jeudi 18 décembre 2014

Un père admirable (6)

Relisez le chapitre 5

[Jessica est seule dans sa chambre]

Après avoir pris une bonne douche et enduit mon corps de lait parfumé, j’avais mis ma tenue de nuit. Il s’agissait d’un ensemble top et shorty en tulle rouge. Je trouvais que la matière douce et transparente était très agréable à porter. Un fin ruban de dentelle noire bordait l’encolure du top et se croisait entre mes seins. Le même ornait la ceinture du shorty.
J’admirai mon corps sensuellement vêtu dans le miroir pendant quelques instants. J’entrouvris la porte de ma chambre d’une vingtaine de centimètres pour encourager mon père à entrer lorsqu’il viendra me souhaiter bonne nuit.

Je l’avais trouvé très pensif pendant le dîner ; nous étions donc restés silencieux, puis il s’était enfermé dans son bureau pour téléphoner.

Je m’allongeai sur mon lit avec un roman fantastique. J’étais prise par ma lecture lorsque j’entendis l’eau de la douche couler. Je me mis à l’imaginer nu, en train de se savonner. La vision de l’eau coulant à flots sur sa peau troubla ma lecture ; je sentais le désir monter en moi…

Quelques minutes plus tard, mon père frappa à la porte de ma chambre. Je relevai la tête et croisai ses yeux. Son regard était semblable à celui de Nicolas lorsque je m’étais caressée les seins devant lui. La tête de mon père était passée dans l’entrebâillement de la porte.

— Je suis venu te dire bonne nuit, sourit-il.
— Entre.

Je posai mon roman sur le sol et enlevai un des oreillers de derrière mon dos pour le placer à côté de moi.

— Viens t’asseoir là, lui proposai-je en tapotant le lit.

Mon père entra en souriant. Il n’était vêtu que d’un pantalon de survêtement. Je ne pus empêcher mes yeux d’épouser le contour de chaque muscle de son torse. Je parcourais son merveilleux corps du regard, l’observant prendre place à mes côtés.

— On va être un peu serré dans ton lit une place, tu ne trouves pas ?

Il s’était allongé et avait passé un bras autour de mon cou pour se mettre à l’aise. J’ai cru faire une crise cardiaque en sentant sa peau douce et brûlante contre moi.

— Est-ce que ça va ? demanda mon père.

Je fis « oui » de la tête, les lèvres entrouvertes. Mais en fait, non, ça n’allait pas du tout : j’étais incapable de parler et de bouger. Ma gorge était sèche. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que je pouvais l’entendre. Je désirais presser mon corps contre le sien. Je voulais le caresser et l’embrasser, m’imprégner de sa douceur et de chaque détail. Je sentais mon bouton gonfler de désir dans mes sous-vêtements, tandis qu’un filet de mouille caressait mes lèvres et l’humidifiait.

— Tu sais que c’est ton père que tu regardes comme ça ?

Je levai mes yeux vers les siens. Ils me souriaient. Ses lèvres pulpeuses et sensuelles étaient étirées sur des dents blanches et parfaitement alignées. Sa bouche était si près de mon visage que je pouvais sentir son haleine mentholée le caresser. J’avais envie de l’embrasser tendrement et délicatement. Je passai ma langue sur mes lèvres sans pouvoir quitter les siennes des yeux.
Je l’entendis rire. Il prit mon visage dans sa main et déposa un baiser vif et bruyant sur ma joue.

— Je t’adore, ma chérie ! s’exclama-t-il. Puisque tu ne veux pas me parler, alors je te souhaite bonne nuit.

Il se relevait déjà. J’attrapai sa main.

— Non, ne pars pas !... Pas tout de suite.

Mon ton suppliant me surprit. Mon père me sourit et revint s’allonger à mes côtés. Je me blottis contre lui. Nos visages étaient côte à côte et nos yeux à la même hauteur. Je respirais l’odeur agréable de sa peau et de son haleine. Il posa sa main sur mon ventre. Nous restâmes quelques instants ainsi, en silence. Ne plus voir son corps, mais juste en sentir le contact me troublait moins.

— Qu’est-ce que tu penses de Nicolas ? finis-je par demander.
— Il confirme mes craintes. Il veut juste coucher avec toi. Je suis vraiment désolé.

