportant au final que peu de changements. Ils jugeaient qu’une telle rencontre pouvait être plus opportune en début de nuit, au moment où les camions se retrouvaient parqués sur leurs aires de stationnement… et leurs chauffeurs mieux disposés à se dégourdir un peu plus que les jambes après de longues périodes de conduite.


La première aire de services rencontrée fut notre refuge ; restait à voir si une telle éventualité allait enfin pouvoir se concrétiser. Gildas – qui ne se départait nullement de son naturel optimisme – dirigeait à présent l’opération. Il stoppa son véhicule au plus près d’un groupe de camions garés en bout de parking. Une poignée d’hommes y était en grande discussion ; il se dirigea aussitôt vers eux.

À l’arrière de la voiture, je n’en menais pas large. En raison de son caractère initiateur, ma précédente sortie ne m’avait procuré aucune appréhension ; cette fois, j’étais peu rassurée d’être donnée en pâture à un groupe d’inconnus. Cependant, une énigmatique fascination me faisait affronter cette nouvelle expérimentation avec audace.

Depuis notre véhicule, je distinguais Gildas qui montrait quelques signes de mésentente face à son auditoire. Claude le perçut également et me fit remarquer :

— Ça n’a pas l’air facile de se faire comprendre. Normal, les camions sont tous immatriculés à l’étranger… Qu’est-ce qu’il peut bien leur baragouiner ?

Nous scrutions tous deux Gildas qui tentait vainement de s’expliquer par gestes. Les hommes qui lui faisaient face semblaient extrêmement perplexes ; nous étions tout aussi dubitatifs face à ses gesticulations. À un moment, il se retourna et fit un signe de tête de notre côté : dans un mouvement d’ensemble, les hommes scrutèrent intensément dans notre direction.

J’eus un geste de recul, bien dérisoire, car je ne devais certainement pas être visible depuis leur position. Je me mis à grelotter. Je ne portais que des sous-vêtements sous mon manteau ; j’avais la chair de poule, frissonnements de fraîcheur et de crainte mêlés. Les cuisses serrées – entre lesquelles je sentis un déconcertant transport se propager – je tentais de maîtriser mon angoisse ; sans réelle réussite.

Au loin, Gildas eut un mime éloquent : formant un cercle du pouce et de son index de la main gauche, il y fit coulisser à plusieurs reprises son index droit. Pour un étranger à la scène, la démonstration aurait indiscutablement parue obscène ; elle avait cependant le mérite d’être universellement intelligible. J’en eus la preuve en voyant l’un des hommes s’empoigner le bas-ventre au travers du pantalon et se le malaxer en guise d’assentiment.

Gildas se retourna une nouvelle fois et nous adressa un autre geste compréhensible. D’un index recourbé en forme de crochet au bout de son bras tendu, il me fit comprendre que je devais le rejoindre.

— À toi de jouer, ma belle ! me confirma Claude, également absorbé par la saynète qui se jouait devant nous et dont le timbre de la voix témoignait d’une anxiété amplement partagée.

Comme dans un rêve, je m’extirpai du véhicule les jambes flageolantes, et manquai de chanceler à plusieurs reprises avant d’aborder le groupe. Sous la pâle lueur d’un premier quartier de lune, je distinguais les regards chargés de convoitise de ceux qui n’aspiraient qu’à me posséder sans autre préalable.

Gildas me prit par la main ; je crus lui discerner un léger tremblement. Je le laissais opérer à son gré, et cherchais désespérément à croiser son regard continûment fuyant. Il m’obligea à effectuer un demi-tour sur moi-même. Sans échanger le moindre mot, il fit glisser mon manteau sur mes épaules et m’en débarrassa pour offrir à l’aréopage médusé une perspective culottée du côté pile de ma frissonnante anatomie.

Il m’abandonna dans ma honteuse posture et rejoignit son complice bien caché dans l’habitacle obscur de la voiture. Il me fallait affronter seule l’humiliation. Étonnamment, j’étais impatiente d’être publiquement outragée. Je dus attendre d’interminables secondes avant de ressentir le contact d’une main calleuse accrocher la peau douce de mon entrecuisse. Quelques mots inconnus furent chuchotés mais, en me fiant à leur intonation, je compris que mes assaillants émettaient quelques appréciations, a priori flatteuses, sur mon attrayant fessier.

L’analyse de ma croupe ne pouvait longuement se contenter d’un examen exclusivement visuel : je fus vite pétrie par une nuée de paluches envahissantes. Le cœur emballé, je me laissais palper par la fougueuse horde des mâles exaltés et me mis à partager leur enthousiasme à m’examiner plus en profondeur.

