jeudi 19 juin 2014

Alice - White Queen of Africa - Au pays Baoulé et Épilogue (4 et 5)

Lisez le chapitre 3

AU PAYS BAOULÉ

Dans le centre du Ghana, non loin de la ville de Kumasi, ils durent s'arrêter devant le lac de Bosumtwi. Pour la population locale – les Ashantis – ce lac est sacré car c'est ici que viennent les âmes des morts pour faire leurs adieux au dieu Twi. Ce lieu est étrange, de forme bien circulaire d'environ 10 kilomètres de diamètre ; ce lac est en fait le cratère laissé par la chute d'une imposante météorite. Kouakou demanda à la reine et sa compagne N'Guatta d'aller y prendre un bain, bénéfique pour elle mais aussi purificateur. Elles ne se firent guère prier car leur corps recouvert par la poussière des pistes avait grand besoin d'un bain rafraîchissant.

Alice, heureuse plongea avec délice dans les eaux bleutées du lac, s'ébroua, fit quelques brasses et profita longuement de cette halte improvisée pour se sentir un peu plus propre. Cette fois, elle n'avait pas à traverser un nouveau miroir, mais simplement à se plonger dedans. Après une aussi bonne et tonifiante baignade, bien enduite d'un mélange de beurre de cacao et d'huile de coprah par les mains expertes de sa servante, la jeune femme put à loisir se reposer au cours d’une longue séance de bronzage, interrompue de temps en temps par de doux échanges de caresses avec N'Guatta, qui, à l'abri des regards indiscrets, l'initiait aux plaisirs lesbiens. Ils passèrent ensuite la nuit dans un petit village de pêcheurs où leurs furent servis des poissons grillés. C'est à l'issue du repas qu'un villageois dit à Alice  dans un anglais chantant « Good night, white Queen of Africa ».

Dès le lendemain matin, ses compagnons, amusés par la phrase de la veille, la saluèrent en anglais avant de reprendre la route vers l'ouest après avoir contourné les rives du lac Bosumtwi. La jeune souveraine ne perdait pas une miette de cette forêt majestueuse où les fromagers, okoumés, makorés cohabitaient ; Kouakou lui apprenait peu à peu à différencier les diverses essences. Le voyage se poursuivit ainsi, entrecoupé parfois d'arrêts dans de petites villes. C'est ainsi qu'ils arrivèrent sur la rive de la Comoé, une rivière qui est une frontière naturelle entre le Ghana et la Côte d'Ivoire. Ses flots n’étaient pas aussi tumultueux que lors du passage de la reine Abla Pokou ; il n'y avait pas d'énormes hippopotames qui en permettraient le franchissement, pas plus d'ailleurs qu'un énorme fromager qui aurait pu faire office de pont.

Juste après le poste frontière il y avait un pont, un vrai pont en dur. Tandis que les taxis-brousse étaient à l'arrêt pour accomplir les formalités douanières, Alice et ses amis franchissaient à pied le pont. Tous avaient l'air grave ; l'heure était au recueillement. La reine, serrant le bras de N'Guatta, vivait pleinement cet instant solennel ; tous repensaient à la légende. Kouakou demanda alors à sa reine de faire un geste symbolique pour marquer son passage ici.

Ne sachant que faire, Alice ramassa par terre un petit galet et, après avoir écrit quelques mots dessus, le jeta par-dessus le parapet du pont. Elle suivit sa course du regard avant qu'il ne tombe dans l'eau, une dizaine de mètres plus bas. Cela ne troubla guère les quelques hippopotames qui se reposaient dans le marigot en mâchant de l'herbe. Son geste simple et spontané avait tout d'abord surpris, mais il fut rapidement applaudi par ses compagnons qui ne s'attendaient pas à ce qu'elle puisse faire instinctivement, avec un caillou, un geste similaire à celui de la légendaire reine. Le marabout questionna longuement Alice pour essayer de savoir ce qu'elle avait bien pu écrire sur ce galet, mais elle se contenta de répondre avec un énigmatique sourire qu'elle avait formulé un vœu secret pour le peuple Baoulé.

