jeudi 17 septembre 2015

Intrusion fraternelle

Vendredi soir, enfin ! Après une semaine de boulot harassante, me voilà allongée sur le canapé avec mon homme. Petite douche pour se détendre et petite tenue pour être à l’aise, sans rien dessous ; j’aime ça, il aime ça, on est d’accord sur ce point. Nous avions prévu un restaurant, mais unis par notre flemme, nous avons préféré rester oisivement chez nous. Pas besoin d’organiser une soirée romantique pour nous aimer. Son contact, son odeur suffisent à faire battre mon cœur et à me chauffer le ventre. Je l’aime, mon Jean. C’est mon grand amour, celui qui m’a apporté le plus. Je l’ai rencontré à un moment de ma vie où je n’étais pas au mieux, où je n’avais plus confiance. Il a su me dompter, m’apprivoiser. Il m’a montré comment m’ouvrir, me laisser aller, profiter. Je lui dois mon bonheur. Je lui dois tout. Je suis si bien avec lui.

Il laisse se promener son index dans ma nuque. Ce simple contact suffit à me faire frissonner. Le doigt glisse jusqu’à la naissance de ma poitrine, explore l’espace sous mon décolleté, invitant ses quatre confrères à le suivre. C’est maintenant une main complète qui s’agrippe à mon sein. Ses doigts font rouler un téton durci. Je ronronne de plaisir, presse le contact et cherche ses lèvres pour un baiser passionné. Nos bouches se soudent et nos langues dansent ensemble. Le temps passe, j’ignore combien de temps. Son autre main passe sous ma jupe à la rencontre de mon sexe. Je mouille déjà, impatiente de le sentir m’investir, mais la sonnerie retentit mettant fin à notre contact. Dommage, la soirée avait si bien commencé...

Qui diable vient nous déranger ? Je prie mon amour de ne pas briser notre étreinte, de laisser ce gêneur repartir, mais l’insistance de ce dernier sur le bouton de la sonnette convainc Jean de se lever. Je fais mine de bouder. « La prochaine fois je débrancherai le bouton. », me promets-je. J’attends, impatiente, que mon homme se débarrasse de l’importun pour reprendre notre affaire. Je regarde les images s’agiter sur l’écran de la télévision, la tête remplie de promesses pour la soirée. J’entends mon homme discuter. La voix de son interlocuteur me dit quelque chose mais je ne réagis pas sur le moment. Je ne fais pas non plus attention à son accent. Peut-être un de ses amis de passage au mauvais moment. Si seulement ça avait été ça…

— Hélène, ma chérie, viens voir ! m’appelle Jean d’une voix enthousiaste.

Curieuse, je daigne me lever et aller saluer notre visiteur. Qui cela peut-il bien être ? Arrivée dans le couloir, la surprise est totale ; j’en reste paralysée, abasourdie.
Il est là ! Il est revenu ! Après des années d’absences, le voilà qui ressurgit dans ma vie. Non, pas ce soir. Mon homme s’étonne de mon manque de réaction, lui non. Il se contente de sourire comme il a toujours souri.

— Bon alors, tu ne dis pas bonjour à ton frère ? s’étonne Jean.
— Bonsoir Alexej, bredouillé-je.

Par politesse, je lui fais la bise. « Ce n’est pas mon frère, résonne une voix dans ma tête, ça n’a jamais été mon frère. »

— Bonsoir, petite sœur adorée, me lance-t-il avec son air charmeur que je déteste. Je suis de passage en France et j’avais grande hâte de revoir ma tendre sœur française. J’espère ne pas vous déranger, je m’en voudrais…
— Non, pas du tout, mord Jean à l’hameçon. C’est une joie de vous rencontrer enfin. Allez-y, entrez et venez vous installer dans le salon. Nous allons trinquer aux retrouvailles fraternelles.
— C’est fort aimable de votre part et ce serait avec plaisir, mais le vouvoiement me gêne ; pourrions-nous laisser tomber ces barrières inutiles ? Nous faisons presque partie de la même famille, ai-je entendu dire. C’est pour quand le mariage ?
— Cet été, au mois d’août. Tu seras surement reparti en vadrouille comme à ton habitude, espéré-je.
— Je pourrai très probablement me libérer. Je m’en voudrais de rater cet événement.
— J’ai tellement hâte d’en apprendre plus sur vous… sur toi, reprend Jean en nous ouvrant la voie vers le salon, Hélène est restée plutôt mystérieuse à ton sujet.
— Cela ne m’étonne pas de ma chère sœur. Elle n’a jamais été très bavarde.
— Mais rassure-toi, ses parents ne manquent pas d’éloges sur toi. J’ai tellement entendu d’histoires à ton sujet. Tu viens de Prague, c’est ça ?

Je me jette dans le canapé. Alexej s’assoit sur le fauteuil, en face, confirme son origine et commence à décrire les merveilles de la ville tandis que Jean nous sort les verres. Ça y est : comme à son habitude, ce frère a lancé son baratin et mon homme gobe tout ce qu’il dit. Pourquoi ne voient-ils jamais à qui ils ont réellement affaire ? Mon homme s’éloigne un peu pour trier les boissons qu’il nous reste dans la cuisine tout en poursuivant la discussion avec Alexej à distance. Ce dernier, toujours assis d’une manière conquérante sur le fauteuil, les bras sur l’accoudoir, me fixe d’un regard pénétrant en affichant son sourire sûr de lui. Je détourne les yeux. Je me sens soudain nue. Pourquoi diable ai-je ôté mes sous-vêtements ce soir ? On peut très probablement remarquer mon absence de soutien-gorge, mais pas celle de la culotte. Je serre les cuisses nerveusement pour m’en assurer. Il faudra aussi éviter de se baisser.

La première fois que je l’ai vu, j’étais toute jeune adolescente. Il a débarqué comme ça, d’un jour à l’autre dans notre vie. Mon père a reçu un coup de fil et paf, une semaine après j’avais un frère, moi la fille unique chouchoutée par mes parents. Il est venu par le train, débarquant de son lointain pays dont je ne connaissais absolument rien, et mon père a fait les présentations.

— Alexej, voici ma femme Joanna et ma fille Hélène. Hélène, voici ton grand frère Alexej.
— Ravi de te rencontrer, petite sœur, dit-il en affichant un de ses plus beaux sourires.

Moi, j’ai grimacé ! Je n’en voulais pas de ce frère. Pourquoi voulait-on m’imposer un frère ? Non, moi je refusais d’en avoir un. Oui, il ressemblait beaucoup à mon père, avec des traits plus sauvages, plus carnassiers, mais aussi paradoxalement plus doux. Oui, nous partagions un ADN commun, mais ça ne faisait pas de lui mon frère.

C’est lors de ses études que mon père a baisé sa mère, une étudiante tchèque aux allures de catin de l’Est, venue en France dans le cadre d’Erasmus. Il n’aurait pas dû oublier la capote, ce jour-là ; c’est le b.a.-ba, tout de même ! Bref, elle est repartie encloque sans que mon père ne soit au courant. Après cela, il a rencontré ma chère mère, et ce coup-ci a bien fait les choses. Et voilà que débarquait, des années après, un fils surprise.