Cinq hommes m’entouraient à présent. Je sentais le souffle de leurs narines dilatées alors qu’ils me pelotaient sans hésitation. Mon soutien-gorge fut vite remonté au-dessus des seins, mes mamelons durcis inévitablement triturés. Une pogne rugueuse se glissa dans ma culotte, aussitôt engluée par l’épanchement humide de ma vulve en demande d’attouchements plus intrusifs. Quelques grommellements accompagnèrent le glissement soyeux de ma lingerie intime. Je fus contournée pour être examinée de face. Les quidams avaient déjà tous la braguette ouverte d’où jaillissaient de bien tentatrices raideurs.

Charmée par l’égrillarde éclosion de ces colonnettes embellies par la crayeuse nitescence de l’astre de la nuit, je me laissai guider par l’un d’entre eux à l’abri d’une imposante remorque. Placée devant ce que je pensais être un réservoir, je compris que je devais me positionner de façon à être le plus aisément accessible par l’assemblée.

La culotte à mi-cuisses, la poitrine nue, j’eus un bref regard en direction de mes deux complices. Bien qu’effacés par l’obscurité, je savais qu’ils nous observaient avec une attention toute particulière. Alors que je sentais un gland humide chercher à se glisser en moi, je leur prouvai toute ma gratitude d’un sourire complice.

Cette reconnaissance pouvait sembler déplacée ; c’est pourtant avec ma pleine bénédiction qu’ils m’envoyaient à ce type de châtiment qui n’était en rien une punition, mais bien la récompense d’être l’instrument choisi de leur dévergondage.

Penchée en avant, les mains en appui sur les genoux, je me faisais puissamment tamponner le derrière par les ballants attributs d’un premier assaillant qui avait laissé choir slip et pantalon sur ses mollets pour mieux m’honorer. Les sens échauffés par notre public accouplement, notre commune exaltation nous transporta dans une furieuse perversion sous les regards de spectateurs qui attendaient à leur tour de devenir acteurs.

À peine retiré de son lieu de débauche, un autre prit la place maculée et, cédant aussi vite au même transport, y versa diligemment son trop-plein de vitalité. Sans se préoccuper de la souillure qui remplissait mon vagin, un troisième sacripant s’y engouffra à son tour.

L’indécent tapage de nos sexes emboîtés se propageait dans le calme environnant, ce qui me fit craindre qu’il n’alerte bien plus de larrons que ne l’auraient voulu mes deux compères qui ne devaient rien perdre de la séance.

Le pénis englué dans le sirupeux mélange ne s’y laissa pas piéger et y déchargea tout aussi intensément ; puis tomba, flasque, poisseux. D’épais filaments restèrent suspendus à la découpure largement ouverte de ma vulve. Je me dandinais sur mes jambes pour tenter d’en faciliter l’évacuation lorsque je m’aperçus que le tissu de ma culotte, tendue entre mes cuisses écartées, en recevait l’indolent écoulement.

Je n’eus guère le temps de m’apitoyer sur le sort de mon superflu ornement : un quatrième partenaire le fit glisser sur mes chevilles pour me saisir par les hanches. Il m’empala d’un seul élan. Sous les oscillations répétées, je m’accrochais avec peine aux aspérités de la remorque. Je ne me préoccupais nullement de mon entourage et jouissais des spasmes éjaculatoires de celui qui me possédait. M’agrippant toujours par les flancs, l’homme me tenait fermement embrochée sur sa pique, moins empressé de quitter la douceur de l’endroit que les précédents locataires. Lorsqu’il se retira, il écarta mes fesses et porta son intérêt sur mon évasure dégorgeant le trop-plein de nos alliances.

Le sexe mou, bavant et pendouillant toujours hors de son habit, l’homme qui avait ouvert le bal me malaxa les seins toute la durée des coïts, formulant des propos incompréhensibles à l’adresse de ceux qui copulaient. La procession des assiégeants s’étant tarie, il voulut se remettre en moi, non sans avoir pris le temps d’apprécier les girandoles déposées par les ferventes saillies.

Sa seconde étreinte fut plus placide, plus lente, et s’étira jusqu’à l’assèchement de l’appétit de mon enfileur qui me délaissa sans autre considération. Étourdie par la fulgurance des assauts, une brise rafraîchissante me fit revenir à la réalité de mon ahurissant comportement.

Restée seule, comme je répugnais à remonter ma culotte maculée, je vis sortir de l’obscurité un autre homme qui s’approcha à pas lents. Demeuré à l’écart durant la série de mes expéditifs accouplements, je l’avais à peine remarqué et en avais oublié la présence. Planté devant moi, il m’observait remettre laborieusement mon cache-sexe qui s’était follement entortillé à mes pieds.

