CHAPITRE CINQ : KACHINA
Ouf, j’avais eu peur qu’il ait envie de remettre ça ! J’en étais physiquement et émotionnellement incapable ; j’étais épuisée, les muscles noués et froissés, l’épiderme en feu à divers endroits stratégiques. D’ailleurs, essaie de voir l’étendue des dégâts, Steph ; ton cul doit ressembler à un arc-en-ciel...
Je me suis levée en gémissant et Jason m’a accompagnée jusqu’à la salle de bain. Je lui ai pris la main en souriant et il sembla soulagé. La première chose que j’ai vue dans le miroir, ce fut mon visage : presque normal, les yeux cernés de fatigue, les joues un peu rouges, les cheveux collés par la sueur. J’ai ri en voyant la mimique de Jason, qui a caressé ma croupe d’un air lubrique.
Ouf, j’avais eu peur qu’il ait envie de remettre ça ! J’en étais physiquement et émotionnellement incapable ; j’étais épuisée, les muscles noués et froissés, l’épiderme en feu à divers endroits stratégiques. D’ailleurs, essaie de voir l’étendue des dégâts, Steph ; ton cul doit ressembler à un arc-en-ciel...
Je me suis levée en gémissant et Jason m’a accompagnée jusqu’à la salle de bain. Je lui ai pris la main en souriant et il sembla soulagé. La première chose que j’ai vue dans le miroir, ce fut mon visage : presque normal, les yeux cernés de fatigue, les joues un peu rouges, les cheveux collés par la sueur. J’ai ri en voyant la mimique de Jason, qui a caressé ma croupe d’un air lubrique.
— Hé, doucement ! J’ai mal, là !
—
Désolé, bébé. Prends un douche pas trop chaude, je vais demander une
pommade apaisante ; ici, ils doivent avoir un produit efficace.
Je
me suis tordue pour regarder mes fesses dans le miroir ; je m’attendais
à bien pire. J’étais bien moins marquée que la fois où Mr Rodriguez
m’avait fouettée. Ma peau était cependant striée de longues marques
rouges et gonflées, et pourtant je savais que Jason avait retenu ses
coups de ceinture. « Pour une première fois. » ? Je ne veux pas être
marquée en permanence non plus. La Pacer, je dois en user avec
modération, et seulement quand nous en avons envie.
L’intérieur
de mes cuisses n’était pas trop atteint, mais la peau était là aussi
gonflée et hypersensible. Je me suis douchée à l’eau presque froide,
juste assez tiède pour ne pas grelotter. Quand je suis sortie de la
salle de bain, enveloppée dans une serviette, Jason m’attendait en
brandissant un gros tube de pommade et un flacon de Doliprane d’un air
triomphal. Il avait enfilé une robe de chambre beige qui moulait de près
son anatomie.
— Idéal, paraît-il, pour soigner les jolies
blondes de Miami qui se sont pris des coups de ceinture à Frisco.
Allonge-toi sur le lit, petite chérie.
La douche m’avait bien
apaisée, mais je n’allais pas refuser ce petit plaisir ; je me suis
allongée en mesurant l’étendue de mes courbatures. Je savais que
j’allais les sentir le lendemain, mais je savais aussi que je ne
regretterais rien, que je porterais mes marques avec fierté. Avec une
infinie douceur, mon bel amant a généreusement enduit toutes les zones
en feu – faciles à repérer – d’une pommade apaisante, antiseptique et
calmante. Il m’a couverte avec la serviette en entendant quelqu’un
frapper à la porte.
— Le déjeuner ; je l’ai commandé chez un traiteur. Ce sera moins bien que le repas au Biltmore...
— Ce n’est pas grave, je n’ai pas très faim. Soif seulement.
— J’ai toujours du champagne au frais.
— Eh bien, qu’est-ce que tu attends ? Sers-moi une coupe, s’il te plaît.
— Vos désirs sont des ordres pour moi, ma très chère.