Mon père connaissait les jeunes par cœur à force de les côtoyer dans son métier. Je savais qu’il aurait un jugement juste et c’est pour cela que j’avais tenu à le lui présenter.

— Ce n’est pas grave : je ne suis pas amoureuse de lui. Et puis, il me quittera.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Parce que cet après-midi je lui ai fait peur en lui disant que je ne ferai l’amour que le jour où je me marierai.

Mon père sourit un bref instant.

— Je ne veux pas te voir souffrir, dit-il gravement.
— Tant que je serai avec toi, je serai super heureuse.

Un autre sourire, mais son regard se modifia. Je pus y lire l’envie de m’embrasser. Au lieu de le faire, il déposa délicatement ses lèvres sur mon épaule. Je le regardais faire en souriant. Le contact sur ma peau était très agréable. Sa main sur mon ventre caressait lentement mon bras, du biceps jusqu’au poignet. Il embrassait délicatement mon épaule en me regardant dans les yeux. Le souffle coupé, j’en frissonnais de plaisir. J’étais hypnotisée par ses prunelles, d’un caramel chaud, brûlantes et lumineuses.

— Tu te souviens du premier amoureux que j’ai eu? demandai-je.
— Oui, tu étais en maternelle et tu en as pleuré pendant deux jours, dit-il contre ma peau.
— Tu m’as dit quelque chose qui m’a beaucoup touché et qui m’a tout de suite consolée.
— Ah oui ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

Mon père continuait de m’embrasser l’épaule et de me caresser le bras pendant que nous discutions.

— Oui, tu m’as dit que ce n’était pas grave s’il ne m’aimait plus parce que toi, tu m’aimerais toujours.

Treize ans après, cette phrase m’émouvait toujours autant. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Mon père, s’apprêtant à déposer un nouveau baiser sur ma peau, arrêta son geste. Ses yeux surpris fixaient les miens.

— Tu t’en souviens ?
— Oui, bien sûr. De même quand tu disais que tu étais mon prince charmant et que tu me couvrais de câlins quand tu me lisais mes livres de contes de fée quand on se voyait en médiation.

Soudain, mon père nicha son visage dans mon cou et me serra contre lui.

— Tu es ma fille, mon unique raison de vivre. Je ne veux pas te faire de mal ni te perdre.
Je pris sa tête entre mes mains et enfonçai mes doigts dans ses cheveux si doux.
— Je sais que je peux te faire confiance à 100 % ; tu ne me feras jamais de mal, le rassurai-je d’une voix douce.

Je savourais cet instant délicieux. La douceur de sa peau contre la mienne aiguisait mon désir. Je m’abandonnais dans la force de ses bras qui me serraient délicatement. Mon père releva doucement la tête. Je lui souris et remis en place la petite mèche de cheveux qui tombaient sur son front. Je caressai délicatement sa joue.

— Tu penses ça sans savoir, sans connaître mes désirs les plus profonds.

Une lueur triste passa dans ses yeux. Mon père reprit sa place, mais son visage fixait le plafond. Je pris sa main dans la mienne et le regardai en silence. Il demeura immobile quelques instants puis se tourna contre moi. Il me sourit.

— Qu’est-ce que je sens ? demanda-t-il en flairant l’oreiller. C’est mon parfum ?
— Euh… Oui, j’adore ton odeur et… je voulais t’avoir près de moi, même la nuit.

Mon père se mit à rire.

— Quand tu étais bébé, tu avais déjà besoin de sentir mon odeur pour t’endormir. Je gardais ton doudou contre moi pendant des heures avant de te le rendre. Je suis même parfois parti avec au boulot.

Il sourit, puis son sourire mua en rire. Je pouvais lire du bonheur dans ses yeux.

— Je suis un vilain, très vilain Papa, finit-il par dire d’un ton sérieux.

Il posa sa tête dans mon cou.

— C’est vraiment très joli ce que tu portes, murmura-t-il en caressant la bordure en dentelle de mon top.

Je sentais ses doigts frôler ma poitrine. Je sentais ma peau se hérisser et le désir me parcourir de frissons.

— Quoique peut-être un peu trop transparent, reprit mon père sans cesser ses caresses.
— Non, je trouve pas, souris-je.