— Souinia… uprawac… cajuta…

Que me voulait-il ? Il resta à légère distance, nonchalant, mais je pus saisir son éloquent agissement. Il ne faisait aucun doute qu’il se touchait, les mains engoncées dans ses poches.

— Iou biche…

Quel était donc cet étrange galimatias ? Peu importait finalement si les mots me parvenaient déformés ; l’idée qu’ils traduisaient se formula vite par gestes. Sortant ses pognes, il pointa du doigt la cabine de l’attelage qui venait de nous servir de cachette et empoigna le perceptible renflement de son bas-ventre avec enthousiasme ; pantomime qui me valait une démonstration sans équivoque.

L’individu, bien que timide, n’en était pas moins homme et se révélait à présent bien gaillard à l’abri des prunelles indiscrètes. Le regard espiègle, il convoitait avec aplomb mon corps dépouillé et poursuivit son amphigourique débit :

— You… toi… sleute… feuque iour cunte… [1]

Ce disant, il me désigna une nouvelle fois l’habitacle de son camion. Je cherchai à dissiper mon inquiétude et scrutai d’un regard apeuré en direction de mes complices plus que jamais évanouis dans la pénombre de la nuit.

Ignorant tout de mon manque d’assurance, le routier ouvrit la portière droite de son poste de conduite et m’invita à monter sur le marchepied ; une irrépressible pulsion me porta immédiatement vers l’emmarchement. Je posai un pied avec peine sur le premier degré du marchepied. Alors que je décollais la jambe pour me porter sur la seconde marche, mon guide en profita pour me toucher le popotin et me poussa par les fesses pour m’aider à franchir l’obstacle ; il accompagna son geste caressant de mots allochtones.

Parvenue de cette manière au sommet de mon équipée, je marquai l’arrêt devant ce que je découvris. Bien loin de l’idée que je m’en faisais, je me retrouvai dans ce qui ressemblait plus à un cockpit d’avion qu’à l’habitacle d’un camion. Fascinée, je restai agenouillée sur le siège passager, offrant involontairement une pleine exposition de mon croupion au convoiteux pilote.

— Woche, biotifoul ass… jowli dame.

La phrase, plus compréhensible, s’accompagna d’une tape amicale sur mon fessier et me fit comprendre que je devais libérer l’accès pour celui qui allait me consommer sans tarder. Je tenais facilement debout au centre de la luxueuse cabine ; j’en oubliais ma quasi-nudité en portant un regard décontenancé sur mon entourage.

Douillettement éclairé par un plafonnier et visuellement isolé de l’extérieur par des rideaux occultants, l’aménagement intérieur était d’un luxe insensé ; le poste de pilotage était encombré d’éléments auxquels je ne comprenais rien. Mais ce qui me frappa d’emblée fut la couchette… clairement préparée pour mon accueil.

Je n’eus guère la possibilité d’explorer plus avant le lieu de ma nouvelle dépravation. Après avoir précautionneusement refermé la lourde portière, l’homme se porta à mon côté et entreprit de me caresser avec une désinvolture qui tranchait avec sa réserve précédente. Il examina ma poitrine et se mit à en sucer un téton tout en glissant une main endurcie sur mon ventre frémissant.

Dans ma précipitation à remettre ma fine culotte, je ne m’étais pas rendu compte qu’elle était restée un peu enroulée sur elle-même en la remontant sur mes cuisses. Au lieu de dissimuler mon pubis comme tout cache-sexe qui se respecte, elle s’était engagée entre mes muqueuses étirées à la suite des vives étreintes.
L’homme ne s’en étonna nullement et prit même plaisir à tendre davantage la peau élastique de mes grandes lèvres tout en clamant haut et fort sa jubilation.

— Vouch… poussi lips…

Puis, blasé de ce plaisant intermède, il me débarrassa de mon superflu affiquet pour m’inspecter le derrière avec un même enthousiasme. D’un grognement indistinct plus que d’un ordre formel, il me fit comprendre que le temps était venu de m’étendre sur sa couche.

Le polisson m’observa m’étendre sur sa moelleuse paillasse tout en se triturant le sexe au travers du pantalon. Allongée sur l’étroite literie, en appui sur les coudes, cuisses ouvertes, j’offrais à mon offenseur un axe privilégié sur l’organe des plaisirs. Fièrement campé au milieu de sa cabine, les yeux rivés sur la tentation promise, l’homme entreprit un flegmatique déboutonnage de sa braguette distendue. Je fixai avec la même convoitise le lent déballage de l’affriolante verge. Le pantalon à mi-cuisses, il se masturba devant moi. Je déployai les larges pétales de ma fleur et me délectai de voir l’aguichant pénis se raidir.

