Chapitre 1
Sarah
marchait lentement en remontant une rue du centre de cette grande ville
universitaire d’Aquitaine ; son regard s’attardait sur l’entrée des
immeubles bourgeois, à la recherche du numéro qui lui avait été indiqué.
« 21… 19… 17 : c’est bien là ! » D’ailleurs une plaque de cuivre rutilante annonçait :
Docteur S. de Feule
Sexologue
3ème étage
Elle pénétra dans le hall d’un pas décidé et appuya sur le bouton d’appel de l’ascenseur.
* * *
Assis
dans un confortable fauteuil de cuir derrière son bureau en attendant
l’heure de son rendez-vous, le médecin se remémorait les récents
événements, et tout particulièrement la communication téléphonique qu’il
avait eue avec l’un de ses confrères, un gynécologue avec qui il
participait à des soirées libertines dans les résidences privées de la
grande bourgeoisie locale :
— Hello, Serge ! Tu as bien récupéré depuis cette soirée chez les Duchaussoy ?
— Ah, ça a été dur, surtout à mon âge… Quels dépravés, ceux-là… Presque autant que nous !
— Dis, je t’appelle parce que je voudrais t’adresser une de mes patientes.
—
Mais, Xavier, tu sais bien que je prends ma retraite ! Je viens juste
de signer l’acte de cession de mon cabinet et de la clientèle qui s’y
rattache. Nous sommes vendredi, et dès lundi ce sera mon successeur, un
jeune toubib dont c’est la première installation, qui prendra ma suite.
Alors laisse-moi terminer tranquillement ma carrière.
— Tout ça, je
le sais bien ; mais là, il s’agit d’un cas… exceptionnel. Tu verras, la
gamine, ce cul qu’elle a ! Si tu veux finir ta carrière en beauté, ce
sera l’apothéose.
— Si c’est toi qui me le dis, je veux bien le croire. Ça commence à m’intéresser… Tu peux m’en dire plus ?
— Une magnifique gamine ; tout juste 19 ans. Et ce regard… rien que ses yeux te feraient bander, vieux saligaud !
— Bon ; ton diagnostic ? Quels symptômes présente-t-elle ?
—
C’est en rapport avec son cul, son magnifique cul. Figure-toi qu’elle
éprouve de fortes douleurs à chaque tentative de sodomie. Autrement dit,
elle ne peut pas se faire enculer, malgré son puissant désir de se
faire défoncer. Si c’est pas malheureux, un cul pareil…
— Au niveau physiologique, aucune malformation ?
— Non, tout est OK de ce côté-là. Et crois-moi, j’ai vérifié… en profondeur !
—
Apparemment, il s’agirait d’un blocage psychologique : c’est donc de
mon ressort. Mais, même si je ne suis pas habilité à le faire, je ne
vais pas me priver de pratiquer des examens cliniques : inspection, mais
surtout palpation approfondie !
— Ah, je savais bien qu’elle t’intéresserait.
—
Merci d’avoir pensé à moi ; tu peux me l’envoyer, mais demain, samedi,
parce que lundi je ne serai plus dans ce cabinet : je ne voudrais
surtout pas passer à côté d’une pareille occasion et que ce soit mon
successeur qui en profite.
— Là, je te reconnais bien, vieille canaille ! Allez, ciao, et pense à me raconter comment ça s’est passé.
— Salut, Xavier, et encore merci !
* * *
Sarah
pénétra dans la salle d’attente – étrangement vide pour un samedi – et
prit place sur une chaise. Elle n’avait pas encore eu le temps de faire
son choix parmi les revues et magazines qui s’entassaient sur une table
basse (mais comment se fait-il que les médecins proposent à leurs
patients de la lecture aussi débile ? Il n’y a jamais rien d’intéressant
; à croire qu’ils ramassent dans les poubelles la littérature destinée
aux vieilles rombières…) que la porte de communication avec le cabinet s’ouvrait sur un homme revêtu d’une blouse blanche.
— Mademoiselle, c’est à vous.
« Bien sûr que c’est à elle, puisque j’ai refusé tout autre rendez-vous. »
La jeune fille se leva et, précédant le médecin dont l’œil averti se posa sur la croupe de Sarah, pénétra dans le cabinet.
« Putain, il ne m’a pas menti, Xavier… Quel cul ! »
— Asseyez- vous, Mademoiselle. Alors, dites-moi ce qui vous amène.
— Eh bien, Docteur, je pense que tout est là-dedans.
Impressionnée par la prestance de cet homme dont elle ne pouvait définir l’âge bien que ses longs cheveux commençaient à grisonner, Sarah lui tendit l’enveloppe scellée que lui avait remise son gynécologue. Elle se tassa dans son fauteuil pendant que le médecin la décacheta, l’ouvrit et se mit à lire le feuillet qu’elle contenait. Le Dr de Feule eut du mal à déchiffrer l’écriture en pattes de mouches, presque illisible :
Cher Ami,
Mademoiselle Sarah N. présente une dyspareunie d'intromission anale. Je n’ai cependant pas relevé de tension dans les ligaments utéro-sacrés infiltrés, ce qui écarte l’éventualité d’une endométriose.
Je te remercie de la prendre en charge.
Le sexologue savait parfaitement que derrière ce jargon technique destiné à écarter la suspicion du Conseil de l’Ordre en cas de plainte se cachait la véritable raison de sa motivation, beaucoup plus triviale, qui aurait pu s’exprimer ainsi : « Fourre-lui un doigt (ou plusieurs) dans le cul. »
Le spécialiste fixa son regard sur Sarah. « Waow, quel regard ! » se dit-il. Il faut dire que les yeux en amande de l’adolescente, surmontés de longs cils, lui donnaient un regard de biche. Ses iris qui mêlaient le beige et le vert brillaient d’un éclat tout particulier. « Putain, qu’elle est belle, cette gamine ! » ne put-il s’empêcher de penser. C’est vrai que son visage aux traits réguliers était encadré de longs cheveux bruns, et des dents blanches absolument parfaites illuminaient le sourire un peu gêné qu’elle adressa au praticien.