Sa façon de regarder mes seins me procurait beaucoup de plaisir.

— Est-ce que tu as besoin que je te donne plus d’argent de poche ? demanda-t-il.
Je fus surprise.
— Non, répondis-je. Tu m’en donnes assez pour payer mon portable, m’acheter un livre ou deux, faire des sorties avec des copines. Et j’arrive même à en mettre de côté pour me payer mon permis plus tard.
— Ton permis, c’est hors de question, c’est moi qui te le paierai. Un cadeau que tu voudrais, alors ?
— Euh… Là, non je ne vois pas, répondis-je prise au dépourvu. Pourquoi ces questions ?
— Oh ! Comme ça…

Mais au son de sa voix, je voyais bien que quelque chose le préoccupait. Mon père posa son menton sur mon épaule et me regardait. Il avait passé une main sous mon top et me caressait tendrement le ventre. J’embrassai doucement son front et caressai ses cheveux.

— J’ai beaucoup aimé ton texto ce matin, murmurai-je.
— Je pensais à toi… Tu m’as énormément manquée, aujourd’hui.
— Moi aussi je pense beaucoup à toi la journée.
— Tu vas sans doute trouver ça étrange, commença-t-il ; mais c’est le premier petit ami que tu me présentes, et j’en suis très jaloux.
— Ah bon ? Pourquoi ? demandai-je, surprise.
— Parce que j’ai peur que tu l’aimes plus que moi. Parce que j’ai peur qu’il s’y prenne mal et te manque de respect le jour où il fera de toi une femme. Et aussi parce qu’il passe plus de temps avec toi que moi.
— Papa, je ne pourrai jamais aimer quelqu’un plus fort que toi. Tu voudrais que j’aie ma première fois avec un garçon qui m’aime vraiment ; mais penses-tu que j’en trouverai un qui m’aimera plus que toi ?
— Oh ! Non, ça c’est impossible, murmura-t-il contre ma poitrine.

Ses doigts faisaient des cercles sur mon ventre. Ses caresses étaient très douces et très sensuelles. Elles tenaient en éveil un désir brûlant qui me consumait toute entière de l’intérieur. J’essayais de ne pas lui montrer comme elles me troublaient.
Je caressais ses cheveux de mes deux mains, à la recherche d’une solution pour qu’on passe plus de temps ensemble tandis qu’il me regardait dans les yeux.

— Il faudrait que tu puisses prendre des vacances en même temps que moi.
— On pourrait en profiter pour faire un petit voyage. Je pourrais louer quelque chose en montagne ou à la mer.
— Ça serait des super vacances, dis-je, excitée par l’idée de passer plusieurs jours avec lui.

Je le voulais tout à moi, sans cours ni boulot pour nous séparer. On passerait d’autres bons moments comme celui-ci ensemble. Et peut-être qu’il me fera enfin l’amour avant la fin de nos vacances. Cette idée humidifia encore plus mon entrejambe.

— Ça à l’air de beaucoup te plaire, sourit-il.

Je bougeai ma jambe près de lui afin de me mettre plus à l’aise. Ma cuisse frotta involontairement quelque chose de rigide sous son pantalon. Vu son érection, je devinai que mon père était aussi excité que moi.

— Oh ! Oui ! Beaucoup, lançai-je d’une voix involontairement très sensuelle.

Mon père parut surpris. Puis je vis une lueur joyeuse illuminer ses yeux lorsqu’il me sourit.

— Tu te souviens quand je t’embrassais le ventre quand tu étais petite ?
— Oui, j’adorai ça, ris-je, en me rappelant nos jeux innocents.
— Est-ce que je peux te le faire encore ?

Je fis « oui » de la tête en souriant. J’avais envie de l’embrasser. Mon père embrassa ma poitrine juste sous la bordure en dentelle de mon top en le relevant jusque sous mes seins. Il enfouit son visage dans ma peau tendre puis se mit à souffler. Cela provoqua un son non flatteur qui nous fit rire tous les deux. Mon père recommença plusieurs fois, me rappelant mes bons souvenirs d’enfance.

