Relisez le chapitre 5
[Jessica est seule dans sa chambre]
Après avoir pris une bonne douche et enduit mon corps de lait parfumé, j’avais mis ma tenue de nuit. Il s’agissait d’un ensemble top et shorty en tulle rouge. Je trouvais que la matière douce et transparente était très agréable à porter. Un fin ruban de dentelle noire bordait l’encolure du top et se croisait entre mes seins. Le même ornait la ceinture du shorty.
J’admirai mon corps sensuellement vêtu dans le miroir pendant quelques instants. J’entrouvris la porte de ma chambre d’une vingtaine de centimètres pour encourager mon père à entrer lorsqu’il viendra me souhaiter bonne nuit.
Je l’avais trouvé très pensif pendant le dîner ; nous étions donc restés silencieux, puis il s’était enfermé dans son bureau pour téléphoner.
Après avoir pris une bonne douche et enduit mon corps de lait parfumé, j’avais mis ma tenue de nuit. Il s’agissait d’un ensemble top et shorty en tulle rouge. Je trouvais que la matière douce et transparente était très agréable à porter. Un fin ruban de dentelle noire bordait l’encolure du top et se croisait entre mes seins. Le même ornait la ceinture du shorty.
J’admirai mon corps sensuellement vêtu dans le miroir pendant quelques instants. J’entrouvris la porte de ma chambre d’une vingtaine de centimètres pour encourager mon père à entrer lorsqu’il viendra me souhaiter bonne nuit.
Je l’avais trouvé très pensif pendant le dîner ; nous étions donc restés silencieux, puis il s’était enfermé dans son bureau pour téléphoner.
Je
m’allongeai sur mon lit avec un roman fantastique. J’étais prise par ma
lecture lorsque j’entendis l’eau de la douche couler. Je me mis à
l’imaginer nu, en train de se savonner. La vision de l’eau coulant à
flots sur sa peau troubla ma lecture ; je sentais le désir monter en
moi…
Quelques minutes plus tard, mon père
frappa à la porte de ma chambre. Je relevai la tête et croisai ses
yeux. Son regard était semblable à celui de Nicolas lorsque je m’étais
caressée les seins devant lui. La tête de mon père était passée dans l’entrebâillement de la porte.
— Je suis venu te dire bonne nuit, sourit-il.
— Entre.
Je posai mon roman sur le sol et enlevai un des oreillers de derrière mon dos pour le placer à côté de moi.
— Viens t’asseoir là, lui proposai-je en tapotant le lit.
Mon père
entra en souriant. Il n’était vêtu que d’un pantalon de survêtement. Je
ne pus empêcher mes yeux d’épouser le contour de chaque muscle de son
torse. Je parcourais son merveilleux corps du regard, l’observant
prendre place à mes côtés.
— On va être un peu serré dans ton lit une place, tu ne trouves pas ?
Il
s’était allongé et avait passé un bras autour de mon cou pour se mettre
à l’aise. J’ai cru faire une crise cardiaque en sentant sa peau douce
et brûlante contre moi.
— Est-ce que ça va ? demanda mon père.
Je
fis « oui » de la tête, les lèvres entrouvertes. Mais en fait, non, ça
n’allait pas du tout : j’étais incapable de parler et de bouger. Ma
gorge était sèche. Mon cœur battait si fort dans ma poitrine que je
pouvais l’entendre. Je désirais presser mon corps contre le sien. Je
voulais le caresser et l’embrasser, m’imprégner de sa douceur et de
chaque détail. Je sentais mon bouton gonfler de désir dans mes
sous-vêtements, tandis qu’un filet de mouille caressait mes lèvres et
l’humidifiait.
— Tu sais que c’est ton père que tu regardes comme ça ?
Je
levai mes yeux vers les siens. Ils me souriaient. Ses lèvres pulpeuses
et sensuelles étaient étirées sur des dents blanches et parfaitement
alignées. Sa bouche était si près de mon visage que je pouvais sentir
son haleine mentholée le caresser. J’avais envie de l’embrasser
tendrement et délicatement. Je passai ma langue sur mes lèvres sans
pouvoir quitter les siennes des yeux.
Je l’entendis rire. Il prit mon visage dans sa main et déposa un baiser vif et bruyant sur ma joue.
— Je t’adore, ma chérie ! s’exclama-t-il. Puisque tu ne veux pas me parler, alors je te souhaite bonne nuit.
Il se relevait déjà. J’attrapai sa main.