Il savait de quoi il retournait, mais le sexologue pervers voulut asseoir son autorité sur la jeune fille en lui demandant :
— Alors, Mademoiselle, expliquez-moi cela en détail.
Un voile passa dans le regard de Sarah ; elle baissa la tête en rougissant, gênée par ce qu’elle devait avouer à cet homme dont émanait une autorité impressionnante.
— Eh bien, Docteur, c'est un sujet assez sensible et personnel ; je ne sais pas vraiment par où commencer...
— Sensible ? De quelle manière ? Soyez plus claire, Mademoiselle.
Elle hésita pendant quelques secondes puis se lança :
— Voilà, Docteur : je suis en couple avec un homme depuis maintenant quelques mois. Étant jeune et avide d'expériences, j'ai voulu essayer la sodomie. Malheureusement, mon petit ami ne peut rester bien longtemps en moi car j'ai extrêmement mal à chaque fois qu'il me pénètre.
— Cela vient-il de vous, ou bien de lui ? Aurait-il un sexe hors du commun ?
— Hum... Même si son sexe est assez imposant, je pense que cela vient de moi.
— Utilisez-vous, lors de ce type de rapport, un lubrifiant quelconque ? Et qu'appelez-vous « assez imposant » ?
— C'est très gênant, vous savez... Je n'ai pas l'habitude de parler de ma vie sexuelle.
— Mais vous êtes là pour ça, Mademoiselle ; et si vous ne me fournissez pas de précisions, je ne serai pas en mesure de vous aider.
Un regard sévère avait accompagné les paroles du médecin.
— Oui Docteur, je comprends...
— Si vous restez muette, autant arrêter là cette consultation.
— Non !
— Alors, répondez à mes questions !
— Pour répondre à votre première question, nous utilisons du lubrifiant, mais ça n'apaise pas mes douleurs.
— C'est quoi, pour vous, un sexe « assez imposant » ? Une bite de 25 centimètres ?
Le médecin avait volontairement utilisé ce terme trivial pour la mettre mal à l'aise.
— Euh, je suis obligée de répondre à cette question, Docteur ?
— Si vous n'y répondez pas, autant prendre la porte immédiatement ; je n'ai pas que ça à faire, moi.
— Dans ce cas-là, Docteur, sachez que mon petit ami a un sexe supérieur à la moyenne ; 21 centimètres, je dirais.
— Mais le diamètre ? C'est ça qui est important.
— Eh bien, il est très large ; je ne saurais dire le diamètre exact, Monsieur...
Avec la tournure que prenaient les événements, le sexologue commençait à s'exciter. Derrière son bureau – hors de la vue de Sarah, pensait-il – une de ses mains appuyait sur la bosse qui déformait son pantalon, tentant vainement de maîtriser son érection. La jeune fille remarqua toutefois les mouvements qu’il essayait de rendre discrets. « Mais qu’est-ce qu’il fait, là, derrière son bureau ? Il se touche, ce gros pervers ? » À cette idée, une bouffée d’excitation l’envahit. « Eh bien, si c’est ce que je pense, je vais lui en donner pour son argent, à ce vieux satyre ! Je vais l’exciter encore plus en lui parlant de certains détails de ma vie sexuelle. Ça devrait lui plaire… »
— Si je sais qu'il est très large, Docteur, c'est parce que lorsque je le suce, j'ai souvent du mal à faire entrer son gros gland dans ma bouche.
— Le problème vient peut-être de là. Mais au moins, sait-il vous préparer avant de vous introduire ce gros morceau ? Et comment ? Avec la langue, les doigts ?
— Les doigts.
— Juste les doigts ?
Il devint grossier :
— Et il ne vous bouffe même pas le cul ?
— Docteur !
— Quoi, « Docteur » ? Je fais mon boulot, Mademoiselle ; j'ai presque 40 ans d'expérience derrière moi !
— Certes, mais je doute que votre langage soit très professionnel...
Conscient de s'être laissé emporter par l'excitation qui l’avait gagné tandis qu'il se frottait la bite, il essaya de se rattraper :
— Ce langage est mûrement choisi pour vous faire réagir, Mademoiselle : cela fait partie de cette thérapie.
— C'est vous le docteur... Vous devez savoir ce que vous faites.
— Oui, c'est bien ça ; il est temps que vous en preniez conscience, jeune fille ! C'est vous qui êtes venue me solliciter, et non pas l'inverse. Savez-vous qu'en ce moment je devrais déjà être en train de jouir (il appuya bien sur ce mot) de ma retraite ? Alors, vos petites simagrées de gamine, vous pouvez les garder pour vous !
— Oui, Docteur ; excusez-moi, je suis parfois un peu frivole... Vous savez, Docteur, j'aimerais beaucoup que mon petit copain me prépare à la sodomie avec sa langue, mais il ne semble pas intéressé. Pensez-vous que cela vienne de mon physique ?
Le médecin dévisagea la jeune fille qui lui faisait face.
— Votre visage est tout à fait avenant. Mais ce genre de rapport concerne une autre partie de votre anatomie. Pour ce faire, je vais devoir procéder à un examen. Déshabillez-vous, et allongez-vous sur cette table d'auscultation.
Sarah savait très bien que le médecin n'avait pas besoin de l'ausculter, mais elle était très excitée par la manière dont il lui parlait. « Mais si je me déshabille, s’alarma-t-elle, en voyant mon petit string tout mouillé, il va comprendre à quel point je suis excitée… Il va me prendre pour une cochonne ! »
— Quoi ? Mais... mais j'ai déjà fait des examens !
