dimanche 21 mai 2017

New-York darkness (11)

Relire le chapitre 10

CHAPITRE ONZE : Las Vegas

Jason m’a aidée à préparer quelques légumes, oignons, poivron rouge et vert plus une petite courgette ; pendant que je faisais revenir le tout dans une sauteuse il a téléphoné à Callie.
— Bonjour, j’ai quelque chose d’important à t’annoncer ; de très important. Notre mariage est prévu le samedi 1er février à Vegas. Tu es invitée.
— Mais… Je ne savais pas que c’était urgent à ce point… Elle est si pressée de te mettre le grappin dessus ?
— Mais de quoi tu parles, là ? Callie, nous nous aimons…
— Oui, tu l’aimes, mais quand elle est revenue de New-York elle a choisi entre toi et son amie. Elle a préféré s’occuper des affaires de son amie que de toi, tu te rends compte ? Une femme aimante t’aurait choisi, toi !
— Callie, arrête, s’il te plaît. Ne dis pas des horreurs. Tu es ma seule famille et je voudrais que tu sois à nos côtés, comme tu l’as toujours été.
— Jason, je serai là, pour toi. Mais elle m’a beaucoup déçue, je ne te le cache pas.

Quand Jason a coupé la communication, je devais être blafarde. Il s’est mordu la lèvre en venant vers moi pour me serrer contre lui.

— Je suis désolé, ma puce. Elle se calmera, mais elle m’a déjà tenu ce genre de raisonnement quand tu étais à l’hôpital. J’ai eu beau lui dire que je te comprenais et que j’admirais ce que tu avais fait…
— Je ne sais pas ; j’ai peut-être agi égoïstement en prenant la décision d’aider Cléa, mais je ne le regrette pas. Elle m’avait sauvé la vie, tu sais.
— Tu n’as rien à regretter, crois-moi. Tu as fait ce que tu croyais juste et il n’y a pas beaucoup d’hommes qui auraient eu assez de couilles pour agir come tu l’as fait, ma ninja adorée. Que tu en sois sortie vivante, j’en rends grâce à Dieu à chaque instant. Alors laissons Callie le comprendre toute seule. Tu fais cuire quoi, là ?
— Des nouilles chinoises sautées aux légumes. Dommage, tu n’as pas de coriandre fraîche. Mais j’ai trouvé ail, cannelle, gingembre et sauce soja, du poivre noir et des graines de coriandre et de cardamome. Je te préviens, je ne supporte pas quand c’est trop épicé alors je laisse cette sauce de piment à côté. Tu en mettras dans ton assiette si tu veux.
— Petite nature !

A compter de là, les jours ont défilé sans que j’aie une minute à moi. Entre mes séances de rééducation, le choix d’une robe de mariée, la remise sur rail de la Fondation et la création de la nouvelle société de Jason à Miami, nous n’avions pas le temps de souffler.

Pour la Fondation, nous avons décidé de nommer Alice directrice ; elle avait largement les compétences nécessaires et elle était ravie d’œuvrer dans la découverte et la promotion de jeunes issus de milieux défavorisés.

Après la mort de Thomas, Jason avait vendu la société basée dans la Silicone Valley ; il commençait à monter une nouvelle structure de service et d’hébergement de données informatiques, et embauchait de jeunes informaticiens pour la faire tourner.

Je lui en ai même trouvé un, passé par la Fondation, dont j’avais suivi le dossier brièvement deux ans plus tôt. Steve m’avait marquée car il était plus âgé que les candidats habituels. Issu des quartiers pauvres de sud-Miami, d’origine mexicaine, il avait un temps été incarcéré par le FBI pour avoir piraté la NASA et d’autres organismes institutionnels. Convaincu de n’être qu’un Grey Hat, un hacker sans intention malveillante, il avait échappé à une lourde peine.