Alexej ne venait passer qu’une semaine afin de rencontrer sa « famille française », comme il aime nous appeler. Il aurait dû rester dans son pays ! Je le maudissais d’être venu.
Il a su très vite mettre mes parents dans sa poche, même ma mère. Pourtant, c’était le fils d’une autre. Je ne sais pas comment il a fait. Je n’en croyais pas mes yeux. Moi, je refusais qu’il m’approche. Il avait beau chercher à se montrer sympathique et charmant, je ne cédais pas. Ma mère m’a grondée, mon père aussi. Je devais me montrer soi-disant accueillante ; ça n’avait pas été facile pour lui, le pauvre ! Merde, mes parents étaient de son côté. J’avais envie de vomir. Après sa première visite, ils n’ont pas arrêté de parler de lui sans arrêt. Alex par ci, Alex par là. Mon Dieu, je voulais leur hurler de se taire.

Il venait tous les deux ans environ. J’ai accepté de faire des efforts par la suite. Je me suis donc montrée plus aimable et j’aurais pu finir par l’accepter, mais… Il avait quelque chose de différent depuis la première fois. Quelque chose dans son regard qui me faisait froid dans le dos à chaque fois qu’il me fixait. Et il se montrait trop gentil avec moi. Je ne sais pas pourquoi, mais son comportement sonnait faux. Il me mettait mal à l’aise. Mais il est resté sage durant tout ce temps.

La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a quatre ans. J’étais en vacances avec mes parents, partie camper près d’une petite commune du nom de Solérèse, un coin paumé. Il a réussi à se faire inviter au dernier moment. Problème : nous n’avions que deux tentes. Je ne sais pas comment il a fait ; il a réussi à faire croire à mes parents que ça serait une bonne idée que je partage la mienne avec lui. J’ai eu beau pester, mais rien n’y fait ; on m’a traitée d’égoïste.

— Tu peux quand même faire une place pour ton frère, a insisté ma mère.

Ce n’est pas mon frère, jamais ! Et lui qui souriait, toujours. Tout juste majeure, voilà que j’étais forcée de partager mon intimité avec un quasi-inconnu de huit ans mon aîné. Je maudissais mes parents. Je suis allée me coucher tôt le premier soir, boudant. Je les entendais rire à l’extérieur des tentes ; il leur racontait ses voyages et gratinait le tout d’anecdotes amusantes.

Il est vrai que depuis sa première visite, il avait su gagner en charisme. Dès qu’il ouvrait la bouche, tout le monde étaient pendu à ses lèvres. Il avait trouvé l’art et la manière de raconter ses aventures. Même moi, je me suis surprise à rire lorsque je baissais ma garde, rire qu’il ne manquait pas de remarquer. Et puis il s’était embelli aussi. Ses voyages lui avaient conféré une allure athlétique et un teint hâlé. Une barbe de trois jours appuyait son côté sauvage. En d’autres circonstances, il aurait pu être vraiment à mon goût ; mais là, je m’efforçais de le détester.

Il est venu se coucher deux heures après moi. Je n’avais toujours pas pu fermer l’œil, trop énervée, mais j’ai joué les « belles au bois dormant » pour éviter qu’il m’adresse la parole. Je l’ai entendu se déshabiller et se coucher derrière mon dos sous les couvertures. Il a murmuré mon nom pour s’assurer que je dormais bien. Je n’ai rien répondu. J’avoue avoir quand même ressenti certains picotements dans le ventre à sentir sa présence derrière moi.

Il a attendu plusieurs minutes avant de tester une première approche. Une main est venue se poser sur le creux de mes reins. Je n’ai rien dit, bien décidée à mimer la léthargie. Ne rencontrant aucune réaction, ses doigts ont commencé à se promener sur tout mon dos, remontant ma colonne vertébrale. Le contact m’a fait frissonner. Et puis sa paume s’est posée à quelques centimètres de ma nuque, appuyant ainsi un peu plus son contact. Finie, la sage balade ; c’étaient maintenant de véritables caresses le long de mon dos. Je surveillais chacun de ses mouvements, essayant de comprendre ce qu’il lui prenait. Pourquoi se permettait-il ce genre de gestes ? Mais je restais dans mon rôle d’endormie, me promettant que s’il allait trop loin je ferais semblant de me réveiller pour le calmer.

Et puis sa main s’est posée sur mon cul, et je n’ai rien dit, abasourdie par ce culot. Elle était immobile pour le moment mais bien présente. Je sentais sa chaleur à travers les fins tissus de ma nuisette et de ma culotte. Il surveillait sûrement une réaction de ma part, une simple protestation, mais j’étais paralysée. Je n’ai pas osé le repousser, me promettant qu’il n’irait pas plus loin, qu’il se montrerait raisonnable et qu’il arrêterait de lui-même. Je savais au fond de moi que c’était faux. Mon cœur battait la chamade et une chaleur avait envahi mon ventre. Jamais un garçon ne m’avait encore touchée ici ; et bien malgré moi, je dois reconnaître que je commençais à être excitée, curieuse de voir jusqu’où il pourrait aller.

Sa main a gagné en assurance puisqu’elle palpait maintenant franchement mon séant. Parfois, Alex laissait un doigt se promener le long du sillon de mes fesses. Il avait l’air de bien en profiter. La situation commençait vraiment à aller trop loin, et j’ai envisagé de protester. Mais j’ai eu peur qu’il comprenne que j’étais réveillée depuis le début et que je m’étais laissé faire jusque-là. Peur que, finalement, ça l’encourage à poursuivre. Je sais, en ne disant rien, j’en arrivais au même résultat, mais valait mieux qu’il continue en s’imaginant que je dormais plutôt qu’en s’imaginant que quelque part j’avais bien aimé qu’il me touche. C’était stupide.

Alex était de plus en plus entreprenant. Il a relevé ma nuisette et baissé ma culotte, permettant à ses doigts voraces de se régaler de la douceur de ma peau. Ils ont grignoté chaque parcelle de ma peau. Un doigt est même allé ronger près du pourtour de mon œillet. Bien malgré moi, mon corps réagissait aux assauts de ses doigts. Bouillante, une boule me serrait l’estomac, mélange de peur et d’excitation. Et ma chatte coulait. J’en avais honte, mais elle coulait à cause de lui. Heureusement, ce n’est pas ce qui l’a intéressé ce soir-là.

Ses doigts avaient donc librement accès à mon fessier, mais Alex n’avait pas décidé de s’arrêter là. Après plusieurs minutes passées à me palper le cul, je l’ai senti se coller à moi. Il bandait ferme sous son boxer. Sa queue est venue se caler le long de ma raie et il a commencé à se frotter doucement. Je sentais son souffle chaud dans mon cou. Il respirait fort, et son sexe était extraordinairement dur. Et puis il l’a libéré. J’ai senti cette colonne de chair chaude et ferme jaillir et venir se plaquer contre mon cul. À la timide gamine encore vierge que j’étais malgré mes dix-huit ans, elle a parue énorme. La situation avait vraiment dérapé ! Je n’osais pas l’arrêter, toujours par peur de me dévoiler. Et puis, malgré la honte, je ressentais une certaine fierté à sentir la virilité d’un homme pour la première fois de ma vie, fût-elle la sienne.

Il s’est branlé le long de mon cul. Sa bite s’est frottée sur mes fesses. Son gland s’est promené le long du creux de mon fessier et a fait un peu pression sur mon anus. Il haletait de plus en plus fort. Sa main suivait un rythme effréné le long de sa tige. C’est alors que j’ai senti de longs jets chauds venir s’écraser sur mon derrière. Je ne l’ai pas compris tout de suite, mais il venait de jouir. Il s’est écarté de moi après avoir repris son souffle, m’a laissée dans cet état et s’est endormi. Je n’ai pas osé bouger de peur de le réveiller, et je me suis donc endormie quelque temps après lui, la culotte toujours baissée, la chatte mouillée et le cul ensemencé.

