mercredi 9 mars 2016

Indécences - Itinéraire d'une dévergondée (11)

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Petite mort


Anxieuse, j’étais en avance sur l’horaire prévu pour notre rendez-vous. Un vent frais agitait les herbes folles en bordure de l’aire de covoiturage où je guettais l’arrivée d’un véhicule de teinte « vert-bleu », la seule caractéristique portée à ma connaissance et qui, selon les dires de mon correspondant, me suffirait à l’identifier sans risque d’erreur.

Tout mon corps était saisi de légers tremblements que je ne parvenais pas à maîtriser. La faute en incombait certainement à cette tenue légère que j’arborais sous mon trench-coat, mais aussi à l’anxiété grandissante qui me gagnait à l’approche de cette rencontre.
Engourdie par le souffle d’Éole, je me repassais en mémoire les nombreux échanges des dernières semaines avec l’homme dont je ne connaissais encore que peu de choses, si ce n’est… un goût avéré pour la couleur turquoise !

Alors que quelques gouttes de pluie faisaient leur apparition, j’aperçus une automobile verte qui venait lentement en ma direction. Elle s’arrêta à ma hauteur, et de la vitre teintée qui s’abaissait du côté passager une voix assurée me questionna :

— Bonjour, êtes-vous Justine ?
— Oui, c’est bien moi, répondis-je en m’inclinant pour distinguer le visage de celui qui me parlait.
— Je vous en prie, montez ! Je pense qu’on ne va pas tarder à avoir une bonne saucée, poursuivit-il en pointant son index vers un ciel de plus en plus chargé de lourds nuages avant de me déverrouiller la porte.

Tranquillisée par la marque de courtoisie, je m’empressai de me glisser à l’intérieur de la voiture qui s’élança aussitôt en douceur pour éviter quelques nids-de-poule creusés par de fréquents passages. Il se mit à pleuvoir au moment même où nous nous engagions sur la chaussée.

— Alors, comment allez-vous par ce temps pluvieux ? questionna-t-il en m’affichant un petit sourire en coin.
— Ma foi, aussi bien que possible, mais j’avoue préférer – et de loin ! – le soleil. Mais, s’il vous plaît, vous pouvez me tutoyer.
— Ah-ah, funny ! C’est vrai, on l’avait convenu lors de nos échanges, mais là j’avoue que c’est différent, ce n’est plus du virtuel. Mais pas de problème. Alors appelez-moi, pardon, appelle-moi Denis.

Il se concentra sur sa conduite, se coula avec habileté dans l’affluence sur le grand axe qui allait nous mener à la périphérie de la ville. Il pleuvait. Un long silence s’installa. Rassurée par l’apparence et la contenance de l’homme qui m’accompagnait, je me détendis peu à peu au creux de mon siège délicieusement ouaté. N’étant plus transie de froid, je déboutonnai mon manteau pour gagner un peu d’aisance. En quittant la rocade, la circulation se fit d’emblée moins dense ; il me révéla ses intentions :

— Bon, comme je te l’avais proposé dans mes mails, j’avais initialement prévu de nous rendre dans un petit bois tout proche d’ici. Mais vu ce temps pourri, je pense que je vais me replier sur un « plan B ».
— À savoir ? demandai-je avec une pointe d’inquiétude.
— Je crois que nous allons devoir rester dans l’auto.
— La randonnée me semble effectivement compromise.
— Je constate que tu es habillée comme je le souhaitais. Tu es toujours partante pour… même sans la petite balade ?
— La promenade n’est pas indispensable. Elle te convient, ma tenue ? risquai-je, espérant amener la conversation vers l’objectif réel de notre rencontre.
— Et comment qu’elle me va ! approuva-t-il après s’être éclairci la voix.

Sous une pluie battante, nous roulions à présent sur une route sans trafic. Il laissa ses yeux s’attarder sur mes cuisses largement découvertes. Sa main droite se posa sur mon genou et remonta précautionneusement ma jupe à la limite de l’aine. Instinctivement, tous les muscles de mon bassin se contractèrent ; une délicieuse démangeaison gagna les profondeurs de mon ventre.

— Tu portes quelque chose là-dessous ?
— Ce sera la surprise, répliquai-je, amusée et complice.

Sa main retourna sur le volant et il reprit une conduite plus appropriée à la chaussée détrempée. Il m’assura :

— Finalement, cette pluie va devenir notre alliée. Je t’emmène aux abords d’un petit stade ; c’est à l’écart des passages en dehors des heures d’utilisation… et avec ce temps pourri, je serais étonné qu’il y ait du monde dans le coin ! De plus, comme on pourra voir tout ce qui arrive bien à l’avance, ça ne devrait pas nous poser de problème.
— Je te fais confiance, je ne connais pas par ici.

