mardi 27 janvier 2015

Miami District (6)

Relisez le chapitre 5

CHAPITRE SIX : NUIT D’AMOUR

Je suis allée m’enfermer dans les toilettes pour enlever mon tampon hygiénique, constatant que j’étais trempée, et presque pas de sang ; j’ai fait un petit pipi puis je me suis examinée dans le miroir : mes yeux brillaient trop, j’étais grise de tout l’alcool bu. Jason a frappé et est entré avec une trousse de toilette qu’il a ouverte. Chic ! Nous nous sommes longuement brossé les dents en nous regardant ; il avait enlevé veste et cravate, déboutonné complètement sa chemise après l’avoir sortie du pantalon ; troublée, j’ai aperçu son torse lisse, ses tablettes de chocolat ; il était sacrément musclé pour avoir des abdos pareils !

Puis il s’est approché de moi lentement ; ses yeux brillaient trop : des yeux de prédateur devant une biche. Sans réfléchir plus, je suis allée me blottir dans ses bras ; ma poitrine s’est écrasée contre son torse musclé. J’ai passé les bras autour de son cou alors que ses mains sur mes fesses collaient mon ventre contre sa virilité ; il était content, très content même. Émue, les jambes en coton, je repensai à ce qu’avait dit Anita sur la taille de son sexe. Sa bite, Steph ! C’est sa bite ! T’en as jamais vues, mais tu connais au moins des mots.

— Alors, tu es bien, petite blonde à gros nichons ?
— Oui, très bien même ; je peux te tutoyer, ici, quand même ?
— À ton avis ?
— Non, n’est-ce-pas ? Bien, Monsieur.

Il retroussa ma si courte robe et empauma mes fesses, les écartant et les pétrissant rudement. Puis il m’écarta de lui à bout de bras ; je compris à son air fiévreux ce qu’il voulait et ai soulevé ma robe pour la faire passer par-dessus ma tête ; je l’ai lancée vers un fauteuil que j’ai raté largement. Nue et frémissante, je suis revenue dans ses bras protecteurs ; et possessifs ; il me caressa le dos, les hanches, les fesses. Je me cambrai et écartai un peu les cuisses, gémissant quand ses doigts atteignirent ma vulve pour s’insinuer entre mes lèvres.

— Tu es trempée, blondie ; prête pour me recevoir ?
— Oui, je crois.

J’ai poussé un cri de surprise quand il m’a soulevée pour me poser ensuite sur le lit ; allongée sur le dos, je l’ai regardé enlever son pantalon après avoir fait valser ses chaussures. Il s’est retrouvé en caleçon bleu pâle, lequel était déformé par sa virilité atteinte d’une érection formidable. J’ai ouvert de grands yeux quand il a ôté son caleçon, époustouflée par la taille de sa verge qui s’est redressée à l’horizontale. Bon sang, c’est ça qui entre dans le ventre des femmes ? Et personne ne finit jamais à l’hôpital pour se faire recoudre ? Je me suis mordu la lèvre inférieure, anxieuse ; et frémissante, en attente ; mes lèvres intimes trempées de rosée, mon vagin en fusion, mes mamelons turgescents n’attendaient que d’être possédés, investis, fouaillés.

— Écarte les jambes. Largement. Passe tes bras sous tes genoux pour tenir la position ; tu n’es plus qu’une femelle en chaleur, complètement offerte. Chaude et humide… très chaude, très humide…
— Venez, s’il vous plaît…

Il s’est positionné entre mes cuisses, son gland gonflé a pesé entre mes lèvres qui se sont naturellement écartées ; il l’a promené dans la moiteur de ma vulve avant de revenir et de l’enfoncer à moitié, butant contre mon hymen. Il a alors donné un bon coup de reins et j’ai crié ; une douleur sourde a pulsé dans mon ventre quand mon hymen a cédé, deux larmes ont coulé sur mes joues. J’ai tenté de sourire ; sa verge était épaisse et distendait mon vagin qui avait du mal à admettre une intrusion si formidable. Heureusement, Jason s’est immobilisé en appui sur ses bras, scrutant mon visage crispé.

