jeudi 19 novembre 2015

Un père admirable (17)

Relisez le chapitre 16

[Jessica dans la cuisine]

Je m’étais réveillée de très bonne humeur dans les bras de mon père. Découvrir son visage qui me souriait en ouvrant les yeux m’avait remplie d’un bonheur intense. Je pensais qu’il m’avait invité dans son lit pour que nous vivions ensemble ma première fois. Au lieu de cela, nous nous sommes endormis, blottis l’un contre l’autre. J’ai passé une merveilleuse nuit dans ses bras.

Je prenais mon petit déjeuner en regardant mon père qui remplissait le lave-linge. Il portait un costume gris perle sur une chemise blanche avec une cravate assortie. Sa veste épousait ses épaules carrées et puissantes. Son corps appelait le mien, encore vibrant de ses caresses. Ma peau frissonnait en me remémorant nos merveilleux moments d’amour. Je poussai un long soupir de désir.

Lorsque j’eus terminé de laver la vaisselle, il m’attira dans ses bras pour m’embrasser tendrement.

— Tu as bien dormi ? demanda-t-il.
— Très bien.

Il m’embrassa encore, en me serrant plus fort contre lui.

— Je ne veux plus que tu quittes mon lit, murmura-t-il entre mes lèvres.

Un désir brûlant parcourut mon bas-ventre. Ma peau se mit à frissonner de désir lorsque j’ai senti son sexe en érection entre nous. Je lui rendis son baiser plus passionnément. La caresse de sa langue enflammait mes sens. Je me sentais déjà humidifier mon tanga. Mes mains le pressaient contre moi. Je le voulais toujours plus près.

— Eh bien, jeune fille ! s’exclama-t-il.

Je l’attrapai par la cravate pour presser ses lèvres contre les miennes. Je ne supportais pas qu’elles soient séparées. Il ouvrit des yeux ronds de surprise et gémit lorsque je me mis à caresser la bosse qui déformait son pantalon. Objet de convoitise, source de mes désirs… Je mourais d’envie de le sentir en moi. Mon père me serra plus fort encore contre lui.

— Je ne suis pas sûr qu’on ait le temps…

Je l’attirai de nouveau à moi sans le laisser terminer sa phrase.

— Qu’est-ce que tu lui veux, à ma cravate ? demanda-t-il en se dégageant.
— Elle m’excite !

Ses lèvres s’étirèrent pour laisser échapper un petit rire entre les miennes. Je plantai mes yeux dans les siens en ouvrant sa braguette. Mon père poussa un long soupir de désir. Je m’aidai de mes deux mains pour libérer doucement son sexe. Je gémis en le sentant bien dur, tout gonflé et mouillé d’envie.

J’avais tant de fois rêvé de l’attraper par sa cravate pour le soumettre à mes désirs... Et là, il était en mon pouvoir. Je me sentais puissante. Finies, les premières caresses maladroites. Ce week-end de tendresse et de passion m’avait donné une très grande confiance en moi. Je voulais que mon père soit mon premier homme, et je l’aurais. Je me le suis promis.

Il répondait à la fougue de mes baisers en caressant mes seins du bout des doigts. Ces légers effleurements me faisaient frissonner de plaisir. Je caressais son sexe en faisant de doux va-et-vient ; il glissait aisément dans ma main, aiguisant mon désir. De l’autre, je caressais ma minette sous la dentelle trempée de mon tanga. La coquine coulait abondamment sur mes doigts et entre mes cuisses. Mon clito gonflé et dressé glissait entre mes phalanges. J’insérai doucement mon index dans mon intimité. Je gémis en la sentant brûlante, dégoulinante et dilatée. Je l’explorai profondément au rythme des caresses que j’offrais à la verge de mon père. Celle-ci avait gonflé dans ma main. Excitée par ce constat, j’introduisis un deuxième doigt dans mon intimité. Je gémis et intensifiai harmonieusement mes caresses. Mon père soupira de plaisir entre mes lèvres.