Nous avancions sous un ciel devenu couleur d’ardoise. La vision de la route devenait difficile, d’autant qu’une légère buée commençait à recouvrir les vitres de l’intérieur. Comme s’il avait deviné ma pensée, il mit la ventilation en marche ; le pare-brise retrouva vite une transparence virginale.

— Nous y sommes enfin ! m’apprit-il en actionnant le clignotant.

Il quitta l’axe principal pour s’engager à vitesse réduite sur une route plus étroite ; je pus alors distinguer sur ma droite ce qui pouvait ressembler à un complexe sportif : mains-courantes blanches, poteaux d’éclairage…

— Voilà le parking ; on va s’installer au fond, on ne devrait pas être gêné par les autochtones, non ? compléta-t-il en manœuvrant pour positionner sa voiture face à l’entrée.

Mes battements de cœur s’accélérèrent, ma gorge se noua ; je ne pus répondre. J’étais parvenue à ce moment tant souhaité, et que maintenant je le redoutais. J’eus du mal à réprimer un soupir, tiraillée par des réflexions internes. Mais le temps n’était plus à la méditation…

Dès que la voiture fut à l’arrêt, le bruit engendré par la pluie nous fit prendre conscience de l’ampleur de l’averse. Nous scrutions les alentours d’un parfait accord malgré la visibilité encore plus réduite par la buée qui s’intensifiait à l’intérieur de l’habitacle. Sur la route, pourtant toute proche, les véhicules n’étaient identifiables que par la lumière des phares.

— Tu disais que nous serions tranquilles par ici : tu as raison au-delà de mes espérances !
— Effectivement, l’endroit risque d’être désert pendant un bon moment ; voilà qui arrange plutôt nos affaires, non ?… Alors, ai-je mérité le droit de savoir ce qui se cache sous cette petite jupe ? J’avoue que mon désir d’explorer ta charmante anatomie me hante depuis que tu m’as confirmé ton intention de me rencontrer.
— Je crois que oui ; mais avant, je voudrais me mettre un peu plus à l’aise.

Faussement assurée, je déverrouillai ma ceinture de sécurité et tentai de me donner un peu de contenance (ou de gagner du temps ?) en ajoutant :

— J’enlève mon manteau.
— Tu as raison ; je fais de même, car avec les vitres fermées la température va vite monter, m’assura-t-il en m’adressant un petit clin d’œil de connivence.

Plus libre de mes mouvements après m’être débarrassée de mon effet le plus incommodant, je reculai mon siège pour pouvoir me positionner au mieux face à lui, une fesse au bord de l’assise, la jambe gauche pliée sur la banquette, le dos en appui sur la portière. Dans le mouvement, ma jupe remonta et, la posture m’obligeant à garder les cuisses légèrement ouvertes, j’offrais à sa concupiscence un accès facile à l’objet de toute sa convoitise.

Sans plus attendre, il massa avec délicatesse ma cheville. Il guetta ma réaction lorsque sa main contourna le modelé du mollet et remonta avec un perceptible frémissement sur l’intérieur de la cuisse. Son visage radieux affichait une jubilation salace. Je me livrais toute entière à l’audacieux contact ; une moiteur se diffusa au bas de mon ventre et les pointes de mes seins se durcirent comme sous l’effet d’un pincement. D’un geste rapide, il écarta les pans de ma jupe pour dévoiler la jonction de mes jambes.

— Ouh ! Il est transparent, ce petit cache-foufoune, s’exclama-t-il, le visage soudain rougeaud.

J’étais satisfaite de mon effet. J’avais spécialement choisi cette culotte, en toute conscience et après maints essayages, pour son devant en dentelle dont l’indécente découpe ne cachait rien de la coupure verticale de mon sexe. Il effleura le « V » galbé de mon pubis, en dessina le contour du bout d’un doigt pour s’attarder au creux du sillon voué à l’hyménée.

— Hum ! Tu mouilles ! fit-il, en confirmant l’évidence.

Les yeux mi-clos, je fondais effectivement sous ses attouchements toujours plus précis. Il s’immisça sous les mailles vaporeuses et tenta d’abaisser ma parure. Entre ravissement et béatitude, je soulevai mon bassin pour lui permettre de m’en libérer jusqu’à mi-cuisses. Malgré l’exiguïté du lieu, il parvint à me maintenir les gambettes en l’air pour ôter ma guipure et en huma les effluences. S’étant enivré de mes vapeurs, la pointe de la langue sortie en une vicieuse singerie, il me força à écarter les jambes et reporta son appétit sur l’obscène exposition de ma commissure.

— J’ai envie de te brouter la minette ! s’exclama le facétieux pervers.