— Non, ne pars pas !... Pas tout de suite.
Mon ton suppliant me surprit. Mon père
me sourit et revint s’allonger à mes côtés. Je me blottis contre lui.
Nos visages étaient côte à côte et nos yeux à la même hauteur. Je
respirais l’odeur agréable de sa peau et de son haleine. Il posa sa main
sur mon ventre. Nous restâmes quelques instants ainsi, en silence. Ne
plus voir son corps, mais juste en sentir le contact me troublait moins.
— Qu’est-ce que tu penses de Nicolas ? finis-je par demander.
— Il confirme mes craintes. Il veut juste coucher avec toi. Je suis vraiment désolé.
Mon père
connaissait les jeunes par cœur à force de les côtoyer dans son métier.
Je savais qu’il aurait un jugement juste et c’est pour cela que j’avais
tenu à le lui présenter.
— Ce n’est pas grave : je ne suis pas amoureuse de lui. Et puis, il me quittera.
— Pourquoi dis-tu ça ?
— Parce que cet après-midi je lui ai fait peur en lui disant que je ne ferai l’amour que le jour où je me marierai.
Mon père sourit un bref instant.
— Je ne veux pas te voir souffrir, dit-il gravement.
— Tant que je serai avec toi, je serai super heureuse.
Un
autre sourire, mais son regard se modifia. Je pus y lire l’envie de
m’embrasser. Au lieu de le faire, il déposa délicatement ses lèvres sur
mon épaule. Je le regardais faire en souriant. Le contact sur ma peau
était très agréable. Sa main sur mon ventre caressait lentement mon
bras, du biceps jusqu’au poignet. Il embrassait délicatement mon épaule
en me regardant dans les yeux. Le souffle coupé, j’en frissonnais de
plaisir. J’étais hypnotisée par ses prunelles, d’un caramel chaud,
brûlantes et lumineuses.
— Tu te souviens du premier amoureux que j’ai eu? demandai-je.
— Oui, tu étais en maternelle et tu en as pleuré pendant deux jours, dit-il contre ma peau.
— Tu m’as dit quelque chose qui m’a beaucoup touché et qui m’a tout de suite consolée.
— Ah oui ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.
Mon père continuait de m’embrasser l’épaule et de me caresser le bras pendant que nous discutions.
— Oui, tu m’as dit que ce n’était pas grave s’il ne m’aimait plus parce que toi, tu m’aimerais toujours.
Treize ans après, cette phrase m’émouvait toujours autant. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Mon père, s’apprêtant à déposer un nouveau baiser sur ma peau, arrêta son geste. Ses yeux surpris fixaient les miens.
— Tu t’en souviens ?
—
Oui, bien sûr. De même quand tu disais que tu étais mon prince charmant
et que tu me couvrais de câlins quand tu me lisais mes livres de contes
de fée quand on se voyait en médiation.
Soudain, mon père nicha son visage dans mon cou et me serra contre lui.
— Tu es ma fille, mon unique raison de vivre. Je ne veux pas te faire de mal ni te perdre.
Je pris sa tête entre mes mains et enfonçai mes doigts dans ses cheveux si doux.
— Je sais que je peux te faire confiance à 100 % ; tu ne me feras jamais de mal, le rassurai-je d’une voix douce.
Je
savourais cet instant délicieux. La douceur de sa peau contre la mienne
aiguisait mon désir. Je m’abandonnais dans la force de ses bras qui me
serraient délicatement. Mon père
releva doucement la tête. Je lui souris et remis en place la petite
mèche de cheveux qui tombaient sur son front. Je caressai délicatement
sa joue.
— Tu penses ça sans savoir, sans connaître mes désirs les plus profonds.
Une lueur triste passa dans ses yeux. Mon père
reprit sa place, mais son visage fixait le plafond. Je pris sa main
dans la mienne et le regardai en silence. Il demeura immobile quelques
instants puis se tourna contre moi. Il me sourit.
— Qu’est-ce que je sens ? demanda-t-il en flairant l’oreiller. C’est mon parfum ?
— Euh… Oui, j’adore ton odeur et… je voulais t’avoir près de moi, même la nuit.
Mon père se mit à rire.
—
Quand tu étais bébé, tu avais déjà besoin de sentir mon odeur pour
t’endormir. Je gardais ton doudou contre moi pendant des heures avant de
te le rendre. Je suis même parfois parti avec au boulot.
Il sourit, puis son sourire mua en rire. Je pouvais lire du bonheur dans ses yeux.