— Tu es trempée, mais étroite ; ma queue est serrée. Tu n’as pas trop mal ?
— Trop ? Non ; j’ai l’impression que mon ventre va éclater, mais j’aime vous sentir en moi.
— Je peux continuer alors, m’enfoncer plus...
— Plus ? Mon Dieu, vous voulez dire... Oui, allez-y... Oh ! C’est trop, continuez, oui...

Mes yeux exorbités étaient fixés sur le noir cylindre de chair qui s’enfonçait peu à peu en moi ; je n’en revenais pas d’arriver à accueillir un tel diamètre dans mon vagin sans en mourir. Bon, rappelle-toi que les bébés sortent par là, quand même ! J’ai à nouveau souri à Jason qui se maîtrisait pour ne pas me brusquer ; la gêne dans mon ventre refluait pour laisser place à une plénitude empreinte d’un vague plaisir. Puis j’ai hoqueté quand tout au fond de mon ventre une douleur diffuse est née, sur une poussée en avant de Jason. Il a réitéré et j’ai gémi sous la douleur plus vive.

— Je crois que je suis au fond ; je me doutais que tu aurais du mal à m’accueillir entièrement ; surtout la première fois. Plus tard...
— Tu es si gros, je suis désolée, Jason... Oh ! Doucement s’il te plaît... Non, doucement, fais attention... Ah !
— Tu ne me tutoies pas, sauf si je te le propose.
— Pardon, Monsieur ! Oui, je suis désolée, mais vous me faites mal... Merci.

Il était resté planté aussi loin qu’il pouvait, mais du moins il ne forçait plus sur mon col ; d’un geste doux il a essuyé mes joues trempées de larmes avant de se laisser choir à côté de moi sur le dos. Mon vagin soudain libéré m’a paru béant, en manque ; sur un signe de Jason, je l’ai enjambé et j’ai guidé maladroitement sa verge somptueuse dans mon ventre. Je ne l’avais pas encore touchée (je n’avais d’ailleurs jamais touché de verge avant cet instant, après tout) ; elle était poisseuse de cyprine et de sang, mais j’ai été surprise par la douceur de la peau, son soyeux ; alors qu’en dessous c’était vivant, palpitant, dur.

J’ai retenu mon souffle quand je me suis laissé glisser, m’empalant inexorablement jusqu’au fond de mon vagin ; Jason a caressé mes seins avant de les empoigner rudement, faisant saillir les mamelons. J’ai commencé à me mouvoir à l’instinct, juste mes reins qui faisaient coulisser en moi la trop longue colonne de chair. Mon ventre s’adaptait peu à peu au diamètre conséquent ; je haletais à chaque enfoncement, retenant râles et gémissements, puis j’ai cédé, incapable de bloquer plus avant mes manifestations de plaisir.

Et j’ai eu mon premier orgasme, foudroyant, intense ; j’ai crié, griffé le torse de Jason. Je ne voyais plus les couleurs, juste un camaïeu blanc sur noir. Jason a poussé un cri rauque ; son corps s’est arqué, me soulevant du lit et se plantant douloureusement en moi et il a éjaculé, emplissant ma matrice de semence, ce qui a déclenché une nouvelle salve de jouissance en moi. Je pense que j’ai disjoncté un instant, parce que je me suis retrouvée allongée sur le torse de Jason, ses mains sur mes reins et mes fesses. Sa verge était toujours ancrée en moi, à peine moins épaisse ; j’ai poussé un gros soupir.

— Tu m’as griffé, vilaine chatte !
— Pardon, je ne l’ai pas fait exprès.
— J’espère bien. Tu as aimé ?
— Oui, bien sûr ; j’ai adoré. Merci.
— Même quand je te prenais bien profond ?
— Mmm... Je suis désolée de ne pas pouvoir... Vous êtes trop long, je crois. Ça fait un peu mal. Mais c’était bon quand même.
— Tant mieux, parce que j’ai envie de remettre ça tout de suite.