Dans l’océan de bonheur où je nageais, une goutte de tristesse : ma relation avec Callie s’était détériorée, à ma grande peine. Oh, elle m’embrassait, se montrait courtoise et ne manifestait aucun reproche. Mais l’affection que j’avais cru trouver auprès d’elle quand je l’avais vue pour la première fois, lors d’une soirée dans un casino de Miami, ou plus tard à San Francisco avait manifestement disparu.

Je me disais qu’avec le temps, elle comprendrait que mon amour pour Jason était sincère et profond, mais en attendant je m’occupais de notre séjour à Vegas, avec Anita et Alice comme consultantes éclairées.

J’ai eu le plaisir de revoir Ronnie, ma jolie esthéticienne ; à ma grande surprise, elle était enceinte jusqu’aux yeux. Elle, la lesbienne pur sucre ! Elle rayonnait de bonheur à deux mois de l’accouchement, mais n’a pas voulu me dire qui était le père. Anita, sous le sceau du secret, m’a confié que c’était un chippendale latino aux yeux de braise qu’elle fréquentait épisodiquement depuis plus d’un an.

Nous avons pris l’avion le jeudi en tout début d’après-midi ; cinq heures de vol sans escale en première classe à boire du champagne. Nous n’étions que cinq, Callie devant nous rejoindre le lendemain soir seulement. Jason avait réservé une limousine qui nous a conduit dans notre hôtel, un minuscule établissement luxueux de six suites un peu à l’écart du Strip, sur Flamingo. Nous en avions trois pour nous, soit la moitié de l’hôtel !

Las Vegas. Une bulle de rêve américain au milieu d’un désert aride, toute la folie de l’homme et la démesure du dollar tout-puissant concentrées dans cette ville bâtie au milieu de nulle part. Nous n’étions pas là pour philosopher mais pour nous éclater ; entouré de ses quatre Charlie’s Angels (ben oui, nous étions une de plus, mais aussi belles et déjantées que les vraies), Jason avait fière allure dans son costume d’alpage.

Il faut dire que Las Vegas, en janvier, ce n’est pas Miami ; en plus il y avait un petit vent frais qui jouait avec nous. Nous portions toutes la même robe noire sexy en diable, ultra courte et décolletée dans le dos seulement, choisie par Alice et moi. Les jambes gainées de bas noirs dont le haut était clairement visible sur nos cuisses, chaussées d’escarpins aux talons démesurés, nous arrivions en limo devant le tapis rouge des casinos les plus chics. Jason nous escortait à l’intérieur où des coupes de champagne et des boites de jetons nous étaient remises. Après une demi-heure, perdantes ou gagnantes (bon, surtout perdantes), nous repartions en riant et en dansant vers un autre lieu de perdition.

Je ne me rappelle plus trop de la fin de la soirée, mais il me semble que Jason, Anita et Cléa nous ont ramenées et déshabillées, Alice et moi. Le vendredi, j’ai émergé vers 11 heures avec une migraine épouvantable.

Bon sang, tu n’as bu que du champagne, Steph... Ça ne fait pas mal, le champagne, c’est bien connu ! Bien sûr, au Bellagio, tu as bu un cocktail à la cerise divinement bon ; et au Mandalay, celui aux agrumes aussi, une tuerie ; et au Venetian... Merde, tu as fait des mélanges d’enfer... C’est pas grave, tu te maries demain aprèm...

Jason m’a fait avaler deux comprimés suivis d’une longue douche ; après je me suis sentie assez bien pour rejoindre mes copines. Effectivement, Alice avait petite mine, mais nous avons éclaté de rire en nous voyant ; je ne devais pas être bien mieux qu’elle donc.

— Les filles, finis les mélanges, je ne picole plus jusqu’à mon mariage ; après on verra.
— Bravo, ça c’est de la résolution, Steph. Je vais faire comme toi ; enfin, jusqu’à TON mariage, bien sûr, pas le mien, répondit Alice.
— Tu ne tiens pas l’alcool, Alice ; comme Steph d’ailleurs. Ce soir on vous met à la limonade fraîche !