Le lendemain, j’ai fait comme si de rien n’était, et lui aussi. Il a recommencé le soir suivant. C’est au beau milieu de la nuit qu’il a choisi d’agir. J’ai été réveillée, mais j’ai fait semblant de dormir quand je l’ai senti remuer. Je m’étais pourtant juré que cette fois, je ne le laisserais pas faire, mais la paralysie m’a gagnée. Il a été plus vite en besogne, cette fois, me relevant la nuisette et m’ôtant la culotte bien plus rapidement. Ses mains se sont montrées aussi plus exploratrices cette fois-là. Tandis qu’il se masturbait avec une, l’autre et venue me palper un sein. Cette dernière s’est aussi permis se venir patrouiller le long de mes lèvres intimes. Je me suis mordu la lèvre quand j’ai senti ses doigts s’y poser. J’étais humide, et cette fois découverte. Et puis je me suis rassurée en me disant qu’on pouvait être excité dans son sommeil ; il suffisait d’un rêve érotique ou que le corps réagisse inconsciemment à des attouchements. Il a quand même semblé surpris sur le moment et a stoppé tout mouvement, mais il s’est rapidement remis au boulot en murmurant une phrase en tchèque. J’avais envie de serrer les cuisses pour l’empêcher de poursuivre son exploration, mais je n’ai pas osé. Il a engouffré un doigt dans mon sexe peu avant de jouir comme la veille sur mon cul. Je me suis rendormie, cette nuit encore, le fesses maculées de sperme.

Le troisième soir, il est parti se coucher le premier. Je suis partie le rejoindre peu après. J’ai enfilé ma tenue pour la nuit et me suis glissée sous les couvertures, toujours en lui tournant le dos. Il est venu se coller tout de suite en me prenant dans ses bras. La boule dans mon ventre dansait déjà tumultueusement.

— Au fait, petite sœur adorée, j’espère que ça ne te dérange pas : je n’ai pas gardé mon boxer pour dormir. Je voulais me mettre à l’aise.

Il n’avait pas besoin de me le dire ; j’avais vu son sous-vêtement traîner dans ses affaires et je sentais déjà son membre en début d’érection. Je n’ai pas répondu et ai tenté de m’écarter un peu, mais ses bras m’ont retenue et Alex est venu se coller un peu plus à moi.

— Ah, petite sœur chérie, si tu savais comme je suis heureux de te connaître, m’a-t-il murmuré à l’oreille tandis qu’une main glissait dans mes cheveux frisés et sur ma nuque.

Cette dernière a ensuite dérapé sur mon dos, et ses doigts ont commencé à jouer avec les bretelles de mon soutien-gorge. Je sentais son sexe se raidir un peu plus.

— Tu sais, petite sœur, toi aussi tu serais plus à l’aise si tu ôtais ces sous-vêtements inutiles.

J’ai fait la sourde oreille. Mon cœur battait la chamade.

— Allez, enlève-moi ce soutien-gorge, m’ordonna-t-il d’un ton plus autoritaire tandis qu’il défaisait l’attache. Laisse donc ta magnifique poitrine se libérer.

Je ne voulais pas, mais j’ai obéi. Je ne sais pas pourquoi. Il m’intimidait. Et quelque part j’étais excitée à l’idée de me soumettre à lui comme je l’avais fait les deux nuits précédentes. Je me suis donc tortillée pour retirer mon soutien-gorge et l’ai balancé à l’autre bout de la tente comme si de rien n’était.

— Ta culotte aussi, a-t-il ajouté en me posant une main sur la fesse.

Cette fois aussi j’ai obéi et me suis débarrassée de ma culotte qui, bien malgré moi, avait déjà absorbé un peu de ma cyprine. Je pouvais aisément imaginer le sourire que devaient former ses lèvres. J’étais à sa merci. Je ne pouvais pas lui échapper. J’avais pourtant envie de fuir, mais pour aller où ?

— C’est bien, sœurette. Bonne nuit, me dit-il satisfait.

Il a appuyé son contact le long de mon dos. Cette fois, sa bite était complètement raide. Seul le tissu de ma nuisette la séparait de mon fessier. C’est ainsi que je me suis endormie.

C’est une main qui jouait avec un de mes tétons qui m’a réveillée. Elle avait plongé sous ma nuisette pour venir me palper le sein. L’autre main d’Alex était déjà en train de masturber son sexe le long de mon derrière. C’était le troisième soir de suite qu’il se branlait sur mon cul, et comme les autres fois j’ai fait semblant de dormir. Je ne savais pas pourquoi je le laissais faire. Je détestais ce frère. Mais quelque part, je crois que j’aimais ce qu’il me faisait. J’avais même envie de plus. C’est vrai qu’il était désirable. J’avais pu déjà observer nombre de filles se retourner sur son passage. Mais je crois que c’était l’interdit qui me faisait le plus mouiller. Même si je refusais de l’admettre, il était mon frère. Bien qu’effrayée, j’aimais le sentir me dominer. J’avais peine à croire à l’état d’excitation dans lequel il parvenait à me plonger. Pour le troisième soir de suite, il a éjaculé sur mes fesses où j’ai laissé sécher son sperme toute la nuit.

Le quatrième – et le dernier – soir, je n’ai pas attendu qu’il me l’ordonne pour me coucher sans sous-vêtements. Comme chaque soir, je me suis couchée en lui tournant le dos. Je refusais de lire son air victorieux sur son visage. Il est venu se caler le long de moi, la queue semi raidie, et a empoigné un de mes seins en me souhaitant bonne nuit. Je ne dormais pas l’heure suivante quand il a commencé à se frotter sur mon derrière et qu’il a palpé plus ouvertement ma poitrine. Sa main est aussi partie une nouvelle fois à l’assaut de ma vulve, enfonçant sans difficulté un doigt dans mon intimité. Puis ses doigts ont trouvé mon clitoris et ont commencé à l’agacer. Je n’ai pas laissé échapper le moindre gémissement de plaisir, bien que l’envie me démangeait. J’ai tenu bon. Ses lèvres se sont alors approchées de mon oreille.

— Je sais que tu ne dors pas, petite sœur adorée, m’a-t-il murmuré.

Je n’ai pas osé répondre. Bien que découverte, je me raccrochais inutilement à faire semblant de dormir. Il m’a enfoncé d’un coup sec un doigt dans le cul. La surprise m’a forcée à réagir et j’ai lâché une plainte.

— J’aimerais sentir tes lèvres et ta langue sur mon pénis. Suce-moi.

Mon cœur a battu la chamade. C’était impensable ce qu’il me demandait. Encore plus impensable le fait que j’obéisse. Je me suis retournée, offerte, et ai approché mon visage de sa virilité. Son odeur forte me montait aux narines. Je l’avais laissé me toucher, me déshabiller, se branler sur mon cul, et maintenant je m’apprêtais à le prendre en bouche. Comment cet homme faisait pour obtenir tout de moi aussi facilement ?