Il plongea son visage entre mes cuisses avec une visible délectation. La position n’étant guère idéale pour ce genre de volupté, il releva la tête pour me demander :

— Tu ne voudrais pas changer de position ? Montre-moi ton cul !

Nullement embarrassée par la crudité du langage, j’obtempérai sans aucune opposition et me retrouvai agenouillée de biais sur la banquette pour lui présenter la double éminence de ma croupe. Ce nouvel agencement nous permit d’observer brièvement les alentours car, entièrement accaparés par nos grivoiseries, nous n’avions plus porté la moindre attention à ce qui nous entourait. La pluie n’avait pas diminué en intensité ; et comme pour nous enlever toute inquiétude, un flash zébra le ciel, bientôt suivi de quelques autres moins lumineux, le tout accompagné du fracas caractéristique d’un violent orage.

Rassurés sur notre isolement au milieu de cette bourrasque, nous reportâmes notre intérêt sur la tempête qui se profilait aussi dans notre intérieur feutré. Malgré la position guère confortable, je me pâmais sous l’introduction d’une langue qui cherchait à me taquiner les trous jumeaux à tour de rôle.

Denis remonta ses mains sous mon pull-over pour libérer ma gorge de son carcan à bretelles et se mit à en pétrir le contenu aux creux de ses mains tièdes. Victime volontaire de sa lubricité, presque dénudée, je me complaisais dans cette débauche en ce lieu incongru. Comme il ne parvenait qu’à darder ma sensible rosette de la pointe de son organe buccal, il immisça sans ménagement deux doigts dans mon vagin liquéfié qu’il s’évertua à battre au plus profond. Sa stimulation atteignit vite son apogée, et Denis dut m’empoigner fermement par le gras des fesses pour m’éviter de perdre mon précaire équilibre lorsque la jouissance m’électrisa.

Courbaturée, exténuée, je pus retrouver ma position assise sans prendre la peine de me réajuster. Lui aussi avait rejoint son siège et défaisait sa ceinture. Il inclina le dossier de son fauteuil en arrière et baissa son pantalon jusqu’aux genoux.

— Tu m’as dit aimer les fellations ; alors montre-moi vite ce que tu sais faire. Je bande comme un âne en rut là-dessous !

Il s’assura que je reluquais son slip distendu par une forte érection et en écarta le pan supérieur pour en extraire une belle colonne de chair qu’il agita crânement à ma vue. Salivant, je me penchai aussitôt sur le sexe dénudé. Mes doigts effleurèrent la peau délicate sur toute la longueur du phallus dressé avant de le guider dans l’étroit fourreau de ma bouche. Entourant le gland de mes lèvres, j’en fis coulisser lentement le prépuce pour le décalotter entièrement.

Ma main plongea sans hésitation dans le slip. Là, comme un nid sous une branche, se posaient des bourses que je soupçonnais bien pleines. Tout en gardant son sexe dans l’axe le plus propice à ma flatterie, je parvins à échanger un regard chargé de luxure avec mon galant ; plus lubrique que jamais, je caressai la peau fine de son scrotum afin d’augmenter la stimulation de cette réserve de nectar. L’effet fut immédiat : un afflux de sang fit tendre le membre et lui donna un peu de chaleur supplémentaire.
Ressortant l’affriolante hampe de ma bouche, je serrai délicatement son extrémité écarlate entre mes doigts, faisant suinter un peu de liquide pré-éjaculatoire. La pointe de ma langue se glissa dans la petite fente bien ouverte du méat pour s’abreuver de ce sirupeux breuvage.

De son côté, avec ses yeux clos qui lui donnaient un air faussement endormi, il ne restait pas inactif. Une de ses mains se glissa sous mon ventre jusqu’à l’entaille de ma vulve. J’écartai les cuisses ― autant que ma position me le permettait ― pour lui faciliter l’accès de mon antre qu’il agaça d’un doigt. Le bruit humide de sa fouille se mêlait à celui de succion de ma bouche qui avait de nouveau aspiré son pénis que je goûtais avec avidité par de lents va-et-vient sur toute sa longueur.

— Argh ! Que c’est bon… Justine… continue… furent ses seuls mots audibles au milieu d’une série de borborygmes.

Il eut un mouvement vif du bassin vers le haut ; le gland congestionné porta sur l’intérieur de ma joue, ce qui lui arracha d’autres bredouillements. Sa main abandonna ma motte inondée de cyprine et retomba mollement sur le siège.

Me concentrant avec tout mon art sur la colonne de chair fébrile, j’étais à l’affût du plus infime symptôme annonciateur de la jouissance. Je fus cependant surprise par le premier jet qui me tapissa avec force le palais. D’autres giclées, moins abondantes, me remplirent la bouche d’une copieuse émission dont la tiédeur me procura une agréable sensation. Tenant toujours captif le pénis déjà ramollissant entre mes lèvres serrées, je m’appliquai à déglutir la semence au goût subtilement salé.

