dimanche 25 mai 2014

Lit-mobile

— Je suis en djellabah noire satinée, avec des plis, et des broderies dorées autour des mains et du cou.
— Je voudrais que tu t'allonges par-dessus les draps, sagement, calée avec ton oreiller.
Tu tiens ton mobile de la main… droite, ou gauche ?
— Gauche.
— Alors… veux-tu bien suivre mes demandes, et laisser ton esprit ouvert à mes désirs ?
— Oui.
— Je voudrais que, lentement, paresseusement, tu caresses ton sein droit de ta main droite, sans toucher ton téton… Le dessous, l'arrondi lourd et sensuel…
Le dessus, renflé, plein…
Lentement.
Ne m'écris rien, lis-moi…
Lentement, et puis…
Le gauche, le sein gauche, aussi.
Écoute ta respiration, écoute ta peau frissonner.

Je vois tes tétons durcir, mais ne les touche pas…
Caresse tes seins.
La djellabah est douce…
Frotte légèrement de ta paume tendue, main droite ouverte, l'extrémité de ton téton droit ; frôle-le.
Vas-y lentement.
Le téton gauche, maintenant…
Ils doivent être tendus…
Je voudrais que tu pinces délicatement le téton droit… Fais-le.
Pas trop fort.
Encore.
Et puis… le gauche…
Je sens ta respiration s'accélérer…
Encore. Pince doucement tes tétons…
Tu as envie de te tortiller, je suis sûr… ! De te cambrer ; tu commences à avoir chaud, non ?
Ne m'écris pas… Lis-moi.
Pince plus fort. Le téton droit.
Le gauche.
Et je voudrais que tu fasses…
Dans ta chambre, toute seule, je voudrais que tu te laisses aller à faire le petit gémissement le plus érotique que tu peux, en te pinçant le téton droit…
Gémis doucement…
Et sois la plus chaude. Pince un peu fort ton téton gauche, maintenant.
Pince et laisse-toi aller : gémis, comme si tu voulais me faire bander comme un fou avec ton gémissement.
Écris-moi juste une chose : est-ce que c'est bon ?
— Oh oui.
— Est-ce que tu mouilles, ma Chérie ?
— Beaucoup.
— Alors maintenant… lis-moi.
Ah.
Une dernière question…
Es-tu prête à être indécente pour moi, mon Volcan ?
— Oui.
— Alors… pose ton mobile ouvert sur ton lit après avoir lu ce que je te demande : relève ta djellabah, tortille ton bassin de princesse, relève ta djellabah sur ton ventre…
Ne m'écris pas. Obéis-moi.
Reprends ton mobile.
Ta culotte en panthère mignonne doit être un peu trempée…. Tu as le mobile dans la main gauche, je voudrais… que tu poses très très légèrement ton index de la main droite sur ta fente à travers la culotte, de haut en bas, lentement, et puis que tu respires ton doigt.
Et que tu recommences, trois fois, en appuyant un peu plus à chaque fois… Et que tu respires.
Voilà…
Obéis-moi…
Je voudrais que tu suces ton index, que tu le mouilles de salive.
Et que tu glisses ta main droite sous ta djellabah relevée, pour caresser ton sein gauche par en dessous, nu… Voilà.
Ton index droit mouillé frotte ton téton gauche.
Pince-le.
Voilà.
Tu as envie de jouir ? Écris-moi juste un mot.
— Très envie !
— Maintenant, Chérie, pose ton mobile, et enlève ta djellabah. Garde ta culotte, et recouche-toi sur le lit. Dis-moi quand c'est fait.
— C'est fait.
— Pose le mobile en vue sur le lit à tes côtés, pour pouvoir me lire et avoir tes deux mains libres… Voilà. Tu es un peu tournée vers ton téléphone et mes mots ; laisse-les te pénétrer…
Voilà. Ta main gauche, Chérie, va caresser tes seins. Vas-y, doucement.
La droite caresse ta fente à travers ta culotte.
Voilà, c'est bon. Lis-moi. Maintenant…
La main gauche va écarter ta culotte, et tu vas te sucer l'index droit à nouveau.
Passe ton index mouillé sur ta fente nue.
Trois fois, sans appuyer.
Et goûte-le.
Voilà.
Appuie un peu…
Ton doigt est mouillé. Frotte ton téton.
Imagine ma langue.
Tu as envie de jouir…
Enlève ta culotte, fais-la rouler en bas de tes jambes.
Sois indécente : respire-la pour moi.
Tu es nue, tu es mouillée…
Pour moi.
Tu es ouverte et j'aime ça !
Tu es ma putain offerte, et trempée.
Maintenant…
Caresse ton clitoris. Lentement, de tes doigts mouillés de salive. Main droite.
Main gauche : sur tes seins.
Résiste à l'envie de jouir.
Maintenant, fais ce que je te demande…
Mouille dans ta bouche deux doigts de la main droite : l'index et le majeur.
Voilà, bien mouillés.
Et enfonce-les en toi, très lentement, dans ton vagin tout chaud, tout dégoulinant de désir.
Enfonce-les.
Lentement, mais loin.
Loin.
De l'autre main, la gauche, caresse doucement ton clitoris gonflé.
Voilà.
Continue.
Sors un peu, et enfonce à nouveau.
Recommence et lis ce qui suit…
Je vais sortir ma queue et me branler en te voyant faire tout cela dans ton lit. Et toi, tu vas te terminer : ne lis plus rien, jouis, en pensant au flot de sperme qui va jaillir. Finis-toi, jouis, après quoi tu suceras tes doigts et tu me raconteras, et moi aussi. Jouissons fort, ma Belle, ma Folle ! Branle-toi fort ! À tout de suite. Je vais jouir.
(…)
— J'ai joui…
J'ai trempé le lit.

— Moi... je vais… jouir !
Je me branle en imaginant… ta bouche, tes seins !
Oooooooh…
Ouiiii.
— C'était très très fort.
… Sur le lit, en plus.
Vilain !

— Oui… je viens d'éjaculer ; mon ventre est plein de sperme que je voudrais que tu lèches…
— J'aimerais trop....
Je lécherais tout.

— Oh oui, c'était fort, j'ai adoré… que tu m'obéisses, et que tu sois complètement obscène. Tu as tout fait à la lettre ?
— Tout fait.
Tout.

— Mmmh…
— Une fois, le portable est tombé mais c'est tout.
J'ai eu l'impression de vraiment le faire avec toi !

— Merci ma Princesse d'avoir été si indécente, si obéissante, si offerte !
— C'était… énorme.
Sur le lit, en plus.
Merci...

— Oui ! J'aime que tu jouisses comme une folle sur ton lit, sur ton lit conjugal.


Auteur : Riga

5 commentaires:

  1. Merci pour ce texte, j'ai bien aimé, me prenant au jeu, j'aurai pu me laisser aller s'il avait été un peu plus long et un peu plus détaillée.

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  2. Merci, Lizzy…
    C'est le rythme d'un échange secret de SMS, où il n'est déjà pas évident de prendre le temps d'écrire, tellement on imagine l'autre !

    J'espère que d'autres textes ici te font te prendre au jeu, j'essayerais d'en écrire qui aient cette vertu stimulante.
    ;)

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  3. C'est là où j'ai du mal avec les sextos... j'ai besoin de beaucoup de mots pour être excitée, de beaucoup de descriptions pour monter en pression... pour avoir une envie irrépressible de me laisser aller... Et quand ça arrive... Vivement la suite !

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  4. Et sur la vitre des smartphones, les doigts un peu collants, et l'expression écrite un peu décousue à force de chaleur…

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