Après cet épisode sur le pont enjambant la Comoé et avant de remonter dans les taxis-brousse, Kouakou sortit d'un petit coffret en palissandre un large collier, constitué de plaques d'or assemblées, qu'il passa autour du cou de sa souveraine. Sur le devant, les plaques formaient une sorte de triangle ; et à la pointe de celui-ci était accroché un petit masque à l'effigie de la reine Pokou. Un magnifique bijou royal.

Ainsi, Alice s'affirmait de plus en plus en tant que reine, et devenait sans doute membre à part entière de la tribu. Que de chemin parcouru en si peu de temps ! Il restait cependant encore de longues heures de route avant d'arriver à destination. Silencieuse, elle regardait défiler les paysages, perdue dans ses pensées.

Par endroits, la piste de latérite laissait place à des portions de route asphaltée, la forêt était parfois moins dense. Le convoi de taxis-brousse traversait des plantations de caféiers, de cacaoyers, et même de vastes étendues de champs de coton. Après cette immersion pendant plusieurs semaines dans la brousse, Alice sentait que l'on approchait d’une ville importante. Kouakou lui indiqua qu'ils allaient bientôt arriver à Bouaké : ce serait leur dernier arrêt avant de rejoindre le village où elle allait régner.

Bouaké est une ville de moyenne importance, mais c'est certainement là où il y a le plus de Baoulés. Une grande partie de la journée fut consacrée à la visite de la ville et à effectuer de nombreux achats pour emmener au village. Beaucoup remarquaient le superbe bijou qui ornait le cou d'Alice et comprenaient ainsi qu’elle était leur nouvelle reine ; elle était traitée avec beaucoup d'égards, certains lui offrirent même des coupons de ce célèbre tissu de coton.

En soirée, après le repas servi sur une petite place, ce fut un long défilé de plusieurs centaines de familles qui, accompagnées de leurs enfants, venaient saluer et rendre hommage à cette nouvelle reine blanche, venue d'ailleurs, mais dont la rumeur locale disait déjà le plus grand bien. Alice, ne sachant trop comment faire, donnait à chacun un petit mot d'encouragement, embrassant les enfants, accompagnant ses gestes avec beaucoup de simplicité. Des danses traditionnelles ponctuaient cette fête improvisée qui dura jusqu'au petit matin. La jeune femme venait de passer une nuit blanche en Afrique noire.

Après un frugal petit déjeuner, il fallait repartir ; il n'y avait plus que quelques heures de route à faire pour parvenir à destination. Quelques Baoulés de la ville étaient là pour lui remettre quelques menus cadeaux et la saluer en chantant, ce qui retarda quelque peu le départ. Alice s'endormit presque aussitôt après la mise en route du convoi.

Lorsque N'Guatta la secoua doucement pour la réveiller, la jeune femme grommela ; elle aurait voulu dormir plus longtemps. Les taxis-brousse étaient arrêtés au bord d'un immense lac ; le soleil brillait, irradiant ce vaste miroir d'argent. S'isolant à quelques encablures de l'embarcadère, Alice et sa compagne prirent un bain. N'Guatta prit alors un soin particulier à bien laver la reine ; elle voulait qu’elle soit parfaite pour son entrée au village, peaufinant même l'épilation pubienne de la reine à l'aide d'un coquillage bivalve, sorte de moule, trouvée sur place, qui remplaçait efficacement la pince à épiler. Sa fidèle servante lui enfila une longue tunique blanche en lin et veilla au bon ordonnancement de ses bijoux. Ainsi apprêtée, elle rejoignit l'embarcadère.

Le transbordement des bagages s'effectuait pendant ce temps sur un petit bateau à moteur ; lorsqu'elle monta à bord, elle vit sur les visages de ses compagnons beaucoup d'admiration. Le marabout paraissait très fier de ce qu'il avait accompli : il avait rempli sa mission et amenait au village la reine qu'ils attendaient.

La traversée d'est en ouest de cet immense lac Kossou dura quelques heures. C'était donc, pour elle, le dernier miroir qu'il lui fallait franchir. Kouakou lui expliqua que ce lac était aussi grand que le lac Léman.