J’ai souri, émue ; je le sentais effectivement grossir en moi et distendre à nouveau mon vagin ; il s’est retiré pour me faire mettre à genoux et il m’a prise ainsi, caressant mes hanches et mes seins, m’arrachant rapidement des gémissements, puis des cris quand il m’a pilonnée sans merci, cognant et cognant sans cesse tout au fond de moi. Je suis tombée en avant et il m’a couverte ; je me cambrais pour m’offrir de mon mieux, et il en profitait. Par bonheur j’étais trempée, chaude comme de la braise et j’ai joui encore et encore avant qu’il ne se vide à nouveau.

Jason est resté sur moi, m’écrasant de son quintal, toujours planté dans mon ventre ; je reprenais mon souffle lentement. Le sang battait à mes tempes et je sentais son cœur pulser, puissant et régulier ; j’entendais sa respiration redevenir normale, comme la mienne. Il a mordillé ma nuque et j’ai gémi de bonheur.

— Alors, blondinette, pas envie d’une bonne douche ?
— Oui, si vous venez avec moi !
— Je ne vais pas te lâcher comme ça ; quel effet ça te fait de ne plus être vierge ?
— Mmm... Du bien, et je suis heureuse que ce soit vous qui m’ayez initiée.

Il s’est soulevé, et sa verge encore un peu raide est sortie de mon ventre ; j’ai senti que mon vagin se vidait de son trop-plein sur le drap ; par un réflexe de pudeur, j’ai vite posé ma main en conque pour éviter de trop salir les draps et me suis levée pour me ruer aux toilettes. J’ai ensuite rejoint Jason sous la douche où il avait commencé à se savonner ; il m’a attirée contre lui et m’a embrassée en me serrant à m’étouffer. Sa langue impérieuse a envahi ma bouche et je me suis rendue en gémissant ; sa virilité battait contre mon ventre et durcissait à nouveau alors que nos salives se mélangeaient. Bon Dieu, que c’est bon ! Il ne va pas recommencer ici, non ?

Ses mains pétrissaient mes fesses avec rudesse ; j’avais passé mes bras sous les siens et je caressais son dos, ses reins, dressée sur la pointe des pieds. Il m’a repoussée fermement et a commencé à savonner en faisant mousser le gel douche à la senteur d’agrumes, n’épargnant aucun recoin, malaxant mes seins aux pointes érigées, plongeant même ses doigts dans mon vagin un peu douloureux ; puis, me poussant face contre la paroi carrelée, il a versé du gel dans le creux de sa main gauche et sur mes épaules pour me savonner lentement, sensuellement, de haut en bas.

De moi-même je me suis cambrée tout en écartant impudiquement les jambes quand il en est arrivé à mes reins. Une main s’est insinuée entre mes fesses ; des doigts joints ont à nouveau plongé dans mon vagin en m’arrachant un cri de gorge, puis ils sont remontés et ont pesé sur mon anus. Avant que je réagisse, une phalange avait pénétré, bien aidée par le pouvoir lubrifiant du gel.

— Bientôt, je te pénétrerai par là ; mais tu es si serrée… Je ne veux pas te déchirer.

Je n’ai pas eu le temps de répondre, il avait forcé un deuxième doigt dans mes reins ; je poussai un hoquet, plus de surprise que de douleur, mais ne bougeai pas. Je voulais lui montrer que j’avais confiance en lui. Confiance, mon œil ! Tu aimes ça, être forcée par là ; les bonnes sœurs t’ont trop dit que le sexe est péché hors des liens du mariage et de la procréation… La vérité, c’est que tu exècres leur pudibonderie, leur archaïsme, leur étroitesse de vue.