Hésitante, j’ai pris sa longue tige en main et l’ai masturbée doucement. Elle était si ferme et si chaude, c’était incroyable... J’avais pour la première fois une bite en main, et c’était celle de mon frère. Des sentiments contradictoires se bousculaient en moi entre le désir et le dégoût. C’est dans cet état que j’ai posé mes lèvres sur son gland et goûté pour la première fois de ma vie à la chair masculine. Sa saveur sauvage m’a envahi la bouche et m’a fait perdre mes moyens. J’ai mis de côté mon désarroi et me suis donnée de mon mieux. Il m’a laissé faire sans me forcer, me permettant de découvrir à ma façon le sexe masculin sous tous les angles ainsi que ses réactions. Il s’est contenté de me caresser les cheveux tandis que je le gobais, me murmurant au passage des mots dans sa langue maternelle. Je ne sais pas ce qu’il disait, mais j’imaginais qu’il me traitait de catin, de bouffeuse de bite ; j’en mouillais d’avantage. Je n’aimais pas vraiment ce que je faisais ni son goût sur ma langue, mais savoir que j’allais faire jouir sa queue et que je ne pouvais pas lui échapper m’emportait sur un océan de folie. Je voulais lui offrir cet orgasme et je le lui ai offert. Il s’est répandu dans ma bouche en poussant un grognement. J’ai anticipé sa demande et ai tout avalé. Sur le moment je me suis sentie fière de moi ; deux minutes plus tard les remords m’ont gagnée.

J’ai voulu quitter la tente avant son réveil le lendemain matin, mais c’était trop tard. Tandis que je me levais, il m’a attrapé le poignet et m’a tirée à lui me faisant basculer. J’ai voulu me débattre et protester mais il s’est jeté sur moi et m’a mis sa main sur la bouche pour me faire taire.

— Pas si vite, petite sœur adorée. C’est ma dernière journée parmi vous ; je compte bien profiter encore un peu de ta beauté avant de m’en aller. Ne fais pas de bruit.

J’étais plaquée sur le ventre, lui à califourchon sur moi. Je sentais déjà son sexe raide sur mes fesses. J’ai voulu une nouvelle fois me débattre mais il m’a agrippé les poignets et me les a maintenus d’une main dans le dos.

— Arrête, ai-je protesté doucement.
— Allons, petite sœur, tu sais bien que tu aimes cela autant que moi, m’a-t-il murmuré en palpant mes fesses.

Et il avait malheureusement raison. Le sentir ainsi me maîtriser me faisait déjà couler. C’est dingue comment je mouillais de plus en plus facilement à son contact. Sa main est venue s’assurer de l’état de mon sexe.

— Tu vois ! dit-il satisfait en me plantant un doigt dans mon antre humide. Tu es ma petite pute chérie. Tu es à moi.

« Oh non, ne dis pas ça… Tu vas me faire mouiller encore plus ! »
Il me fouillait la chatte avec son doigt, et bien malgré moi je me suis mise à gémir doucement. Un second doigt est venu investir mon intimité. J’ai arrêté de me débattre. Il avait gagné, c’était peine perdue. Il a donc relâché son étreinte sur mes poignets et sa main est venue me pincer un sein gonflé par l’excitation. Après avoir joué plusieurs minutes avec ma vulve et mes seins, ses deux mains sont venues s’occuper de mes fesses, les empoignant, les palpant, les claquant.

— Si tu savais à quel point ton cul me fait de l’effet… a-t-il déclaré en m’insérant un doigt humide dans le fondement.
— Aouch ! me plaignis-je.
— Chut, pas de bruit. Tu ne voudrais pas réveiller tes parents ?

Oui et non ! Seuls eux auraient pu nous arrêter. Il faisait maintenant coulisser son doigt dans mon séant, me conseillant de me détendre. J’ai obéi, essayant de me faire à cette nouvelle caresse. C’était étrange : humiliant, mais malgré tout pas désagréable. Voyant que tout se passait bien, un deuxième doigt puis un troisième sont venus en renfort, permettant ainsi d’élargir le passage. De temps en temps ils faisaient un aller-retour à mon sexe pour récupérer un peu de cyprine.

— C’est le moment. Laisse-toi faire… comme toujours, m’a-t-il conseillé.

Il s’est alors positionné au-dessus de moi, faisant naître une peur soudaine au plus profond de mon être. J’ai voulu un instant mettre fin à cette folie, mais je n’ai pas bougé. Son gland est venu se poser à l’entrée de mon fondement et s’est forcé un passage ; j’ai retenu un cri. J’ai senti sa bite s’implanter en moi centimètre après centimètre. C’était douloureux ; il m’écrasait de tout son poids, je n’avais plus aucun moyen de lui échapper, mais je mouillais abondamment. J’arrivais malgré tout à trouver du plaisir dans mon asservissement.

Je me sentais me détendre de plus en plus, Alex aussi. Il s’est permis par conséquent d’y aller un peu plus franchement. Je mordais l’oreiller pour ne pas crier. J’ai aussi tendu le cul pour qu’il m’empale plus profondément. Je commençais à trouver un véritable plaisir à me faire embrocher le cul, malgré la honte de me retrouver dans cette position.

— Hum, ma petite pute, tu aimes que je t’encule ?

La mâchoire toujours plantée dans l’oreiller, il n’a pas entendu mon « oui ». Alex venait d’accélérer le rythme une nouvelle fois. J’étais secouée, ballotée, malmenée. Il ne semblait plus me prendre en considération, si bien qu’il me faisait assez mal. C’était signe que la fin approchait. Il s’est libéré en retenant un râle. J’ai senti son sperme jaillir dans mon fondement. Alex, épuisé, s’est écroulé sur moi.


***



Jean vient de distribuer des biscuits apéritifs et est en train de faire le service. Il remplit un verre de vodka à chacun tandis qu’Alexej nous raconte son dernier voyage en Russie. Jean est subjugué par le récit ; moi, j’écoute à peine, me demandant ce qui est vrai dans ce qu’il nous raconte. La plupart du temps, mon soi-disant frère a les yeux plantés sur moi. Je détourne le regard. Je sais bien ce qu’il cherche à voir. Je me sens honteuse. Si j’avais su, je me serais couverte un peu plus. Malgré tout, je sens quelques picotements naître au plus profond de mon ventre, comme un lointain souvenir qui refait surface peu à peu.

Je me tiens bien droite, je serre les cuisses ; je ne veux pas me dévoiler plus. Je sais que l’étranger en face de moi voit clair dans mon jeu. Mon attitude lui fait arborer un sourire moqueur. Son regard est insistant. Je devine ce qu’il veut. J’évite de croiser sa vision impérieuse ; c’est plus sage. Les souvenirs de notre dernière rencontre se bousculent dans ma tête, me faisant revivre toutes les scènes les unes après les autres. Bien malgré moi, j’ai chaud. Je gigote pour chercher la position la plus confortable. Je croise d’un coup ses yeux et rougis : j’ai comme l’impression qu’il est capable de lire en moi. Et puis il me lance une phrase en tchèque.

— Ma petite sœur chérie, c’est gentil d’avoir ôté tes sous-vêtements pour moi. Tu es si belle ainsi !

Je rougis. Le manque de soutien-gorge était visible ; mais la culotte… Ai-je manqué de vigilance ? À moins qu’il ait simplement deviné.

— Pas pour toi… arrivé-je à bredouiller dans sa langue.
— Et si tu écartais un peu les cuisses pour me montrer ? demande-t-il en ignorant ma précédente phrase.