— Je suis un vilain, très vilain Papa, finit-il par dire d’un ton sérieux.
Il posa sa tête dans mon cou.
— C’est vraiment très joli ce que tu portes, murmura-t-il en caressant la bordure en dentelle de mon top.
Je sentais ses doigts frôler ma poitrine. Je sentais ma peau se hérisser et le désir me parcourir de frissons.
— Quoique peut-être un peu trop transparent, reprit mon père sans cesser ses caresses.
— Non, je trouve pas, souris-je.
Sa façon de regarder mes seins me procurait beaucoup de plaisir.
— Est-ce que tu as besoin que je te donne plus d’argent de poche ? demanda-t-il.
Je fus surprise.
—
Non, répondis-je. Tu m’en donnes assez pour payer mon portable,
m’acheter un livre ou deux, faire des sorties avec des copines. Et
j’arrive même à en mettre de côté pour me payer mon permis plus tard.
— Ton permis, c’est hors de question, c’est moi qui te le paierai. Un cadeau que tu voudrais, alors ?
— Euh… Là, non je ne vois pas, répondis-je prise au dépourvu. Pourquoi ces questions ?
— Oh ! Comme ça…
Mais au son de sa voix, je voyais bien que quelque chose le préoccupait. Mon père
posa son menton sur mon épaule et me regardait. Il avait passé une main
sous mon top et me caressait tendrement le ventre. J’embrassai
doucement son front et caressai ses cheveux.
— J’ai beaucoup aimé ton texto ce matin, murmurai-je.
— Je pensais à toi… Tu m’as énormément manquée, aujourd’hui.
— Moi aussi je pense beaucoup à toi la journée.
—
Tu vas sans doute trouver ça étrange, commença-t-il ; mais c’est le
premier petit ami que tu me présentes, et j’en suis très jaloux.
— Ah bon ? Pourquoi ? demandai-je, surprise.
—
Parce que j’ai peur que tu l’aimes plus que moi. Parce que j’ai peur
qu’il s’y prenne mal et te manque de respect le jour où il fera de toi
une femme. Et aussi parce qu’il passe plus de temps avec toi que moi.
—
Papa, je ne pourrai jamais aimer quelqu’un plus fort que toi. Tu
voudrais que j’aie ma première fois avec un garçon qui m’aime vraiment ;
mais penses-tu que j’en trouverai un qui m’aimera plus que toi ?
— Oh ! Non, ça c’est impossible, murmura-t-il contre ma poitrine.
Ses
doigts faisaient des cercles sur mon ventre. Ses caresses étaient très
douces et très sensuelles. Elles tenaient en éveil un désir brûlant qui
me consumait toute entière de l’intérieur. J’essayais de ne pas lui
montrer comme elles me troublaient.
Je caressais ses cheveux de mes
deux mains, à la recherche d’une solution pour qu’on passe plus de temps
ensemble tandis qu’il me regardait dans les yeux.
— Il faudrait que tu puisses prendre des vacances en même temps que moi.
— On pourrait en profiter pour faire un petit voyage. Je pourrais louer quelque chose en montagne ou à la mer.
— Ça serait des super vacances, dis-je, excitée par l’idée de passer plusieurs jours avec lui.
Je
le voulais tout à moi, sans cours ni boulot pour nous séparer. On
passerait d’autres bons moments comme celui-ci ensemble. Et peut-être
qu’il me fera enfin l’amour avant la fin de nos vacances. Cette idée
humidifia encore plus mon entrejambe.
— Ça à l’air de beaucoup te plaire, sourit-il.
Je
bougeai ma jambe près de lui afin de me mettre plus à l’aise. Ma cuisse
frotta involontairement quelque chose de rigide sous son pantalon. Vu
son érection, je devinai que mon père était aussi excité que moi.
— Oh ! Oui ! Beaucoup, lançai-je d’une voix involontairement très sensuelle.
Mon père parut surpris. Puis je vis une lueur joyeuse illuminer ses yeux lorsqu’il me sourit.
— Tu te souviens quand je t’embrassais le ventre quand tu étais petite ?
— Oui, j’adorai ça, ris-je, en me rappelant nos jeux innocents.
— Est-ce que je peux te le faire encore ?
Je fis « oui » de la tête en souriant. J’avais envie de l’embrasser. Mon père
embrassa ma poitrine juste sous la bordure en dentelle de mon top en le
relevant jusque sous mes seins. Il enfouit son visage dans ma peau
tendre puis se mit à souffler. Cela provoqua un son non flatteur qui
nous fit rire tous les deux. Mon père recommença plusieurs fois, me rappelant mes bons souvenirs d’enfance.