Jason a eu l’air surpris que je ne proteste pas ; car s’il est resté silencieux, ses deux doigts se sont enfoncé plus loin, jusqu’à leur base ; j’ai gémi à nouveau mais n’ai pas cherché à leur échapper. Au contraire, j’ai fermé les yeux et me suis cambrée un peu plus.

— Tu aimes ça ? Tu ne pars pas, tu ne protestes pas… Réponds-moi : tu aimes ça ?
— Non… Oui… Je ne sais plus.
— Tu veux que je te mette un troisième doigt ?
— Faites comme vous voulez… Ne me faites pas mal, c’est tout. Oh !

Il avait rapproché son index des deux doigts après les avoir retirés, et il avait plongé doucement, m’arrachant une plainte rauque, un long soupir ; les doigts étaient en moi, profondément. Mon œillet palpitait et les enserrait sans que je regimbe. Jason a poussé vers le haut, m’obligeant à me mettre sur la pointe des pieds et m’arrachant de gros soupirs. La bouche ouverte comme pour reprendre ma respiration irrégulière et oppressée, j’ai posé les mains à plat sur le carrelage, offerte et impudique.

— Tu es étonnante, Steph. Je t’aurais crue plus réservée, plus conformiste. Je vais bien m’amuser avec toi. En attendant, je vais tester ta bouche. À genoux, vite !
— Mmm… Ma bouche ? Bien, Monsieur.

Les jambes flageolantes, je me suis agenouillée, bien consciente du fait que mon anus restait entrebâillé ; j’ai levé la tête, un peu anxieuse. Et maintenant, qu’est-ce que tu fais ? Tu attrapes son gros machin ? Tu le lèches ? Qu’il est gros ! Inconsciemment, je passai ma langue sur mes lèvres avant de me mordiller l’inférieure. Jason me dominait de toute sa masse, musculeux, splendide. Devant mon regard interrogatif et un peu voilé, il a souri.

— Tu vas pratiquer une fellation ; me tailler une pipe. Au début, sans les mains ; tu vas les croiser dans ton dos pour ne pas risquer de t’en servir. Ouvre la bouche, grand ; avance, gobe le gland, aspire, pompe aussi fort que tu peux... Lèche...

De si près, le gland était impressionnant, une grosse prune luisante d’une couleur tirant entre marron et noir ; il sentait le savon aussi ; il emplissait ma bouche refermée, c’était bizarre : chaud mais pas trop, très doux comme contact mais très dense aussi. Je n’osais pas serrer ni mordiller la colonne de chair que mes lèvres enserraient, pompant seulement, les joues creusées par l’effort ; je cherchai le regard de Jason et mes yeux se verrouillèrent aux siens. Je lui faisais confiance, c’était le message que je voulais lui faire passer.

— Je vais prendre ta nuque et te guider ; continue à pomper et à lécher, je vais avancer dans ta bouche jusqu’à... Tu vas bien voir.

Pour ça, j’ai vu ! Il a poussé son gland en avant jusqu’à forcer au fond, au niveau de ma glotte ; j’ai dû me reculer précipitamment, à deux doigts de vomir. Les yeux pleins de larmes, j’ai toussé avant de me calmer. Bon, ça y est, pas de doute, il veut te faire mourir pas suffocation !

— Oui, bon ! Tu verras, tu apprendras rapidement à tout prendre jusqu’à la base. Bientôt. En attendant, recommence...

Je n’ai pas répliqué autrement qu’en ouvrant grand la bouche, et pendant un bon quart d’heure j’ai appris ce qu’aimait Jason ; j’ai léché sa hampe, gobé ses gros testicules à peine velus, puis j’eus le droit d’utiliser mes mains pour masturber la verge devenue bien dure.

— Bon, tu veux que je jouisse dans ta bouche, sur ta poitrine ? Je préfère éviter ton vagin maintenant, il doit être passablement irrité.
— Comme vous préférez ; je suis... ouverte à tous vos désirs.
— Même ton anus ? Tu as eu l’air d’aimer, tout à l’heure.
— Oui, c’était un peu douloureux, mais... Vous en avez envie ?
— J’adore ça, oui ! Allez, debout, contre le mur ; écarte bien les jambes, bien cambrée... Pose tes mains sur tes fesses, écarte-les, là, bien !