— Oui, chez votre gynécologue, je sais. Mais je vais devoir vérifier par moi-même certaines choses...
Elle s'exécuta sans rien dire. Légèrement angoissée, mais surtout très excitée par la situation, elle enleva son chemisier noir en dentelle. Elle eut un regard provoquant à l’attention du médecin dont les yeux étaient à présent fixés sur son soutien-gorge bien rempli par des seins qui pigeonnaient. Sarah se retourna pour faire glisser en se déhanchant plus qu’il n’aurait fallu sa jupe moulante noire jusqu'à ses pieds. « Je suis sûre qu’il admire mon cul, ce vieux salaud… »
Elle ne se trompait pas, la coquine ! Extasié devant cette croupe qui s’évasait sous une taille de guêpe qui en accentuait la courbure, le médecin n’en pouvait plus… Cela faisait longtemps qu’il attendait cette partie cruciale ; son excitation montait de plus en plus en regardant sa patiente enlever ses vêtements comme s’il s’était agi d’un strip-tease langoureux ; des élans douloureux parcouraient sa verge tendue à l'extrême. « Ah, quel cul ! Mais quel cul ! »
Lorsqu’elle se retourna pour faire face au sexologue, elle s’immobilisa un instant de profil pour qu’il ait le temps d’apprécier la cambrure exagérée de ses reins. Elle termina sa rotation sur elle-même et lui apparut en sous-vêtements coordonnés de dentelle noire ; ses jambes étaient gainées de bas autofixants gris fumée.
Le médecin devint de plus en plus directif, et c'est sur un ton autoritaire destiné à masquer son trouble qu'il lui ordonna :
— Lorsque je vous demande de vous déshabiller, cela veut dire complètement. Enlevez tout !
— Je ne pense pas que ce soit nécessaire, Docteur... Mon gynécologue ne m'avait pas demandé de tout enlever...
Dans la tête de la fausse ingénue, les émotions se bousculaient. « Pourvu qu'il n'insiste pas… Plus il me parle comme ça, plus il m'excite… Putain, Sarah, ressaisis-toi ! »
— Mademoiselle, je dois vérifier certains points de votre anatomie ; c'est primordial. Si vous ne vous conformez pas à mes directives, vous n'aurez qu'à consulter un de mes confrères.
— Euh... Oui, Docteur.
— Allez, Mademoiselle, plus vite ! J'ai d'autres rendez-vous que vous allez retarder. Vous êtes bien pudique... Moi, des paires de fesses, j'en vois tous les jours !
« Des paires de fesses, oui, mais pas comme les tiennes, petite cochonne... Là, c’est du tout premier choix ; ça me change de mes clientes ménopausées ! »
Sarah, entre ses dents, grommela quelque chose comme « Oui, oui, ça arrive. Pas la peine de t'exciter… » Mais excitée, elle l’était aussi. « Si tu ne te calmes pas, ton string va finir par lâcher ! » Elle enleva délicatement ses bas en les faisant rouler sur ses longues cuisses fuselées et ses mollets délicieusement galbés, puis les jeta sur les vêtements qu’elle avait disposés sur une chaise ; son soutien-gorge suivit le même chemin quelques secondes plus tard. Enfin elle s’assit sur la table d'auscultation, fit glisser son string jusqu'à ses chevilles et l’envoya valser d’un coup de pied gracieux jusque sur la pile de vêtements.
Elle offrait à présent son corps totalement dénudé aux regards concupiscents du médecin, qui remarqua et apprécia le pubis totalement épilé et les petites lèvres bien développées qui émergeaient de la fente vulvaire.
— Allongez-vous, Mademoiselle.
Elle s'allongea sur le dos.
— Pas comme ça : à plat-ventre !
— Oh, excusez-moi.
— Voilà, très bien. À présent, cambrez votre bassin vers l'arrière pour bien faire ressortir votre c... (submergé par une vague d’excitation, il avait failli dire « cul » mais il se contrôla, et après une brève hésitation il reprit) … votre fessier. Oui, comme ça.
Le sexologue était sidéré par cette croupe sublime qui s'offrait à ses yeux. La peau café au lait présentait un grain extrêmement fin, et une faible marque à l’emplacement du string indiquait que l’adolescente ne pratiquait pas le bronzage intégral ; mais comme Sarah était naturellement bronzée, la différence était infime.
Il avait discrètement fait glisser le zip de sa braguette pour donner de l’espace à sa verge bandée ; elle était cependant masquée par sa blouse blanche que l’érection déformait. Il se demanda si Sarah avait remarqué son geste.
Allongée sur le ventre, complètement nue, ne pouvant plus canaliser son excitation, elle ne désirait qu'une seule chose : offrir à ce médecin pervers une vue imprenable sur son corps. Elle se cambra encore plus afin de se montrer sous son plus bel aspect et tourna légèrement la tête pour voir la réaction du praticien. « Oh, mon Dieu… Tu as bien réussi ton coup, ma fille : il bande comme un cheval ! »
— Je vais devoir pratiquer un toucher rectal, Mademoiselle ; ne vous inquiétez pas, ce n’est pas douloureux.
En disant cela, il avait enfilé un gant en latex et étalé une noisette de lubrifiant sur son index. Il l’approcha du petit cratère situé entre les deux hémisphères de ces fesses rebondies et bronzées qui semblaient le narguer, et commença à enduire le pourtour du petit œilleton plissé. Un léger soupir sortit de la bouche de Sarah. « Pourvu qu'il ne m'ait pas entendue… »
Le sexologue se mit à masser le petit muscle froncé, faisant pénétrer peu à peu la pointe de son index dans la corolle qui s'ouvrait sous la caresse habile ; en effet, il s'agissait plus d'une caresse que d'un acte strictement médical. Lorsqu’il inséra son index, la respiration de Sarah s’accéléra : il lui était impossible de gérer ces sensations nouvelles pour elle.