Puis
il déposa des baisers caressants sur mon ventre. Ses lèvres si douces
conquirent ma peau mise à nu. Je trouvais cela très agréable. Je me
sentais toute frissonnante de plaisir. Le désir avait dressé mes petits
tétons roses. Je m’abandonnais à cette sensualité en caressant ses
cheveux d’une main, tandis que l’autre caressait ses bras musclés, ses
épaules carrées et son dos. Mon père cherchait souvent mes yeux du regard. Le même désir brûlait dans nos prunelles.
Soudain,
une petite langue rose et fine sortit des lèvres qui m’embrassaient. Je
la regardais effleurer ma peau en traçant un cœur autour de mon
nombril. Mon père me sourit en déposant un baiser très tendre sur celui-ci.
— Je t’aime, murmura-t-il passionnément.
— Je t’aime aussi, répondis-je du même ton en caressant tendrement sa joue.
Mon père
embrassa le creux de ma main, puis de nouveau mon nombril. Ses lèvres
descendirent en suivant une ligne imaginaire jusqu’à la bordure de mon
shorty.
Soudain, il s’arrêta et releva la tête pour mieux le regarder. Puis il me lança un regard surpris.
— Tu t’épiles ? demanda-t-il, comme hypnotisé.
— Oui : je trouve que c’est plus joli à regarder et plus doux à caresser.
— Euh… c’est vrai, hésita-t-il. Mais pourquoi, et depuis quand ?
—
En fait, toutes les filles de la classe sont épilées. Un jour, dans les
vestiaires, après le sport, on en a vu une épilée. Quelques jours plus
tard il y avait plusieurs. Avec mes copines, on trouvait ça joli et sexy
; alors on a décidé de le faire avant de se retrouver les seules
poilues de la classe.
— C’est un effet de mode, sourit-il.
— Ça, je sais pas ; mais du coup, je peux me mêler à elles tout en étant la seule vierge sans que personne n’en sache rien.
— Perdre sa virginité ne devrait pas être un effet de mode, en tout cas, dit-il d’un ton réprobateur.
—
Je suis tout à fait d’accord, dis-je en lui caressant la joue.
L’important est que ce soit avec beaucoup d’amour, au bon moment et avec
la personne qu’on aime plus que tout.
Nous échangeâmes un
sourire, mais son regard était hésitant. Je caressais toujours sa joue
avec ma main. Il ferma les yeux et déposa un baiser… sur le fin tissu de
tulle qui couvrait mon pubis.
Cet effleurement, aussi léger soit-il, nous surprit tous les deux par son intimité. Mon père chercha aussitôt mon regard. Je traçai le contour de son oreille du bout des doigts en lui souriant.
— Tu es très beau, murmurai-je.
— C’est ce que tu penses de moi quand j’ai la tête entre tes jambes, lança-t-il.
Mon père
posa sa joue sur mon pubis pour rire ouvertement. Son rire provoquait
des vibrations dans mon vagin et mon utérus. Je trouvais cette sensation
étrange.
J’eus soudainement peur qu’il s’aperçoive que j’étais
mouillée. Preuve vitale que je le désirais en moi ; bien que son
érection contre mon genou prouvait qu’il me désirait autant.
Mon père
déposa un nouveau baiser, au même endroit. Puis il y appuya son front ;
ses narines reposaient contre la naissance de mes lèvres. Je sentis ses
poumons, contre ma cuisse, se remplir d’air. Gênée qu’il puisse sentir
mon odeur intime, je lui caressai l’arrière de la tête pour lui faire
changer de position.
— Tu sens l’envie, sourit-il en me regardant.
Je
ne compris pas le sens de sa phrase. Il déposa un baiser à la naissance
de mes lèvres. Je pouvais sentir sa bouche sur les plus petites, tout
près de mon bouton. Je sentis un filet de mouille important s’échapper
de mon vagin. J’en avais honte.
— Tu sais ce qu’elles veulent dire, tes caresses dans mes cheveux, là ? demanda-t-il.
— Non, répondis-je timidement.
Mon père sourit, puis s’arrêta net en regardant mon entrejambe.
— Eh bien ! Mademoiselle ! lança-t-il en levant ses yeux, surpris.