J’avais fermé les yeux, la joue et les seins écrasés contre le carrelage, pleinement consciente de l’image que je donnais de moi : une oie blanche deux heures plus tôt qui offrait maintenant ses petites fesses à son amant et patron. Je ne me reconnaissais pas dans cette jeune délurée qui demandait à être sodomisée. Tu es conne, Steph, tu vas le sentir passer ! Tu as vu comme il est épais, son sexe ? Tu veux impressionner qui ? Putain, tu n’attends que ça, en plus ! Oh mon Dieu, ses doigts...

Jason avait dû trouver un lubrifiant quelconque car il avait enfoncé deux doigts joints sans coup férir dans mon anus ; j’ai sursauté mais suis restée stoïque, même quand il a ajouté le troisième doigt et que mes muscles ont regimbé. J’ai dû combattre les contractions musculaires et rester relâchée, et la petite douleur a rapidement reflué. Jason les plongeait profondément et j’accompagnais chaque poussée d’un halètement sourd.

— Alors toi, avec ta mine de petite fille sage, tu trompes ton monde... J’apprécie ; je comptais te préparer doucement à la sodomie, et c’est toi qui la réclames !
— Mmm... Mais soyez doux avec moi, quand même, faites attention !
— Oui, mais tu vas avoir mal, je n’ai pas précisément une petite queue. Maintenant, c’est toi qui m’as demandé, alors je vais te défoncer ton petit cul comme je le veux ; c’est moi qui commande, tu te rappelles ?
— Oui, je me rappelle, Monsieur. Bien ce que je disais : tu peux pas faire confiance, Steph. Tu te montres gentille et tu te fais marcher dessus ! Bon, allez ; tu te détends, ça peut pas être si terrible, non ? Si ?
— Alors tu ne bouges plus, tu te tais. Je ne veux plus t’entendre maintenant.
— Bien, Monsieur. Pff ! Je n’ai pas pu m’en empêcher ! Trop drôle !

Jason n’a rien dit devant mon impertinence mais il a extrait ses doigts et comblé la béance de mes reins en les remplaçant par sa verge ; j’ai hoqueté en retenant une plainte, il était en moi. Dans mon ventre, dans mon cul. Plus loin que ses doigts ; épais, si épais… J’avais mal, mes sphincters renâclaient et m’envoyaient des vagues de douleur mais il n’y avait rien à faire, il fallait se plier à l’envahisseur.

Jason s’enfonçait lentement, posément en moi ; il avait saisi mes hanches et donnait de petits coups de reins, m’envahissant peu à peu, toujours plus profondément ; je gloussai nerveusement en me demandant si sa verge allait enfin être toute en moi, un jour… Mais oui, j’ai senti le bassin de Jason toucher mes fesses : il était entièrement dans mon ventre. Je n’ai pu retenir un profond soupir de soulagement ; je n’étais pas morte en fin de compte : j’avais mal, mais c’était une douleur supportable, surtout maintenant que Jason ne bougeait plus.

Il leva une main et caressa ma joue, essuyant mes larmes ; j’avais pleuré sans m’en rendre compte. Il présenta deux doigts devant ma bouche entrouverte et les introduisit ; joues creusées, je les ai léchés, retrouvant le goût salé de mes larmes. Je pouffai à nouveau. Au moins il t’a épargné les doigts qui sont entrés dans ton cul ; leur goût t’aurait moins plu. Non ? J’étais troublée au-delà du raisonnable ; j’aurais voulu lécher ses doigts odorants et gras, les nettoyer de leur souillure, de mes souillures.

— Les mains à plat sur le mur ; je vais te démonter le cul, maintenant. Tu vas avoir du mal à t’asseoir après ce que je vais te mettre.