Entre-temps,
un couple de serveurs en tenue rouge vif avait disposé sur la table
assiettes et couverts, une bouteille de vin dans un emballage
réfrigérant ainsi que trois boîtes hermétiques en inox avant de repartir
sans un mot. Mais non sans avoir accepté un billet vert. Je me suis
redressée pour accepter une coupe de champagne et tremper mes lèvres
dans le breuvage frais et pétillant, puis Jason est parti se doucher.
Nous avons mangé presque nus, une serviette simplement nouée à la
taille. De la cuisine indonésienne, de bonne facture : nasi-goreng
(nouilles sautées aux légumes et crevettes) et babi guling (porcelet
rôti à la broche). Et, pour le dessert, des fruits : mangues, goyaves et
papayes. En accompagnement, un blanc chardonnay californien que nous
avons trouvé bien fruité mais trop sucré.
— La prochaine fois, je
te trouverai une jolie robe ; Callie a réussi à mettre la main sur
toute ta garde-robe, je ne sais comment, et je voudrais...
— Tu sais, je n’ai pas de place là où j’habite, mais je suis heureuse que tout n’ait pas été dispersé.
Plus tard, nous sommes partis dans la Lincoln avec Fred au volant et nous sommes promenés, passant sur le bridge over troubled water
à la teinte rouge brique inimitable. J’avais juste remis la robe sans
rien dessous et Jason me caressait presque sans discontinuer ; puis nous
sommes revenus au centre et nous avons fait l’amour. Sans Pacer cette
fois, tendrement, puis un peu moins quand je lui ai demandé de me
sodomiser à nouveau pour avoir l’anus douloureux quand je penserais à
lui plus tard. Mais avec toutes les marques qui mettront plusieurs jours à s’estomper, tu n’as pas de souci à te faire ; tu penseras à lui.
Vers
9 heures du soir, Fred m’a raccompagnée. L’appartement était vide ;
Kach était partie travailler et devait être en plein show. J’envisageai
un instant de la rejoindre, mais j’étais trop fatiguée et j’avais le
ventre et les fesses trop endoloris encore pour donner suite. Alors
Doliprane, pommade sur les fesses et l’entrejambe, et dodo. Dans mon
sommeil, j’ai vaguement senti quelqu’un se glisser sous le drap et se
blottir contre moi, et quand je me suis éveillée, Kach dormait la tête
sur mon épaule. Je l’ai doucement repoussée pour me lever et elle a
continué à dormir comme si de rien n’était. Pour moi, une mini-douche
froide finit de me réveiller ; j’ai fait la grimace en examinant les
marques sur mes fesses et mes cuisses, dégonflées mais encore sensibles.
Toutefois déjà un peu moins rouges : pas d’hématomes sous-cutanés en
tout cas. Et puis footing ! J’adorais courir dans les rues pentues et
encore calmes de San Francisco ; c’était un rituel dont je me passais
très rarement.
À mon retour, Kach préparait des crêpes pour le petit déj ; j’allai l’embrasser dans le cou.
— Beurk… Tu es trempée ! File à la douche, Steph, tu pues la sueur à dix mètres.
— OK, sorcière cordon-bleu !
Malheureusement
pour moi, elle est venue me parler alors que je sortais de la douche et
a poussé des cris en voyant les marques rouges sur mes fesses.
— Putain, Steph, c’est ce que je crois ? Ce salaud t’a frappée ? Pauvre chou, je vais t’accompagner chez les flics !
— Calme-toi, ce n’est pas… C’est moi qui l’ai voulu, Kach ; je lui ai demandé, et j’ai aimé ça.
—
Tu es maso maintenant ? Oh, Steph, ma chérie… Fais voir… Tu as même des
marques entre les cuisses. Bon, ce n’est pas méchant je dirais, mais tu
as dû déguster ! Et tu veux le revoir ?
— Jeudi, mon jour de repos.
—
Tu as une pommade pour ça ? Et puis aussi, si vous recommencez jeudi,
tu vas être encore plus marquée. Alors tu aimes être soumise et battue ?
Moi pas, et pourtant Thomas aimerait bien que je sois plus soumise.