Il ne recule vraiment devant rien. Son regard autoritaire se fait imposant, si bien que je baisse les yeux comme une petite fille qu’on vient de gronder. Il n’a pas changé. Ou si, peut-être, mais en pire. Je retrouve le frère qui avait su m’imposer sa volonté dans la tente. C’est comme si c’était la veille. Il s’imagine qu’il a encore du pouvoir sur moi. Mais aujourd’hui, la situation est différente : je ne suis plus cette jeune vierge naïve, mais une femme épanouie et heureuse en couple. Pourquoi irais-je me jeter à ses pieds ? Mon homme, qui n’a absolument rien compris à nos échanges en tchèque, s’étonne que je puisse parler cette langue. Je lui explique alors que nous avions, avec mon père, trois étés auparavant visiter la république tchèque où j’avais appris les rudiments de la langue locale.

Bien sûr, j’ai perdu depuis le temps, par manque de pratique. Cependant, à l’aide des mots dont je me souviens et de ce que je devine des pensées de mon pseudo-frère, j’ai pu aisément comprendre ce qu’il me disait. Nous avons vécu mon père et moi pendant un mois là-bas chez Nataša, la mère d’Alexej, qui nous avait invités. Lui n’était pas là, parti en voyage je ne sais où. Ma mère n’avait pas pu avoir ses congés. J’étais à la fois rassurée et déçue pour Alex.

Nataša était une très belle femme, visage de poupée et courbes charnelles. Elle avait le même côté sauvage et dominant que son fils, ce qui lui ajoutait beaucoup de charme. Elle aurait très bien pu être top model. Je comprenais mieux comment mon père avait pu perdre son sang-froid lors de ses études. Elle savait aussi se montrer très aguichante ; sa voix sensuelle était envoûtante. Mon père était comme sur un petit nuage de retrouver son ancienne conquête. Leur complicité était bien visible. J’ai soupçonné qu’ils aient remis le couvert ensemble, mais je n’ai obtenu aucune preuve pour confirmer mes doutes. A priori, Nataša m’avait pris en sympathie et a voulu me conseiller par rapport aux garçons. C’est elle qui m’a appris à me maquiller et à bien choisir mes tenues pour séduire. Parfois, elle me parlait même de cul en tchèque sans aucune gêne pendant que mon père ne gobait absolument pas le moindre mot de notre conversation.

— Les hommes adorent qu’on leur suce la queue, m’a-t-elle déclarée une fois. Ça les rend dingues. Mais ça, tu as déjà dû t’en apercevoir, a-t-elle rajouté en sous-entendu.

J’ai rougi, tout honteuse. Elle semblait être au courant de ce qui s’était passé un an auparavant.

— Avec mon fils, on se dit absolument tout, a-t-elle confirmé. Rassure-toi, je ne dirai rien à ton père. Ce que vous faites ensemble ne me dérange absolument pas. Je tiens quand même à te prévenir de te méfier d’Alex : quand il prend quelque chose, il ne la lâche pas.

« Il ne me lâchera donc jamais. C’est pour ça qu’il est là ce soir, je le sais bien. » Ses yeux continuent d’attendre que je lui obéisse, sans le moindre doute. Je me sens marionnette ; une chaleur me chauffe le ventre. À force de serrer les jambes, je commence à avoir des crampes. « Et si je les écartais, rien qu’un peu ? Non ! J’ai failli céder mais il ne m’aura pas ce soir. Pas cette fois ! L’homme de ma vie est juste assis à côté, je ne peux pas lui faire ça. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui me manque... » Le regard d’Alex se fait de plus en plus insistant, envoûtant. J’ai bien envie de me soumettre à sa volonté, juste un peu. « Une petite exhibition peut-elle être considérée comme un adultère ? Mais pourquoi me posé-je cette question ? »

Il est vrai que j’ai acquis le goût de la soumission. Je ne sais pas si c’est mon frère qui me l’a imposé ou si c’était dans mes gênes. Le gars qui a brisé mon hymen était un vrai salop, mais il a su me faire mettre à genoux. J’étais amoureuse, je lui pardonnais tous ses excès et j’étais incapable de refuser ses exigences. Il a pu faire de moi ce qu’il voulait, comme il le voulait. Je lui ai obéi au doigt et à l’œil et j’ai trempé plusieurs fois ma culotte ainsi. Ce con aurait pu obtenir bien plus de moi s’il n’était pas allé baiser mon amie.

Quand Jean a su gagner ma confiance, nous avons bien évoqué nos différents fantasmes. Je lui ai donc raconté mon goût pour la soumission. Plus tard, pour pimenter le sexe, il a voulu tenter quelques jeux de rôle ; j’étais la prisonnière et lui le garde, ou bien la candidate fauchée à un entretien d’embauche et lui un patron pervers. C’était bon, mais je n’ai jamais retrouvé une excitation similaire à celle avec mon ex ou avec Alex. Ce n’était pas une vraie soumission, juste une simulation. Mais ce n’était pas grave puisque Jean m’avait fait découvrir une autre forme de sexe, plus profonde, plus sensuelle, plus symbiotique. J’ai donc mis mes désirs de côté. Je croyais les avoir oubliés, mais tout a ressurgi avec l’arrivée d’Alex ce soir.

« Je ne veux pas me l’avouer, mais ma chatte est déjà tout humide. Je meurs d’envie d’écarter les cuisses pour montrer mon intimité à mon frère. Il faut que je tienne bon, pour Jean mon amour. Je ne peux pas me permettre d’être une salope. Oh, salope, comme ce mot me fait frissonner ! Je dois tenir bon ; juste une soirée, et Alex s’en va. Je devrais pouvoir le faire… Courage, juste une soirée. » me promets-je.

— Bon, je vais peut-être y aller, lance Alexej. Il est tard ; je ne veux pas abuser de votre hospitalité, et il faut encore que je trouve un hôtel où dormir.
— Mais non, ne pars pas, tombe dans le piège Jean. Nous avons de la place dans la chambre d’amis. Tu es le bienvenu. Tu peux même rester tout le week-end si tu veux.
— Mais enfin, chéri, protesté-je, tu vas à ton festival demain matin. Tu ne pourras pas être là.
— Je sais, et ça m’embête ; mais je m’en voudrais que mon absence vous empêche de profiter l’un de l’autre. Qu’en penses-tu, Alex ?
— J’avoue que je profiterais bien de ma sœur un peu plus. Ça serait avec plaisir.

Jean ne capte rien du sous-entendu. Quel idiot ! Alex lui jette un hameçon et lui se précipite dessus sans réfléchir. Il ne m’a même pas demandé mon avis. Non, Alex ne peut pas rester ici. L’éventualité de me retrouver tout un week-end seule avec lui m’effraie. J’ai peur de ce que pourrait me faire Alex ; mais surtout, j’ai peur de ce que je pourrais accepter. Une boule me serre l’estomac, vieille connaissance de sous la tente. « Mais putain, Jean est vraiment idiot ! Lui, mes parents, les autres, aucun n’est décidément capable de comprendre le jeu d’Alex. » Je suis vraiment en colère après mon homme de s’être fait berner aussi facilement.

Et voilà, je l’ai fait ; mes jambes viennent de se dessouder. Trop concentrée sur mon ressentiment envers Jean, j’ai baissé ma garde et j’ai écarté légèrement les cuisses. Je viens seulement de m’en rendre compte. Je suis encore loin de montrer ouvertement mon sexe à mon frère ; j’ai honte quand même. Désormais, j’ai le sentiment que je ne peux plus faire marche arrière. Soit je stationne, soit je me dévoile plus. Alex n’attend que la deuxième solution. Son regard brille de ravissement. Il n’a encore rien vu de concret mais a bien compris que je commençais à me laisser aller. Il m’encourage d’un regard ferme.