Je rougis de honte en comprenant qu’il avait découvert que j’étais toute mouillée. Mon père
ne se permit aucun autre commentaire. Je voyais le désir brûler dans
son regard. Il inspira de nouveau à pleins poumons en fermant les yeux.
— J’adore ton odeur, chuchota-t-il contre ma peau.
Son souffle effleura mon bouton gonflé d’envie d’être caressé.
Mon père
rouvrit les yeux. Il regarda de nouveau mon sexe en passant lentement
sa langue sur ses lèvres. Je trouvais cela terriblement sexy. J’avais
envie de l’embrasser, d’insérer ma langue dans sa bouche pour caresser
la sienne. Cette envie crispa mes doigts dans ses cheveux. Ses yeux
croisèrent les miens. Je le vis hésiter un instant avant de déposer un
long et doux baiser sur mon pubis.
Son visage revint vers le
mien, très lentement. Sa bouche caressait ma peau tantôt avec ses
lèvres, tantôt avec sa langue. Son corps glissait contre le mien. Mes
mains suivaient son mouvement en le serrant encore plus. Je sentais son
sexe en érection contre ma jambe se déplacer de mon genou à ma hanche.
Je désirais sentir mon père plus près de moi encore. Je le voulais en moi, qu’il se fonde en moi, qu’on ne fasse plus qu’un.
Il
prit mon visage délicatement dans une main et m’embrassa dans le cou.
Le contact de ses lèvres et de sa langue sur ma peau me fit gémir de
plaisir, brisant le silence de ma chambre. Je fis glisser l’une de mes
mains le long de son dos jusque sur ses fesses pour presser son sexe
contre ma hanche.
Mon père
prit cette main dans la sienne et releva son visage vers le mien. Il me
fixait d’un regard brûlant. Son souffle court me caressait. Ses lèvres
étaient très proches des miennes. L’envie si forte de les embrasser me
coupait le souffle. Je pouvais sentir nos cœurs battre très fort l’un
contre l’autre. Nous étions animés par le même désir. Il embrassa
délicatement mon épaule et reprit sa place à mes côtés. Son visage était
tout près du mien et ses yeux fixaient les miens en silence.
Je serrai sa main dans la mienne en lui souriant.
— Tu rencontres des jolies femmes quand tu sors avec Tonton Luc ? demandai-je.
C’est ainsi que j’appelais son meilleur ami depuis mon enfance. Mon père hésita avant de répondre :
—
Eh bien, oui, il y en a des jolies ; mais quand je discute avec elles,
je me rends compte qu’elles ne m’intéressent pas assez pour envisager un
avenir ensemble. En tout cas, jusqu’à maintenant, il n’y en a aucune
qui aurait mérité que je te la présente.
Je hochai la tête. Il déposa un nouveau baiser sur mon épaule.
—
Je dois t’avouer que je ne vaux pas mieux que ton Nicolas, reprit-il
d’un ton grave. Quand ces femmes s’intéressent vraiment à moi, je me
sers d’elles pour assouvir mon besoin d’affection. Mais au fond de moi,
je me sens vraiment très seul.
— Tu ne seras jamais seul Papa, dis-je d’une voix douce et rassurante. Je t’aime et je resterai toujours avec toi.
Je vis les yeux de mon père
se remplir d’émoi. Je le trouvai si attendrissant que j’embrassai
impulsivement ses lèvres. Celui-ci répondit à mon doux baiser avant de
se reculer brusquement de moi en se relevant sur un coude. Il me fixait
d’un regard interloqué.
— Je suis vraiment désolée, m’excusai-je sincèrement.
— Je devrais partir avant que l’on fasse des bêtises qu’on pourrait tous les deux regretter, dit-il d’une voix hésitante.
Mon père
se leva tandis que je m’agenouillai rapidement en lui attrapant la
main. Il me regarda puis me serra très fort contre lui. Son corps
épousait parfaitement le mien. J’enfouis mon visage dans son cou, que
j’embrassai aussi sensuellement qu’il me l’avait fait précédemment.
— Je t’aime, ma chérie, chuchota-t-il à mon oreille. Bonne nuit.
— Merci à toi aussi, répondis-je tandis qu’il se détachait déjà de moi.
Mon père
me sourit en serrant mes mains dans les siennes. Ses yeux
déshabillaient mon corps d’un regard appréciateur. J’en profitai pour
faire de même avec le sien. Je trouvais son érection très attirante.
J’avais envie de passer ma main dans son pantalon pour caresser son sexe
bien dur.
Auteur : Feeling
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