Moi, je préfère être du côté du manche du fouet, je crois. Je ne l’ai
jamais fait, mais je pense que ça me plairait…
— Hé ! Ne me regarde pas comme ça ! Je suis vannée, cassée ; alors maintenant, je n’ai pas envie de jouer avec toi.
— Tu jouais avec Jason, hier ?
En
prenant notre petit déjeuner (thé, crêpes au miel ou au beurre de
cacahuètes, jus d’orange) je lui ai expliqué les règles établies entre
nous. Elle ouvrait de grands yeux ronds mais ne m’interrompit pas, se
contentant peu à peu de sourire béatement.
— Ma chérie, je ne savais pas que tu étais comme ça…
— Je ne le savais pas non plus ; c’est surtout que Jason est d’un tempérament très dominant. Et comme je l’aime…
— Oh, tu vois que tu l’aimes ! Je le savais, je le savais !
— Kach, tu es excitée comme un boisseau de puces ! Calme-toi un peu !
— Sinon, tu me donnes la fessée cul nu ? Je commence à mouiller…
— Petite peste ! Tu en mériterais une, oui. Mais ce n’est pas mon truc, définitivement.
—
Cette nuit, tu vas me servir de gentille petite soumise, j’en ai jamais
eue. Mais je te ferai jouir quand même : j’ai récupéré des sextoys
magiques.
J’ai réussi à rougir et elle a ri aux éclats en voyant
ma mine confuse. La journée de travail fut plus difficile qu’à
l’habitude du fait de mes muscles contusionnés, mais s’est déroulée sans
encombre. Mon patron, monsieur Derycke, a été adorable avec moi. Je
suis arrivée à l’appartement à 11 heures du soir, pile en même temps que
ma colocataire. Nous avons échangé un baiser dans la rue au pied de
notre immeuble.
— Pas de Thomas ce soir ?
— Non, snif... Il a des problèmes à régler et vient de me poser.
— Ah ! Il est venu te voir danser ? Et il n’a pas eu envie de toi après ?
— Si, bien sûr ! Il m’a baisée comme un malade, et j’ai le ventre qui dégorge de semence. Tu vas me nettoyer avec ta langue.
— Kach ! protestai-je, ne dis pas des trucs comme ça dans la rue ! Cette
fille, quand même ! Elle t’impressionne, non ? Te sortir en pleine rue
qu’elle veut que tu boives le sperme de son petit copain… Et toi qui
restes scotchée, toute rouge, comme une dinde…
Dès notre
entrée chez nous, elle m’a regardée avec une froideur qui ne lui était
pas coutumière ; dans sa petite robe noire qui moulait ses formes
parfaites, elle paraissait avoir grandi. J’ai souri malgré moi, décidant
de jouer le jeu. La lueur dans ses prunelles disait qu’elle avait envie
de jouer avec moi.
— Allez, à poil la soumise ! Vite !
— Bien, Mademoiselle.
J’ai
ôté mon jean et ma culotte dans le même mouvement, puis mon sweat-shirt
marin et mon soutien-gorge. Et j’ai attendu, bras ballants, pas du tout
inquiète mais curieuse de savoir ce qu’elle allait faire. Eh oui,
Kach ne te fera jamais mal ; elle va s’amuser avec toi, c’est ta
meilleure amie, elle t’aime ; donc tu peux lui faire confiance.
—
Je vais t’attacher sur ton lit, juste les mains d’abord ; j’ai envie
que tu boives nos jus mêlés, et tu risques d’en perdre… Allez, avance.
Je
me suis allongée sur le dos et elle a attaché mes poignets écartés au
moyen d’une grosse corde blanche à la texture très douce, la passant
autour des pieds du lit. Puis elle a enlevé sa robe d’un geste gracieux,
exposant ses lignes sublimes. Les spectateurs de son show en avaient
pour leur argent ! Elle portait une petite culotte blanche, et même à
trois mètres de distance je voyais bien qu’elle était trempée. Elle la
fit glisser et la posa sur mon chevet en me souriant.