C’est vrai que nous avons été calmes le midi ; après le repas, Jason a insisté pour me mettre au lit une petite heure, ceci pour que « je me repose ». Ouais ! Il avait des arrière-pensées repérables à cent mètres, ce qui n’était pas pour me déplaire non plus. Callie devait arriver à 16 heures, nous devions la rejoindre au Caesar’s, donc nous avions largement le temps de nous « reposer ».

Les yeux de mon fiancé brûlaient mes fesses à travers mon jean comme je montais l’escalier devant lui – nous étions au premier, alors l’ascenseur… - . Il m’a enlacée dès le seuil franchi et m’a entraînée à sa suite sur la petite terrasse. Juste devant nous, la piscine, et ensuite le désert rouge.

— Alors, comment tu trouves cet hôtel ?
— Quand tu me tiens dans tes bras, je suis bien n’importe où. Cet hôtel est par-fait !
— Tu es si fatiguée ?
— Tout dépend de ce que tu me proposes en échange d’une bonne sieste. Je suis ouverte à toute proposition. Très ouverte même.
— Je n’en attendais pas moins de ma petite. Je suis raide dingue de toi.
— Dingue, je ne sais pas trop ; mais raide, avec ce que je sens dans mon dos…
— C’est mon étui à jetons de casinos, obsédée !
— Alors là, ce sont toutes mes illusions qui s’envolent ; j’espérais que tu me proposerais un petit tour en Pacer…
— Tu te sens assez en forme ?
— Eh, je t’ai parlé d’un « petit » tour en Pacer…
— Alors déshabille-toi, tout de suite…

Il s’était écarté et m’évaluait d’un œil critique. Je n’allais pas le décevoir ; après avoir vérifié que personne ne nous épiait, j’ai enlevé pull en mohair et caraco d’un seul mouvement puis fait glisser jean et culotte ensemble sur mes jambes. Me restait seulement mon soutien-gorge noir à balconnets et je me suis tournée pour présenter mon dos à Jason.

— Maître, voulez-vous bien m’aider, s’il vous plaît ?
— Tu me fais travailler, petite chienne ?
— Oui, Maître ; vous avez besoin de faire un peu d’exercice, je pense.
— Ne bouge plus, sauf si tu as froid…
— C’est vrai qu’il fait un peu frais ici, mais je suis brûlante de partout pour vous.
— Parfait alors ; je compte jouer un peu au golf maintenant ; j’ai trouvé un charmant parcours de trois trous...
— Maître, comptez-vous les pratiquer tous ?
— Et comment ! Plusieurs fois même, si je le peux.
— Alors je vous aiderai de mon mieux ; mais ne vous inquiétez pas, ce parcours vous est entièrement réservé pour le temps que vous souhaitez.
— Petite peste, je l’espère bien !

Il me prit dans l’étreinte de ses bras pour m’embrasser profondément, sans fougue mais avec détermination ; délicieusement collée contre son corps musculeux, je sentais sa virilité appuyer contre mon ventre, si raide qu’elle devait en être douloureuse.

— Ma chérie, j’espère ne jamais plus te décevoir et former avec toi un couple sans histoires et heureux. Je suis comblé de t’avoir contre moi.
— Plus de Pacer ? Dommage... Je suis sceptique sur le côté couple sans histoires, avec tout ce par quoi nous sommes passés. Pour le reste, nous verrons ; tu ne pourrais pas enlever la boite de jetons ? Elle me gêne un peu...
— Petite peste ! Je l’ai posée sur mon chevet ; tu dois confondre avec autre chose.
— Je vais voir ça. Peut-être un étui à cigares, tu sais, les gros machins puants que fument les rupins dans ton genre.

Je me suis coulée à genoux et j’ai eu l’impression que Jason me lâchait à regret. J’ai enlevé entièrement la ceinture brune des passants du pantalon et l’ai tendue à son propriétaire en affichant un air innocent.

— Tiens, si tu as envie de reprendre la Pacer, ça pourrait te servir... Et non, ce n’est pas un étui à cigares. Dans ce cas, je veux bien apprendre à fumer, moi.