Lorsque la pinasse atteignit la rive, une foule joyeuse attendait la reine ; et lorsqu'elle descendit du navire, la cohue était indescriptible. Kouakou et N'Guatta étaient obligés de servir de rempart pour préserver leur reine que tous voulaient toucher. Les quelques centaines de mètres entre le lac et le village s'effectuèrent à pied dans un joyeux désordre avec une cacophonie de cris, de chants et de diverses sonorités de tam-tams.

Alice découvrit un petit village où les cases formaient un large cercle au centre duquel trônait un magnifique baobab, ce qui laissait une grande place. Le Conseil des Anciens au grand complet et en habits de cérémonie attendait Alice sous cet arbre à palabres. Lorsqu'elle parvint jusqu'à eux, ils firent une sorte de révérence à leur nouvelle reine et le plus âgé, s'exprimant en français, lui fit un long discours de bienvenue devant la foule devenue silencieuse. Alice, très émue, les remercia pour leur chaleureux accueil, leur promettant d'être une bonne reine digne de ses prédécesseurs. Ils la conduisirent ensuite à la case qu'ils avaient édifiée à son intention. C'était une case simple, identique aux autres ; rien ne distinguait la case royale. L'intérieur, par contre, était richement décoré avec des peaux de bêtes, des statuettes et des masques baoulés traditionnels. Le marabout pénétra dans la pièce, portant une calebasse où se consumait un mélange d'herbes et d'écorces aromatiques qui dégageait une épaisse et odorante fumée, afin que seuls les bons esprits restent dans cette case.

Alice avait hâte de se reposer ; cette journée avait été épuisante. Elle en fit part à Kouakou qui, aidé par quelques-uns de ses compagnons, éloignèrent les femmes et les enfants de l'entrée de la case. Elle put alors profiter de ce moment d'intimité pour succomber aux caresses de N'Guatta. Alanguie, elle se laissa dévêtir puis, allongée sur une peau de léopard, offerte, elle se laissa fouiller par sa servante qui savait si bien jouer avec ses chairs tendres, lui arrachant de petits cris de plaisir. Elle finit par s'endormir, remplie par le phallus d'ébène.

Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, il faisait grand jour. N'Guatta, qui était debout depuis un bon moment, lui avait préparé un bon café local avec des grains provenant des plantations environnantes et torréfiés sur place. Ça sentait bon ; elle but avec délice ce café, accompagné quelques galettes de manioc. Elle se sentait bien. Du dehors lui parvenaient les bruits de l'agitation du village : rires d'enfants, conversations bruyantes des femmes qui s'interpellaient dans leur langue et qu'elle avait du mal à comprendre. Kouakou, durant le voyage, lui avait bien appris quelques mots, mais elle n'était pas capable de tenir une conversation en langage wolof.

Lorsque enfin vêtue et parée de ses bijoux elle sortit de sa case, elle vit qu’il y avait beaucoup de monde sur la place ; tous portaient leur plus beau costume. De petits groupes venus des villages avoisinants étaient également présents. Kouakou vint à sa rencontre pour la conduire en écartant la foule auprès de l'arbre à palabres où l'attendait, comme lors de son arrivée, le Conseil des Anciens pour commencer les cérémonies d'intronisation de la nouvelle reine.

Il y eut plusieurs rituels ; celui de la Terre où elle dut choisir un emplacement pour creuser un trou et y planter un arbre : elle se décida pour un petit moringa, appelé aussi arbre de vie. Beaucoup coururent jusqu'à la rive du lac Kossou afin d'apporter à la reine de l'eau pour qu'elle puisse arroser sa plantation ; il y eut quelques bousculades et notre brave Alice se retrouva autant aspergée que son arbre.
Pour la cérémonie du Feu, il fallait qu'elle entasse – avec l'aide des villageois – beaucoup de branchages et rondins de bois, qu'elle allume ce feu qui servirait à cuire les repas pendant toute la durée de la fête, ce qu'elle fit en riant avec les villageois. Elle souffla sur les petites braises qui lui avaient été apporté, recevant en retour la une fumée qui lui piquait les yeux et la faisait tousser. Lorsque les flammes crépitèrent et que le feu fut bien épris, le marabout y jeta une grosse poignée de sel.