Je retirai mes doigts de mon intimité pour favoriser mon clito. Je sentis les siens venir caresser l’entrée de mon vagin et s’y insérer délicatement. Nos caresses simultanées et intenses me menèrent à l’orgasme, qui enivra mon corps d’une douce brûlure. La langue de mon père cueillait mes petits cris sur mes lèvres entrouvertes. Je fis glisser doucement son gland entre mes petites lèvres, caressant mon clito et l’entrée de mon vagin avec. J’ondulais du bassin en le serrant entre mes cuisses. Mon père me serra plus fort entre ses bras puissants. Il embrassait fiévreusement mes lèvres, mon cou et mes seins tandis que ses délicieux coups de reins accompagnaient mes va-et-vient.

Nos corps s’accordaient merveilleusement bien, comme s’ils se complétaient, taillés dans le même marbre. Nos mouvements harmonieux s’accélérèrent lorsque nous sentîmes le sexe de mon père durcir et gonfler plus encore. Sur mes lèvres, ses gémissements témoignaient de sa jouissance imminente. Je pressai brusquement son bassin contre le mien. Son gland pénétra l’entrée de mon vagin, l’inondant aussitôt de longues giclées de sperme brûlantes. Mon père criait de plaisir, le corps vibrant. Ses mains encadraient mon visage, son front contre le mien ; ses yeux brûlants d’extase demeuraient accrochés aux miens. Son cœur cognait contre ma poitrine, tandis que sa semence débordait de mon intimité.

Il m’embrassa tendrement en me gardant serrée longtemps dans ses bras, puis il réajusta ses vêtements tandis que je remettais en place mon tanga rempli de son sperme.

— Tu ne veux pas te changer avant de partir en cours ? demanda-t-il.
— Non, je veux te garder avec moi toute la journée, souris-je.

Mon père gara la voiture devant le lycée. Il m’embrassa tendrement ; sa langue caressait sensuellement la mienne. Le désir m’enflammait encore. Je me pressai contre lui, une main dans ses cheveux et l’autre caressant son ventre.

— Heureusement que les vitres sont teintées ! sourit mon père entre mes lèvres. Il faut y aller : je ne peux pas me permettre d’arriver en retard au bureau, et toi non plus.
— Tu vas me manquer, murmurai-je en caressant sa joue.
— Tu peux m’envoyer des messages pendant tes pauses.

Mon père me serra plus fort contre lui ; son baiser était passionné. Je pouvais sentir son sexe durci se presser contre ma hanche. Un désir brûlant enflamma mon corps et me fit gémir.

— File, petite diablesse, avant que je ne puisse te résister !

Je ris et m’extirpai vivement de la voiture lorsque la sonnerie annonçant le début des cours retentit. Je lui adressai un signe de la main, auquel il répondit en klaxonnant.

— Jessica ! C’est gentil à vous de nous honorer de votre présence, lança mon professeur de français et d’histoire-géo.

C’était un trentenaire de taille moyenne, dont les courts cheveux noir corbeau étaient toujours impeccablement coiffés. De petites pattes d’oies, accentuées par son beau sourire, encadraient ses yeux bleu azur. Il portait un costume noir sur une chemise blanche dont les deux premiers boutons ouverts laissaient entrevoir quelques fins poils noirs sur sa peau claire.

— Je suis désolée, répondis-je timidement en hésitant à refermer la porte derrière moi. Dois-je aller demander un billet de retard ?
— Cela ne sera pas nécessaire ; pour aujourd’hui ! précisa-t-il. Prenez place et sortez uniquement une feuille et un stylo ; nous commençons le devoir.

Je pris place à l’unique table libre, juste devant son bureau. Je sortis mon matériel et commençai mon devoir. Il était plutôt facile, étant donné que je connaissais ma leçon sur le bout des doigts. Le professeur s’assit à son bureau. Il était visiblement occupé à corriger des copies d’une autre classe. Levant discrètement les yeux, je vis les siens, brillants, regarder ma poitrine et mon décolleté.
Un peu plus d’une heure après, j’avais terminé ; je me relus pour corriger mes réponses. Ensuite, je parcourus la classe des yeux : mes camarades écrivaient encore. Certains réfléchissaient, la tête en l’air. Je croisai le regard du professeur qui me sourit, adossé au mur du fond de la classe. Il ne me restait plus qu’à patienter.