— Docteur ?
— Oui, Mademoiselle ? C'est douloureux ? Désirez-vous que j'arrête mon examen ?
— Non, non, surtout pas... Je tenais juste à vous dire que vous êtes très délicat.
— C'est normal, après toutes ces années de pratique. Voyez-vous, je suis un spécialiste.
C'est volontairement qu'il avait prononcé ces paroles à double sens tout en faisant pénétrer son index de plus en plus profondément dans le fondement de la jeune fille. Il se mit à effectuer de délicats va-et-vient dans le rectum de Sarah, les accentuant insensiblement. Là, il était carrément en train de lui doigter le cul, à cette gourde qui ne s'apercevait de rien !
« C’est évident : ce toubib est aussi excité que moi, vu l'intérêt qu'il porte à mon cul ! » constata-t-elle.
— Tiens... On dirait quelque chose, là. Ce gant m'empêche de faire un diagnostic correct ; je vais l'enlever.
Ceci fait, il se badigeonna le doigt d'une bonne dose de lubrifiant et l'enfila progressivement – mais d'une seule poussée – le plus loin qu'il put dans le rectum de Sarah et se mit à effectuer des mouvements de rotation, comme s’il cherchait quelque chose de précis. La jeune fille ressentit une intense tension sexuelle ; son corps se mit à vibrer de plaisir.
— Oui, c'est bien ça : il y a quelque chose de particulier, à cet endroit-là. Pour m'en assurer, je vais devoir ajouter un doigt.
— C'est vous le docteur ; faites ce qui vous semble le mieux pour moi.
Le médecin ne put s’empêcher de prendre la balle au bond :
— Ce qu'il y a de mieux pour vous, Mademoiselle ? Mais comment donc...
Il introduisit délicatement son index et son majeur dans l'ouverture qui n'opposa aucune résistance et se mit à masser l'intérieur du conduit qui s'élargissait de plus en plus sous ses caresses profondes.
— Oui, voilà, c'est là !
Et c'est sans scrupule qu'il se mit à masser la zone G à travers la fine paroi séparant le rectum du vagin de l’adolescente. L'effet ne se fit pas attendre : un filet de cyprine se mit à sourdre des petites lèvres violines et engorgées qui dépassaient à présent largement de la vulve de Sarah. Le liquide visqueux coulait sans retenue le long de sa cuisse...
— Hmmm… Ooooh, Docteur...
L'excitation était trop forte : Sarah ne pouvait plus se contenir et soupirait de plus en plus fort, se laissant doigter avec complaisance. Le corps dominé par le plaisir, elle se laissait branler par ce docteur âgé qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes, et elle trouvait cela délicieux !
La vue de cette vulve suintante rendit le praticien fou de désir. Perdant toute retenue, il retira ses doigts du rectum, les remplaça par son pouce, et sans vergogne les enfila dans le vagin détrempé de la jeune fille. Il se mit à exercer de douces pressions dans le ventre brûlant, utilisant sa main comme une tendre pince.
Ne pouvant résister plus longtemps, il avait sorti sa verge et se branlait maintenant ouvertement devant la croupe somptueuse de la jeune fille ; il n’avait qu’une crainte (ou peut-être était-ce ce qu’il espérait, il ne le savait pas lui-même…) : c’est qu’elle tourne la tête et le voie en train de s’astiquer le manche. Comment réagirait-elle ? Il continua néanmoins ses va-et-vient obscènes. Sentant le plaisir monter le long de ses reins, il s’apprêtait à se répandre sur ce cul admirable ; ce n’était plus qu’une question de secondes…
Sarah n'en pouvait plus de plaisir ; ce médecin la rendait folle : elle n'avait jamais pris autant de plaisir. La tentation était trop forte : il fallait qu'elle le regarde la doigter, elle avait besoin de poser son regard sur lui.
C'est lorsqu'elle se retourna qu'elle l'aperçut en train de se branler. C’était choquant, mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder sa bite.
— Oh, mon Dieu ! Docteur !
— Je... je suis désolé, Mademoiselle ; c'est plus fort que moi, vous êtes tellement belle…Vous m'avez rendu fou d'excitation !
Elle planta son regard dans le sien. Il tenta maladroitement de se justifier :
— Je ne pouvais pas continuer sereinement cet examen sans évacuer ce trop-plein de désir qui me perturbait...
— Docteur, laissez-moi vous dire une chose...
Il craignit le pire : une dénonciation au Conseil de l’Ordre. Mais tout en continuant à le regarder avec insistance, elle lui avoua :
— Vos mains sont extraordinaires.
Confus, le médecin proposa :
— Bon, arrêtons-nous là. D'après ce que j'ai pu constater, tout va bien au niveau corporel. Je pense que vous faites un blocage qui vous empêche de vous libérer totalement ; cela provient certainement d'une éducation trop rigide ou d'interdits religieux. Ce qu'il vous faut, c'est un partenaire autoritaire devant lequel vous devez abdiquer toute forme de volonté propre. Vous avez besoin de l'autorité d'une personne qui assume la responsabilité de ses actes, et surtout des vôtres ; mais il me semble que votre partenaire habituel est pour l'instant incapable de remplir ce rôle.
Cela sembla plausible à Sarah. Elle attendit sa décision avec appréhension, mais également avec l’espoir de pouvoir bénéficier une nouvelle fois des caresses savantes de l’habile médecin. Elle était frustrée qu’il ne l’ait pas amenée jusqu’à l’orgasme extraordinaire qu’elle sentait pourtant tout proche, et c’est pourquoi elle était bien décidée à ce que, dans un proche avenir, il la fasse défaillir d’une jouissance inconnue.