Vint ensuite l'instant solennel où, dans un silence total, on lui fit prêter ce serment :

« Désormais, je suis la gardienne de la Tradition.
Je suis, puisque vous m'avez choisie, votre reine.
Je m'engage à veiller sur vos acquis et à épauler les chefs des villages.
Quelle que soit la situation, je resterai toujours parmi vous. »

Elle prononça ces paroles d'une voix forte, avec beaucoup d'assurance ; et dès qu'elle se tut, un tonnerre d'applaudissements se fit entendre, couvrant la voix des Anciens qui annonçaient trois jours de festivités.

Il y eut de longs repas entrecoupés de danses, de chants et de longues légendes. Le peuple était heureux d'avoir une nouvelle reine, blanche de surcroît, qui respirait la simplicité et la gentillesse.

Alice était devenue, comme dans un conte de fée, la nouvelle reine des Baoulés.

ÉPILOGUE

Après les jours dédiés à fêter la venue de la nouvelle reine, la vie reprenait son cours dans le petit village baoulé. Très vite, Alice voulut être très proche de ses sujets. Elle était reine, certes, mais même si N'Guatta souhaitait qu'elle se contente de régner, elle tenait à partager au plus près la manière de vivre des femmes africaines. Rapidement, sa servante dut lui confectionner des pagnes dans les coupons de tissus multicolores qu'elles avaient rapportés de Bouaké.

Elle voulait apprendre la cuisine traditionnelle ; très vite, elle comprit comment préparer non seulement le foutou, mais aussi le kedjenou et l'attiéké. Ses journées étaient bien remplies, accompagnant jusqu’aux berges du lac les femmes qui allaient puiser de l'eau ; les voir porter des cuvettes d'eau sans en assurer l’équilibre avec leurs mains restait pour elle un grand mystère. Pourtant, en secret, elle s'entraînait dans sa case, voulant à tout prix y parvenir. Ce fut un apprentissage difficile ; mais à force de persévérance, elle commença ainsi à pouvoir faire quelques pas, et petit à petit à augmenter la distance.

Un jour elle se sentit capable d'effectuer le trajet entre le lac et le village ; alors elle se rendit jusqu'au lac avec sa cuvette sous le bras, ne disant rien au petit groupe qui allait chercher l'eau. Arrivée sur place, elle remplit sa cuvette et, à la surprise générale, la posa sur sa tête et se mit en marche pour retourner au village. Beaucoup, la voyant avancer de la sorte, étaient sidérés de voir leur reine se comporter de plus en plus en Africaine, elle qui mettait également un point d'honneur à apprendre le wolof.

Pour la ribambelle d'enfants qui couraient entre les cases, elle institua assez vite une sorte d'école en plein-air où, pendant à peu près deux heures chaque jour, la reine apprenait le français à ces petits Baoulés, mais ne les ennuyait pas trop avec les conjugaisons et les tournures de phrases trop compliquées. Les enfants adoraient ces cours donnés sous la fraîcheur des frondaisons, parfois troublés par le passage de quelques chimpanzés, où elle leur racontait de belles histoires.

Depuis son départ de Paris, elle avait fini par perdre toute notion du temps qui passe, ne sachant pas si c'était la grande saison des petites pluies ou la petite saison des grandes pluies. Elle n'avait pas de téléphone ni de télévision ; mais cela ne la gênait pas. D’ailleurs, il n'y avait pas d'électricité.

Sa vie était désormais ici. Sans doute avait-elle, quelque part dans son corps, des chromosomes africains ; elle ne cherchait rien d'autre que d'être en harmonie avec ce peuple. Elle avait remarqué que, dans le village, plusieurs jeunes se situant dans sa tranche d'âge étaient fortement métissés. Leur origine laissait planer un doute, mais jamais elle n'osa se renseigner sur leur naissance, pensant que certainement parmi eux elle avait des demi-frères, des demi-sœurs. Les soirées se passaient généralement autour d'un grand feu à écouter de longues histoires ou des légendes racontées par des conteurs, ce qui lui permit d'en savoir davantage sur la vie de ce peuple baoulé.