Je pensais à mon père ; sa présence me manquait déjà, autant que ses tendres baisers et ses bras puissants. Je soupirai en revoyant ses yeux brûlants de désir et son sourire espiègle. Une vague de chaleur inonda mon corps comme je me remémorais l’émoi que j’avais ressenti en caressant son sexe pour la première fois, jusqu’à le faire jouir. J’étais ravie et terriblement excitée chaque fois qu’il me permettait de lui donner du plaisir. Je me sentais puissante face à l’extase qui brûlait dans ses prunelles caramel lorsqu’il m’appartenait enfin.

Mes fantasmes s’étaient portés uniquement sur les sensations que son corps pourrait apporter au mien, ses mains et ses baisers sur ma peau… Un long frisson me parcourut, semblable à ceux que j’avais ressentis sous les caresses de mon père pendant que je faisais mes devoirs, la veille.
« J’aimerais redevenir un lycéen rien que pour le plaisir de pouvoir te caresser pendant les cours, sans que personne ne se doute de quoi que ce soit. »
Ses paroles firent leur chemin jusqu’à mon bas-ventre. Mon vagin se contracta, libérant un long filet de mouille. Je l’imaginai se mélanger au sperme de mon père dans mon tanga en dentelle.

Mes yeux refirent discrètement un tour de classe : rien n’avait bougé, à part le professeur qui passait discrètement et lentement de table en table pour voir où chacun en était. Sans doute s’ennuyait-il aussi. Je glissai discrètement ma main sous ma jupe : mon tanga était tout trempé. Je le frottai doucement sur ma minette. Mon clito se dressa aussitôt et mon vagin mouilla abondamment. J’étalai le sperme de mon père sur toute la surface de mon sexe et à l’entrée de mon intimité. J’y enfonçai doucement la dentelle avec l’aide d’un doigt. Je découvrais cette agréable caresse... Toute excitée, je l’insérai profondément en moi, sous mon tanga. Un long filet de mouille s’échappa aussitôt. J’ai dû contracter fermement ma mâchoire pour retenir un gémissement de plaisir.

Après avoir tant joui pendant deux jours, je devais apprendre à être discrète. Je trouvais cela très excitant de me donner du plaisir avec du monde autour de moi, sans que personne ne se doute de rien. Quelle drôle de sensation brûlante, piquante, et puissante !

Je caressais doucement mon clito gonflé. La chaleur d’un intense plaisir envahissait mon corps. Je repensai aux doigts de mon père qui s’étaient faufilés discrètement sous ma jupe. La façon dont il s’était caressé à côté de moi, sans que je puisse le toucher. J’adorais sentir son sexe bien dur et gonflé glisser entre mes petites lèvres pour les caresser. Il était si doux… J’adorais l’embrasser, mais j’avais envie de le sucer. Je voulais sentir la caresse de son sexe sur ma langue. J’appréciais aussi de sentir le doux contact brûlant de son sperme arrosant ma minette ouverte. J’étais totalement fascinée par ce liquide blanc qui sortait de son merveilleux gland.

Ma minette émit un bruit de succion, m’enlevant à mes pensées érotiques. Mes voisins, derrière moi, chuchotaient doucement. Soupçonnant mon indiscrétion, j’arrêtai aussitôt de me caresser. Le professeur, penché au-dessus d’un bureau voisin, me sourit. Je surpris son regard glisser sur ma main, qui était encore sous ma jupe. Je me sentis rougir jusqu’aux cheveux.

— Tu as terminé ton devoir ? demanda-t-il d’une voix caressante.

J’acquiesçai d’un mouvement de tête, trop intimidée pour parler.

Le professeur s’assit à mes côtés, prit ma copie, et commença à la lire.

— Vous pouvez continuer, dit-il.

J’ignorais s’il s’adressait à moi. Il me jetait des coups d’œil furtifs en souriant. La peur d’avoir été surprise faisait battre furieusement mon cœur. Je me sentis honteusement rougir lorsqu’il m’adressa un clin d’œil. Le bleu de ses yeux me sembla encore plus lumineux.

