jeudi 17 avril 2014

Sylvie, j'ai agrandi les cox !

Aujourd'hui âgé de 53 ans, j'ai longtemps été un employé appliqué d'une entreprise privée à la pointe de la recherche scientifique. Il y a quelques années encore, j'étais chef de projets que je menais avec professionnalisme mais sans surinvestissement ostentatoire. Travailler pour acheter les objets nécessaires à la vie courante, oui... Perdre de vue sa famille et ses amis pour le bonheur de quelques actionnaires, non.
C'est sûrement pour cela et à cause de quelques loups aux dents longues que j'ai été remercié au plus fort de la crise de 2009. Quelqu'un d'autre allait s'enfermer 70 heures par semaine et montrer toute la servilité possible au grand chef pendant que je quittais l'entreprise, mi-triste mi-content, à la tête d'un confortable pactole constitué par mes indemnités de licenciement.

J'avais devant moi du temps pour profiter d'une femme aimante (Sylvie) et trois enfants partis de la maison ou y revenant à la faveur des week-ends. Mais l'appel de la recherche se fit vite sentir et je commençai donc à me construire, à l'étage de notre maison, un laboratoire de chimie. Je vous passe les détails techniques mais quelques acquisitions, bien qu'utiles, furent particulièrement difficiles à obtenir sans éveiller les soupçons des services de lutte contre la prolifération de matériel radioactif.
Toujours est-il qu'après bientôt quatre ans de recherche en dilettante, je mis un terme à l'un des plus anciens projets dont je m'occupais de la direction : l'agrandissement de la matière.
Je ne vais pas vous le cacher plus longtemps, mon entreprise faisait partie du complexe militaro-scientifique et répondait à une commande ultra-secrète de l'état-major étasunien : produire des chars d'assaut de petite taille, réduisant les besoins en matière première pour les grandir à une taille compatible avec leur destination guerrière.

D'esprit un peu plus bucolique, et aussi parce que je n'avais pas de char miniature à portée de la main, j'avais fait d'une coccinelle passée par là mon cobaye d'un jour. Je sais, c'est mal de faire des tests sur les animaux, mais sans cette décision malheureuse vous n'auriez sûrement pas eu la primeur ici d'une des plus grande découverte de l'humanité.

Un samedi aux alentours de 11h du matin, je mis en marche mon attirail, toute puissance dirigée sur le minuscule animal. L'électricité affluant, les condensateurs et autres témoins d'activité entrèrent en surbrillance et, d'un jet fulgurant d'énergie pure (je n'ai découvert que plus tard ma facture d'électricité, et j'en pleure encore), la machine éclaira l'ensemble de la pièce d'un rayon blanc intense, suivi d'un gros bruit. Il me fallut quelques secondes pour rétablir ma vision et découvrir la preuve de mon génie : une coccinelle géante, de 60 cm de long, me faisait face. Après quelques instants, je repris suffisamment le contrôle de mon corps pour reprendre ma respiration et sorti en criant :
- Sylvie ! Sylvie, j'ai agrandi une coccinelle !
Celle-ci me répondit en hurlant, terrorisée :
- AAAAAAAAAH ! Je sais !
Arrivé sur le palier, je vis ma femme courir en tous sens, poursuivie par une coccinelle qui la pourchassait dans le vrombissement sonore de ses ailes déployées. Il semble que la puissance du rayon avait traversé le parquet et atteint la cuisine. La coccinelle la rattrapa finalement et se laissa tomber de tout son poids sur ma femme. De ses mandibules, elle l'agrippa au poignet droit et la tira jusqu'à la cuisine, d'où elles venaient toutes deux de sortir.
Paniqué, je me rendis compte que ma fille était sortie de sa chambre et venait, comme moi, d'assister horrifiée à cette scène surréaliste. Nous sommes regardâmes deux secondes avant qu'un autre vrombissement se fasse entendre dans mon dos. Je fis volte-face pour voir la coccinelle de mon expérience sortir en trombe et nous foncer dessus.
- Cours te mettre à l'abri ! criai-je à ma fille en faisant, déterminé, barrage de mon corps à l'insecte.
Ne faisant aucun cas de mon opposition, celui-ci me fonça dessus et m'envoya, d'un battement d'ailes, valdinguer à toute force contre le mur. Secoué, je tombai dans les pommes. Il me fallut un temps que je ne saurais évaluer pour récupérer du choc, faire le point sur mon état physique et me précipiter au secours des deux femmes de ma vie.

J'entrai en force dans la chambre de ma fille qui criait son désespoir, que je trouvai dominée par la bête qui, attirée par ses phéromones, la prenait pour une femelle à féconder. Ma fille ne me vit pas ; elle me tournait totalement le dos et j'avais une vue totalement dégagée sur son intimité. L'animal, disposant de six pattes, maintenait ma fille clouée au sol fermement. Les deux pattes arrière immobilisaient les jambes de ma fille tandis que les deux pattes avant bloquaient tout mouvement de ses bras. Il lui restait deux pattes pour manipuler à sa guise le bassin de ma fille. L'insecte avait réussi à déchirer la petite culotte sous sa jupe légère, et son sexe noir et luisant s'insérait sans retenue dans son vagin. Le plus étrange, dans cet accouplement contre nature, était ce sperme visqueux et bleu qui s'insinuait dans les tendres chairs de mon enfant. L'animal semblait particulièrement bien pourvu puisqu'un pénis cylindrique d'au moins 5 cm de diamètre et 20 cm de long s'insérait profondément à chaque pénétration, rejetant chaque fois toujours plus de sperme. La scène avait quelque chose d'aussi obscène que fascinant, tenant sans doute à ces deux pattes centrales amenant le bassin cambré de façon indécente à la rencontre de ce membre dégoulinant.
Me souvenant de ma dernière tentative de virilité avec l'animal, je me retirai, laissant ma fille aux griffes de son mâle, pour prendre des nouvelles de ma femme.