Elle avait aussi de longues discussions avec le Conseil des Anciens, qui parfois avaient besoin d'un avis ou d'une solution sur un problème spécifique.

Les conflits entre villageois étaient plutôt rares, mais il arrivait parfois qu’il fallait régler certains petits litiges. Cette justice, il lui appartenait de la rendre en plein-air sous l'arbre à palabres, en costume de reine, parée de ses bijoux en portant un masque d'ébène. Lorsqu’elle rendait sa décision après avoir écouté les plaignants, sa voix déformée par le masque avait cet accent grave, solennel, comme s'il s'agissait d'une autre personne qui s'exprimait.

Avec ses multiples activités, Alice avait totalement oublié Mélissa et Jonathan, ainsi que l'idée de se venger. Par contre, le marabout se souvenait bien de la trahison de ces deux félons envers sa reine ; et fréquemment, seul dans la forêt équatoriale, il multipliait les incantations aux esprits.

Jonathan vit ainsi son sexe rétrécir peu à peu, courant de médecins en spécialistes qui ne trouvaient aucune explication logique à ce phénomène. Ce sexe dont il était si fier jadis était devenu si petit qu'en pleine érection, il atteignait la « respectable » taille d'une phalange de l'auriculaire d'un enfant, ce qui lui valut mille moqueries. Ne pouvant plus avoir de relations sexuelles, il ne parvenait pas non plus à se masturber, ses doigts étant trop gros pour son sexe. Parfois il obtenait un fugace plaisir en l'enfonçant dans un dé à coudre. Ne sachant pas qu'il avait été marabouté, il vivait en reclus, frustré, aigri.


Nul ne sut comment Mélissa échoua un jour à Grand Couronne, dans ce petit bar à hôtesses portant le joli nom de « TABOU ». Elle fut très rapidement embauchée par la mère maquerelle qui lui fit assez vite comprendre que consommer avec les marins c'était bien, mais que coucher avec eux c'était mieux et que cela rapportait beaucoup plus. Il ne fallut pas la forcer car elle était de plus en plus avide de sexe et ne pouvait guère rester plus d'une heure sans que l'un de ses orifices ne soit rempli, ce qui en faisait une bonne gagneuse.

Le résultat du maraboutage effectué par Kouakou depuis sa forêt était tout simplement remarquable. Paradoxalement, chaque pénétration – même si elle lui était nécessaire pour l'apaiser – était une véritable torture pour elle. Si elle prenait un sexe dans sa bouche, elle avait l'impression que c'était un énorme clou qui s'enfonçait dans sa gorge. Les très nombreuses pénétrations anales et vaginales qu'elle subissait quotidiennement, et dont elle ne pouvait pas se passer, lui arrachaient de véritables hurlements ; il fallut même insonoriser la pièce où elle officiait afin d'éviter les troubles de voisinage. À chaque pénétration, elle avait toujours la sensation d'être déchirée, au plus profond de ses entrailles, par d'énormes et solides clous !!!

Loin des affres des amants, Alice, reine blanche des Baoulés, menait une vie calme et simple dans son village où deux Anciens, sous l'arbre à palabres, se tordaient de rire en se racontant, en wolof, les dernières histoires des clous Schlomo...

Auteur : Pierheim

4 commentaires:

  1. tres bon comme aventure a la quelle on ne s'attendait pas

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci claviusselectif, heureux que cette aventure secrète d'Alice vous ait fait voyagé.
      N'hésitez pas à lui apporter votre suffrage dans notre sondage ! Ou à lire d'autres séries pour affiner votre choix ;)

      Supprimer
  2. Pas très érotique , invitation aux voyages mais sans plus , on attend des événements qui n'arrivent jamais

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le voyage est parfois plus intéressant que la destination ;)

      Notons, comme Ulrich dans son texte Jeanne http://cafeaphrodite.blogspot.fr/2014/05/jeanne.html : "Je rappelle que Jeanne est morte pucelle, et que donc la part de sexe n’est pas assurée."

      C'est récurrent sur notre site, où certains textes sont assez pauvres en contenus sexuellement explicite.

      En espérant que cela ne vous décourage pas de lire notre autres publications (mais il semble que Black Hole vous a conquis ;) )

      Supprimer