— Lorsque votre devoir sera terminé, vous sortirez discrètement en pause, sans oublier de le déposer sur mon bureau, lança-t-il à la classe.

Je profitai qu’il soit penché en arrière vers mes camarades pour jeter un œil curieux dans l’échancrure de sa chemise. Elle dévoilait sa peau claire, d’apparence doucereuse. Quelques poils fins et noirs ornaient son torse. Il surprit mon regard et me sourit. Comme ses yeux étaient accrochés aux miens, j’enlevai discrètement ma main de sous ma jupe.

— Dommage que je ne puisse pas ajouter un point pour la présentation, lança-t-il en notant ma copie avec mon stylo rouge.

Mon professeur la posa devant mes yeux. Un beau dix-neuf sur vingt ornait mon devoir. Je ressentis une immense fierté.
Le vif intérêt que me portaient ses yeux brillants m’intimidait. La quinzaine de jeunes filles que comptaient mes camarades aurait donné n’importe quoi pour qu’il les regarde ainsi.

— Jesse, ça va ? demanda une de mes copines.
— Oui.
— Tu peux sortir, lança le professeur.
— On t’attend dehors.

Je sortis, la tête bouillonnante et la minette dégoulinante.

— Pourquoi tu es toute rouge ? demanda Chloé.

Je ne pouvais pas lui dire que le professeur m’avait surprise la main dans la culotte. J’avais même très envie de l’y glisser à nouveau... Nicolas, mon petit ami, passa subitement son bras autour de ma taille.

— Salut, toi ! lança-t-il en embrassant mes lèvres.

C’est drôle comme il ne m’avait pas du tout manqué du week-end. Ma bouche ne se tendit pas vers la sienne pour lui rendre son baiser.

— Rien de grave, répondis-je à ma copine.
— Tu es sûre ? On aurait dit que tu pleurais.

Nous sortîmes dans la cour du lycée pour nous réfugier à notre endroit de prédilection. Je m’allongeai sur l’herbe, mon sac de cours sous la tête. Le soleil caressait ma peau, la réchauffant comme les bras et les lèvres de mon père l’auraient fait. Cette pensée m’arracha un langoureux soupir. Je retirai vivement mon bras des doigts de Nicolas qui l’effleuraient. Il me regarda, surpris.

— Tu aurais pu m’envoyer un texto ce week-end, dit-il.
— Désolée, je n’ai pas eu le temps de penser à toi.
— Ah, j’aurais pourtant cru que… sourit-il ; un désir brûlant enflammait ses pupilles.

Je devinai qu’il repensait au moment que nous avions passé ensemble.

— En tout cas, j’ai pas arrêté de penser à toi.
— Ça s’est bien passé avec ton père ? demanda Stéphanie.

Elle repoussa une anglaise dorée qui cachait son œil bleu profond. Je souris, le cœur battant et la fièvre du désir me menaçant.

— Oui…

Mes copines se regardèrent, toutes surprises. Je compris alors mon erreur.

— Enfin, Nicolas était super stressé ! corrigeai-je brusquement. Mais ça s’est bien passé.
— Qu’est-ce qu’il a pensé de moi ?
— Que tu allais sûrement me faire souffrir, dis-je lentement.

Il me regarda sans rien répondre, comme s’il avait deviné ce qui allait suivre sa question.

— Pourquoi ? demanda Virginie à sa place.

Ses petits yeux verts me fixaient intensément.

— Parce qu’il veut juste coucher avec moi.
— Si c’est que ça, ce n’est pas bien grave, déclara Chloé.

Je levai les yeux au ciel et attrapai mon portable pour envoyer un texto à mon père :
« Tu me manques. J’arrête pas de penser à toi ; j’ai envie d’être dans tes bras et de t’embrasser encore. J’ai eu 19/20 en histoire. Le prof a corrigé mon devoir devant moi. »

— C’est à qui que tu envoies un texto en souriant comme ça ? demanda Nicolas.

Je sentais la jalousie durcir sa voix.