Il poursuivit :
— Je pourrais vous aider – à condition que vous le vouliez tous deux, lui et vous – en vous guidant sur cette voie ; je dispose de... d'instruments qui pourraient vous aider. Pensez-vous pouvoir convaincre votre ami d'accepter mon aide ?
— Euh, c'est délicat ; mon compagnon est du genre macho : il ne supporte pas que l'on mette en doute sa virilité ou son côté dominateur. Je ne sais pas si je pourrai le persuader, mais j'essaierai avec la plus grande volonté. Dans tous les cas, j'accepte votre aide avec grand plaisir...
— Pourtant, s'il désire pratiquer la sodomie avec vous, il lui faudra accepter mon aide. Vous me tiendrez au courant de sa décision. Bon, vous pouvez vous rhabiller, Mademoiselle ; je vous fais cadeau du montant de cette consultation.
Il se saisit de son string et ajouta :
— Ah oui, je vais devoir conserver votre sous-vêtement pour analyser vos sécrétions ; simple mesure de précaution.
— Alors prenez-le. J’espère que les analyses seront bonnes, Doc ! lui fit-elle avec un clin d’œil.
À peine Sarah s'était-elle rhabillée – la cyprine coulant encore le long de ses cuisses – et avait franchi la porte du cabinet qu’il se précipita sur le string détrempé, le huma profondément et se mit à lécher le petit triangle de dentelle imprégné d’une substance gluante et odorante. De son autre main, il n'eut que quelques allers-retours à faire sur son membre violacé pour envoyer de longs jets de sperme s'écraser sur le parquet.
— Mademoiselle, c’est à vous.
« Bien sûr que c’est à elle, puisque j’ai refusé tout autre rendez-vous. »
La jeune fille se leva et, précédant le médecin dont l’œil averti se posa sur la croupe de Sarah, pénétra dans le cabinet.
« Putain, il ne m’a pas menti, Xavier… Quel cul ! »
— Asseyez- vous, Mademoiselle. Alors, dites-moi ce qui vous amène.
— Eh bien, Docteur, je pense que tout est là-dedans.
Impressionnée par la prestance de cet homme dont elle ne pouvait définir l’âge bien que ses longs cheveux commençaient à grisonner, Sarah lui tendit l’enveloppe scellée que lui avait remise son gynécologue. Elle se tassa dans son fauteuil pendant que le médecin la décacheta, l’ouvrit et se mit à lire le feuillet qu’elle contenait. Le Dr de Feule eut du mal à déchiffrer l’écriture en pattes de mouches, presque illisible :
Cher Ami,
Mademoiselle Sarah N. présente une dyspareunie d'intromission anale. Je n’ai cependant pas relevé de tension dans les ligaments utéro-sacrés infiltrés, ce qui écarte l’éventualité d’une endométriose.
Je te remercie de la prendre en charge.
Le sexologue savait parfaitement que derrière ce jargon technique destiné à écarter la suspicion du Conseil de l’Ordre en cas de plainte se cachait la véritable raison de sa motivation, beaucoup plus triviale, qui aurait pu s’exprimer ainsi : « Fourre-lui un doigt (ou plusieurs) dans le cul. »
Le spécialiste fixa son regard sur Sarah. « Waow, quel regard ! » se dit-il. Il faut dire que les yeux en amande de l’adolescente, surmontés de longs cils, lui donnaient un regard de biche. Ses iris qui mêlaient le beige et le vert brillaient d’un éclat tout particulier. « Putain, qu’elle est belle, cette gamine ! » ne put-il s’empêcher de penser. C’est vrai que son visage aux traits réguliers était encadré de longs cheveux bruns, et des dents blanches absolument parfaites illuminaient le sourire un peu gêné qu’elle adressa au praticien.
Il savait de quoi il retournait, mais le sexologue pervers voulut asseoir son autorité sur la jeune fille en lui demandant :
— Alors, Mademoiselle, expliquez-moi cela en détail.
Un voile passa dans le regard de Sarah ; elle baissa la tête en rougissant, gênée par ce qu’elle devait avouer à cet homme dont émanait une autorité impressionnante.
— Eh bien, Docteur, c'est un sujet assez sensible et personnel ; je ne sais pas vraiment par où commencer...
— Sensible ? De quelle manière ? Soyez plus claire, Mademoiselle.
Elle hésita pendant quelques secondes puis se lança :
— Voilà, Docteur : je suis en couple avec un homme depuis maintenant quelques mois. Étant jeune et avide d'expériences, j'ai voulu essayer la sodomie. Malheureusement, mon petit ami ne peut rester bien longtemps en moi car j'ai extrêmement mal à chaque fois qu'il me pénètre.
— Cela vient-il de vous, ou bien de lui ? Aurait-il un sexe hors du commun ?
— Hum... Même si son sexe est assez imposant, je pense que cela vient de moi.
— Utilisez-vous, lors de ce type de rapport, un lubrifiant quelconque ? Et qu'appelez-vous « assez imposant » ?
— C'est très gênant, vous savez... Je n'ai pas l'habitude de parler de ma vie sexuelle.
— Mais vous êtes là pour ça, Mademoiselle ; et si vous ne me fournissez pas de précisions, je ne serai pas en mesure de vous aider.
Un regard sévère avait accompagné les paroles du médecin.
— Oui Docteur, je comprends...
— Si vous restez muette, autant arrêter là cette consultation.
— Non !
— Alors, répondez à mes questions !
— Pour répondre à votre première question, nous utilisons du lubrifiant, mais ça n'apaise pas mes douleurs.