Il n’avait pas exagéré : il m’a pilonnée comme un furieux, insensible à mes cris, mes supplications, mes larmes ; emprisonnant mes mains en les écrasant avec les siennes, il m’a sodomisée en puissance, me décollant parfois du sol sous ses coups de boutoir. Très vite je n’ai plus eu mal, mais j’étais prise dans un maelström d’émotions contradictoires qui me submergeaient, honte et plaisir ; je n’étais plus qu’un orifice fouaillé et dilaté, plus qu’une femelle soumise. Et j’étais heureuse.

Sa jouissance, chevillé dans mes reins et plus épais et dur que jamais, m’a chavirée et a déclenché mon orgasme ; j’ai hurlé et Jason m’a bâillonnée de sa main que j’ai mordue. Il a poussé un juron et s’est reculé en me serrant contre lui ; mes pieds décollés du sol, j’étais maintenue par le barreau de chair qui distendait mon fondement ; il a empoigné mes seins gonflés et les a serrés et tordus rudement, mon corps s’est arqué et j’ai joui à nouveau.

Jason m’a reposée précautionneusement sur mes jambes tremblantes, libérant mon anus distendu et douloureux ; j’ai fait une grimace et je me suis laissé glisser à genoux. J’ai levé les yeux sur lui qui affichait un air satisfait et lui ai souri ; j’avais dû pleurer car ma vision était brouillée, mon sourire a dû lui paraître piteux ; mais j’ai pris une profonde inspiration pour dissiper mon trouble.

— Merci, Monsieur.
— Alors, tu es vivante, en fin de compte.
— Un peu disloquée, surtout. Je m’en remettrai. Mais c’était… intense, je n’aurais jamais pensé être prise pas là, et y trouver du plaisir.

J’avais posé les mains sur ses cuisses et les caressais doucement, en petits cercles ; sur une impulsion, j’ai donné un coup de langue sur sa verge qui reposait sagement sur les bourses. J’ai fait la moue : gluante et odorante, avec un filament blanchâtre qui pendait sur plusieurs centimètres. Dire que c’était ça qui avait ravi ma virginité, qui avait pris mon petit cul... Qui m’avait donné tant de plaisir aussi. Allez, Steph ! Montre-lui que tu es une grande fille qui n’a pas froid aux yeux. Ni ailleurs !

J’ai saisi délicatement la verge et l’ai soulevée de façon à avoir le gland juste à hauteur de ma bouche et, sans plus réfléchir, je l’ai englouti ; et cette fois j’ai avancé en aspirant jusqu’à ce que mes lèvres encerclent la base. Sensation bizarre, pas désagréable sinon que je savais que la verge était souillée ; mais là j’étais épargnée par l’odeur et j’avais juste un goût de sel sur la langue, une saveur un peu âcre. Et c’était chaud, vivant, ça remuait quand je pompais plus fort. Je ne pouvais m’y tromper : ça gonflait aussi, emplissant lentement mais sûrement ma cavité buccale. Quand je me suis reculée, les joues un peu rouges, la verge avait repris une vigueur certaine et je n’ai pu m’empêcher de rire.

— Qu’as-tu encore, diablesse ?
— Vous êtes comme un scout, vous ! Toujours prêt !
— Tu es prête à recommencer ?
— Euh… Non, pas trop.

Il me tira à lui en riant à son tour pour me rouler une pelle d’enfer qui me laissa avec le cœur battant à rompre et la respiration hachée. Mais Jason a ouvert l’eau, et du pommeau au-dessus de nos têtes un déluge d’eau froide s’est abattu. J’ai poussé un cri aigu en tentant de fuir mais il me serrait contre lui et j’ai dû supporter la torture en couinant plaintivement. Plus tard, je me suis blottie contre lui en ronronnant comme une chatte. Nus sous la couette, les membres étroitement emmêlés, nous nous sommes endormis repus et comblés. Ma première nuit dans les bras d’un homme !

 Auteur : Matt Démon

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