La barrière de la langue nous refusait tout échange verbal. Mais nos langues, elles, ne déniaient pas d’exprimer notre attrait partagé pour le sexe par de salaces signaux en se mouvant lubriquement hors de nos bouches.

Au gland vermillon distendu, à présent bien décapuchonné, miroitait une délectable perle d’une transparence cristalline. Il s’approcha, les braies en accordéon sur les chevilles, se coula entre mes jambes, sabre au clair et, en parfait bretteur, me pourfendit la motte de son aiguillon effilé.

Il grommela, bougonna, m’écartela, divisa ma vulve de ses doigts pour favoriser sa conquête ; j’eus l’impression qu’il cherchait à me disloquer. Les claquements de notre humide cavalcade, les frappes répétées de ses bringuebalantes bourses sur mon réceptif périnée, mes voluptueux gémissements, nos râles de contentement, l’ensemble contribuait à nous égarer.

Le souffle court, asphyxiée sous le poids de son corps, j’étais près d’atteindre le paroxysme de la jouissance lorsqu’il se retira d’un trait. Étonnée, je le regardai. Il me fit signe de me retourner. Je compris son attrait et me mis à quatre pattes, le front en appui sur le matelas, cambrée au maximum pour bien lui présenter mon arrière-train.

Par dessous mon ventre, je contemplai le membre luisant qui se balançait alors qu’il délaçait ses chaussures en se tenant alternativement sur une seule jambe. Il risqua plusieurs fois la perte d’équilibre avant de parvenir à les retirer – avec tout ce qui pouvait le gêner en dessous de la ceinture – et revint s’enfoncer aussitôt dans mon enveloppante moiteur.

— Ach ! Femme… bonne… baiser la chatte…

Un sein emprisonné dans chaque main, il resta planté au plus profond de mon ventre, recula sans se déloger et m’envoya une bonne tape sur les fesses.

— Toi slut… salope… hein ?

Ses va-et-vient reprirent de plus belle, de plus en plus profonds, de plus en plus rapides, et les suintants chuintements de nos sexes ne furent plus entrecoupés que par quelques borborygmes incongrus. Aux frontières du vertige, je n’en reconnus qu’à peine leur grossièreté.

— You… aimer la sperme… (flop-flop) full of cum… (plip-plop) arg… good fuck… (sploch-sploch) ouvrir bien la pussycat… (flip-flop) petite Française…

Prise de violentes convulsions, je n’entendais déjà plus et ne pus contenir un long feulement : je jouissais sous la fougueuse union de nos corps transis. Il m’agrippa par les hanches et m’empala avec ardeur pour éjaculer par jets brûlants au plus profond de mon ventre, les testicules écrasés sur le replet arrondi de ma motte.

Je perdis toute stabilité sur la literie, amenant mon partenaire à se désunir ; j’en eus le postérieur indécemment barbouillé. Ses doigts vinrent inspecter mon perlant orifice et il me claqua une nouvelle fois le derrière : la bataille était achevée.

Déroutée, le balconnet en bataille au-dessus des seins, je ne savais quelle attitude adopter. Je rechignai à récupérer ma culotte et me dirigeai vers la portière, penaude, mais néanmoins ravie d’avoir remporté l’épreuve. Le routier me rendit ma liberté ; je fus aussitôt saisie par la fraîcheur nocturne qui s’engouffra dans mon sillon surmené, ce qui me redonna un semblant de vitalité pour rejoindre notre véhicule au pas de course. Claude m’ouvrit une portière arrière et je m’engouffrai dans le chaud habitacle où je pus m’envelopper de mon douillet manteau.

— Tu en as mis du temps ! déclara-t-il. Il a dû drôlement bien te baiser, ma parole… T’as les nénés à l’air et tu en as même oublié ta culotte.

Je n’esquissai qu’un sourire alors que la voiture s’ébranlait.

— Il t’a…

J’apportai une confirmation d’un simple signe de tête.

— Montre-moi ta chatte !

J’écartai les pans de ma chaude pelisse pour lui présenter mon entrejambe. Après avoir constaté mon avilissement, il enroula son bras autour de ma nuque et me força à porter le visage vers le haut de son pantalon dégrafé d’où émergeait un pédoncule rosé que je m’empressai d’aspirer.

La soirée de mes compères ne faisait que commencer…


Auteure : Inanna
Lisez la suite bientôt 
1 - Mon anglais de l’époque, associé à ma candeur, ne me permettait pas de comprendre le sens du propos !

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