Mon cœur bat la chamade et je me sens en position inconfortable. Je me redresse, et dans le mouvement écarte les cuisses en grand un instant. Ça n’a duré qu’un moment fugace, mais c’est assez pour attiser l’incendie en moi. J’ai honte. Bien malgré moi, je jette un coup d’œil à Alex pour vérifier qu’il n’a rien loupé. Son sourire complice me le confirme. Je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine fierté. « Et l’autre, à côté, qui continue de discuter en ne calculant rien de ce qu’il se passe. Pourquoi ai-je fait cela ? » Je me persuade que cela ne fait de mal à personne et que ça n’ira pas plus loin. J’arrive même à me convaincre de punir ainsi Jean pour son manque de discernement. Je sais bien que je me cherche des excuses pour justifier mon acte. Je refuse d’admettre que j’en avais follement envie.
Je recommence, mais cette fois plus longtemps.

— C’est magnifique, petite sœur. Et si tu remontais un peu plus ta jupe ? me propose Alex en tchèque.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? interroge Jean qui semble agacé que l’on puisse correspondre dans une langue qu’il ne maîtrise pas.
— J’ai dit à ma sœur qu’elle était devenue une magnifique femme et que son couple la rendait épanouie. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Pendant que Jean se lance sur les circonstances de notre rencontre sans s’apercevoir qu’Alex n’écoute qu’à moitié, moi, les mains posées sur le bout de ma jupe, je serre nerveusement le tissu, le faisant remonter centimètre après centimètre jusqu’au moment où je deviendrais vraiment indécente si j’allais plus loin. Pendant l’opération, je jette des coups d’œil inquiets vers Jean. Fort heureusement, Alex s’arrange pour attirer son attention. Ce dernier ne daigne cependant pas regarder le spectacle que je lui offre. Je rage, je me sens frustrée. Et puis je comprends son petit jeu : l’intérêt pour lui n’est pas de voir, mais que je fasse ce qu’il me demande. Je remets le tissu en place tandis que Jean termine son histoire.

— Si tu savais comment tu me fais bander, petite sœur... J’ai une folle envie de te la mettre en bouche. Tu as dû faire des progrès depuis la tente, dit-il en tchèque.

Oui, j’ai fait des progrès. Mon ex s’en est assuré. Il aimait me faire mettre à genoux pour me faire gober sa bite. Une fois, il m’a même fait sucer une de ses potes.
Alex est vêtu d’un pantalon large, si bien qu’on ne remarque rien de son érection.

— Je lui demandais si elle se souvenait de nos dernières vacances ensemble, reprend-t-il en français à l’intention de Jean. Ces quelques jours ont été un vrai bonheur.
— Oui, c’est sûr qu’on s’est bien amusé, me sens-je obligée de confirmer, rouge de honte.
— Oh oui, tu as aimé que je m’occupe de toi à l’insu de tes parents, comme tu vas aimer que je le fasse à l’insu de ton fiancé.

Jean ne cherche pas à ce qu’on lui traduise cette dernière phrase et demande où se sont déroulées les vacances. Alex lui raconte rapidement les événements, en omettant les plus tabous.

— La seule chose que je regrette, lance Alex, c’est de ne pas avoir de photos de ma famille française.
— La mère de Sophie nous a remis plein d’albums. On peut y jeter un coup d’œil si tu veux.
— Avec plaisir !

Jean part fouiller dans notre bureau pour ressortir tous mes albums poussiéreux de famille. Alex s’installe à ma gauche sur le canapé. Je n’ose pas le regarder. Il profite que mon fiancé nous tourne le dos pour glisser deux doigts sous ma jupe. Par réflexe je le repousse, bien qu’il ait eu le temps d’atteindre ma chatte. Il ressort ses doigts humidifiés et les goûte en me fixant. Jean rapporte une pile de vieux albums, balance le premier sur mes cuisses et s’installe à son tour à ma droite. Je l’ouvre, et nous découvrons des photographies de moi bébé. On me demande bien évidemment de commenter le tout. Je m’exécute.

Peu de temps après, je sens une main se poser sur mon dos. Je n’ai pas à chercher pour deviner son propriétaire. Je frissonne sous les caresses, bien que mon ventre soit en feu. Je bredouille mes explications. Jean se moque de moi ; s’il savait, il rirait moins. Alex me pose un tas de questions pour faire durer mon supplice tandis que sa main descend sur le haut de mon cul. « Merde, je me sens vraiment honteuse : me laisser faire alors que mon homme est à côté... Je l’aime, bon sang ! » Prise d’une once de remords, je repousse discrètement la main d’Alex. Cette dernière attend un peu avant de reconquérir sa position. Mon frère ne me laissera pas m’en sortir si facilement. Je suis à sa merci, et je continue de mouiller. Les doigts de cette bête posée sur mon cul frottent la naissance du sillon fessier, provoquant une onde de picotements dans tout mon corps. « Et Jean qui ne capte rien, subjugué par les photos et mes commentaires bafouilleurs. »

Je ne sais pas pourquoi je me penche légèrement en avant. Alex en profite pour jeter des coups d’œil discrets dans mon décolleté et pour laisser descendre ses doigts plus bas sur ma raie. Il n’est pas loin de mon petit trou. Je devine que la bête va tenter d’y glisser une de ses cinq pattes. Au lieu de ça, elle gratte pour tirer le tissu souple de ma jupe bloquée entre mes fesses et le canapé. Le textile reste coincé ; je lève légèrement mon séant pour faciliter l’opération. Me voici cul nu sur le sofa. La bête peut maintenant se glisser aisément sous la jupe pour atteindre la douceur de ma chair. Un doigt rampe jusqu’à mon œillet et fait doucement pression. « Non, pas ça…» protesté-je mentalement.

C’est le moment que choisit mon crétin de fiancé pour aller aux toilettes. Je sais déjà qu’Alex va profiter de l’aubaine pour pousser son avantage plus loin, alors je prends les devants et tente de reprendre le contrôle de la situation en essayant de repousser mon frère. Alex sort une nouvelle carte de son jeu ; ses lèvres se précipitent sur les miennes, sa langue force le passage. Je cède, prise au dépourvu. Je me laisse donc embrasser et vais même répondre au baiser. La main libre d’Alex s’agrippe à mon sein. Son autre force le passage sous mes fesses de telle façon que ses doigts puissent agacer mon anus et mon sexe.

Jean revient et reprend sa place. Je n’ose pas le regarder, trop honteuse de ce que je suis en train de faire. Je ne me reconnais plus. Je suis toujours assise sur la main droite d’Alex qui me caresse cul et chatte. « Je suis trempée ; et j’ai tellement envie de plus... Et Jean veut me laisser seule avec mon frère tout le week-end ! Est-il fou ? Je vais me faire baiser dans tous les sens, voilà ce qui va se passer. » Non, le peu de conscience qu’il me reste refuse que ça arrive ; il faut que je trouve un moyen de faire partir Alex au plus vite.

Ce dernier continue de me caresser tandis que nous continuons de regarder les albums tous les trois. Je suis au bord de l’orgasme. Je dois reconnaître que j’éprouve quand même un plaisir sadique à me laisser toucher à côté de l’homme de ma vie. « C’est mal, c’est immoral, mais c’est bon ; encore plus que ce qui s’est passé sous la tente. » Je peine à articuler correctement mes phrases. J’accuse la fatigue pour me justifier à Jean.

— C’est vrai que moi aussi je suis épuisé. En plus, demain je dois me lever de bonne heure pour le festival ; je vais aller me coucher. Je te laisse montrer la chambre d’amis à ton frère et préparer son lit.
— OK. Bonne nuit, mon amour.
— Bonne nuit, chérie.