J’ai donné un coup de langue sur le méat luisant et Jason a frémi de plaisir. Levant les yeux, j’ai rencontré son regard comblé, adorateur. Une onde de chaleur a parcouru mes reins tellement je me suis sentie désirée. J’ai léché la lourde colonne, l’ai caressée avant de gober les testicules l’un après l’autre ; puis j’ai avalé la verge jusqu’au fond, jusqu’à ce que mes lèvres encerclent la base, le nez butant contre le ventre dur.

Une main a empoigné ma nuque, m’interdisant tout retrait ; dès lors j’ai laissé Jason me guider et user de ma bouche comme il l’entendait. Je me contentais de lui fournir l’étui soyeux et chaud dans lequel il faisait coulisser sa verge en mouvements lents et profonds. Je résistai à l’envie de me caresser mais il m’y encouragea d’une voix rendue rauque par l’intensité de son désir.

— Vas-y, tu en meurs d’envie. Pince tes mamelons, fais-les rouler et grossir encore, mais occupe-toi aussi de ton bouton. Je veux que tu jouisses en même temps que moi, quand j’emplirai ta gorge et que tu me boiras… Viens avec moi, Steph. Avale-moi encore, bien à fond…

J’avais glissé deux doigts recourbés dans mon vagin et je massais la zone la plus sensible ; je ruisselais dans ma paume et me trémoussais, n’attendant que le feu vert de Jason.

— Oui, avale tout, ma puce… Oh oui…

Il gicla de longues rasades de semence que j’ai bues, manquant m’étrangler car un orgasme puissant m’a traversée et tétanisée. Reprenant mes esprits, j’ai léché goulûment les dernières traces de sperme sur la hampe qui perdait à peine de vigueur. Puis je me suis dressée pour embrasser mon homme et me coller contre lui.

— Je ne connais pas trop le golf, mais je dirais que tu as fait un birdy au premier trou.
— Maintenant, je ne sais comment tu calcules mais je compte prendre mon temps pour les trous suivants. J’espère faire au moins un eagle.
— Tu es présomptueux, dis donc ; mais ça me va, je suis toujours partante avec toi. Avec, ou sans la Pacer ?
— Comme tu veux ; tu as envie ?
— J’ai envie de toi. Tendrement ou non. Je te laisse le choix des armes.
— Alors, tendrement aujourd’hui. En plus, Callie arrive bientôt et nous n’avons pas le temps de partir dans des délires.
— C’est vrai. Pas de tour en Pacer, mais retour au parcours de golf, donc.

Apaisés et d’humeur badine, nous avons fait l’amour avec une retenue immense, chacun guettant dans les yeux de l’autre la montée du plaisir, souriant, encourageant et cajolant ; les grosses mains de Jason couraient sans cesse sur ma peau, me prodiguant des caresses sans fin alors que son rostre impérieux labourait mes orifices inondés de sève.

Je l’ai attendu, résistant à la montée de la jouissance. Et quand il a explosé, planté bien à fond dans mon anus distendu, j’ai ouvert les vannes et décollé dans un orgasme dévastateur qui m’a coupée un instant de la réalité. Quand j’ai ouvert les yeux, encore dans la ouate de la redescente sur terre, Jason me surplombait. Sa virilité emplissait encore mes reins, un peu moins raide qu’auparavant. Son regard était empreint d’un savant mélange d’ironie et d’admiration.

— Eh bien ! Tu m’a griffé, une vraie tigresse. Tu es magnifique quand tu jouis, mais là tu as atteint un sommet.
— Je suis désolée, chéri. Je t’ai fait mal ? Ne dis rien ; en fait je ne suis pas du tout désolée. C’était génial.
— Oui ; j’adore quand tu te donnes tellement ; on dirait que plus rien n’existe pour toi que notre plaisir. Et je suis comblé de savoir que c’est moi qui te conduis à cet extase qui te consume, que c’est moi que tu aimes.
— Merci, Jason. Pour te remercier, je vais m’occuper de toi sous la douche ; je vais te savonner partout, sans oublier le moindre centimètre carré, te rincer puis te sécher amoureusement. Tu as quelque chose d’autre dont tu aurais envie ?
— Tu prends un risque, Steph. Nous avons rendez-vous avec Callie et les filles, je te rappelle. Ton projet de douche risque fort de nous entraîner sur des prolongations.
— Eh, nous sommes adultes !