— C'est quoi, pour vous, un sexe « assez imposant » ? Une bite de 25 centimètres ?
Le médecin avait volontairement utilisé ce terme trivial pour la mettre mal à l'aise.
— Euh, je suis obligée de répondre à cette question, Docteur ?
— Si vous n'y répondez pas, autant prendre la porte immédiatement ; je n'ai pas que ça à faire, moi.
— Dans ce cas-là, Docteur, sachez que mon petit ami a un sexe supérieur à la moyenne ; 21 centimètres, je dirais.
— Mais le diamètre ? C'est ça qui est important.
— Eh bien, il est très large ; je ne saurais dire le diamètre exact, Monsieur...
Avec la tournure que prenaient les événements, le sexologue commençait à s'exciter. Derrière son bureau – hors de la vue de Sarah, pensait-il – une de ses mains appuyait sur la bosse qui déformait son pantalon, tentant vainement de maîtriser son érection. La jeune fille remarqua toutefois les mouvements qu’il essayait de rendre discrets. « Mais qu’est-ce qu’il fait, là, derrière son bureau ? Il se touche, ce gros pervers ? » À cette idée, une bouffée d’excitation l’envahit. « Eh bien, si c’est ce que je pense, je vais lui en donner pour son argent, à ce vieux satyre ! Je vais l’exciter encore plus en lui parlant de certains détails de ma vie sexuelle. Ça devrait lui plaire… »
— Si je sais qu'il est très large, Docteur, c'est parce que lorsque je le suce, j'ai souvent du mal à faire entrer son gros gland dans ma bouche.
— Le problème vient peut-être de là. Mais au moins, sait-il vous préparer avant de vous introduire ce gros morceau ? Et comment ? Avec la langue, les doigts ?
— Les doigts.
— Juste les doigts ?
Il devint grossier :
— Et il ne vous bouffe même pas le cul ?
— Docteur !
— Quoi, « Docteur » ? Je fais mon boulot, Mademoiselle ; j'ai presque 40 ans d'expérience derrière moi !
— Certes, mais je doute que votre langage soit très professionnel...
Conscient de s'être laissé emporter par l'excitation qui l’avait gagné tandis qu'il se frottait la bite, il essaya de se rattraper :
— Ce langage est mûrement choisi pour vous faire réagir, Mademoiselle : cela fait partie de cette thérapie.
— C'est vous le docteur... Vous devez savoir ce que vous faites.
— Oui, c'est bien ça ; il est temps que vous en preniez conscience, jeune fille ! C'est vous qui êtes venue me solliciter, et non pas l'inverse. Savez-vous qu'en ce moment je devrais déjà être en train de jouir (il appuya bien sur ce mot) de ma retraite ? Alors, vos petites simagrées de gamine, vous pouvez les garder pour vous !
— Oui, Docteur ; excusez-moi, je suis parfois un peu frivole... Vous savez, Docteur, j'aimerais beaucoup que mon petit copain me prépare à la sodomie avec sa langue, mais il ne semble pas intéressé. Pensez-vous que cela vienne de mon physique ?
Le médecin dévisagea la jeune fille qui lui faisait face.
— Votre visage est tout à fait avenant. Mais ce genre de rapport concerne une autre partie de votre anatomie. Pour ce faire, je vais devoir procéder à un examen. Déshabillez-vous, et allongez-vous sur cette table d'auscultation.
Sarah savait très bien que le médecin n'avait pas besoin de l'ausculter, mais elle était très excitée par la manière dont il lui parlait. « Mais si je me déshabille, s’alarma-t-elle, en voyant mon petit string tout mouillé, il va comprendre à quel point je suis excitée… Il va me prendre pour une cochonne ! »
— Quoi ? Mais... mais j'ai déjà fait des examens !
— Oui, chez votre gynécologue, je sais. Mais je vais devoir vérifier par moi-même certaines choses...
Elle s'exécuta sans rien dire. Légèrement angoissée, mais surtout très excitée par la situation, elle enleva son chemisier noir en dentelle. Elle eut un regard provoquant à l’attention du médecin dont les yeux étaient à présent fixés sur son soutien-gorge bien rempli par des seins qui pigeonnaient. Sarah se retourna pour faire glisser en se déhanchant plus qu’il n’aurait fallu sa jupe moulante noire jusqu'à ses pieds. « Je suis sûre qu’il admire mon cul, ce vieux salaud… »
Elle ne se trompait pas, la coquine ! Extasié devant cette croupe qui s’évasait sous une taille de guêpe qui en accentuait la courbure, le médecin n’en pouvait plus… Cela faisait longtemps qu’il attendait cette partie cruciale ; son excitation montait de plus en plus en regardant sa patiente enlever ses vêtements comme s’il s’était agi d’un strip-tease langoureux ; des élans douloureux parcouraient sa verge tendue à l'extrême. « Ah, quel cul ! Mais quel cul ! »
Lorsqu’elle se retourna pour faire face au sexologue, elle s’immobilisa un instant de profil pour qu’il ait le temps d’apprécier la cambrure exagérée de ses reins. Elle termina sa rotation sur elle-même et lui apparut en sous-vêtements coordonnés de dentelle noire ; ses jambes étaient gainées de bas autofixants gris fumée.
Le médecin devint de plus en plus directif, et c'est sur un ton autoritaire destiné à masquer son trouble qu'il lui ordonna :
— Lorsque je vous demande de vous déshabiller, cela veut dire complètement. Enlevez tout !
— Je ne pense pas que ce soit nécessaire, Docteur... Mon gynécologue ne m'avait pas demandé de tout enlever...