— Prête, ma jolie soumise ?
— Oui, Mademoiselle…
Elle
m’enjamba et colla sa vulve luisante sur ma bouche. Bon, passé le
premier réflexe négatif dû à l’odeur caractéristique – sueur, sperme et
autres fluides – j’ai adoré la nettoyer, plongeant la langue
profondément dans son vagin fuchsia. Elle aussi adorait, car elle a
commencé à frémir et à remuer son bassin, inondant mon visage de
cyprine. Puis, sur un dernier orgasme, elle a décidé que ça suffisait ;
elle m’a embrassée fougueusement avant de continuer à m’immobiliser, les
chevilles aux pieds du lit de manière à me disposer en croix, puis elle
a passé une nouvelle corde sous le lit pour la nouer au-dessus de mes
genoux, exposant crûment mon intimité. Elle me montra alors un large
rouleau d’adhésif noir.
— Je vais te bâillonner. Un peu d’adhésif
; pas trop, je ne veux pas te scalper. Quoique ma tribu était réputée
pour scalper les jolies squaws… Mais non, tu n’as pas assez de cheveux
encore. Et maintenant, je vais te faire mourir de jouissance.
Je
me retrouvai donc attachée et bâillonnée, entièrement à sa merci ; et
j’aimais ça. Ma perverse coloc sortit de la chambre et revint avec un
long tube blanc prolongé d’une grosse boule, le tout à raccorder au
secteur car un long fil électrique en sortait.
— Un authentique
vibrateur professionnel : tu vas décoller en dix secondes et jouir en
vingt ; ça, c’est un gode vibrant spécial point G, un petit bijou à
usage interne. Tu vas adorer, ma puce.
Elle avait raison sur tous
les points : j’ai bien cru mourir de plaisir sous les assauts conjugués
de ses deux sextoys. Elle m’a fait décoller une première fois avec la
boule du vibrateur externe, puis a bandé mes yeux avec un torchon
(propre). Et là, privée de la vue et incapable de m’exprimer autrement
que par gémissements et cris de gorge, j’ai joui un nombre incalculable
de fois ; je ne savais pas que c’était possible, mais à un moment les
orgasmes se sont enchaînés coup sur coup, mon ventre est entré en
éruption. J’étais sur une vague, je surfais tout en haut, incapable de
redescendre. La pénétration conjuguée aux vibrations dans mon vagin, en
plein sur mon point G, s’ajoutait à la vibration démente de la boule sur
mon clitoris. Je n’en pouvais plus et je tirais frénétiquement sur les
cordes qui m’immobilisaient, je criais sous mon bâillon improvisé, et je
jouissais encore et encore.
Quand la jeune Indienne me libéra,
j’étais plus morte que vive, épuisée et sans ressort. Et assoiffée. Kach
dut m’apporter un grand verre d’eau froide que je bus avec gratitude.
Inquiète, elle examina mes poignets bien marqués par la corde,
présentant un creux violacé qui ne partirait pas tout seul.
—
Merde, quelle conne ! Tu n’avais pas besoin de ça, ma pauvre chérie. Je
te prie de me pardonner, c’est entièrement ma faute. Je vais te masser,
mais tu vas avoir de nouvelles marques, c’est certain. Ça va ? Tu as une
mine… Tu es crevée ?
— Je suis morte ; j’ai tellement joui … Même
quand j’en avais assez, je continuais à jouir, encore et toujours. Je
voulais que ça s’arrête, et en même temps j’attendais un nouvel orgasme,
puis le suivant… C’était atroce et divin à la fois. Mon Dieu, je suis
morte.
J’ai dormi comme un bébé jusqu’à 10 heures ; à mon réveil,
Kach est venue me faire un câlin, encore embarrassée par les marques
qui ornaient mes poignets. Elles avaient diminué ; ma peau s’était
tendue et il n’y avait plus de creux, mais elles étaient rouges et ne
partiraient pas plus vite que celles sur mes fesses.