Je devrais le suivre, là maintenant, car dès qu’il aura quitté la pièce Alex lancera l’assaut auquel je ne suis pas sûre de pouvoir résister. Je ne peux l’accompagner sans révéler une jupe et un canapé trempés. Comme prévu, aussitôt la porte de la chambre fermée, Alex attaque mes seins et ma bouche. Ses doigts s’activent comme des dingues sur mon intimité. Par un immense effort de volonté, je parviens à le repousser.

— Non arrête, l’imploré-je ; je suis fiancée.
— Et alors ?
— Tu dois partir. Je ne peux pas le tromper, tenté-je.
— Tu ne vas pas me jeter dehors au beau milieu de la nuit ?
— Tu partiras demain matin. Je t’en supplie, ne reste pas.
— Et comment comptes-tu me convaincre ? Ma queue ne partira pas sans avoir joui de toi, douce petite sœur.
— Je… hésité-je.
— Suce-moi, ordonne-t-il. Suce-moi, et je te jure que je partirai demain à la première heure.

« Sucer ? Je ne veux pas tromper Jean. » C’est peut-être difficile à comprendre, mais c’est le cas. « Sucer n’est pas tromper » : j’ai toujours trouvé cette affirmation ridicule ; et si c’était vrai ? Quand bien même elle serait fausse, ne vaudrait-il pas mieux sucer un soir plutôt que se faire baiser tout un week-end ? Ce serait un moindre mal, un bon compromis. Je limiterais les dégâts. Alex lit ma réponse dans mes yeux et libère son long sexe. Je salive à cette image. Je m’allonge sur le canapé et prends la précieuse chair en bouche. Le goût me replonge quatre ans en arrière. La différence, c’est que j’ai appris à apprécier la pratique bien plus que lors de mon initiation. Aujourd’hui je lèche, suçote et tète comme un pro.

— Oh oui ! grogne Alex. Je vois que tu aimes me sucer la bite tandis que ton mec dort à côté. Vas-y, régale-toi, ma belle petite salope adorée.

Ma position lui permet un libre accès à mon cul. Il en profite pour y engouffrer deux doigts. Je lâche un gémissement de plaisir étouffé par le sexe que j’ai en bouche. La soirée a bien excité Alex ; je ne le sens pas loin de défaillir. J’accélère la cadence et avale son sexe à fond pour le faire venir. Je veux aussi lui montrer à quel point j’aime ça et que je suis douée. Il gronde et se déverse entre mes lèvres en me traitant de putain. Ma soumission, les insultes, les doigts dans le cul, le sperme fraternel en bouche, moi aussi je viens.

Il ne se passe rien d’autre de notable ce soir. Je lui montre sa chambre et nous allons nous coucher chacun de notre côté.

Le réveil de Jean le lendemain matin me sort de rêves érotiques me mettant en scène au milieu d’une foule de mecs. J’entends mon homme déjeuner, se laver, puis finalement s’habiller dans notre chambre. C’est à ce moment-là qu’il s’aperçoit que je ne dors plus. Il vient m’embrasser et me souhaite un bon week-end. Quelques minutes après, j’ouïs son départ de l’appartement. L’heure qui suit me voit balancer entre le sommeil et l’éveil jusqu’à ce que je perçoive une présence dans la chambre qui vient s’allonger derrière moi sur le lit. Jean a-t-il finalement laissé tomber son festival ? Il me caresse les cheveux, la nuque, le dos. Il a l’air d’humeur coquine. Je fais semblant de dormir car je sais qu’il aime me réveiller par un délicieux cunnilingus. Ses mains se font plus pressantes. Il atteint mes fesses, passe sous ma nuisette et commence à me glisser un doigt dans le sexe. Une main se saisit d’un sein.

— On joue encore à ce jeu-là, comme sous la tente ? Remarque, cela me va.

Mon cœur fait un bon ; cette voix est accentuée. Je me crispe et n’ose plus bouger. Je sais que je devrais réagir tout de suite, le chasser avant que la situation ne dérape, mais je suis paralysée. Je me sens à nouveau la gamine que j’étais il y a quatre ans, prise au piège entre les griffes d’un frère qu’on lui a imposé. Alexej profite de mon inertie pour explorer mon corps. Il me doigte sans ménagement cul et sexe. Il me palpe la poitrine et me pince les tétons. Bien malgré moi, mon corps réagit ; je me sens lentement glisser vers le plaisir. J’ai honte.

— Tu m’avais promis que tu partirais, arrivé-je à gémir après plusieurs minutes de traitement.
— Je sais ; et puis je me suis souvenu que je ne t’avais jamais baisée ; enculée, oui, mais baisée, non. Je voulais rectifier cela, m’explique-t-il. Enlève-moi ta nuisette et mets-toi à quatre pattes.
— Pitié, non… imploré-je.
— Mets-toi à quatre pattes, petite salope, que je te baise ! insiste-t-il.

J’obtempère finalement ; je sais que je ne peux pas lui échapper. Me voilà dans la position souhaitée, offerte, le cul tendu en signe de soumission. Je le sens s’installer derrière moi. Son gland entre en contact avec mon intimité. Cette fois c’est bon ; il va me pousser à commettre l’irréparable, Jean va être complètement cocu, je vais me faire baiser par mon demi-frère. Ai-je vraiment cru qu’il tiendrait sa promesse d’hier soir ? Je ne crois pas. Ai-je espéré qu’il ne la tiendrait pas ? Probablement.

Son gland me perfore la chatte. Je me sens remplie de sa virilité. Je lâche un gémissement. Mon frère coulisse en moi et feule de bonheur. Ses mains me pétrissent les fesses. « Mon Dieu, je suis en train de tromper Jean ! » C’est cette pensée qui me passe en boucle dans la tête tandis que je déguste le plaisir que me procure la hampe d’Alex. « Je me fais baiser par mon frère…» Remords et plaisir se mêlent en moi. Je suis plongée dans un océan de contradictions. J’aime et je désapprouve, m’en veux pour Jean. « Tant pis, laisse ton frère te baiser rien qu’une fois… » Hum, c’est si bon ! Plus Alex me pilonne, moins je pense à Jean. Tant pis pour lui, je savoure cette queue qui maintenant me brutalise. J’aurai le temps de me soucier de lui après la baise… après le week-end. Je ne retiens plus ma joie et l’exprime par des piaillements.

— Dis-le, petite pute ! réclame Alex.
— C’est bon... Baise-moi plus fort, tenté-je de deviner ce qu’il veut entendre.
— Non, pas ça, déclare-t-il bien qu’accédant à ma requête. Dis-le, petite pute !
— Reste… Reste tout le week-end et baise-moi. Offre-moi ta bite dans la chatte, dans le cul, dans la bouche, entre les seins, où que tu veux. Je ferai tout ce que tu voudras. Je serai ta salope de petite sœur, ta pute, ta chienne. Prends-moi et ne me lâche plus.
— Oui… gémit-il, satisfait.