Dans la tête de la fausse ingénue, les émotions se bousculaient. « Pourvu qu'il n'insiste pas… Plus il me parle comme ça, plus il m'excite… Putain, Sarah, ressaisis-toi ! »
— Mademoiselle, je dois vérifier certains points de votre anatomie ; c'est primordial. Si vous ne vous conformez pas à mes directives, vous n'aurez qu'à consulter un de mes confrères.
— Euh... Oui, Docteur.
— Allez, Mademoiselle, plus vite ! J'ai d'autres rendez-vous que vous allez retarder. Vous êtes bien pudique... Moi, des paires de fesses, j'en vois tous les jours !
« Des paires de fesses, oui, mais pas comme les tiennes, petite cochonne... Là, c’est du tout premier choix ; ça me change de mes clientes ménopausées ! »
Sarah, entre ses dents, grommela quelque chose comme « Oui, oui, ça arrive. Pas la peine de t'exciter… » Mais excitée, elle l’était aussi. « Si tu ne te calmes pas, ton string va finir par lâcher ! » Elle enleva délicatement ses bas en les faisant rouler sur ses longues cuisses fuselées et ses mollets délicieusement galbés, puis les jeta sur les vêtements qu’elle avait disposés sur une chaise ; son soutien-gorge suivit le même chemin quelques secondes plus tard. Enfin elle s’assit sur la table d'auscultation, fit glisser son string jusqu'à ses chevilles et l’envoya valser d’un coup de pied gracieux jusque sur la pile de vêtements.
Elle offrait à présent son corps totalement dénudé aux regards concupiscents du médecin, qui remarqua et apprécia le pubis totalement épilé et les petites lèvres bien développées qui émergeaient de la fente vulvaire.
— Allongez-vous, Mademoiselle.
Elle s'allongea sur le dos.
— Pas comme ça : à plat-ventre !
— Oh, excusez-moi.
— Voilà, très bien. À présent, cambrez votre bassin vers l'arrière pour bien faire ressortir votre c... (submergé par une vague d’excitation, il avait failli dire « cul » mais il se contrôla, et après une brève hésitation il reprit) … votre fessier. Oui, comme ça.
Le sexologue était sidéré par cette croupe sublime qui s'offrait à ses yeux. La peau café au lait présentait un grain extrêmement fin, et une faible marque à l’emplacement du string indiquait que l’adolescente ne pratiquait pas le bronzage intégral ; mais comme Sarah était naturellement bronzée, la différence était infime.
Il avait discrètement fait glisser le zip de sa braguette pour donner de l’espace à sa verge bandée ; elle était cependant masquée par sa blouse blanche que l’érection déformait. Il se demanda si Sarah avait remarqué son geste.
Allongée sur le ventre, complètement nue, ne pouvant plus canaliser son excitation, elle ne désirait qu'une seule chose : offrir à ce médecin pervers une vue imprenable sur son corps. Elle se cambra encore plus afin de se montrer sous son plus bel aspect et tourna légèrement la tête pour voir la réaction du praticien. « Oh, mon Dieu… Tu as bien réussi ton coup, ma fille : il bande comme un cheval ! »
— Je vais devoir pratiquer un toucher rectal, Mademoiselle ; ne vous inquiétez pas, ce n’est pas douloureux.
En disant cela, il avait enfilé un gant en latex et étalé une noisette de lubrifiant sur son index. Il l’approcha du petit cratère situé entre les deux hémisphères de ces fesses rebondies et bronzées qui semblaient le narguer, et commença à enduire le pourtour du petit œilleton plissé. Un léger soupir sortit de la bouche de Sarah. « Pourvu qu'il ne m'ait pas entendue… »
Le sexologue se mit à masser le petit muscle froncé, faisant pénétrer peu à peu la pointe de son index dans la corolle qui s'ouvrait sous la caresse habile ; en effet, il s'agissait plus d'une caresse que d'un acte strictement médical. Lorsqu’il inséra son index, la respiration de Sarah s’accéléra : il lui était impossible de gérer ces sensations nouvelles pour elle.
— Docteur ?
— Oui, Mademoiselle ? C'est douloureux ? Désirez-vous que j'arrête mon examen ?
— Non, non, surtout pas... Je tenais juste à vous dire que vous êtes très délicat.
— C'est normal, après toutes ces années de pratique. Voyez-vous, je suis un spécialiste.
C'est volontairement qu'il avait prononcé ces paroles à double sens tout en faisant pénétrer son index de plus en plus profondément dans le fondement de la jeune fille. Il se mit à effectuer de délicats va-et-vient dans le rectum de Sarah, les accentuant insensiblement. Là, il était carrément en train de lui doigter le cul, à cette gourde qui ne s'apercevait de rien !
« C’est évident : ce toubib est aussi excité que moi, vu l'intérêt qu'il porte à mon cul ! » constata-t-elle.
— Tiens... On dirait quelque chose, là. Ce gant m'empêche de faire un diagnostic correct ; je vais l'enlever.
Ceci fait, il se badigeonna le doigt d'une bonne dose de lubrifiant et l'enfila progressivement – mais d'une seule poussée – le plus loin qu'il put dans le rectum de Sarah et se mit à effectuer des mouvements de rotation, comme s’il cherchait quelque chose de précis. La jeune fille ressentit une intense tension sexuelle ; son corps se mit à vibrer de plaisir.
— Oui, c'est bien ça : il y a quelque chose de particulier, à cet endroit-là. Pour m'en assurer, je vais devoir ajouter un doigt.
— C'est vous le docteur ; faites ce qui vous semble le mieux pour moi.
Le médecin ne put s’empêcher de prendre la balle au bond :
— Ce qu'il y a de mieux pour vous, Mademoiselle ? Mais comment donc...
Il introduisit délicatement son index et son majeur dans l'ouverture qui n'opposa aucune résistance et se mit à masser l'intérieur du conduit qui s'élargissait de plus en plus sous ses caresses profondes.