Décidément,
tu attires les problèmes, Steph... Un vrai aimant à emmerdes, on
dirait…Maintenant, si tu n’as pas de cernes sous les yeux avec tous les
orgasmes de cette nuit, c’est qu’il y a un Dieu qui veille sur toi.
Bon,
des cernes, j’en avais. Mon visage disait clairement que j’avais eu une
nuit éprouvante. J’ai pris mon petit déjeuner en vitesse, couvée par ma
copine qui se faisait du souci pour moi ; elle m’embrassa tendrement
comme je partais au restaurant et me susurra :
— Tu ne m’en veux pas trop ? Je suis désolée…
—
Hé, Kach… Je ne t’en veux pas du tout. Tu comprends ça ? Pas du tout.
Je t’aime, toi et tes idées farfelues. Mais je ne rêve plus que d’une
chose : te faire subir une nuit ce que tu m’as fait subir. Mais il
faudra trouver des attaches qui ne marquent pas : tes cordes ne sont pas
top.
— Merci, ma chérie. Tu te doutes que je suis partante.
Elle
était émue, les yeux embués, son visage pur soudain totalement
vulnérable. Je n’ai pas résisté à l’envie de l’embrasser sur la bouche,
forçant la barrière de ses dents de ma langue pour venir taquiner la
sienne. Quand je me suis reculée, essoufflée et le cœur à cent-vingt
pulsations minute, son regard avait changé. Ses yeux brillaient de désir
et d’amour. Elle passa inconsciemment sa langue sur ses lèvres gonflées
de plaisir et je posai deux doigts dessus avant de les glisser dans sa
bouche. Elle les suça, totalement impudique, en m’adressant un regard
lubrique.
— Kach, interdit de jouir jusqu’à ce soir, même si Golden Surfer revient. D’accord ?
—
Tu l’appelles comme ça ? C’est mignon. Thomas n’est pas là avant
samedi, c’est long. Tu sais, je lui ai parlé de ton penchant pour la
soumission, il est intéressé…
— Un penchant pour la soumission ? Je… je ne sais pas ; c’est pour Jason que je fais tout ça, c’est tout.
— Et tu n’aimes pas ?
—
Si, j’adore. Mais c’est Jason qui aime dominer, je te l’ai déjà
expliqué. Alors j’accepte parce que je l’aime. Pour toi, c’est pareil,
et je te fais confiance, totalement confiance.
— Ne t’en fais pas,
chérie. Thomas ne te touchera pas sans moi ; sans ton accord aussi, cela
va de soi. Ni sans l’accord de Jason, je pense. Comment tu le trouves,
mon Thomas ?
— C’est un vrai canon, ton mec. Silver Surfer peut
ranger sa planche, il est à la ramasse. Mais de là à faire l’amour avec
lui, je ne suis pas convaincue…
Je me suis interrompue, ne
trouvant pas les mots. Ma copine me regardait en souriant, sourire qui
s’est transformé en franc éclat de rire.
— Excuse-moi, mais si tu
voyais ta tête… Je ne te prends pas pour une Marie-couche-toi-là, je te
connais depuis assez longtemps maintenant. Mais pense à ce que je t’ai
dit : nous pourrions faire une séance avec Tom samedi soir, et Jason
s’il le veut, bien sûr. Toi en soumise, et nous deux – ou nous trois –
pour te faire jouir.
— Je file bosser ; j’y réfléchirai, je te le promets.
La
bonne nouvelle dans tout ce qui m’arrivait, c’était que mon moral était
enfin repassé au beau fixe. Je savais un peu plus où j’allais avec
Jason ; il m’aimait et je l’aimais. Je n’allais pas me voiler la face :
nous étions heureux ensemble. Pour le reste, mon travail me plaisait,
même si à une époque j’avais envisagé tout à fait autre chose. Mais
l’arrêt brutal de mes études avait sonné le glas de mes ambitions. Mais
comme disait ma jolie coloc, j’étais jeune, jolie, et en bonne santé.
Alors…
Auteur : Matt Démon
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