— À mon père.
— T’inquiète pas : ça fait deux ans que je la connais et ça a toujours été comme ça, lança
Chloé devant son air surpris.
— On s’y fait vite, approuva Stéphanie.
— C’est à quelle heure, le rendez-vous chez toi, samedi ? demanda Virginie.
— 13 heures ; on part dès que vous êtes toutes là.
— Vous allez où ? demanda Nicolas.
— Voir le tournoi de mon père, je t’en ai parlé vendredi.
— Désolé, j’étais trop occupé par autre chose de beaucoup plus intéressant.

— Tu as fait quoi, ce week-end, pour être aussi bronzée ? demanda Chloé.
— Je suis allée chez mon parrain, samedi. J’ai passé ma journée à bronzer et à me baigner dans sa piscine.

Mon esprit s’arrêta surtout sur ce que j’avais fait au bord de cette piscine, dans les bras de mon paternel.

— Hier matin, j’ai fait mes devoirs avec mon père ; et hier soir, nous avons fait un Monopoly ensemble.
— Un Monopoly ? C’est ringard ! lança Nicolas.
— Pas quand tu joues avec mon père, lançai-je en souriant.

Je me suis dit que je devrais calmer mes ardeurs avant d’éveiller les soupçons. Je mourais d’envie de tout raconter à mes copines. Mes souvenirs érotiques étaient beaucoup trop intenses. La sonnerie de reprise des cours retentit, brisant mes pensées.

— C’est un Monopoly porno que tu as fait avec ton père ? demanda Chloé en me prenant gentiment le bras comme nous nous dirigions en cours de maths.
— Quoi ?
— Fais pas l’innocente ! Avant, tu avais juste un regard amoureux quand tu parlais de ton père ; mais maintenant, y a plus. Tu rayonnes comme un soleil. Tout le monde le voit et se retourne sur toi.
Je m’assis à la table la plus proche ; elle se précipita à côté de moi avant que Nicolas n’ait pu s’y asseoir.
— Alors ? insista-t-elle.
— Y a rien à dire.
— OK.

Mais je me doutais bien qu’elle n’en resterait pas là.

— Que s’est-il passé de si excitant, vendredi, avec Nicolas ?
— Il s’est branlé devant moi pendant que je me caressais les seins.
— C’est tout ? demanda-t-elle, déçue.

J’inclinai la tête alors que le professeur réclamait le silence.
Je sortis mes manuels et mes cahiers.

— J’ai pas fait mes devoirs. Je peux recopier sur toi ?
— Si tu veux.

Chloé attrapa mon cahier de brouillon et l’ouvrit.

— Beurk ! Qu’est-ce que t’as fait à ton cahier ?
— Ben rien… J’ai fait mes devoirs, dis-je.
— Votre conversation à l’air intéressante, intervint le professeur, vous nous la faites partager ?

Celui-ci était plutôt grand. Des cheveux châtain clair et ondulés encadraient son visage aux mâchoires carrées. Ses yeux d’un brun fauve nous regardaient sévèrement.

— Je lui demandais si elle avait réussi les équations, mentit Chloé.

J’étais trop rouge et intimidée pour répondre.

— C’est le cas ? me demanda-t-il.
— Oui, monsieur.

Le professeur me prit le cahier des mains avant que j’aie eu le temps de lui présenter la page.

— Oh ! Je n’ose même pas imaginer ce qui lui est arrivé, dit-il en le feuilletant du bout des doigts, comme les feuilles étaient collées entres elles.

Je rougis et me tassai au fond de ma chaise.

— Tes équations sont justes. Avec qui les as-tu faites ?
— Toute seule, je me suis souvenu de la méthode que vous m’avez montrée, mentis-je.
— J’ai des doutes ; mais puisque tu le dis…

Sur ce, il me rendit mon cahier et commença à écrire les équations sur le tableau noir.

— Si t’as rien fait à ton cahier, pourquoi le prof pense comme moi ? écrivit Chloé à mon intention sur une feuille volante. Les pages sont collées de sperme comme les magazines pornos de mon frère ! Je t’ai toujours raconté mes histoires de cul ; tu pourrais faire pareil ! C’est Nicolas ?