— Oui, voilà, c'est là !
Et c'est sans scrupule qu'il se mit à masser la zone G à travers la fine paroi séparant le rectum du vagin de l’adolescente. L'effet ne se fit pas attendre : un filet de cyprine se mit à sourdre des petites lèvres violines et engorgées qui dépassaient à présent largement de la vulve de Sarah. Le liquide visqueux coulait sans retenue le long de sa cuisse...
— Hmmm… Ooooh, Docteur...
L'excitation était trop forte : Sarah ne pouvait plus se contenir et soupirait de plus en plus fort, se laissant doigter avec complaisance. Le corps dominé par le plaisir, elle se laissait branler par ce docteur âgé qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes, et elle trouvait cela délicieux !
La vue de cette vulve suintante rendit le praticien fou de désir. Perdant toute retenue, il retira ses doigts du rectum, les remplaça par son pouce, et sans vergogne les enfila dans le vagin détrempé de la jeune fille. Il se mit à exercer de douces pressions dans le ventre brûlant, utilisant sa main comme une tendre pince.
Ne pouvant résister plus longtemps, il avait sorti sa verge et se branlait maintenant ouvertement devant la croupe somptueuse de la jeune fille ; il n’avait qu’une crainte (ou peut-être était-ce ce qu’il espérait, il ne le savait pas lui-même…) : c’est qu’elle tourne la tête et le voie en train de s’astiquer le manche. Comment réagirait-elle ? Il continua néanmoins ses va-et-vient obscènes. Sentant le plaisir monter le long de ses reins, il s’apprêtait à se répandre sur ce cul admirable ; ce n’était plus qu’une question de secondes…
Sarah n'en pouvait plus de plaisir ; ce médecin la rendait folle : elle n'avait jamais pris autant de plaisir. La tentation était trop forte : il fallait qu'elle le regarde la doigter, elle avait besoin de poser son regard sur lui.
C'est lorsqu'elle se retourna qu'elle l'aperçut en train de se branler. C’était choquant, mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder sa bite.
— Oh, mon Dieu ! Docteur !
— Je... je suis désolé, Mademoiselle ; c'est plus fort que moi, vous êtes tellement belle…Vous m'avez rendu fou d'excitation !
Elle planta son regard dans le sien. Il tenta maladroitement de se justifier :
— Je ne pouvais pas continuer sereinement cet examen sans évacuer ce trop-plein de désir qui me perturbait...
— Docteur, laissez-moi vous dire une chose...
Il craignit le pire : une dénonciation au Conseil de l’Ordre. Mais tout en continuant à le regarder avec insistance, elle lui avoua :
— Vos mains sont extraordinaires.
Confus, le médecin proposa :
— Bon, arrêtons-nous là. D'après ce que j'ai pu constater, tout va bien au niveau corporel. Je pense que vous faites un blocage qui vous empêche de vous libérer totalement ; cela provient certainement d'une éducation trop rigide ou d'interdits religieux. Ce qu'il vous faut, c'est un partenaire autoritaire devant lequel vous devez abdiquer toute forme de volonté propre. Vous avez besoin de l'autorité d'une personne qui assume la responsabilité de ses actes, et surtout des vôtres ; mais il me semble que votre partenaire habituel est pour l'instant incapable de remplir ce rôle.
Cela sembla plausible à Sarah. Elle attendit sa décision avec appréhension, mais également avec l’espoir de pouvoir bénéficier une nouvelle fois des caresses savantes de l’habile médecin. Elle était frustrée qu’il ne l’ait pas amenée jusqu’à l’orgasme extraordinaire qu’elle sentait pourtant tout proche, et c’est pourquoi elle était bien décidée à ce que, dans un proche avenir, il la fasse défaillir d’une jouissance inconnue.
Il poursuivit :
— Je pourrais vous aider – à condition que vous le vouliez tous deux, lui et vous – en vous guidant sur cette voie ; je dispose de... d'instruments qui pourraient vous aider. Pensez-vous pouvoir convaincre votre ami d'accepter mon aide ?
— Euh, c'est délicat ; mon compagnon est du genre macho : il ne supporte pas que l'on mette en doute sa virilité ou son côté dominateur. Je ne sais pas si je pourrai le persuader, mais j'essaierai avec la plus grande volonté. Dans tous les cas, j'accepte votre aide avec grand plaisir...
— Pourtant, s'il désire pratiquer la sodomie avec vous, il lui faudra accepter mon aide. Vous me tiendrez au courant de sa décision. Bon, vous pouvez vous rhabiller, Mademoiselle ; je vous fais cadeau du montant de cette consultation.
Il se saisit de son string et ajouta :
— Ah oui, je vais devoir conserver votre sous-vêtement pour analyser vos sécrétions ; simple mesure de précaution.
— Alors prenez-le. J’espère que les analyses seront bonnes, Doc ! lui fit-elle avec un clin d’œil.
À peine Sarah s'était-elle rhabillée – la cyprine coulant encore le long de ses cuisses – et avait franchi la porte du cabinet qu’il se précipita sur le string détrempé, le huma profondément et se mit à lécher le petit triangle de dentelle imprégné d’une substance gluante et odorante. De son autre main, il n'eut que quelques allers-retours à faire sur son membre violacé pour envoyer de longs jets de sperme s'écraser sur le parquet.
Auteurs : Lioubov et Nulaya
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vraiment très étrange ce sexologue, mais consciencieux, prêt à mettre la main à la pâte.
RépondreSupprimerSans aucun doute il est important de continuer l'occultation jusqu'au bout pour vraiment connaître le problème de ce blocage, il m'est indispensable, afin d'approfondir mes connaissances physiologiques et psychiques.a tout bientôt cher confrère.
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