Puis il déposa des baisers caressants sur mon ventre. Ses lèvres si douces conquirent ma peau mise à nu. Je trouvais cela très agréable. Je me sentais toute frissonnante de plaisir. Le désir avait dressé mes petits tétons roses. Je m’abandonnais à cette sensualité en caressant ses cheveux d’une main, tandis que l’autre caressait ses bras musclés, ses épaules carrées et son dos. Mon père cherchait souvent mes yeux du regard. Le même désir brûlait dans nos prunelles.

Soudain, une petite langue rose et fine sortit des lèvres qui m’embrassaient. Je la regardais effleurer ma peau en traçant un cœur autour de mon nombril. Mon père me sourit en déposant un baiser très tendre sur celui-ci.

— Je t’aime, murmura-t-il passionnément.
— Je t’aime aussi, répondis-je du même ton en caressant tendrement sa joue.

Mon père embrassa le creux de ma main, puis de nouveau mon nombril. Ses lèvres descendirent en suivant une ligne imaginaire jusqu’à la bordure de mon shorty.
Soudain, il s’arrêta et releva la tête pour mieux le regarder. Puis il me lança un regard surpris.

— Tu t’épiles ? demanda-t-il, comme hypnotisé.
— Oui : je trouve que c’est plus joli à regarder et plus doux à caresser.
— Euh… c’est vrai, hésita-t-il. Mais pourquoi, et depuis quand ?
— En fait, toutes les filles de la classe sont épilées. Un jour, dans les vestiaires, après le sport, on en a vu une épilée. Quelques jours plus tard il y avait plusieurs. Avec mes copines, on trouvait ça joli et sexy ; alors on a décidé de le faire avant de se retrouver les seules poilues de la classe.
— C’est un effet de mode, sourit-il.
— Ça, je sais pas ; mais du coup, je peux me mêler à elles tout en étant la seule vierge sans que personne n’en sache rien.
— Perdre sa virginité ne devrait pas être un effet de mode, en tout cas, dit-il d’un ton réprobateur.
— Je suis tout à fait d’accord, dis-je en lui caressant la joue. L’important est que ce soit avec beaucoup d’amour, au bon moment et avec la personne qu’on aime plus que tout.

Nous échangeâmes un sourire, mais son regard était hésitant. Je caressais toujours sa joue avec ma main. Il ferma les yeux et déposa un baiser… sur le fin tissu de tulle qui couvrait mon pubis.
Cet effleurement, aussi léger soit-il, nous surprit tous les deux par son intimité. Mon père chercha aussitôt mon regard. Je traçai le contour de son oreille du bout des doigts en lui souriant.

— Tu es très beau, murmurai-je.
— C’est ce que tu penses de moi quand j’ai la tête entre tes jambes, lança-t-il.

Mon père posa sa joue sur mon pubis pour rire ouvertement. Son rire provoquait des vibrations dans mon vagin et mon utérus. Je trouvais cette sensation étrange.
J’eus soudainement peur qu’il s’aperçoive que j’étais mouillée. Preuve vitale que je le désirais en moi ; bien que son érection contre mon genou prouvait qu’il me désirait autant.
Mon père déposa un nouveau baiser, au même endroit. Puis il y appuya son front ; ses narines reposaient contre la naissance de mes lèvres. Je sentis ses poumons, contre ma cuisse, se remplir d’air. Gênée qu’il puisse sentir mon odeur intime, je lui caressai l’arrière de la tête pour lui faire changer de position.

— Tu sens l’envie, sourit-il en me regardant.

Je ne compris pas le sens de sa phrase. Il déposa un baiser à la naissance de mes lèvres. Je pouvais sentir sa bouche sur les plus petites, tout près de mon bouton. Je sentis un filet de mouille important s’échapper de mon vagin. J’en avais honte.

— Tu sais ce qu’elles veulent dire, tes caresses dans mes cheveux, là ? demanda-t-il.
— Non, répondis-je timidement.

Mon père sourit, puis s’arrêta net en regardant mon entrejambe.

— Eh bien ! Mademoiselle ! lança-t-il en levant ses yeux, surpris.

Je rougis de honte en comprenant qu’il avait découvert que j’étais toute mouillée. Mon père ne se permit aucun autre commentaire. Je voyais le désir brûler dans son regard. Il inspira de nouveau à pleins poumons en fermant les yeux.