Reportant mon attention sur mon amant, je le vis comme assoupi. Sa respiration était redevenue lente et profonde ; son corps alangui semblait pris dans cette « petite mort », signe évident d’un plaisir intense.
Puis, reprenant sa lucidité, il me révéla :

— Pouf ! Tu m’as fait jouir comme jamais. Désolé, je t’ai pas prévenue que j’allais éjaculer, mais j’tenais plus.

Il repositionna son siège en position assise et ajouta :

— Comme je te l’ai déjà dit, je n’ai pas eu de nana depuis deux ans…
— Ne t’en fais pas, ce n’était pas un supplice… même si tu l’as fait exprès, répondis-je, amusée de voir son membre redevenir flasque entre ses cuisses musclées.

Il sembla craindre que je tienne ma dernière assertion comme acquise ; je tins à le rassurer :

— Pour être franche, je suis prête à repartager ce moment avec toi.
— Vraiment ? Tu aimerais que l’on se revoie ?
— Oui, mais à une condition : que ce ne soit pas dans une voiture !
— Pas de problème… D’ailleurs, il y a aussi un truc que j’aimerais te dire…

Une voiture apparut soudainement sur le parking, ce qui m’obligea à remettre précipitamment ma culotte négligemment jetée sur le tableau de bord. Il se réajusta avec le même empressement.

— Tu as des mouchoirs en papier dans la boîte à gants, m’indiqua-t-il. Ne t’offusque pas, mais tu as un peu de… de foutre sur le menton.

Sa remarque fut loin de me contrarier. Je jetai un bref coup d’œil dans le miroir de courtoisie et m’empressai d’essuyer les quelques traces de ses effluves que je n’avais pas su contenir.

Il scrutait attentivement en direction du véhicule qui s’était garé proche de l’entrée. Deux hommes en sortirent ; ils prirent chacun un sac de sport dans le coffre et se dirigèrent vers ce qui devait être le vestiaire.

— Bon, inutile de s’attarder ici, argua-il en mettant le moteur en marche. Mon intuition me dit que l’endroit va vite devenir encombré. Il faut vraiment être un peu givré pour prendre du plaisir à jouer dehors ; leur terrain doit être un vrai bourbier.

Je dus afficher un sourire. En mon for intérieur, je présumais que certains jeux d’intérieur avaient bien plus d’attraits.

Nous retrouvions nos sensations réelles et, même si la pluie avait cédé la place à une légère brume, nous étions conscients que notre relatif isolement avait pris fin. Il fallut un peu de temps pour que les vitres retrouvent la transparence nécessaire à une conduite sans risque. Nous quittions à peine les lieux qu’effectivement plusieurs voitures prenaient place sur le parc de stationnement. Nos regards se croisèrent et, sans avoir eu le besoin de nous concerter, nos pensées étaient les mêmes : nos ébats s’étaient déroulés selon un timing bien orchestré !

Le voyage du retour fut d’un silence monacal. Ce n’est qu’une fois arrivés sur notre lieu de rendez-vous que notre mutisme prit fin.

— Voilà, il va falloir se quitter, ma chère Justine… lâcha-t-il dans un soupir.

Je perçus une certaine tristesse dans ses yeux.

— Pas si grave, répondis-je sur un ton plus enjoué ; on est appelé à se revoir.
— Vraiment ?
— On a toujours nos adresses mail : on mettra ça au point à tête reposée.
— D’accord, confirma-t-il, on fait comme ça !

Se rapprochant dans un même élan, nos lèvres se touchèrent pour échanger un chaste baiser. Je descendis de la voiture, les sens encore chargés de volupté.
Avant de refermer ma portière, sa phrase laissée en suspens me revint à l’esprit :

— Au fait, tu n’avais pas quelque chose à me dire ?
— Si. Ça m’ennuie de te le dire comme ça, mais... j’aimerais faire la bête à deux dos avec toi !

Interloquée par la réflexion – que je présumais grivoise – j’esquissai une mimique de réprimande, mais elle ne dut pas être convaincante, pas plus que ma feinte réprobation. En voyant s’éloigner le véhicule, je lui lançai du bout des doigts un ultime baiser.

Je venais de croquer à la luxure dans un attelage dont la couleur me rappelait la mer.
Comme je tentais de comprendre l’expression imagée d’un animal possédant une double échine, le visage rayonnant de Philippe me revint fugitivement en mémoire…
Auteure : Inanna
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2 commentaires:

  1. Bien écrit et tout simplement érotique.
    Vivement la suite

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    1. 2 chapitres publiés depuis votre message
      et 10autres en attente de publication (dont les derniers débordent déjà sur 2017 !)

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