Depuis les escaliers, je n'entendais aucun cri venir de la cuisine ; mon cœur se tordit au spectacle sanglant que je pensais trouver entre ces quatre murs. Mais au contraire, ma femme de profil, totalement dénudée, aux prises avec deux mâles, l'un s'occupant de son vagin et l'autre lui remplissant la bouche de son sexe énorme. Aux prises est un bien grand mot puisque ceux-ci lui laissaient toute liberté de ses mouvements et qu'elle ne faisait aucune tentative pour échapper à ses vigoureux amants. En m'approchant du trio, je me rendis compte que, si le sperme coulait à flots du vagin de ma femme, celui-ci avait produit une croûte bleu clair sur son menton et sur son cou, et plus aucune goutte ne sortait de la bouche de la mère de mes trois enfants. D'une main, elle masturbait même le sexe de son amant ailé. Lorsqu'elle me vit, elle sortit le sexe de sa bouche et, si j'avais encore le moindre doute sur le traitement que ma femme prodiguait au mâle en rut, je vis le sperme gluant éclabousser le visage et les seins de ma femme. Elle prit le temps de me dire :
- Ah ! C'est délicieux, un goût de bonbon sucré.
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Illustration par Riga

Puis je la vis, avec fascination, reprendre goulûment cette fellation bestiale. Mon propre sexe entra en expansion devant ce spectacle d'une femme prenant un plaisir non dissimulé à se faire féconder sans retenue et sans tendresse par un animal quinze fois plus grand que sa taille initiale. De l'autre côté, elle avait repris l'absorption frénétique d'un sperme bleu et collant qu'elle présentait comme un breuvage divin, une sorte d'hydromel au schtroumpf.
Je m'approchai donc d'elle et pris un sein dans ma main ; elle daigna tendre le bras jusqu'à ma braguette pour sortir mon engin, petit et inutile par comparaison aux puissances animales qui pénétraient ses chairs. J'ai joui très vite.
Ma femme n'ayant visiblement pas besoin de mon aide, je remontai à l'étage pour me rendre compte de l'état de santé de ma fille.

Celle-ci avait fait son deuil de cette relation forcée et semblait commencer à prendre plaisir sous les assauts coccinellesques. La bête avait lâché le bassin de mon enfant, mais celui-ci poursuivait ses mouvements ; était-ce incontrôlé ou volontaire ? Toujours est-il que ma fille finit par se donner totalement aux assauts du mâle.

Au bout d'un certain temps, l'énergie accumulée dans les atomes et qui avait permis l'augmentation spectaculaire de la taille des trois coccinelles mâles décrut, et celle qui possédait ma fille et lui remplissait le vagin de sa semence se volatilisa. Ma fille tomba en avant, visiblement épuisée et resta dans cette position, son sexe offert et ouvert, dégoulinant de façon continue. Je détournai mon regard de son intimité et redescendis prendre des nouvelles de ma femme. Ses deux amants avaient eux aussi disparu et je la retrouvai au sol, étalée dans une gigantesque flaque bleue, le ventre gonflé par tout le foutre avalé durant cet acte de bestialité pure.

Nous nous sommes remis sur pieds et sommes allés nous occuper de notre enfant. Ma femme entra seule dans la chambre et la couvrit d'une couverture. J'entrai à mon tour et elle nous regarda, incrédule.
- Maman, que s'est-il passé ?
- Rien, mon enfant ; tout va bien maintenant… lui répondit la femelle redevenue mère.
- Papa, me questionna ma jeune étudiante, tu as vu quelque chose ?
- Non : je suis tombé dans les pommes quand la coccinelle m'a jeté contre le mur. Mais ne t'en fais pas, je suis avec vous maintenant.

Les deux femmes de ma vie s'en allèrent à la salle de bain pour prendre soin de leurs corps violentés, maltraités. De mon côté, je pris en charge le nettoyage de la cuisine et de la chambre de ma fille, dont la moquette serait de toute façon à changer. En espérant que le poseur de moquette ne nous demanderait pas si la zone avait servi à un sacrifice de schtroumpfs.

Le soir, nous avons commandé des pizzas pour ma fille et pour moi. Ma femme, elle, n'avait pas faim du tout. Allez savoir pourquoi…
Comme si nous étions revenus 15 ans en arrière, nous avons accompagné notre fille au lit et nous l'avons aidée à s'endormir.

À 21h, allongés dans notre lit, ma femme me demanda, curieuse :
- Dis, mon chéri, tu crois que tu pourrais faire grossir un mâle de mante religieuse ?

Et c'est donc pour cela que vous n'entendrez parler qu'ici de cette découverte phénoménale.
Pourquoi livrer cette invention fabuleuse aux instincts guerriers de quelques excités de la gâchette alors qu'il peut servir au plaisir sexuel de mes amies nymphomanes ?

Auteur : Calafia

3 commentaires:

  1. Très bien placé dans le texte…
    ;)

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    1. Il faut avouer que l'image colle tellement à l'esprit du texte qu'il n'y avait aucune difficulté pour le placer. Merci encore pour cette superbe illustration ! ;)

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