Mon portable vibra faiblement ; je le pris discrètement dans ma main. La réponse de mon père s’affichait en plein écran :
« Je suis fier de toi ; tu as bien travaillé. Je pourrai te récompenser ce soir en t’invitant au restaurant et en te faisant tendrement l’amour ensuite. Je n’arrête pas de penser à toi aussi. Tu m’as ensorcelé. »

— Ton p… couina Chloé, perplexe.

La curieuse n’avait pu s’empêcher de lire en même temps que moi. Le professeur se retourna aussitôt et me surprit à donner un coup de coude à ma voisine. Décidément, je ne passais pas inaperçue !

Deux heures plus tard, comme nous sortions en pause déjeuner, une Chloé toute excitée me prit à part.

— Tu as réussi ? Tu couches avec ton père !
— Non, pas encore.
— Arrête de mentir ! J’ai lu le texto… Merde, ça craint si ça se sait ! T’imagines ?
— Oui ; j’espère que tu ne vas rien dire.
— Je dirai rien à une seule condition.
— Laquelle ? demandai-je, sur mes gardes.
— On le suce à deux, toi et moi.
— Quoi ? Il ne veut même pas m’apprendre, alors il risque pas de vouloir !
— Je t’apprendrai, dit-elle avec un sourire rusé. S’il te plaît, dis oui ! Je te demande juste ça. Tu sais que j’en meurs d’envie…
— Pratiquement autant que moi !
— C’est oui ! Génial ! T’es une super copine ! s’écria-t-elle en se jetant dans mes bras.

J’étais tellement surprise et consternée que je ne pouvais bouger.

— On se dit vendredi soir, après les cours ? Tu verras : ça sera super !
— Oh ! Les filles vous faites quoi ? On va manger, là ! nous pressait le reste du groupe.

Je croisai le regard de mon petit ami qui me regardait intensément.

— Et comment tu vas faire avec Nicolas ? Je veux dire, t’as toujours été amoureuse de ton père
— Je veux le quitter, mais je ne sais pas comment lui annoncer.
— Dis-lui la vérité, que tu es amoureuse de quelqu’un d’autre. Il n’est pas obligé de savoir qui.

Après le déjeuner, je pris donc Nicolas à part.

— Je ne sais pas comment te le dire, mais je ne veux pas rester avec toi. J’aime quelqu’un d’autre, j…
— Ton père !
— Quoi ?
— Tu es amoureuse de ton père ! Tes copines n’ont peut-être rien vu, mais moi je suis pas con ! Et je trouve ça débile, surtout qu’il y aura jamais rien entre vous !

Je ne le contredis pas et le regardai rejoindre ses potes.

— … ça crade, disait Virginie.
— De quoi parlez-vous ? demandai-je à mes copines comme je m’asseyais sur l’herbe à côté d’elles.
— Virginie nous disait que son copain l’a sodomisée, ce week-end.
— Il l’a quoi ? demandai-je en haussant les sourcils.
— Il l’a pénétrée par derrière, répondit Chloé.
— Dans l’anus, précisa Stéphanie.

Je lançai un regard surpris et intéressé à Virginie.

— C’était bien ? demandai-je.
— J’ai eu un peu mal.
— T’as eu du plaisir ?

Elles me regardèrent toutes les trois, surprises.

— Euh… pas vraiment ; c’était plutôt gênant. C’est crade, quand même…
— Je ne savais pas qu’on pouvait faire l’amour par ce trou-là, lançai-je.
— Nous non plus, dit Chloé ; mais ça a beaucoup plu à son copain.

J’avais eu peur que mon père trouve cela sale s’il apprenait que j’y avais mis un doigt. Il avait peut-être déjà sodomisé une femme et aimé ça, lui aussi. Ça avait déjà eu l’air de lui plaire, de me caresser l’anneau… J’avais tellement envie qu’il y glisse un doigt à ces occasions ! Alors, pourquoi pas un peu plus ? J’imaginais bien qu’il n’était pas question de virginité ou d’hymen qui pourrait le gêner de ce côté-là.

— Il est hors de question que tu essayes avant moi ! lança furieusement Chloé devant mon air béat.

Auteure : Feeling

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