— J’adore ton odeur, chuchota-t-il contre ma peau.

Son souffle effleura mon bouton gonflé d’envie d’être caressé.
Mon père rouvrit les yeux. Il regarda de nouveau mon sexe en passant lentement sa langue sur ses lèvres. Je trouvais cela terriblement sexy. J’avais envie de l’embrasser, d’insérer ma langue dans sa bouche pour caresser la sienne. Cette envie crispa mes doigts dans ses cheveux. Ses yeux croisèrent les miens. Je le vis hésiter un instant avant de déposer un long et doux baiser sur mon pubis.

Son visage revint vers le mien, très lentement. Sa bouche caressait ma peau tantôt avec ses lèvres, tantôt avec sa langue. Son corps glissait contre le mien. Mes mains suivaient son mouvement en le serrant encore plus. Je sentais son sexe en érection contre ma jambe se déplacer de mon genou à ma hanche. Je désirais sentir mon père plus près de moi encore. Je le voulais en moi, qu’il se fonde en moi, qu’on ne fasse plus qu’un.

Il prit mon visage délicatement dans une main et m’embrassa dans le cou. Le contact de ses lèvres et de sa langue sur ma peau me fit gémir de plaisir, brisant le silence de ma chambre. Je fis glisser l’une de mes mains le long de son dos jusque sur ses fesses pour presser son sexe contre ma hanche.

Mon père prit cette main dans la sienne et releva son visage vers le mien. Il me fixait d’un regard brûlant. Son souffle court me caressait. Ses lèvres étaient très proches des miennes. L’envie si forte de les embrasser me coupait le souffle. Je pouvais sentir nos cœurs battre très fort l’un contre l’autre. Nous étions animés par le même désir. Il embrassa délicatement mon épaule et reprit sa place à mes côtés. Son visage était tout près du mien et ses yeux fixaient les miens en silence.
Je serrai sa main dans la mienne en lui souriant.

— Tu rencontres des jolies femmes quand tu sors avec Tonton Luc ? demandai-je.

C’est ainsi que j’appelais son meilleur ami depuis mon enfance. Mon père hésita avant de répondre :

— Eh bien, oui, il y en a des jolies ; mais quand je discute avec elles, je me rends compte qu’elles ne m’intéressent pas assez pour envisager un avenir ensemble. En tout cas, jusqu’à maintenant, il n’y en a aucune qui aurait mérité que je te la présente.

Je hochai la tête. Il déposa un nouveau baiser sur mon épaule.

— Je dois t’avouer que je ne vaux pas mieux que ton Nicolas, reprit-il d’un ton grave. Quand ces femmes s’intéressent vraiment à moi, je me sers d’elles pour assouvir mon besoin d’affection. Mais au fond de moi, je me sens vraiment très seul.
— Tu ne seras jamais seul Papa, dis-je d’une voix douce et rassurante. Je t’aime et je resterai toujours avec toi.

Je vis les yeux de mon père se remplir d’émoi. Je le trouvai si attendrissant que j’embrassai impulsivement ses lèvres. Celui-ci répondit à mon doux baiser avant de se reculer brusquement de moi en se relevant sur un coude. Il me fixait d’un regard interloqué.

— Je suis vraiment désolée, m’excusai-je sincèrement.
— Je devrais partir avant que l’on fasse des bêtises qu’on pourrait tous les deux regretter, dit-il d’une voix hésitante.

Mon père se leva tandis que je m’agenouillai rapidement en lui attrapant la main. Il me regarda puis me serra très fort contre lui. Son corps épousait parfaitement le mien. J’enfouis mon visage dans son cou, que j’embrassai aussi sensuellement qu’il me l’avait fait précédemment.

— Je t’aime, ma chérie, chuchota-t-il à mon oreille. Bonne nuit.
— Merci à toi aussi, répondis-je tandis qu’il se détachait déjà de moi.

Mon père me sourit en serrant mes mains dans les siennes. Ses yeux déshabillaient mon corps d’un regard appréciateur. J’en profitai pour faire de même avec le sien. Je trouvais son érection très attirante. J’avais envie de passer ma main dans son pantalon pour caresser son sexe bien dur.

Auteur : Feeling

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