Oui, mais c’est vrai que nous aurons du mal à résister si la douche se déroule comme tu en as envie. Et ce n’est pas sûr que Jason ait plus de volonté que toi ! Allez, vite ! Autant se dépêcher comme ça nous ne serons pas trop en retard.

Nous sommes arrivés au Caesar’s un peu en retard ; j’avais sûrement les yeux brillants et les joues rouges, car Anita et Alice ont ricané. Callie paraissait fatiguée et nerveuse, mais elle s’est montrée enjouée et charmante avec Jason et moi. Nous avons bu du champagne dans un salon VIP baigné par les mélodies du crooner local, Franck Sinatra. « Fly me to the moon », puis « Moon river », avant d’être remplacé par son ami Dean Martin pour « Let it snow ». Bercée par le babil animé de mon rat-pack personnel, c’est vrai que j’étais dans la lune, sur un petit nuage.

Puis nous nous sommes dispersés dans le casino pour jouer quelques jetons ; Alice et moi nous sommes assises à une table de roulette, sous la supervision de Jason, pendant que les autres attaquaient des « bandits manchots ». Miracle, à ma deuxième mise sur le douze (pourquoi avoir misé sur le douze, mystère) j’ai gagné, puis Alice aussi juste après moi.

Mon portable a sonné à ce moment et j’ai consulté le message avec une mimique embarrassée : « UPS. livraison de la robe en cours, prière de passer à votre suite pour signature du bon de réception ». Youpi ! Les retouches avaient pris du temps mais ça y était, j’avais Ma robe de mariée ! J’ai commencé à me lever en m’excusant auprès d’Alice mais Jason a tapoté mon épaule en murmurant :

— Reste ici et joue avec Alice ; je fais l’aller-retour à l’hôtel ; pour signer un bon de réception je devrais y arriver ! A toute !
— Merci chéri. Reviens vite.
— Je vous fais servir une coupe de champagne pour vous faire patienter !

Je l’ai regardé s’éloigner de sa démarche décidée en souriant béatement. Mon homme, mon amour ! Bon, allez. Maintenant, on casse la baraque, on ratisse la roulette, on dévalise le casino ! En fait, nous n’avons plus gagné grand-chose, ma copine et moi. Cette saleté de boule s’arrêtait toujours à côté du nirvana ! Notre tas de plaques diminuait lentement mais sûrement. Puis Callie est venue nous rejoindre, élégante comme toujours, dans sa robe fourreau noire décorée de strass.

— Où est mon neveu ? Je ne le vois pas.
— Il ne va pas tarder, il est parti à l’hôtel, ma robe vient d’arriver !
— Mais… Pourquoi c’est lui qui y est allé ? C’est ta robe, enfin ! Il n’a pas… Tu le traites comme…
— Stop, Callie. Je crois qu’il m’appelle, mon téléphone vibre, là…

« Allô oui, qui est là ?
« Le prince charmant ! Je suis à l’hôtel avec un colis aussi grand que toi. Et qui a l’air de peser lourd, les livreurs ont dû utiliser un chariot. Au moins, ta robe est bien à l’abri là dedans. J’ai trouvé une enveloppe collée dessus...
« Laisse tomber et reviens ici, j’ai soif et je n’ai plus de champagne.
« C’est quoi ce truc... Juste trois mots, guapa puta rubia...
« Jason, non... SORS DE LÀ ! FOUS LE CAMP !
« ............................................................................... »

La communication a coupé alors que le sol tremblait sous mes pieds. La lumière s’est éteinte en moi et autour de moi. Puis plus rien.

FIN

Auteur : Matt Démon

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