« Voilà, c’est dit ! J’en ai marre de ne pas assumer mes désirs. J’en ai marre de les combattre. Tant pis pour Jean, tant pis pour la morale. C’est tellement plus agréable de se laisser aller... Je me livre à mon frère : qu’il fasse de moi tout ce qui lui passe par la tête, du moment qu’il me fasse jouir. » Il redouble d’ardeur pour me rassasier. Il a atteint un rythme effréné. Nous vociférons notre bonheur ensemble. Je crois que je n’ai jamais autant hurlé en me faisant remplir par un gars. Si j’avais su, je lui aurais demandé qu’il me prenne dès le premier soir sous la tente. Que de temps perdu ! J’avais une belle queue à portée, et j’ai été incapable d’en profiter pleinement. Je suis submergée par le plaisir. Je vais bientôt déborder. C’est si bon, si fort ! J’explose. Je n’ai pas le temps de m’en remettre qu’Alex éclate à son tour et se déverse dans mon utérus.

Toute la journée vient de passer. J’ai pris plaisir à me soumettre à toutes les exigences d’Alex. Il m’a traînée dehors courtement vêtue. J’ai dû jouer les exhibitionnistes devant les chanceux que nous avons croisés dans les parcs, magasins, ou encore transports en commun. J’ai prié pour ne pas tomber sur des connaissances. Il m’a aussi caressée toute la journée. J’ai même eu un orgasme en plein restaurant. Je l’ai sucé, il m’a baisée. La journée a été forte en émotions. Là, nous venons de rentrer, et nous nous sommes affalés sur le canapé. Bien qu’éreinté, Alex repart aussitôt à l’assaut de mon corps. Ce n’est pas possible, il ne semble jamais rassasié ! Jamais je n’ai connu d’homme aussi excité que lui. Je ressens de la fierté à le mettre dans cet état ; du plaisir, aussi.

Il me touche, me palpe, me caresse, m’embrasse, me lèche. Il passe d’une zone à l’autre : nuque, intérieur des cuisses, poitrine, fesses, ventre, lèvres. Je me sens fondre sous l’avalanche de ses attouchements et de ses coups de langue. Pourquoi ai-je mis si longtemps à lui céder ? Mes scrupules à tromper Jean me semblent si loin maintenant. « La vie est trop courte, il faut en profiter à fond. Ton Jean n’en saura jamais rien. » : Alex me l’a répété toute la journée.
J’ai envie de le prendre en bouche.

Mon téléphone sonne. Je l’ai jeté à l’autre bout du canapé quand nous sommes rentrés. Je plonge pour le récupérer. Alex en profite pour me plaquer le ventre sur les coussins et me tâter le fessier.

— C’est Jean ! l’informé-je.
— Réponds-lui, douce petite sœur ! m’ordonne Alex.
— Mais…
— Réponds-lui ! insiste-t-il en m’enfonçant un doigt dans l’anus.

Je devine ses intentions. Il veut me fouiller le cul pendant que je suis au téléphone avec Jean. L’idée me séduit immédiatement. Je décroche et réponds en essayant d’adopter une voix naturelle.

— Alors comment s’est passé ta journée ? me demande Jean.
— Très bien. Nous nous sommes baladés, sommes allés au cinéma, faire les boutiques… Et toi, mon amour, comment se passe ton festival ?
— Oh là ! Tu verrais, les choses sont incroyables ici. Dommage que tu ne sois pas venue avec moi ; je suis sûr que tu aurais pris ton pied. Déjà quand je suis arrivé…

Mais je prends bien plus mon pied ici. Je n’écoute la suite de son histoire que d’une oreille, bien trop concentrée sur les deux doigts qui s’agitent dans mon cul. Je me contente de quelques phrases courtes, de deux ou trois mots tout au plus, l’invitant à développer au maximum afin de m’éviter le plus possible de parler ; je ne voudrais pas me trahir par le son de ma voix.

Alex semble vouloir passer à la vitesse supérieure. Je le sens se positionner au-dessus de moi. Je connais son intention ; je ne peux m’empêcher de lui tendre mon cul. L’idée qu’il va me sodomiser maintenant, alors que je discute avec mon fiancé au téléphone, me fait frémir. Son gland se plante entre mes fesses et fait pression pour se frayer une entrée. Je retiens un cri d’extase mais laisse échapper à la place à petit hoquet étouffé. La bite d’Alex prend position dans mon fondement. C’est là que je réalise qu’il est le seul à m’avoir prise de ce côté. Mon cul lui est destiné. J’aime l’idée qu’il en ait l’exclusivité.

Sa queue s’agite en moi pour mon plus grand plaisir. Je fais des efforts monstrueux pour ne pas hurler ma joie. Je place ma main sur le téléphone de telle sorte que cela puisse étouffer les sons si des fois un râle de plaisir devait m’échapper. « Mon Dieu, que c’est bon ! Désolée, Jean, mais là je n’ai aucun remords à me faire prendre juste sous ton nez. Je m’en félicite même ! C’est tellement jouissif... » Je sens le souffle d’Alex dans mon cou, son poids m’écrase. Aujourd’hui, c’est lui mon homme, et je suis sa catin. Il dispose de mon cul comme bon lui semble. Jean, lui, ne l’aura jamais. De toute façon, cette pratique l’a toujours dégoûté. De même, il n’a jamais voulu me lancer des insultes pendant l’acte ; trop dégradant, à son goût. Oui, c’est sale : c’est pour ça que c’est bon. Jean arrive au bout de son récit ; il me demande ce que l’on compte faire de notre soirée. Séance télé ; mais en vrai, baiser encore et encore.

— Ça va ? Ta voix semble bizarre, finit-il par remarquer.
— Juste un peu de fatigue, expliqué-je. La journée a été longue.
— Alors tu vas passer une bonne nuit.
— Oh oui, gémis-je sous les assauts d’Alex.
— Vous avez déjà mangé ?
— J’en avais l’intention avant ton coup de fil. Alex est en train de se servir.
— Souhaite-lui bon appétit de ma part.
— Oh oui : il en a, de l’appétit !
— Bon, je vais te laisser manger alors. À demain, mon amour.
— Oui… demain…

J’éteins, jette le téléphone au loin et laisse échapper un rugissement de plaisir que je contenais depuis bien trop longtemps. J’aurais peut-être dû couper court à la conversation, prétendre que j’étais en train de préparer à manger, que je ne pouvais pas lui parler maintenant ; s’est-il douté de quelque chose ? Ai-je été assez discrète ? Je n’ai pas le temps de me poser plus de questions, trop occupée à encourager Alex à me défoncer. Il me traite de petite chienne. Il est vrai que j’aboie tandis que mon maître me lime le cul. L’orgasme nous prend et nous emporte loin.

Jean revient le lendemain, un peu plus tôt que ce qui était prévu. Heureusement qu’il a pensé à me prévenir sinon il nous aurait surpris en pleine action. Il est étrange de retrouver son fiancé après l’avoir trompé pendant deux jours. Les remords se réveillent… un peu. Nous discutons encore avec Alex avant que ce dernier ne décide qu’il est temps pour lui d’y aller.

— C’est dommage que je n’aie pas eu le temps de faire plus ta connaissance, regrette Jean. Peut-on espérer te revoir le jour du mariage ?
— Je vais faire tout mon possible pour être présent. Je m’en voudrais de rater l’événement, déclare-t-il avant de poursuivre en tchèque à mon intention : j’ai toujours rêvé de me faire sucer par une femme le jour de ses noces.

Le ferai-je ? Pourquoi se poser une question dont je connais déjà la réponse…

Auteur : Nathan Kari

1 commentaire:

  1. Excellent récit tout en finesse. On ressent très bien l'emprise d'Alex sur Hélène sa demi soeur. Et puis, pour ne rien cacher, j'ai aimé la référence à Prague, ville dont je suis tombé amoureux et bien sur les tchèques.J'y fais référence dans mes propres textes. Bravo encore Nathan.

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